Le MEG: expérience échouée d’énergie libre

Expérience échouée – MEG : une machine à énergie libre qui ne marche pas

Générateur Électromagnétique sans Mouvement

(Motionless Electromagnetic Generator)

Même si cette invention ne marche pas après tests, je diffuse les comptes-rendus d’expérience pas à pas pour vous donner une idée de l’énergie et du temps à déployer pour tester UNE invention. En 1990 sur 10 inventions données 9 environ étaient des faux mais 1 sur 10 présentait une vraie anomalie de surunité (énergie libre). Puis 10 ans après on est passé à 99 faux sur 100 et de nous jours en 2015 on est plutôt à 999 faux sur 1000. C’est la stratégie des lobbys énergétiques: susciter la diffusion d’un maximum de faux pour que les quelques uns qui marchent soient noyés dans la masse, quand on voit le temps, argent, et énergie nécessaires pour tester une invention donnée on comprend comment sont découragés les expérimentateurs ainsi.

Qu’est-ce que c’est ?

C’est un générateur électromagnétique sans partie mobile, qui comprend un aimant permanent et un cœur magnétique comprenant un premier et un second chemin magnétique. Une première bobine d’entrée et une première bobine de sortie entourent des parties du premier chemin magnétique, pendant qu’une seconde bobine d’entrée et une seconde bobine de sortie entourent des parties du second chemin magnétique. Les bobines d’entrée sont alternativement alimentées avec des courants pulsés pour produire des courants pulsés induits dans les bobines de sortie. La conduction du courant électrique à travers chacune des bobines d’entrée réduit un niveau de flux de l’aimant permanent à travers le chemin magnétique autour duquel la bobine d’entrée s’étend.

Dans une version différente du générateur électromagnétique , le coeur magnétique inclut des plateaux annulaires bien espacés, avec des poteaux et des aimants permanents s’alternant tout le long entre les plateaux. Une bobine de sortie s’enroule autour du long de chacun de ces poteaux. Les bobines d’entrée enroulées autour de parties des plateaux sont alimentées par des courants pulsés, induisant des courants dans les bobines de sortie.

Cliquez pour agrandir :

MEG
MEG
MEG Bearden

Comment acheter une machine à énergie libre ?

Bearden dit en 2000 : attendre 2003 à peu près ! En fait rien n’est jamais sorti, à date de 2025 toujours rien.

« Peut être que l’évènement le plus attendu en la matière est la commercialisation du Générateur électromagnétique sans mouvement (MEG) prévue pour commencer à peu près en 2003. C’est le moment où la preuve se fera aux yeux de tous. Beaucoup de personnes m’ont dit que, lorsqu’ils parlaient d’énergie libre, ils disaient « Je le croirai le jour où je pourrai l’acheter au magasin ». Si tout va bien, bientôt ils seront capables de commander leur propre MEG. Alors ils croiront, parce que ça marche et c’est en train de marcher.

J’avoue que le responsable scientifique d’un important groupe expérimental dans une grosse société a été plutôt assommé par le type de gain en sortie que nous sommes capables d’obtenir. Le MEG peut ressembler seulement à un transformateur, mais il n’en est pas un: il est de type complètement différent. »

D’après : http://www.cheniere.org/correspondence/011202.htm

« Bientôt les premières unités du MEG produiront 2,5 Kilowatts d’électricité gratuite, pour toujours. Les unités peuvent être connectées ensemble pour doubler ou tripler le wattage. Après que cette première phase, des générateurs de 10 kilowatts sont programmés. L’énergie s’écoulera librement dans le temps indéfiniment, et il n’y a aucune partie mobile à remplacer. Ce projet de manufacture est un effort héroïque et changera le monde tel que nous le connaissons. Pour une fois les gens seront en possession de dispositifs tels qu’il n’y aura plus aucun déni de quiconque, incluant en cela le gouvernement et/ou le gouvernement secret. »

D’après : http://www.prahlad.org(…)wars.htm

Ces promesses n’ont jamais été tenu, et les prévisions des kilowatts sortis est une caractéristique de tous ces systèmes à énergie libre quine marchent pas.


Pour analyser le MEG il faut le tester expérimentalement tel qu’indiqué. Il ne marche pas, mais une fois testé. Il y a malheureusement le pendant à la foule des menteurs qui inventent des fausses machines à énergie libre: les « zététiciens » qui se font appeler ainsi ou pas, et qui n’ont de cesse que de casser tout ce qui n’est pas conforme à leur dogme de croyance sans aucune critique fondée sur autre chose que « ce n’est pas possible car c’est débile, j’en ris », autant dire une haute analyse scientifique qui laisse pantoise de bêtise aggravée. Ce genre de personne se croit de plus scientifique en ne faisant rien que sortir du blabla.

Il y a aussi ceux qui sortent des arguments faux de mauvaise foi, qui sont balayés par l’analyse scientifique, tout ça aussi pour mettre au placard ce qui dérange.

Donc naviguer entre les escrocs des fausses inventions et les escrocs des dogmes zététiciens est difficile; la pratique est de jeter à la poubelle tous les dires et d’expérimenter pour tester et voir ce qu’il en est.

Analyse de la mauvaise foi des contradicteurs

Petit topo sur le MEG :

Le MEG semble décrié par un certain nombre de personnes, avec des arguments scientifiques de mesure à la clef; mais en les regardant de près, ils n’ont aucune validité.

Exemple 1
Calculs volontairement faussésVoir ici les mesures de puissance d’entrée et de sortie du MEG 3.0 par Naudin:

(les puissances sont calculées sans prendre en compte les valeurs efficaces)

http://jnaudin.free.fr/meg/megv21.htm

Cliquez ici pour voir l'orignal en plein format

Image redimensionnée – cliquez dessus pour voir l’original en plein format

Voir ici les calculs refaits en reprenant ces mêmes valeurs lues sur les graphes de Naudin:

http://www.theverylastpageoftheinternet.com/magneticDev/meg/beardenmeg.htm

Equations de base de l’électricité:

(1) V = IR

Loi d’Ohm

2) P = VI (puissance transférée)

P = V²/ R = I²R (dissipation dans une résistance)

Pour certains cas, ces équations s’adaptent; c’est le cas dans les circuits à courant alternatif, où il faut calculer la puissance moyenne, alors que ces calculs donnent la puissance instantanée. Lorsque la tension est constante et le courant alternatif sinusoïdal:

(3) Pmoyenne = V (I0/ racine de 2)

Si la tension et l’intensité sont alternatives:

(4) Pmoyenne = V0²/ 2R

(5) Pmoyenne = (V0 / racine de 2) (I0 / racine de 2) = V0 x I0 / 2

Données du MEG 3.0:

Entrée: l’oscilloscope suggère 28V de tension constante. Le courant est alternatif (AC) d’amplitude I0 à peu près égale à 0.125A.

Sortie: 500v sinusoïdal(pic à pic divisé par 2), 0.044 A.

L’entrée est en courant AC (alternatif), on utilise donc l’équation 3:

(3) Pmoyenne = V (I0/ racine2)

Pentrée = 28 x 0.125 /racine de 2= 2.47 Watts

La sortie est sinusïdale, donc on utilise l’équation 4. La seule chose à noter est que ça a été mesuré à travers une résistance de 100 kohms, et c’est ce qui doit être utilisé dans les calculs, et comme il y a deux bobinages de sortie, on multipliera le résultat par 2

(4) Pmoyenne = V0² / 2R Psortie = 500² / 2 * 1000000= 1.25 Watts

Psortie totale= 2.50 Watts

coefficient d’efficacité (COP) final du MEG 3.0= 2.50 / 2.47= 101%

Là où ce calcul n’est pas valide, c’est que Naudin n’a jamais dit que la tension de 500V était mesurée aux bornes d’une résistance de 100Kohms. On peut appliquer Pmoyenne = V0²/2R lorsque V0 est la tension appliquée aux bornes de la résistance R. Naudin précise seulement qu’il utilise une résistance de 100Kohms; mais il peut très bien avoir utilisé un pont diviseur de tension et donc appliqué une tension inférieure aux bornes de la résistance ou autre chose. Il n’est pas assez clair sur ses techniques de mesure, c’est sûr, pas assez transparent.

Ce qui est à prendre en compte, ce sont les résultats des courants et tensions circulant dans la charge qu’il a utilisé pour sa mesure. Ils apparaissent sur le graphique, et on utilise alors l’équation (5) donnée gentiment par notre dé-crieur:

Pmoyenne = = V0 x I0 / 2 = 500 x 0.44 / 2 = 7,8 watts

et là on ne sait pas si Naudin a mesuré la puissance totale des deux bobines ou d’une seule mais si c’est d’une seule il faut encore multiplier ce résultat par deux. Mais en en restant là on obtient un COP de 3,16 soit 316%.

Pour savoir ce qui a été réellement mesuré, il reste à refaire l’expérience soi même ou demander le détail à JL Naudin qui a beau avoir mis des tas d’informations sur le MEG dans son site, n’a pas expliqué ses protocoles de mesure; il a seulement donné des relevés de mesure.

 
Exemple 2 : Annonce d’erreur de montage gratuite

Une critique du montage de Bearden utilisé pour la mesure de la puissance

http://www.phact.org/e/z/bearden/

Les critiques disent que le montage utilisé mesure un courant qui va à la masse de l’oscillo en plus du courant qui boucle dans la bobine, ce qui ajoute faussement de la puissance au MEG. Voilà où serait le point de mesure:

Image postée par l'utilisateur

Voilà où il devrait être pour que la mesure soit correcte:

Image postée par l'utilisateur

Le problème est que Bearden n’a fourni nulle part de plan indiquant où il fait ses points de mesure, et ces critiques sont de pures spéculations. Encore une fois, comme Bearden fait de la rétention d’informations pour des raisons commerciales (il compte sortir un MEG à la vente); il en dit le moins possible sur les aspects pratiques du montage (que Naudin a reproduit comme il lui semblait, mais sans savoir vraiment non plus). Alors c’est encore de la pure critique

 
Exemple 3 : Colportage de ragot
On peut lire sur ce site:

http://www.ovni.ch/~kouros/ether.htm que:

CITATIONEt il y eut l’inutile et problématique électrodynamique O(3), publiée dans Foundations of Physics, chez Kluwer et World Scientific, justifiant le MEG de Bearden qui, semble t-il, ne doit sa sur-unité qu’à des erreurs de mesure.

Le « semble-t-il » jette tout ce qu’il faut de voile pour mettre le tout à la poubelle, alors que lorsqu’on cherche d’où vient cette idée, on voit qu’elle n’a rien de fondé!!

La conclusion qui s’impose est que décidément, on a très peu d’information sur ce MEG et les mesures de puissance.

Il semblerait toutefois que Bearden se soit emballé, car il pensait pouvoir produire des COP aussi grands que voulus pour produire des MEG de très forte puissance; et finalement il semblerait qu’un COP de 5 est attendu. Mais en enchaînant en série plusieurs de ces MEG, on augmente la puissance significativement, et on peut effectivement arriver à produire énormément.

Pour répondre à la question: le MEG marche-t-il, finalement, il ne faut pas lire la littérature de Bearden ou de Naudin ou de leur détracteurs, mais en construire un!

Si vous voulez voir des joutes scientifiques basées sur le vide et la certitude que ça ne fonctionne pas, sans faire plus que cela, il y a aussi:

http://www.phact.org/e/z/bearden.htm

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Notes appendices à l’Exemple 1:

Il semble que, si la mesure s’est bien faite à travers une résistance de 100Kohms directement, sans autre complexité du montage, elle soit faite à travers une résistance « conditionnée » selon les termes de Naudin. Il explique ce que cela veut dire, et en fait cela consiste à transformer la résistance en varistance, dont la résistance varie avec la tension appliquée:

http://jnaudin.free.fr/html/negres.htm

Donc, la valeur de la résistance à 500V n’est plus de 100 kohms, les calculs du sieur de l’exemple 1 sont donc faux de manière flagrante. La raison de l’utilisation d’une varistance est donnée ici:

http://jnaudin.free.fr/meg/megnot01.htm

En tous cas, le détracteur n’a pas pris du tout ceci en compte, comme le font les détracteurs malhonnêtes le plus souvent.

La preuve que je ne suis pas le seul à penser ainsi, je l’ai eu en trouvant cette page, après coup: http://jnaudin.free.fr/meg/criticofsb.htm

Le MEG : Expériences de 2004

Note de 2006: Les expériences de 2004 que vous allez lire dans les pages qui suivent sont entachées de plusieurs erreurs de mesure pour commencer, jusqu’à arriver à la conclusion que le MEG ne fonctionne pas du tout en surunité une fois les mesures effectuées dans les règles de l’art électronique. De plus un montage incorrect des bobinages n’aurait pu permettre la surunité si cela avait été possible.

Fort des erreurs, des résultats divers, des questions résultantes, les expériences de 2005 reprennent clairement et proprement, en vérifiant point par point l’adéquation avec le MEG qui sert de modèle , avec des schémas et images d’oscillos nettes. L’ensemble des expériences permettent de montrer que le MEG testé n’est pas surunitaire. Ne vous fiez donc pas aux premières fausses excitations de ces pages qui virent au vinaigre…

Je vous conseille directement de lire les expériences de 2005 plus loin. Je laisse celles de 2004 comme archives historiques lorsqu’on apprend à mesurer correctement en commençant par se tromper!

Grâce à littlemat qui m’a prêté un MEG qu’il a fait monter par un ingénieur en électronique pour des tests, et avec le concours de pascal pascal et moi avons fait des mesures infructueuses sur le MEG que nous avons en prêt, il y a quelques jours.Après études complémentaires des défaillances possibles et erreurs de montage, informations précises récoltées sur le groupe des constructeurs de MEG à l’adresse:

http://groups.yahoo.com/group/MEG_builders/

et à l’aide des commentaires de Bearden et de Naudin pour conseiller d’autres personnes, deux rectifications ont été faites (une sur les aimants, et une autre sur la fréquence d’accord du circuit). S’en suit ce qui semble être un succès ce soir, je dis ce qui semble car il faut des calculs complémentaires pour confirmer ou infirmer les résultats, étant donné la nature alambiquée des signaux de sortie; mais c’est vraiment un premier pas qui met motive à souhait!!Voilà les mesures effectuées, qui donnent à l’heure actuellement COP=2,2 soit 220% d’efficacité (ramené à COP=3,4 soit 340% d’efficacité si on mesure seulement la consommation du MEG et pas celle du circuit attenant)J’espère seulement que le prochain message de calcul précis du COP avec méthodes numériques donnera confirmation de ces résultats et n’annoncera pas que ceci était de faux espoirs!!Une remarque: les premiers tests il y a quelques jours donnaient une efficacité de 25% (en clair on perdait les 3/4), et on ressentait une énorme émission d’ondes électromagnétiques sur la peau (confirmée par un petit champ mètre très grossier): voilà où partaient les 75% de perte je pense. Dans les expériences de ce soir (que j’ai dû abréger, aussi elles ne sont pas complètes, une seule l’est) je ne ressentais plus cette émission du tout (mais je n’ai pas fait de mesure). Il faudra vérifier la pollution électromagnétique du MEG (si on se procure de l’énergie au prix d’un cancer pour exposition à des champs électromagnétiques intenses sur longue durée on n’a rien gagné). Par contre pour la pollution sonore c’est perdu: un bruit strident (de 3KHz je pense, fréquence des impulsions émises) se fait entendre lors du fonctionnement du MEG de ce soir.Voilà le compte rendu détaillé de ce qui a été fait ce soir:

(PS: désolé pour les photos basse qualité, mais n’ayant pas d’appareil numérique, j’ai utilisé ma webcam, qui est assez pourrie!!)MEG adapté de la version 3.1 de JL Naudin

Expériences du 07/03/2004 vers 19h00

France (dép 77)Bobinage n°1 (bobinage gauche): connecté sur Résistance 1MOhms

Bobinage n°2 (bobinage droite):VDR1 = VDR2 = 420V / 400pF

Rch = résistance 12ohms, 10Watts

Bobinage n°2

U1 _______mmmmm_______ U2

| |

———–VDR1–VDR2-*-Rch—–

| | |

sB sA |

| | |

CHB CHA masse

*: point de mesure entre VDR2 et Rch

sB: sonde B reliant U1 à CHB

sA: sonde A reliant * à CHA

CHB: sur oscillo ( mesure la trension aux bornes de la bobine: V=tension entre U1 et U2)

CHA: sur oscillo ( mesure la tension aux bornes de la résistance de charge Rch, pour mesurer le courant I

qui parcourt le circuit, pertes de courant par CHA et masse oscillo négligées )

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mesure capacité VDR1+VDR2 : C=200pF

mesure inductance Bobinage n°2: L=12,8 Henrys

résonance estimée à: 1/(2 x pi x square (LC)) = 3,1KHz (estimation seulement car sB et sA, ainsi que l’oscillo

ont des capacités parasites)

d’où modification du circuit Naudin MEG 3.1 par adjonction d’une capacité de 10nF en parallèle sur le 1nF

de réglage de la fréquence des impulsions du TL494CN.

Gamme de fréquence alors disponible: 1,6KHz à 5,5KHz environ

___________________________________________________________

sB: rapport de tension de mesure 10:1

sA: rapport de tension de mesure 1:1

CHB: 0,1 Volts/Division, 0V sur la ligne du bas du schema reference.jpg

CHA: 20 Volts/Division, 0V sur la ligne du haut du schema reference.jpg

Base de temps: 50 micro secondes/Division

Image postée par l'utilisateur

Tension générateur alimentation du montage, à vide: Ugen=29,4V

Courant générateur alimentation du montage, à vide: Igen=0,04A

Pconsommée à vide gén= 1,2 Watts

(le max et le min dépassant l’écran, j’ai dû déplacer la position du zéro et prendre un

point de référence pour la lecture des crêtes de tension)

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1ère expérience:

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Tension générateur alimentation du montage: Ugen=28,6V

Courant générateur alimentation du montage: Igen=0,12A

Image postée par l'utilisateur

CHB: 12 divisions crête à crête, soit 12 x 20 = 240V mesurés sur CHB, soit 240 x 10 = 2400V entre U1 et U2 (sB en 10:1)

CHA: 3 divisions crête à crête, soit 3 x 0,1V = 0,3V mesurés sur CHA entre * et U2

estimation de la période: 6,3 divisions, soit 6,3 x 50 micro sec = 315 micro sec <–> 3,2 KHz

Vcrête à crête = 2400V

I crête à crête = courant correspondant à 0,3V sur une résistance de 12 ohms, soit 0,3 / 12 = 25mA

signaux V et I en phase: angle theta=0° (non sinusoïdaux, difficile à estimer, mais maxima et minimas atteints en même temps)

Vmax=Vcrête à crête/2 = 1200V

Imax=Icrête à crête/2 = 12,5mA

Pmesurée = cosinus (angle theta) x Umax x Vmax / 2 = Umax x Vmax / 2 = 1200 x 0,0125 = 7,5 Watts

Pfournie gén = 28,6 V x 0,12 A = 3,4 Watts

soit COP = 2,2

(et si on tient compte seulement de la puissance consommée par le MEG et pas le circuit, on a:

Pconsommée MEG = Pfournie gén – Pconsommé à vide gén = 3,4 – 1,2 = 2,2 Watts

alors COP = 3,4)

Il faut calculer numériquement Pmesurée par calcul numérique

en traçant la courbe de U x I instantané, puis en intégrant numériquement sur une période pour avoir Ptotal, pour ensuite calculer

la puissance moyenne sur cette période en divisant Ptotal par la longueur de la période pour avoir une valeur exacte de P

même si le signal n’est pas sinusoïdal (tous les calculs précédents sont basés sur U et I sinusoïdal, ce qui n’est pas du tout le cas,

donc calculs à faire pour avoir une vraie mesure du COP)

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2ème expérience:

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Tension générateur alimentation du montage: Ugen=29V

Courant générateur alimentation du montage: Igen=0,07A

Dans les mêmes conditions, fréquence des impulsions modifiée (au maximum soit environ 5,5 KHz)

Pas de lecture crête à crête de CHA ni CHB manuelle, lire sur le graphique capturé par webcam

Image postée par l'utilisateur

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3ème expérience:

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Tension générateur alimentation du montage: Ugen=29V

Courant générateur alimentation du montage: Igen=0,07A

Dans les mêmes conditions, fréquence des impulsions modifiée (au minimum soit environ 1,6 KHz)

Sauf modifié base de temps, positionnée sur 0,1 milli secondes.

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Pas de lecture crête à crête de CHA ni CHB manuelle, lire sur le graphique capturé par webcam

Il semble qu’il y ait un pic de consommation de courant (et aussi de puissance donc, vu que la tension d’entrée

est presque constante pour f = 3,2Khz, qui doit être la fréquence de résonance du circuit de mesure sur le bobinage n°2)

Suite de l’expérience: calcul précis de la puissance de sortie par calcul numérique

Après études numériques longues et fastidieuses dont le détail va suivre, la conclusion est que les calculs estimés précédemment pour les signaux sinusoïdaux sont complètement inadaptés: la puissance calculée est de 1,84 Watts (calculs aux erreurs de lecture et d’approximation de la courbe, 10% d’erreur maxi)

d’où COP = 0,54

ou en tenant compte seulement de la consommation du MEG et pas du circuit à vide COP=0,84

Donc c’est le bide complet!!!

Notes:

-Penser à écrire un programme qui effectue tout le calcul manuel que je me suis tapé pour arriver à ça pour les prochains essais de mesure de puissance, parce que là y en a marre de calculer!

-Penser à ne plus jamais utiliser de formules pour signaux sinusoïdaux lorsqu’ils ne le sont pas!!

Bon, déception, mais on est à mieux que les 25% du début quand même. Mais enfin pas de sur-unité, sniff!!

On va pas se laisser décourager et continuer d’arrache-pied, suite au prochain épisode.

Voilà les détails:

D’abord traiter la capture de la webcam avec Paint pour repasser les séparateurs de carreaux de l’oscilloscope:

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Puis imprimer et retracer à la main les courbes de l’intensité et la tension en rouge et bleu, ainsi que choisir une période du signal sur laquelle faire les calculs, et la diviser en un découpage par pas (lignes vertes verticales):

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Après cela mesurer les distances en cm sur ces courbes, et convertir les distances mesurées en mA (intensité) et Volts(tension), ainsi que les temps en micro secondes:

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Saisir le tout (en convertissant les puissances de la feuille de calcul qui étaient en milliwatts, vers de watts) sur un logiciel grapheur de nuage de points:

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Puis, saisir le tout sur une feuille Excel et faire le calcul de la puissance moyenne sur la période: (calcul de l’intégrale de la puissance puis division par la longueur de la période, donc calcul de l’aire moyenne sous la courbe de la puissance):

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Et voilà le résultat: Pmoyenne = 1,8371232 Watts

sniff!

Bon, une autre idée: j’ai utilisé seulement une sortie du MEG, sur les deux sorties. Or, j’alimente le MEG avec les deux entrées, donc à bloc. Du coup, si je mesure la puissance sur les deux sorties au lieu d’une, est-ce que je mesurerai 2 fois 1,84 Watts? Auquel cas là on serait sur unitaire (même pas trop mal puisque la consommation réelle du MEG est de 2,2Watts, car le circuit d’alimentation de l’électronique consomme 1,1Watts à vide, donc il ne faut pas vraiment compter les 3,4Watts d’entrée au total).

Mais peut être une mauvaise surprise attend les intrépides expérimentateurs si en mesurant sur les deux sorties les puissantes sont réduites par deux (enfin je ne vois pas comment mais on ne sait jamais….)

Et puis aussi relier les deux sorties ensemble en série et voir ce que ça donne. au TAF!!

MEG adapté de la version 3.1 de JL Naudin

Expériences du 11/03/2004 vers 17h00

France (dép 77)

Bobinage n°1 (bobinage droite): montage identique au bobinage n°2

Bobinage n°2 (bobinage gauche):

VDR1 = VDR2 = 420V / 400pF

Rch = résistance 12ohms, 10WattsBobinage n°2U1 _______mmmmm_______ U2

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———–VDR1–VDR2-*-Rch—–

| | |

sB sA |

| | |

CHB CHA masse

*: point de mesure entre VDR2 et Rch

sB: sonde B reliant U1 à CHB

sA: sonde A reliant * à CHA

CHB: sur oscillo ( mesure la tension aux bornes de la bobine: V=tension entre U1 et U2)

CHA: sur oscillo ( mesure la tension aux bornes de la résistance de charge Rch, pour mesurer le courant I

qui parcourt le circuit, pertes de courant par CHA et masse oscillo négligées )

___________________________________________________________

mesure capacité VDR1+VDR2 : C=200pF

mesure inductance Bobinage n°2: L=12,8 Henrys

résonance estimée à: 1/(2 x pi x square (LC)) = 3,1KHz (estimation seulement car sB et sA, ainsi que l’oscillo

ont des capacités parasites)

d’où modification du circuit Naudin MEG 3.1 par adjonction d’une capacité de 10nF en parallèle sur le 1nF

de réglage de la fréquence des impulsions du TL494CN.

Gamme de fréquence alors disponible: 1,6KHz à 5,5KHz environ

___________________________________________________________

sB: rapport de tension de mesure 10:1, capacité parasite de 47pF

sA: rapport de tension de mesure 1:1, capacité parasite inconnue

Base de temps: 50 micro secondes/Division

Tension générateur alimentation du montage, à vide: Ugen=29,1V

Courant générateur alimentation du montage, à vide: Igen=45,4mA

Pconsommée à vide gén= 1,3 Watts

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1ère expérience:

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CHA: 0,05 Volts/Division, 0V sur la ligne du haut du schema ci-dessous

CHB: 20 Volts/Division, 0V sur la ligne du bas du schema

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Tension générateur alimentation du montage: Ugen=27,2V

Courant générateur alimentation du montage: Igen=138,6mA

Puissance en entrée = 3,77Watts, environ 3,8 Watts

Choix de la fréquence pour maximiser la consommation de courant consommée par le générateur

(pic de puissance en entrée)

estimation de la période: 7 divisions, soit 7 x 50 micro sec = 350 micro sec <–> 2,86 KHz

(le calcul 1/(2 x pi x square (LC)) donne alors une valeur correspondante pour C de 247pF

ce qui est rassurant: la sonde sA a une capacité parasite constructeur annoncée de 47pF)

mesures:

CHA et CHB sur bobine n°1:

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(mesures avec décalage de la référence pour avoir l’ensemble du signal)

CHA et CHB sur bobine n°2

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(mesures avec décalage de la référence pour avoir l’ensemble du signal)

Un montage des mesures a été fait afin d’obtenir une image unique de l’ensemble du signal à partir des

mesures diversement décalées, sur la bobine n°1, et tracé des références des deux signaux en jaune:

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Suite et fin du montage par le repassage à la main avec deux couleurs différentes des deux signaux

(bleu pour CHA et rouge pour CHB):

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Découpage sur une période du travail précédent, avec pixels de couleur positionnés pour le programme

de calcul de la puissance par échantillonnage:

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calcul de la puissance

(avec lecture graphique des divisions: entre 50 et 52 pixels, soit 51 pixels en moyenne pour la séparation

entre deux divisions de l’oscillo lues par la webcam.

50 micro secondes/51 =0,980392 micro secondes par pixel

200V/51 = 3,921568 V par pixel

0,05V/12ohms = 4,17mA par division –> 4,17mA/51=0,081699mA par pixel)

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(Les calculs sont réalisés par un petit programme de ma conception, qui refait en mieux et en plus précis

les calculs que j’avais fait à la main pour la précédente expérience du 07/03/2004)

Résultat: Puissance moyenne = 1724mW soit environ 1,7Watts

La lecture des signaux sur la bobine n°2 donne des signaux complètement comparables à quelques pouillèmes

près (normal puisque les deux sont sensés être symétriques). Je n’ai pas fait le calcul, mais

il est clair que la puissance est aussi de l’ordre de 1,7 Watts.

On a donc en sortie: 1,7W+1,7W=3,4Watts

Résumons:

Pentrée: 3,8 Watts

Psortie: 3,4 Watts

mais, Pentrée à vide= 1,3Watts donc Pentrée consommé MEG=3,8-1,3=2,5Watts

Alors on est surunitaire!!

COP = 1,36

Mais on ne peut pas boucler le MEG malgré tout car le montage électronique consomme plus de puissance que

ce qui est obtenu par surunité.

Jean Louis Naudin avait constaté lui aussi (mais sur une version 2.0 du MEG) que le rebouclage n’était pas

possible: le MEG s’arrête, bien qu’étant surunitaire. Peut être à cause du même genre de problèmes.

Remarque:

Sachant que la consommation à vide est constante, il faudrait réaliser un deuxième MEG,

puis brancher la sortie du premier MEG à l’entrée du deuxième (moyennant une adaptation, donc pertes)

Alors on peut espérer avec COP=1,36 que:

Pentrée MEG1=1,3Watts électronique + 2,5Watts bobinages entrée = 3,8 Watts

Psortie MEG1=2,5Watts x 1,36 = 3,4Watts sur bobinages sortie

Pentrée MEG2=pas d’électronique consommant (alimenté par impulsions sortie MEG1) + 3,4 Watts sur bobinages entrée

Psortie MEG2=3,4Watts x 1,36 = 4,6 Watts sur bobinages sortie dont 3,8 Watts à renvoyer sur l’entrée MEG1 pour boucler

Bien sûr ceci est pure spéculation théorique, il faut tout tester pour dire.

Essayons de voir si on peut améliorer quelque chose pour augmenter le COP du MEG, si on l’augmente assez,

on aura assez de puissance pour boucler la sortie sur l’entrée.

Question:

Est-ce que le choix de VDR de tension inférieure change quelque chose?

Est-ce que le choix des aimants (les notre sont sous-dimensionnés clairement) change quelque chose?

—————-

2ème expérience:

—————-

Influence de la VDR:

CHA: 0,05 Volts/Division, 0V sur la ligne du haut du schema ci-dessous

CHB: 20 Volts/Division, 0V sur la ligne du bas du schema Image postée par l'utilisateur

Tension générateur alimentation du montage: Ugen=27V

Courant générateur alimentation du montage: Igen=0,33A

Puissance en entrée = 8,9Watts

Choix de la fréquence pour maximiser la consommation de courant consommée par le générateur

(pic de puissance en entrée): impossible: pas de pic constaté, la consommation augmente avec la fréquence

Choix d’une fréquence butoir.

estimation de la période: 4 divisions, soit 4 x 50 micro sec = 200 micro sec <–> 5 KHz

mesures:

CHA et CHB sur bobine n°1:

Image postée par l'utilisateur

Repassage à la main avec deux couleurs différentes des deux signaux

(bleu pour CHA et rouge pour CHB):

Image postée par l'utilisateur

Découpage sur une période du travail précédent, avec pixels de couleur positionnés pour le programme

de calcul de la puissance par échantillonnage:

Image postée par l'utilisateur

calcul de la puissance

(avec lecture graphique des divisions: entre 58 et 60 pixels, soit 59 pixels en moyenne pour la séparation

entre deux divisions de l’oscillo lues par la webcam.

50 micro secondes/59 =0,847458 micro secondes par pixel

200V/59 = 3,389831 V par pixel

0,05V/12ohms = 4,17mA par division –> 4,17mA/59=0,0070621mA par pixel)

Image postée par l'utilisateur

Résultat: Puissance moyenne = -2119mW soit environ 2,1Watts (pourquoi ce signe moins là??? je ne comprend pas)

Donc l’ensemble des deux bobinages délivre 2 x 2,1Watts = 4,2 Watts

Résumons:

Pentrée: 8,9 Watts

Psortie: 4,2 Watts

mais, Pentrée à vide= 1,3Watts donc Pentrée consommé MEG=8,9-1,3=7,6Watts

là on travaille à perte, on a COP = 0,55

Donc la tension de la VDR joue un rôle important. Diminuer la VDR a diminué fortement la puissance.

Bearden signale en effet que le MEG fonctionne si on laisse la tension monter avant de consommer

la puissance en sortie, là on consommé dès 420V, alors que dans l’expérience n°1 on consommait dès 840V.

Prochaine expérience à prévoir: augmenter la VDR jusqu’à 1075V en ajoutant en série une VDR 275V.

Cela pourrait augmenter le COP peut être bien?

J’ai fait d’autres séries de test aujourd’hui, mais les résultats des dernières expériences (n°3 et 4) ont des conclusions si désespérantes, que je n’ai pas encore fait le traitement numérique des premières expériences (n°1 et 2); je ne ferai donc ce traitement que plus tard, et m’est avis qu’il aboutira forcément encore à une puissance de sortie du MEG inférieure à celle à l’entrée du pilote électronique du MEG, en clair à un COP objectif inférieur à 1. Mais je les ferai plus tard pour confirmer.

Disons qu’hier, objectivement, COP=0,89 soit presque 90% d’efficacité du MEG (donc un bon transformateur…)

et que j’avais espéré la surunité en faisant la soustraction de la puissance consommée par le pilote électronique du MEG. Mais cette soustraction est tendancieuse car, la consommation de l’électronique à vide n’est pas forcément la même lorsqu’elle alimente le MEG: elle peut chuter très fortement lorsque le MEG fonctionne (voir pourquoi: consommation des transistors de puissance, … des tas de paramètres que je ne maîtrise pas).

Hier j’avais donc donné COP=1,36 dans le cas de la soustraction, mais objectivement, la seule preuve de COP>1 est lorsque le COP est calculé avec la consommation du pilote électronique du MEG inclu.

Voici les test décevants du jour:

Bobinage n°1 (bobinage droite): montage identique au bobinage n°2

Bobinage n°2 (bobinage gauche):VDR1 = VDR2 = 420V / 400pF

VDR3 = 275V / 135pF

Rch = résistance 12ohms, 10WattsBobinage n°2U1 ___________mmmmm___________ U2

| |

|—–VDR1–VDR2–VDR3–*–Rch——-|

| | |

sB sA |

| | |

CHB CHA masse———————

expériences diverses:

———————1) en utilisant des combinaisons diverses de condensateurs sur l’oscillateur d’entrée, j’ai pu faire varier les périodes

des signaux de 600 micro secondes (f=1,6Khz) à 20 micro secondes (f=50 KHz), sans VDR3 en charge de sortie

(donc expériences identiques à hier)Seule la fréquence correspondant à la période T=125 micro secondes délivre presque exactement des signaux sinusoïdaux

pour à la fois la tension et l’intensité. On a alors f=8KHzJ’ai alors mesuré:

Tension générateur alimentation du montage: Ugen=26,7V

Courant générateur alimentation du montage: Igen=0,38A

donc: Pentrée=10,1 Watts

U sinusoidal allant de -1200V à +1000V

I sinusoïdal allant de -13,3mA à 8,3mA

Déphasage = 115°

J’ai alors calculé une puissance de: P=cos dephasage*Umax*Imax/2 + 250mW (les formules qui marchent pour les signaux sinusoïdaux)

(les 250mW correspondent au décalage de U et I qui ne sont pas centrées sur leur zéro:

centrage de U sur -100V et de I sur -2,5mA)

La puissance de sortie est alors de 2,3 Watts sur un bobinage soit 4,6 Watts sur deux bobinages, d’où COP=0,23

Très mauvais!!!)Ainsi le choix de la fréquence qui permet de rendre les signaux sinusoïdaux donne un COP très mauvais!!

Pourtant Naudin lui mesure des signaux sinusoïdaux en phase avec un COP largement supérieure à 1. Comment?? De plus il précise que la fréquence est variable dans le pilote pour choisir la fréquence qui rend les signaux sinusoïdaux qui correspond aux maxima des mesures. Mais Naudin fait ses mesures avec une résistance « conditionnée », ce qui n’est pas identique à notre système de mesure.2)La mesure de L a été refaite par acquis de conscience et quelle n’a pas été la surprise de mesurer

L=6,36 Henrys sur chaque bobinage alors que la même mesure avait donné 12,8 Henry il y a quelques jours

(à cette époque les aimants ne collaient pas à l’intérieur du U)Les mesures de L durant toute la journée ont toujours donné L=6,36 Henrys (je les ai faites plusieurs fois). Mais dès que j’ai enlevé les aimants

et les ai remis, tout s’est mis à changerJ’ai refait les mesures de L sur les deux bobinages à la fin de mes expériences de la journée et j’ai trouvé

L=12,1 Henrys une fois les aimants enlevés

Puis j’ai remis les aimants, et refait fonctionner l’engin, et j’ai ré-enlevé les aimants et mesuré:

L=10,3 Henrys

Puis remis les aimants et je mesure

L=10 Henrys

je ne comprend plus rien à ces mesures d’inductance!! J’ai essayé de changer le sens des aimants et je suis encore à

L= 10 Henrys

—————-

3ème expérience:

—————-

VDR3 supprimée

T=350 micro sec <–> 2,86 KHz

avec deux rangées d’aimants: Image postée par l'utilisateur

avec une rangée d’aimants: Image postée par l'utilisateur

sans aucun aimant: Image postée par l'utilisateur

Conclusion: les aimants n’influent en rien sur la courbe

(j’ai vérifié à l’oscillo en faisant glisser vers le haut et le bas que les courbes étaient exactement les mêmes

même en dehors de l’écran)

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4ème expérience:

—————-

VDR1, VDR2 et VDR3 remplacées par une résistance de 120Kohms

T=125 micro sec <–> 8 KHz

Tension générateur alimentation du montage: Ugen=27,4V

Courant générateur alimentation du montage: Igen=140mA

avec deux rangées d’aimants:

Image postée par l'utilisateur

sans aucun aimant:

Image postée par l'utilisateur

Conclusion: les aimants n’influent en rien sur la courbe

(j’ai vérifié à l’oscillo en faisant glisser vers le haut et le bas que les courbes étaient exactement les mêmes

même en dehors de l’écran)

Donc une conclusion s’impose: si rien ne change dans les signaux avec ou sans aimant, et qu’avec aimant on a un MEG, et sans aimant un transformateur; le MEG en question n’est pas un MEG mais un transformateur. Il ne fonctionne donc pas, et forcément COP<1 doù ma démotivation à faire les calculs des premières expériences de la journée.

(Ces premières expériences ont été faites avec une VDR supplémentaire afin de vérifier l’hypothèse de l’impact de l’augmentation de la tension des VDR sur le COP)

De plus le MEG continue à irradier pas mal, même si je sens moins ses effets physiquement, le petite champ mètre sonore le confirme.

Alors il reste deux choses:

1) régler le mystère des mesures fluctuantes de L pour les bobinages de sortie. J’ai l’impression que le fait d’avoir laissé tourner le MEG avec les aimants a eu un effet de mémoire sur le coeur en U (hystérésis?) Et que les problèmes viennent de là, mais franchement là je ne vois plus trop, il faudrait une batterie de tests pour comprendre ce phénomène qui n’a certainement rien de lié au MEG mais à des phénomènes physiques sur le magnétisme.

2)essayer de mettre d’autres aimants dans le MEG, car les paramètres de fréquence et de tension des VDR ont été essayés, sans obtention de COP>1, (sauf mesures de la journée non traitées… mais sans espoir en fait); et puisque les aimants actuels semblent n’avoir aucun effet…

Ensuite, et bien il restera soit à:

0)mesurer réellement la puissance consommée dans les bobinages primaires du MEG, afin de savoir quel est le COP objectif; mais bon tant qu’on n’obtient pas une sortie supérieure à l’entrée du pilote, ça n’a pas de réelle importance car en l’état le MEG n’est pas utilisable pour re-bouclage

1) Construire ou obtenir une résistance « conditionnée » comme Naudin, car lui seul a obtenu des mesures sinusoïdales en phase. Le groupe des MEG builders a obtenu beaucoup de déboires, comme moi actuellement et a fini par se rabattre sur des résistances conditionnées, mais pas de la même manière que Naudin, et ont obtenu aussi des déphasages importants et donc COP inférieur à 1.

2)Voir si le bobinage des enroulements autour du MEG a un effet sur son fonctionnement (sens du bobinage, technique employée)

3)jeter l’éponge ensuite si rien de tout n’y fait. Franchement là ce soir je suis pas loin de ça… Une prière vers Naudin pour une petite aide serait vraiment la dernière solution, parceque là je ne vois pas comment avoir COP>1

Longue série de mesures aujourd’hui, avec l’adjonction d’un autre oscillo pour mesurer simultanément les signaux d’entrée sur un des deux bobinages et de sortie sur l’un des deux aussi.

Les valeurs des inductances des bobinages de sortie sont les suivantes:

14h30: L=11,6H avant mise sous tension

16h20: L=12H après mise en charge de quelques minutes

17h00: L=11,9H après de nombreuses expériences

22h40: L=13H après d’encore plus nombreuses expériences

(les inductances des bobinages d’entrée on varié elles aussi:

14h30: L=48,7mH

16h20: L=49,8mH

17h00: L=46,3mH

22h40: L=56,7mH)

Des expériences ont été réalisées avec la mise en série de plusieurs Varistances (VDR) en série, sur chaque sortie, ou sur une seule des deux avec l’autre sur une résistance. Ceci sur plusieurs fréquences: de 50kHZ à 17,5kHz / de 5,5kHz à 3,1kHz

Les signaux de sortie sont de même forme que les précédentes mesures réalisées, et les signaux d’entrée sont non sinusoïdaux eux aussi. Ils montrent une puissance sur le bobinage d’entrée inférieure environ de 1watt à celle de la consommation totale du pilote du MEG, mais en fait variable selon la fréquence et la charge de sortie.

La mesure a été effectuée de la manière suivante sur le bobinage d’entrée

QUOTE–mmmm–R–

| | |

B A M

On mesure le courant par une résistance R de 12ohms.

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On n’arrive donc jamais à avoir de signal d’entrée sinusoïdal (les signaux de sortie ne le sont jamais non plus)

Pour ce qui est du signal de sortie, j’ai fait des expériences en reliant en série les deux bobinages de sortie, sur un circuit de charge formé de Varistances.

J’ai relié les bobines de sortie en série de deux manières différentes:

Bobine 1: 1–mmmm–2

Bobine 2: 1–mmmm–2

J’ai relié 1 sur 1 et 2 sur 2, puis essayé 1 sur 2 et 2 sur 1.

On obtient des signaux sinusoïdaux pour la tension dans un cas et pas dans l’autre.

cas non sinusoïdal:

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cas sinusoïdal (à f=5,5kHz)

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Conservant le montage donnant des signaux sinusoïdaux pour la tension de sortie, j’ai essayé à plusieurs fréquences, afin d’obtenir aussi un signal sinusoïdal pour l’intensité. Ceci a été obtenu:

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Tous les calculs montrent à chaque fois une puissance de sortie largement inférieure à l’entrée. le MEG émet un son désagréable dans la gamme de fréquence test allant de 5kHz à 2kHz, et étant donné que ce n’est pas la gamme prévue initialement, et que les mesures ne donnent rien d’intéressant, je me suis rabattu à la gamme initiale de 17kHz à 50kHz.

De plus, le but est de reproduire les signaux obtenus par JL Naudin. Il montre ses mesures:

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Elles sont obtenues avec des fréquences allant de 16 à 25KHz. Dans cette gamme de fréquence, on arrive à obtenir des tensions sinusoïdales (à l’aide de la mise en série des deux bobines), mais jamais d’intensité sinusoïdale en phase. On obtient au mieux:

Avec les bobinages en série:

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Sur un bobinage seul:

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Étant donne que le problème est que JL Naudin a fait ses tests avec une résistance conditionnée, on n’aura jamais les mêmes résultats.

J’ai donc décidé de réaliser une expérience commune avec Mr Naudin, celle avec le tube au Néon fluo comme charge:

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Là, j’aurais dû obtenir la même chose que Mr Naudin normalement. Mais encore là échec. les signaux sont archi biscornus:

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J’ai calculé la puissance de sortie:

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C’est le bide!! On a 0,8 watts de sortie pour 4 Watts d’entrée

Bref, on a toujours COP<1 quel que soit l’essai réalisé, et des signaux très différents de ceux de Mr Naudin, même avec des charges identiques (Néon), et un MEG identique aux aimants près.

Ainsi, il ne reste qu’une seule chose à faire: essayer de refaire des tests avec d’autres aimants plus adaptés à la taille du MEG et voir si cela change quelque chose.

PS: j’ai essayé comme charge de sortie des MOV en série avec le Néon, le Néon seul ou plusieurs néons… mais pas de différence: la sortie reste inférieur à l’entrée. De plus la brillance des néons affiche clairement une sous puissance d’alimentation des néons.

Note: j’ai écrit ce texte en anglais:

I have continued my tests over the MEG and I have not yet succeeded in a COP greater than 1, it is less than 1, very less than 1. My las t experiments have showed no overunity with frequency range from 17kHz to 50kHz with a MOV (see my last email), so I have tried with a Neon tube in this frequency range, and I tried again with MOV at 2,7kHz (because it was my best output power result last time, and I am now able to measure simultaneously input signals too)

The MEG radiates powerfull electromagnetic waves, which I can’t measure because I have no device to do so, but I feel these radiations in my body (on face, arms, etc) because it’s very powerfull. This is, in my sense, the way the missing Output power goes out (because a lot of power is missing from expected at output!)I have used 2 oscilloscopes to measure simultaneously input and output (on one input coil, and one output coil). My experiments lead me to ask wether to compute power and which one using to compute COP. In effect, I read electronic litterature, and we have 3 power types:P apparent power = Power calculated withe the product U(t) and I(t)[see http://whatis.techtarget.com/definition/0,,sid9_gci213719,00.html]

P active power (or real power) = Power dissipated in Joule effect in a resistor (Watts)[see http://whatis.techtarget.com/definition/0,,sid9_gci213720,00.html]

P reactive power = Power alternately stored and released by inductors and/or capacitors[see http://whatis.techtarget.com/definition/0,,sid9_gci213721,00.html]

I consider the Output Coil as a power source and my dipole power consumer is Neon+Resistor or MOV+Resistor

In my numeric computations, I compute:P = (1/T) * Integral of (V(t)*I(t)*dt, from 0 to T) apparent average power

P = (1/T) * Integral of (R * I(t)², from 0 to T) = average active power throw resistor R (the problem is that this value can’t be computed because I don’t know and can’t measure MOV resistor value or Neon resistor value, because it changes with the applied voltage)And what can I do with apparent power? Sometimes it goes negative, what does it mean? I have not changed the way I measure currents, so why a negative powe sometimes? What is the link with the powerfull radiated electromagnétic waves? All this leads me to a more profond questionning about power, its meaning and the way we compute power. What do you consider as a correct power for COP computations? If you can help me with your advices, i would be very happy.Thank you in advance for you comments.

Mr Naudin, if you read this email, please help me: how do you manage measuring sinusoidal phased signals? (with Neon tube experiment, you have had this and not me). I really try to obtain something with my MEG, but each time it doesn’t work.(en français: Mr Naudin, pourriez-vous s’il vous plaît aider un constructeur de MEG qui essaie tant bien que mal de suivre vos traces et souffre de ne pas être capable de reproduire un tant soit peu vos résultats concernant les signaux sinusoïdaux en phase dans l’expérience du tube au Néon (ou des varistances d’ailleurs) avec le MEG 3.1).Sincerely,————- Experiment Resume —————-

Experiment number 1: operating frequency about 18Khz

I have experienced with Neon tube 4W+Resistor 12ohms on each Output coil, instead of MOV or conditionned resistor (I have not built such a device resistor) because I wanted to reproduce Naudin’s experiment: http://jnaudin.free.fr/images/meg32io.jpg

It’s disappointing, because I have not at all the same signals than Naudin (and the cause is not the conditionned resistor this time; I have the same 3.1 MEG than Naudin’s one, except for magnets). The operating frequency is in the rspacified Naudin’s range. But my COP is very poor (problem with power computations used to compute the COP??)

pictures related to this experiment:

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——

Experiment number 2: operating frequency about 2,7 KHz

I have experienced with a MOV 840V(two MOV 420 serialized in fact)+Resistor 12 ohms on each Output coil. I have tuned operating frequency to maximise input current consumption by the MEG driver in the 2kHz to 5,5kHz range.

Disappointing too. COP very little.

pictures related to this experiment:

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————- Experiments Notes—————-

———————

EXPERIMENT 1

———————-

LINleft=50mH LINright=48mH

LOUTleft=11,90H LOUTright=11,94H

CequivRIGHTload<1pF

CequivRIGHTload<1pF

Neon tube: 4Watts fluorescent tube (F4T5/D)

Resistor=12ohms (10Watt, ceramic, non inductive)

(same resistor for INPUT and OUTPUT measurements)

MEG driver consumption:

V no load=29,1V

I no load=45,4mA

(P no load= 1,32 Watts)

V load =33,7V

I load =0,06A (large imprecision due to multimeter 200mA fuse crash, I have used another calibration, 10A)

(P load= 2 Watts, bettween 2 and 3 Watts I presume)

Operating frequency = approximately 18Khz

INPUT oscilloscope:

calibrated experience:

chA=1V/div

chB=5V/div (probe 1:10)

T=5 micro sec

uncalibrated experience:(56 pix / div)

chA=1V/div [1,4880952 mA / pix]

chB=10V/div (probe 1:10) [1,785714 V / pix]

T=5 micro sec uncalibrated ratio 56/53 [0,0943396 micro sec / pix]

P apparent power (equal to true power given par MEG driver oscillator?) = 1,05Watts (x 2 = 2,1 Watts)

P active power throw resistor = 89 milli Watts

OUTPUT oscilloscope: (56 pix / div)

chA=0,05V/div [0,07440476 mA / pix]

chB=10V/div (probe 1:10) [1,78571429 V / pix]

T=5 micro sec uncalibrated ratio 56/50 [0,1 micro sec / pix]

P apparent power (equal to true power given par MEG driver oscillator?) = 0,7Watts (x 2 = 1,4 Watts)

P active power throw resistor = 0,17 milli Watts

COP = 0,67 ???

which power do I compute?

(P OUTPUT apparent power / P INPUT apparent power = 0,67)

(P OUTPUT real power watt on resistor / P INPUT active power throw resistor = 0,00019)

———————

EXPERIMENT 2

———————-

LINleft=50mH LINright=48mH

LOUTleft=11,90H LOUTright=11,94H

CequivRIGHTload=188pF

CequivRIGHTload=187pF

MOV1=MOV2=420V (DNR14D431K)

Resistor=12ohms (10Watt, ceramic, non inductive)

(same resistor for INPUT and OUTPUT measurements)

MEG driver consumption:

V no load=29,1V

I no load=45,4mA

(P no load= 1,32 Watts)

V load=28,8V

I load=0,13A (large imprecision due to multimeter 200mA fuse crash, I have used another calibration, 10A)

(P=3,8 Watts, beetween 3,5 and 4 Watts I presume)

INPUT oscilloscope: (on picture: 55pix/div)

chA=1V/div [1,5151515 mA / pix]

chB=1V/div (probe 1:10) [0,18181818 V / pix]

T=50 micro sec [0,90909091 micro sec / pix]

P apparent power (equal to true power given par MEG driver oscillator?) = 1,32Watts (x 2 = 2,64 Watts)

P active power throw resistor = 222 milli Watts

OUTPUT oscilloscope:

calibrated measurements:

chA=0,1V/div

chB=20V/div (probe 1:10)

T=50 micro sec

uncalibrated measurements: (on picture: 55pix/div)

chA=0,1V/div [0,151515 mA / pix]

chB=20V/div (probe 1:10) ratio 1/0,71 –> 28,17V/div (1:10) [5,121639 V / pix]

T=50 micro sec [0,90909091 micro sec / pix]

P apparent power = -0,32 Watts ( x 2 = 0,64 Watts) What’s the meaning of this minus sign?

P real power watt on resistor (usable) = 0,000995Watts (x 2 = 1 milli Watts)

COP = 0,48 ???

which power do I compute?

(P OUTPUT apparent power / P INPUT apparent power = 0,48)

(P OUTPUT real power watt on resistor / P INPUT active power throw resistor = 0,0045)

Je n’ai jamais obtenu de réponse concluante des membres du groupe…. et aucune réponse du tout de JL Naudin.

Le MEG : Expériences 2005

Le matériel utilisé

0) Rappel: le contrôleur du MEG

Le contrôleur du MEG, copie de la version 3.1 de Naudin, excepté qu’il a été rajouté une LED rouge avec une résistance de 2,4Kohms pour indiquer la mise en fonction et que les BUZ11 ont été remplacés par des IRF740. Sue le schéma ci-dessous j’ai aussi noté les valeurs des inductances et résistances des bobinages.

Cliquer pour agrandir le schéma de Naudin modifié utilisé

Voilà à quoi ressemble le contrôleur:

Les bobinages étant alimentés par des signaux pulsés du contrôleur, je les ai ôtés du coeur magnétique et j’ai vérifié l’orientation due leur champ magnétique avec une boussole.

L’aimant a et inséré dans le sens de son axe de magnétisation, avec le pôle Nord vers le haut, en opposition aux pôles Nord des bobines primaires pulsées, comme le spécifie le brevet du MEG. En effet le champ magnétique engendré par un bobinage primaire pulsé doit repousser une partie du flux de l’aimant dans le coeur magnétique opposé. L’un des bobinages primaires ne respectait pas l’orientation correcte pour les expériences de 2004, c’est maintenant chose faite.

Voilà le schéma qui a été respecté aussi bien avec la pile d’aimants qu’avec l’aimant unique taillé sur mesure.

1) Ancienne pile d’aimant pour les expériences de 2004

C’est une pile de 10 aimants cylindriques Terre rare recouverts de Nickel, de petite dimension. La pile s’insère à force dans le coeur magnétique car la hauteur de la pile est la même que celle du coeur.

Prix: 15€

La photo date de 2004, je n’en ai pas refaite.

2) Nouvel aimant pour les expériences de 2005

Un nouvel aimant a été fabriqué sur mesure par la société Aimants Calamit

(15 rue de la justice, 75020 Paris, tél: 01 40 30 99 44, email: aimants@calamit.com)

Aimant Terre Rare, recouvert de Nickel. La densité magnétique du flux est de 1,2 Tesla. On reste en-dessous de la saturation pour ce coeur qui est de 1,5 Tesla.

Prix: 60€ H.T. + port 12€

L’aimant s’ajuste parfaitement, sans laisser d’espace vide supérieur à un dixième de millimètres en haut et en bas, le sens de magnétisation est bien sûr de bas en haut.

De très nombreuses expériences ont été menées (une trentaine) avec ce nouvel aimant, conduisant aux résultats synthétisés suivants.

0) Courant d’entrée: loin du courant idéal avec le contrôleur de Naudin

Le courant d’entrée tel que fourni par le contrôleur de Naudin version 3.1 (avec un IRF740 au lieu du BUZ11) a la forme suivante:

Ce courant d’entrée devrait être rectangulaire en créneaux. La différence est probablement due au bobinage primaire qui produit des courants parasites induits lors du changement de tension qu’on lui impose. Bref l’entrée est loin d’être idéale.

On désignera par U la tension maximale de crête et I le courant maximal de crête.

1) Sortie résistive: pas de surunité

Sortie sur deux résistances en série: 120Kohm et 12ohms. Tensions et courants en phases

0,45<COP avec controleur<0,50

selon la fréquence (de 17KHz à 50 KHz)

Exemple: Ici on a: 200 V/div et 1,67mA/div (courant mesuré sur la résistance de 12 ohms).

Fréquence = 17,2KHz

Puissance en entrée = 29,8V * à,19 A = 5,7 Watts

Puissance en sortie: UI/2 = 1,3 Watts ou bien U²/(2*R) = 1,3 watts

(Il faut ensuite multiplier par deux car le montage a toujours été symétrique sur les deux sorties)

COP = 0,46 (ou COP sans contrôleur = 0,62 car Puissance à vide = 1,5 Watts)

2) Sortie sur MOV: pas de surunité

En mettant en série une MOV, une résistance de 120Kohms et une résistance de 12 ohms, on obtient le même genre de signaux que précédemment, sans MOV, avec un léger déphasage imperceptible, quasi nul: cela ne change rien aux calculs. En fait l’impédance de la MOV est trop faible par rapport à la résistance de 120Kohms, et elle ne déphase presque pas le courant (et la tension reste la même).

Sortie sur une MOV en série avec une résistance de 12ohms. Tensions et courants déphasés de presque 90°. Le cos phi est donc très faible, en pratique entre 0,05 et 0,2 selon le nombre de MOV utilisé (de 1 à 4 MOV 420 V en série). Le courant mesuré est aussi beaucoup plus fort, mais le gain en courant est plus que compensé par le déphasage. Au final on a toujours un COP très faible.

0,2<COP avec controleur<0,50

selon la fréquence (de 17KHz à 50 KHz) et selon la symétrie de la charge de sortie sur l’autre bobinage

Exemple: Ici on a: 200 V/div et 4,17mA/div (courant mesuré sur la résistance de 12 ohms).

Fréquence = 18,5KHz

Puissance en entrée = 29,8V * à,18 A = 5,4 Watts

phi=(1,6/5,3)*2pi= 1,9 -> cos (phi) = 0,32

Puissance en sortie: UI*cos(phi)/2 = 1 Watt

(Il faut ensuite multiplier par deux car le montage a toujours été symétrique sur les deux sorties)

COP = 0,37 (ou COP sans contrôleur = 0,51 car Puissance à vide = 1,5 Watts)

3) Sortie sur Neon: pas de surunité

Sortie sur une MOV en série avec une résistance de 12ohms. Tensions et courants non déphasés, mais non sinusoïdaux.

0,45<COP avec controleur<0,8

Les calculs ont été effectués en considérant que les signaux son sinusoïdaux (les parties en pointe des signaux sont une approximation correcte de ceci). Les résultats obtenus sont donc approximatifs mais suffisent à voir clairement qu’on est loin d’être surunitaire.

 

4) Conclusions

Le changement d’aimant n’a rien changé aux expérimentations sur le MEG: ça ne marche toujours pas. Etant donné la forme des signaux d’entrée qui n’est pas celle préconisée aussi bien par Bearden que Naudin, bien que ce montage soit celui de Naudin; il faut essayer de modifier le circuit afin que les signaux d’entrée soient corrects, pour donner une chance au MEG de marcher.

En l’état ça ne fonctionne pas. D’ailleurs en l’état, les signaux d’entrée mesurés ne sont pas ceux donnés en mesure sur le site de Naudin.

1) Forme initiale du courant

Courant d’entrée dans le contrôleur initial:

Au lieu d’un signal rectangulaire de 30V (source d’alimentation), on observe des pics allant jusqu’à 400V.

100V/div -> pics de 100V à 400V

2) Schema modifié

J’ai voulu mesurer le courant dans le circuit par la mesure de la tension aux bornes de la résistance de 12ohms, mais ça m’a été impossible, car la masse de l’oscilloscope est par défaut la même que la masse de mon alimentation du secteur. Du coup je mesure en fait la tension entre la sortie de la bobine primaire et la masse (à la tension aux bornes de la résistance s’ajoute la tension aux bornes du transistor). Ce qui m’intéresse est la FORME du courant qui va être une réplique de ce signal, donc ce n’est pas grave.

3) Forme modifié du courant

Voilà la forme du courant à f= 20,8KHz (C=33nF)

50V/div -> vague de 115V de crête

Voilà la forme du courant à f= 41,7 KHz

(note: j’ai dû remplacer mes condensateurs de 33nF par des condensateurs de 10nF car j’en ai grillé un avec une fausse manipulation)

signal sur chA (20V/div -> vague de 80V de crête), C=10nF

signal sur chB (20V/div -> vague de 80V de crête), C=10nF

les deux canaux chA et chB ensembles: c’est conforme aux exigences

Ce sont ces signaux d’entrée qui seront utilisés pour la suite des expériences. En effet le MEG nécessite l’envoi d’un courant alternativement pulsé dans les deux bobines d’entrée, et c’est bien le cas ici. La pulsation est nette, et non pas haché avec des pics multiples comme auparavant.

Voici la forme des signaux d’entré de Naudin en comparaison (c’est le courant, en jaune qui nous intéresse)

On a bien réussi à obtenir ce résultat. Peut être la différence entre nos signaux avant l’insertion du condensateur est due à l’utilisation des IRF740 au lieu des BUZ11 (c’est la seule différence entre mon contrôleur et celui de Naudin). En tous cas maintenant nous voilà équipés avec de bons signaux.

Sortie résistive sur un bobinage secondaire

1) Schema

Note: dans le doute que le nouvel aimant soit trop puissant et sature le coeur (ce qui ne devrait pas être le cas), j’ai fait l’expérience avec l’ancienne pile d’aimants beaucoup moins puissante et avec le nouvel aimant, et les résultats sont les mêmes (dois-je ajouter qu’on obtient aussi les mêmes résultats sans aimant: les aimants ne font aucune différence). Ce qui suit a été réalisé avec l’ancienne pile d’aimants.

2) Puissance d’entrée

Puissance à vide:

 

Puissance en charge:

 

Pvide = 30×0,05 = 1,5 Watts

Pin = Puissance d’entrée = 30×0,26 = 7,8 Watts (ou bien Pin sans le controleur = 6,3 Watts)

Signaux d’entrée du genre indiqué précédemment

3) Signaux de sortie

Oscilloscope (cliquer pour agrandir): chA et chB, T=20micro-secondes/div, f=20,8KHz

On voit que chA et chB sont en phase (courant et tension)

chA: 0,02V/div = 1,67mA/div (sur résistance de 12ohms)

chB: 200V/div (sonde x10)

4) Puissance de sortie

U=540V, I=4mA

Pout = Puissance de sortie = UxI/2 = 1,1 Watt ou bien Pout = U²/(2xR) = 1,2 Watts

(avec R = 120Kohms+12ohms=120Kohms)

Comme le montage est symétrique, la puissance totale de sortie est multipliée par 2

Pout total = 2,2 Watts

COP = 2,2/7,8 = 0,28 (ou bien COP sans contôleur = 0,35)

COP ~ 0,3

Sortie résistive sur les deux bobinages secondaire en série

1) Schema

Les deux bobinages ont été reliés en série de manière que les tensions induites en phase s’ajoutent (si on branche à l’envers, les tensions se soustraient). J’ai d’abord mesuré les tensions sur les deux secondaires pour déterminer le sens dans lequel les brancher en série.

Ce qui suit a été réalisé avec l’ancienne pile d’aimants (les mêmes expériences réalisées avec le nouvel aimant donnent les mêmes résultats).

2) Puissance d’entrée

Puissance à vide:

 

Puissance en charge:

 

Pvide = 30×0,05 = 1,5 Watts

Pin = Puissance d’entrée = 30×0,15 = 4,5 Watts (ou bien Pin sans le contrôleur = 3 Watts)

Signaux d’entrée du genre indiqué précédemment

3) Signaux de sortie

Oscilloscope (cliquer pour agrandir): chA et chB, T=20micro-secondes/div, f=20,8KHz

On voit que chA et chB sont en phase (courant et tension)

4) Changement de l’aimant du MEG en cours de fonctionnement

Fonctionnement initial avec la pile d’aimants:

Fonctionnement sans pile d’aimants:

Fonctionnement avec la pile d’aimants inversée:

On observe ainsi ce que j’ai déjà affirmé, à savoir qu’il n’y a aucune différence dans le comportement du MEG avec ou sans aimant, et cela que ce soit sur une sortie seule, ou bien en combinant la puissance disponible sur les deux sorties en même temps.

4) Puissance de sortie dans chaque cas et conclusion

Calcul approximatif de la puissance de sortie: Pout= U²/(2xR) = 700²/(2×120 012) = 2 Watts

COP = 2/4,5 = 0,44 (ou bien COP sans contôleur = 0,67)

Il reste à savoir si la nature de la charge de sortie conditionne le fonctionnement du MEG comme l’affirme Naudin, et contrairement à la fois à ce qu’affirme le brevet du MEG de Bearden et aux photos d’expériences de Bearden. De plus on a déjà vu qu’avec une MOV comme charge de sortie, contrairement encore à ce qu’affirme Naudin, on n’arrive pas à avoir de signaux courant et tension en phase; mais il semble qu’il n’ait fait les tests qu’avec sa résistance conditionnée et un néon, le MOV n’étant pas son idée, mais une idée qu’il a relayée et peut être pas testée.

COP ~ 0,5

la transformation est peu efficace

Tant qu’il n’y aura pas de différence entre montage avec aimant et montage sans aimant, le MEG ne risque pas de fonctionner car on a alors affaire à un transformateur classique. Le problème est que dans tous les montages pratiqués, en enlevant l’aimant on obtient les mêmes courbes de mesure.

Sortie non linéaire sur les deux bobinages secondaire en série

1) Schema

Les deux bobinages ont été reliés en série de manière que les tensions induites en phase s’ajoutent (si on branche à l’envers, les tensions se soustraient). J’ai d’abord mesuré les tensions sur les deux secondaires pour déterminer le sens dans lequel les brancher en série.

J’ai utilisé des résistances variant avec la tension = varistance, appelés VDR (Voltage dependant Resistor) ou MOV (Metal Oxide Varistor). ce composant est caractérisé par une tension au delà de laquelle il devient un bon conducteur, en dessous de cette tension il présente une forte résistance.

Ce qui suit a été réalisé avec l’ancienne pile d’aimants (les mêmes expériences réalisées avec le nouvel aimant donnent les mêmes résultats).

2) Puissance d’entrée

Puissance à vide:

 

Puissance en charge:

 

Pvide = 30×0,05 = 1,5 Watts

Pin = Puissance d’entrée = 30×0,08 = 2,4 Watts (ou bien Pin sans le contrôleur = 0,9 Watts)

Signaux d’entrée du genre indiqué précédemment

3) Signaux de sortie sur ancienne pile d’aimant

T=20micro-secondes/div

Le courant est sur chA, c’est le signal le plus haut ci-dessous (0,02V/div)

La tension est sur chB, c’est le signal le plus petit ci-dessous (200V/div, sondex10)

a) 1 MOV

chA et chB, f=20KHz, 1 MOV de 420 V

(avec aimant ou sans aimant c’est exactement la même chose)

chA = 1,7mA/div (R=12ohms) et chB = 200V/div

U=-180V .. +140, I=-6,7mA.. +5,8mA

b) 2 MOV

chA et chB, f=20KHz, 2 MOV de 420 V en série

(avec aimant ou sans aimant c’est exactement la même chose)

chA = 1,7mA/div et chB = 200V/div

U=-280V .. +240, I=-6mA.. +5mA

c) Déphasage

phi = (0,6/2,5) x 2 pi = 1,508

cos (phi) = 0,063

4) Signaux de sortie sur nouvel aimant

T=10micro-secondes/div

Le courant est sur chA, c’est le signal le plus haut ci-dessous (0,02V/div)

La tension est sur chB, c’est le signal le plus petit ci-dessous (200V/div, sondex10)

a) 1 MOV

Cliquer pour agrandir

chA et chB, f=21,3KHz, 2 MOV de 420 V en série

chA = 1,7mA/div (R=12ohms) et chB = 200V/div

U=-180V .. +140, I=-6,7mA.. +5,8mA

b) 2 MOV

Cliquer pour agrandir

chA = 1,7mA/div (R=12ohms) et chB = 200V/div

U=-280V .. +260, I=-6mA.. +5,3mA

c) Déphasage

phi = (1,3/4,7) x 2 pi = 1,738

cos (phi) = 0,166

5) Puissance de sortie

a) sur 1 MOV

Sur ancienne pile d’aimant ou sur nouvel aimant c’est exactement la même chose

(à des fréquences légèrement différentes):

U=(180+140)/2=160V, I=(6,7+5,8)/2=6,25mA, cos(phi)=0,063

Uoffset=-20V, Ioffset=-0,45mA, Poffset=UoffsetxIoffset=0,009Watt

Pout=UxIxcos(phi)/2 + Poffset = 0,0315Watt+0,009=0,0405Watt

COP = 0,017 (ou bien COp sans contrôleur= 0,045) , la puissance de sortie est ridicule!!

b) sur 2 MOV

U=(280+240)/2=260V, I=(6+5)/2=5,5mA, cos(phi)=0,166

Uoffset=-20V, Ioffset=-0,5mA, Poffset=UoffsetxIoffset=0,01Watt

Pout=UxIxcos(phi)/2 + Poffset = 0,119Watt+0,01=0,129Watt

COP = 0,054 (ou bien COP sans contrôleur= 0,14) , la puissance de sortie est ridicule encore une fois!!

6) Conclusion

COP < 0,1

la transformation de puissance est exécrable.

On observe que les courants sont beaucoup plus importants que sur une charge résistive, mais que le déphasage est proche de 90°, ce qui efface toute la puissance. Il valait mieux avoir une charge résistive plutôt. Le MEG ne marche toujours pas.

Utilisation d’un Générateur de Fréquence au lieu du contrôleur

Les deux bobinages ont été montés en série, de manière que lorsqu’un courant les traverse, les champs magnétiques produits respectent le standard du brevet.

Si i>0, alors L1 repousse le flux de l’aimant à droite (et L2 attire le flux, ce qui est inutile, mais avec un montage série impossible de faire autrement). C’est cette situation qui est représentée sur le dessin.

Si i<0, alors L2 repousse le flux de l’aimant à gauche (et L1 attire le flux): les champs magnétiques sont inversés par rapport au dessin.

Comme on ne peut pas pulser alternativement chaque bobinage séparément l’un de l’autre, j’ai fait en sorte que l’autre bobinage attire le flux de son côté, au lieu de ne pas être alimenté.

On se retrouve dans la situation dessinée sur le site de Naudin:

i>0

i<0

 

Voilà le montage réalisé pour la mesure:

1) Signal rectangulaire injecté

J’ai recherché la fréquence de résonnance du courant, pour avoir un courant maximal.

Signal en rectangles, fréquence 17.258KHz

Alimentation:

Pin = 2.1Watt

chA= 1,67mA/div, chB=200V/div, Cliquer pour agrandir

Je n’ai affiché que la tension, car la tension et le courant étaient en phase et en rapport du pont diviseur de tension 120Kohm/12ohm

Puissance de sortie = Pout= U²/(2xR) = 400²/(2×120 000) = 0,67 Watts

COP = 0,32

2) Signal sinusoïdal injecté

J’ai recherché la fréquence de résonnance du courant, pour avoir un courant maximal.

Signal en rectangles, fréquence 9.971KHz

Alimentation:

Pin = 3.9Watt

 

chA= 1,67mA/div, chB=200V/div, Cliquer pour agrandir

Ici j’ai affiché courant et tension

La puissance sera inférieure à celle du même signal sinusoïdal variant de U=-600V à +800V. C’est une très grosse approximation, mais même ainsi on trouve une puissance de

Puissance de sortie = Pout= U²/(2xR) = 700²/(2×120 000) = 2 Watts

Et en réalité on est bien au-dessous de cette valeur. Même alors cela donne: COP = 0.5

COP < 0,5

3) Conclusion

Le générateur de fréquence qui a permis de faire varier la forme des signaux d’entrée ainsi que la fréquence au-delà de celle permise par le contrôleur n’a rien apporté de plus au MEG qui ne marche toujours pas.

Le MEG : Théorie selon son auteur

 

A peu d’intérêt au vu du fait que l’expérience ne fonctionne pas, mais je donne à titre indicatif

1/ Lien entre MEG et électrodynamique

Cette invention se base sur les propriétés dynamiques des champs magnétiques manifestées par certains matériaux notamment utilisés pour la fabrication du noyau des transformateurs électriques. L’analyse, dans le cadre de l’électrodynamique O(3), de l’équilibre dynamique de l’énergie volumique du champ magnétique généré par un matériau à aimantation permanente, autorise un « pompage » d’énergie du vide par l’intermédiaire d’une reconstitution « asymétrique » de l’énergie volumique (potentiel scalaire) à partir des courants du vide. C’est ici qu’interviennent les fameuses densités de courants du vide décrites dans les équations de Lehnert. L’originalité du procédé consiste à créer et à entretenir un phénomène transitoire de régénération de cette énergie volumique. L’énergie magnétique récoltée à chaque phase est directement transformée en courant électrique alternatif, comme dans un banal transformateur. Les fréquences utilisées sont les fréquences habituelles (de l’ordre des dizaines de Hertz). L’ensemble du procédé sera entièrement décrit dans le texte qui accompagnera le brevet qui devrait être prochainement délivré par l’administration américaine après une âpre bataille avec les inventeurs. Performances: l’appareil affiche un coefficient de performance nettement supérieur à l’unité, c’est à dire que l’énergie récoltée par le fonctionnement de la machine est nettement supérieure à celle qui est nécessaire à l’entretien de son fonctionnement. Le français Jean-Louis Naudin est l’un des premiers à avoir répliqué avec succès cette technologie. Les inventeurs sont au nombre de quatre, parmi lesquels figure T. Bearden, et la commercialisation de cette technologie est gérée par la société Magnetic Energy Limited .

Voir « Derivation of the Lehnert field equations from gauge theory in vacuum: Space charge and current » Foundations Of Physics Letters, 13(2), avr 2000, pp.179-184.

D’après: http://(…)ElectroDyn_FR.rtf

Il existe plusieurs théories d’électrodynamique, 3 majeures:

Électrodynamique de Maxwell-Heaviside: Courants du vide: inexistants et impossibles; les incohérences sont inhérentes, dans le fameux courant de déplacement de Maxwell, au fait qu’il n’y a pas de densité de charge d’espace correspondante dans le vide. Il est montré que si la condition de Lorentz n’est pas prise en considération, les équations de champ de Maxwell-Heaviside deviennent les équations de Lehnert, qui indiquent la présence d’une densité de charge et d’une densité de courant dans le vide.

Électrodynamique Quantique: Courants du vide: modifications et influences locales des potentiels scalaires du vide (polarisations virtuelles à l’échelle des particules, effet Aharonov-Bohm)

Électrodynamique O(3) développée par M.W.Evans à partir des travaux de Mendel Sachs: Courants du vide possibles: les équations de champ de Lehnert dans le vide (qui sont un sous-ensemble des équations de champ O(3) de Yang-Mills), avec leurs densités de courants et leurs densités de charges du vide correspondantes, peuvent être dérivées directement de la théorie de jauge standard appliquée au vide, en utilisant le concept de dérivée covariante et celle d’influence universelle de Feynman.

D’après: http://(…)U(1)vsO(3).htm

2/ Équations de champ de Lehnert et utilisation en électrodynamique

Résumé de la théorie de Lehnert : Il est montré que les équations de champ de Lehnert dans le vide, avec leur densité spatiale de courant et de charge, peuvent être dérivées directement de la théorie standard des champs de jauge appliquée au vide, en utilisant les concepts de dérivée covariante et de perturbation universelle de Feynman. Il est montré une interrelation entre les équations de champ de Lehnert et celles de Proca à travers le célèbre théorème de de Broglie, dans lequel la masse du photon peut être interprétée comme finie. Ces idées vont dans le sens de la mise en cause d’une incohérence dans le fameux courant de déplacement de Maxwell, qui n’a pas de densité de charge de vide correspondante. D’après: NII-REO

Hypothèses de travail et réflexions de Lehnert:

Les équations de Maxwell ont été modifiées sur la base de deux hypothèses:

1. La divergence du champ électrique peut différer de zéro dans le vide.

2. Les équations de champ doivent rester invariantes par transformation de Lorentz.

Les équations de Maxwell dans le vide ont été modifiées en affectant un coefficient de conductivité au vide petit mais non nul (sigma différent de 0). Ceci donne lieu à un déplacement de courant comme déjà observé par Bartlet et al. Si nous assignons un coefficient de conductivité non nul au vide de Maxwell au lieu d’une charge spatiale, alors le photon perd son énergie quand il se propage à travers un tel vide. Mais pour rendre cette étude pleinement relativiste, il est nécessaire d’introduireune une charge spatiale dans le vide.

Conclusions de l’étude:

L’isotropie et l’homogénéité de notre univers sont les deux composants de base du principe cosmologique. 1. L’hypothèse d’une masse restante non nulle pour le photon conduit à la violation d’isotropie des propriétés de la lumière.

2. Plusieurs tentatives ont été faites pour relier la masse restante non nulle du photon avec le procédé de dissipation du vide qui amène à une interprétation du décalage vers le rouge (redshift) des lignes spectrales à l’échelle cosmologique.

3. Les évènements astrophysiques récents à fort décalage vers le rouge peuvent être utilisés pour imposer des limites strictes aux variations de la vitesse de la lumière, la masse du photon et l’échelle d’énergie de la gravité quantique.

D’après:http://(…)V07N1LEH.pdf

3/ Fonctionnement électrodynamique du MEG

3.1. Fondements théoriques

Il n’y a aucun substitut en science à la lecture de cette littérature. Ce n’est pas à moi de convaincre d’autres expérimentateurs de quoi que ce soit; ils peuvent « croire » ce qu’ils veulent. Ce n’est pas une matière de « croyance » de toute manière, mais une matière de ce que nous avons fait et ce que nous utilisons, et de ce que la physique a à dire à ce propos. Si quelqu’un ne comprend pas la différence entre un potentiel vectoriel magnétique sans courbure A, et un potentiel vectoriel magnétique courbé A, alors il ne comprendra jamais le MEG et son fonctionnement. Si quelqu’un est intéressé sérieusement et par ses aspects techniques à savoir comment l’énergie est extraite du vide local par le MEG, il y a deux documents d’électrodynamique plus ardue de symétrie de groupe sur le MEG qui ont été publiés par l’AIAS dans « Foundations of Physics Letters ». Ces documents très techniques expliquent le processus par lequel l’énergie est extraite du vide. Par : Thomas E. Bearden, Co-inventeur du MEG. D’après: http://(…)energy.htm

3.1.1. Explication du MEG avec l’électrodynamique O(3) :

Résumé : Récemment, Bearden et associés ont développés un dispositif connu sous le nom de générateur électromagnétique sans mouvement (MEG) qui produit un coefficient de performance (COP) largement excédentaire à l’unité. Ce dispositif a été reproduit indépendamment par Naudin. Dans ce document, le principe opérationnel fondamental du MEG est expliqué en utilisant une version hautement symétrique de l’électrodynamique connue sous le nom d’électrdynamique O(3), qui est basée sur l’existence empirique de deux états de polarisation circulaires de la radiation électromagnétique, et qui a été développé de manière intensive dans la littérature. L’explication théorique du MEG avec l’électrodynamique O(3) est simple: l’énergie magnétique est extraite directement du vide et utilisée pour remplir les aimants permanents du dispositif MEG, qui produit alors une source d’énergie qui, en théorie, peut être renouvelée indéfiniment à partir du vide. Un tel résultat est incompréhensible en électrodynamique U (1) de Maxwell-Heaviside. D’après: http://(…)4&I=6.

Explanation of the Motionless Electromagnetic Generator with O(3) Electrodynamics)

Foundations of Physics Letters Vol. 14., No. 1: 87-94; Feb 2001

par: P. K. Anastasovski, T. E. Bearden, C. Ciubotariu, W. T. Coffey, L. B. Crowell, G. J. Evans, M. W. Evans, R. Flower, A. Labounsky, B. Lehnert, M. Mészáros, P. R. Molnár, J. K. Moscicki, S. Roy, J. P. Vigier. Article ici: http://www.cheniere.org(…)index.php

3.1.2. Explication du MEG avec la théorie électrodynamique de Sachs :

Résumé : Il est démontré que les principes de relativité générale développés par Sachs peuvent être utilisés pour expliquer le sprincipes du générateur électromagnétique sans mouvement (MEG), qui extraits l’énergie électromagnétique de l’espace-temps courbe de Rieman et en conséquence produit approximativement 20 fois plus d’énergie que consommé. Donc, il est montré de manière la plus générale que l’énergie électromagnétique pzut être extraite à partir du vide et utilisée pour alimenter des dispositifs opérationnels comme le MEG, dispositifs qui sont reproductibles et répétables.

Explanation of the Motionless Electromagnetic Generator by Sachs’s Theory of Electrodynamics

Foundations of Physics Letters Vol. 14., No. 4: 387-393; Aug 2001

par: P. K. Anastasovski, T. E. Bearden, C. Ciubotariu, W. T. Coffey, L. B. Crowell, G. J. Evans, M. W. Evans, R. Flower, A. Labounsky, B. Lehnert, M. Mészáros, P. R. Molnár, J. K. Moscicki, S. Roy, J. P. Vigier. Article ici: http://www.cheniere.org/references/megsachs/index.htm

3.1.3. Liens entre les deux théories :

sachsO3.pdf

3.2. Fonctionnement technique détaillé du MEG, liens.

http://web.archive.org/web/20051024082640/http://www.help4all.de/energy/MEGpaper.pdf

Brevet: http://www.cheniere.org/references/MEG_Patent.pdf

Le MEG : LIENS

The Motionless Electromagnetic Generator (MEG) / The Tom Bearden Website

http://www.cheniere.org/megstatus.htm

Motionless Electromagnetic Generator (MEG) / rexresearch.com

http://www.rexresearch.com/meg/meg.htm

The Motionless Electromagnetic Generator / JLN Labs home page

http://jnaudin.free.fr/meg/meg.htm

Scalar Wars / Scalar Electromagnetics

http://www.prahlad.org/pub/bearden/scalar_wars.htm

Tout ce qui sort du cadre du conventionnel