Le CFR

Le C.F.R.

(Council on Foreign Relations) (Conseil des Relations étrangères)

Constitution:

Société fondée en 1919-1922 à l’initiative de Edward Mendell House, éminence grise du président Wondrow Wilson. Fondements inspirés du socialisme Fabien anglo-américain vers un mondialisme qui, par la révolution « silencieuse » (au lieu de la révolution par la rue), réalisera la grande synthèse entre capitalisme et socialisme.

Objet officiel:

Le Council on Foreign Relations (C.F.R.) se présente comme un groupe d’étude américain réunissant des spécialistes en diplomatie, finance, industrie, sciences, capables de stimuler dans le public américain un esprit international et de coordonner les initiatives dans cette direction.

Instigateurs et participants:

Voir les 2 autres documents sur la commission Trilatérale et le Groupe Bilderberg pour plus d’informations. L’animateur du CFR est David Rockefeller, président de la Chase Manhattan Bank. Pour citer deux noms connus, nommons George Bush et Bill Clinton comme membres de la CFR.

Relations avec les 2 autres groupes secrets:

Winston LORD est aujourd’hui un des dirigeants du gouvernement CLINTON. Il y a quelques années, alors qu’il était président du CFR, il répondait à un de nos confrères américains qui lui demandait si vraiment c’était la Trilatérale qui menait le monde: « Pas du tout, c’est le CFR qui dirige tout ». Voir les 2 autres documents sur la commission Trilatérale et le Groupe Bilderberg pour plus d’informations.

Influence:

Généreusement subventionné par les fondations: Ford -Carnegie- Rockefeller, ainsi que les trusts d’importance internationale comme IBM -ITT- Exxon. Le CFR exerce une influence prédominante sur le gouvernement des États-Unis, sur le congrès et sur les deux principaux partis politiques: le Démocrate et le Républicain.

Gouvernement invisible des états-unis, le CFR compte environ 2700 membres, dont les groupes de travail examinent en permanence tous les problèmes d’actualité. En place depuis les années trente, il a réussi à ce qu’aucun secrétaire au Département d’État, à la Défense, au Trésor, aux postes clés de ces ministères, dans les principales ambassades, à la direction de la CIA, ne soit choisi hors de son groupe. Depuis 1933, toute élection présidentielle a été conditionnée par le CFR. Les affiliés du Council on Foreign relations sont des américains, à qui les relations internationales permettent d’exercer un contrôle étroit sur les états occidentaux, soit directement, soit par l’intermédiaire de sociétés similaires ou annexes, ou d’organismes internationaux présidés par leurs membres, comme la Banque Mondiale.

Il y a derrière tous les Pays d’Europe, derrière toutes les constructions d’un prétendu Nouvel Ordre Mondial, les clubs et les cercles semi-occultes dont Henry Coston et le CEI ont de longue date, souvent de concert, dénoncé les plans et les inspirateurs. Enfants et adeptes de ceux qui, simultanément, ont financé le communisme et le nazisme, offert la moitié de l’Europe au communisme après 1943-1945, assuré la survie du communisme du moment qu’il feignait de se débarrasser du stalinisme, assuré le retour du communisme depuis 1990, en empêchant à l’Est toute « décommunisation » des États, ils veulent à présent passer à l’étape suivante, sous la houlette apparente « de l’Amérique » alors qu’il s’agit strictement d’initiés qui, à travers le CFR, se sont progressivement emparés de l’Amérique.

Que complotent les participants:

Les principes de base du CFR se résument aujourd’hui encore à ceci:

1) Commerce et aide aux pays les moins développés, même révolutionnaires; 2) Des institutions supranationales (en attendant un « Gouvernement mondial ») doivent prendre en charge: recherche, exploitation, distribution des ressources énergétiques et matières premières; rationaliser le grand commerce; régler les conflits en obligeant au dialogue, en sorte qu’il n’y ait jamais ni vainqueurs ni vaincus; 3)Le communisme n’est pas l’adversaire, seulement ses excès et débordements; 4)Les souverainetés nationales doivent peu à peu disparaître dans de « grands ensembles économiques et géopolitiques » Le CFR a choisi une troisième voie pour le moment: accélérer d’abord le processus du grand ensemble pan-américain (Canada-USA-Mexique), tout en manœuvrant, y compris par une guerre économique plus ou moins truquée, en sorte d’obliger l’Europe, par réaction, à devenir une entité politico-commerciale assez forte pour substituer un pouvoir supranational à ses Etats-Nations, sous prétexte que le « nationalisme, c’est la guerre, c’est la haine… ». On laisse délibérément durer des conflits comme en ex-Yougoslavie pour qu’à la longue, les populations se soumettent à n’importe quelle solution, c’est à dire la solution mondialiste ( voir à ce propos le document Armes silencieuses pour des guerres sans bruit).

En 1959, le CFR publie une étude (n°7) soulignant la nécessite « de bâtir un Nouvel Ordre International » du fait que l’URSS avec Khrouchtchev a évolué vers plus de démocratie. En 1960, Elmo Roper qui avait été un des auteurs de l’étude n°7 prononce un discours dans lequel il précise que « le but est un gouvernement mondial » et que, sur le plan militaire, l’OTAN doit être utilisé dans cette vision d’avenir. Ce discours sera ensuite publié à l’usage des affiliés. Divers aléas de la politique Est-ouest ralentissent le plan, mais en 1974, Foreign Affairs, la revue du CFR publie une étude de Richard N. Gardner (CFR, Bilderberg, Trilatérale), laquelle recommande qu’en attendant le moment d’un gouvernement mondial, l’ONU devrait provisoirement coiffer mouvements et organisations diverses, et utiliser tous les moyens « d’éroder morceau par morceau les souverainetés nationales, puisqu’elles entravent la marche du mondialisme ». En 1992, dès l’élection de CLINTON (quifait partie du CFR, soit dit en passant), Richard N. Gardner est devenu un de ses conseillers non officiel, mais en permanence dans les bureaux de la Maison Blanche. En 1993, dans Foreign Affairs (sept/oct), trois éminences du CFR, attachées à la Rand Corporation, demandent qu’une sorte d »élargissement de l’OTAN » soit utilisé pour pousser plus avant vers un Nouvel Ordre Mondial. Les temps ont changé, cantonner l’OTAN à son seul rôle en Europe de l’Ouest est inutile. « l’OTAN doit ou sortir de sa zone actuelle d’activités, ou disparaître ».

Sources

Sentinel News n°8 (janvier-février-mars 1998) édité par: Groupe sentinelle 8 rue Bertrand de Vogué 51100 REIMS

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