Lifters
Un système qui n’a rien d’anormal et s’explique par le vent ionique… mais à l’étude poussée il y un second effet résiduel faible anormal lui qui est intéressant! Et enfin coup de théâtre les calculs de la poussée par le vent ionique montrent qu’ils sont trois fois trop faibles pour expliquer l’effet de propulsion observé. Donc on a tout à y gagner à se pencher dessus.
Qu’est-ce que c’est? Comment ça fonctionne?
(note: toutes les photos viennent du site constructeur français le plus connu de lifter et expérimentateur dans les énergies libres: Jean Louis Naudin)
Je n’ai jamais personnellement construit de lifter, mais j’ai pas mal étudié leur fonctionnement et je voulais me lancer à en faire moi aussi à un moment donné; plus tuile au vu du fait que d’autres ont déjà fait les tests nécessaires.
J’ai déjà vu des photos de lifter de diverses formes, la forme n’a pas d’importance. C’est un effet dû à un condensateur, et l’inventeur du principe, un Mr Townsend Brown, il y a de cela plus de 50 ans, a démontré le fonctionnement sur des condensateurs discoïdaux.
Les lifters sont constitués de condensateur en « bandes » de papier d’aluminium et fil de cuivre extra fin sur des supports très légers (balsa), et plus il y a de bandes, et mieux ça marche; mais les bandes peuvent être alignées pour former la figure que l’on veut. Le principe est qu’une force dissymétrique apparaît du côté du pole positif lorsqu’on soumet le condensateur à une très haute tension (plusieurs dizaines de milliers de volts). Alors plus on accumule de condensateur, et plus l’ensemble est soumis à une force importante (en général de l’ordre de 30 000V)
Les contraintes: que le lifter soit plus léger que la force qui tend à le soulever, sinon il ne décolle pas. Après, pour la forme, c’est une question artistique.
Dommage que les forces engendrées soient si faibles: on ne peut que soulever quelques grammes ou dizaines de grammes avec les lifters de laboratoire, alors que Brown était arrivé à propulser des charges de plusieurs dizaines de kilo: question de puissance de la source d’alimentation; mais ses travaux ont été repris par les militaires pour qui il a travaillé, faute d’autres financements.
Le problème d’ailleurs est en fait d’intégrer un générateur de THT (Très Haute Tension) délivrant une énergie assez importante pour soulever son propre poids, si on veut construire un engin autonome capable de se soulever par effet Brown sans être relié à un générateur au sol qui l’alimente, et là en labo, pas possible (je me rappelle avoir vu une expérience où c’était le cas, mais le gars trichait: il avait mis son installation sur des ballons à hélium qui compensaient exactement le poids du dispositif complet avec son petit générateur THT qui fonctionnait sur batteries, et alors la moindre force permettait de soulever le dispositif, et avec une télécommande afin de faire pivoter la direction des condensateurs-lifters, il pouvait même diriger son installation).
Voir ici par exemple: http://blazelabs.com/e-intro.asp
Mais un certain ufologue nous a beaucoup parlé de réacteurs nucléaires miniatures de la taille d’un ballon de football, construits par l’armée: ça, c’est une source certainement assez puissante et légère pour soulever son propre poids et un peu plus: de quoi alimenter les OVNIs construits par l’homme en propulsion antigravitique? Mais là on s’égare car dans le lifter aucune antigravité.
Analyse du fonctionnement du Lifter
Les constructeurs de lifters constatent un flux d’air sous le lifter. Sous les plus gros lifters, le flux d’air éteind une flamme aisément. Cela prouve la propulsion par éjection d’air.
exemple de matérialisation du flux d’air au centre d’un lifter grâce à de la fumée.
Des études plus précises ont confirmé ceci, et les mesures d’ionisation montrent que de l’air non ionisé est propulsé vers le bas d’un lifter, par l’air ionisé, à grande vitesse à cause de la grande tension électrique (le détail précis de zones de pression et de circulation d’air restent encore à préciser, mais tout est là). La partie assymétrique la plus grande du lifter sert de zone de fuite pour cet air en mouvement; et le lifter fonctionne selon le principe d’action réaction:
ACTION: air poussé vers le bas
REACTION: lifter poussé vers le haut
CITATION |
Even if, in the worst case, a fluid medium is required (EHD) for the Lifter hovering, this technology is an excellent starting point for building highly manoeuvrable VTOL crafts which will flight silently without moving parts… Jean-Louis Naudin – April 30, 2002 |
Je traduirai comme suit: Même si, dans le pire des cas, un médium fluide est nécessaire pour la sustentation du lifter, cette technologie est un excellent point de départ pour la construction d’engins volants hautement manoeuvrables qui volent silencieusement sans parties en mouvement
je dirais que si un jour prochain on arrive à produire proprement de l’énergie électrique, il suffit d’utiliser des moteurs électriques sur des hélicos silencieux pour faire aussi bien, restera la manoeuvrabilité en atout. Sauf si comme le clame un théoricien, il est possible de changer quelques paramètres du lifter judicieusement pour arriver à une poussée de 40g par watt au lieu de 1g par watt actuels avec les lifters.
Les lifters ont beau être grands, ils doivent être d’autant légers sinon ils ne se soulèvent pas!
Disons qu’on a un hélicoptère dans lequel le mouvement de l’air vers le bas n’est pas engendré par la rotation des pales mais par un mouvement d’ions. C’est un peu le même genre d’idée que la MHD. ça nécessite donc de l’air, et même si ça reste un mode de propulsion silencieux, il reste à affiner encore pour que la propulsion devienne rentable par rapport à l’hélicoptère par exemple. Peut être ça le deviendra, mais une chose reste sûre: ça n’a rien d’antigravitique, ni d’underground, et les limitations physiques sont énormes, puisqu’on a affaire à une propulsion mécanique toute bête.
Voir ici si vous voulez en savoir plus:
Différentes théories sur le fonctionnement détaillé du flux d’air:
http://jnaudin.free.fr/lifters/theories.htm
et surtout là:
http://jnaudin.free.fr/lifters/ekpsim/index.htm
mais aussi:
http://www.americanantigravity.com/lifter1.shtml
http://blazelabs.com/
Pour montrer la non validité du lifter comme machine à antigravité contrairement à ce que certains pensent et proclament, mais seulement par écoulement d’air:
http://www.blazelabs.com/l-vacuum.asp
Courbe de la résistance diélectrique de l’air en fonction de la pression:
CITATION |
At a glance, this curve explains why lifters do not work in the pressure region shown as glow discharge area, since the airgap virtually represents a short circuit. It also explains the fact why lifters work better at sea levels (760 Torr) than at very high altitude levels. Atmospheric pressure is much lower at high altitudes.Referring to the curve shown above:The green point is at 760 Torr (STP), tested as the normal atmospheric pressure at which EHD thrusters lift. The 3 purple points give a lot of air ionisation with much reduced thrust. The blue band, shows the glow discharge region, where ionisation and spark-overs are the main results, with zero thrust.Below is a photo of the lifter operating at 4E-2 Torr, just under the glow discharge area, with lots of glow discharge and no thrust. |
Le point vert indique 760 Torr (NdT: le Torr est une unité de mesure de pression), ce qui correspond à l’altitude du niveau de la mer; là ou on observe que les lifters fonctionnent le mieux. Les autres points rouges indiquent des points à des altitudes plus élevées (pression plus basse) et justement le lifter fonctionne moins bien. Dans une région particulière mise en évidence sur le graphique, l’air n’a plus de résistance diélectrique et se conduit comme un court-circuit, alors le lifter ne marche plus. Voir un lifter dans ces conditions image de dessous (il émet des arcs électriques, une forte ionisation, à cause de l’air qui est très bon conducteur):
Des tests ont été réalisés dans le vide, avec un pompe à vide professionnelle:
CITATION |
During this experiment, the lifter in the chamber was not flying but was set hanging down on a very weak spring. The position of the lifter could be easily observed from the exterior. As the pressure was diminished below 8 to 15 Torr, thrust was no longer observed. The pressure was then diminished further to go far below the glow discharge area into the hard vacuum region. Air was pumped out to a pressure of 3.75E-5 Torr, indicated by the big red dot on the dielectric strength plot shown above. At this pressure, the 30 kV potential across the lifter element can easily be handled and no arcing or glow discharge occurs. The result of this experiment was zero thrust, or at least no thrust that could change the position of our very weakly spring loaded lifter. This definitely confirms that the main lifters’ thrust is of an electrohydrodynamic form, due to ion interaction with neutral air particles, and disproves once for all any antigravity theory. |
Résultat: avec cette machine la preuve a été faite qu’en abaissant la pression assez basse pour dépasser la zone où la conductivité de l’air trop grande empêchait le fonctionnement du lifter, le lifter aurait du fonctionner de nouveau si il fonctionnait par antigravité et pas par écoulement de l’air ionisé. Mais il ne vole pas: normal si il fonctionne seulement comme propulseur à air car à ces pressions il n’y a plus (presque) d’air.
Bref, la preuve que le lifter n’a pas de fonctionnement antigravitique.
Alors si comme j’ai entendu dire la poussée exercée n’est pas suffisante par la propulsion ionique, il faudrait voir à réétudier cette propulsion et les calculs qui vont avec. Je rappelle que des scientifiques chevronnés ont démontré au siècle dernier de manière très scientifique qu’il était impossible de survivre à un voyage en train à cause de la détente de l’air qui nous étoufferait par la vitesse. Bref, les calculs pour ce que ça dit… ce qui compte c’est finalement l’expérience. Les calculs sont basés sur des hypothèses qui sont elles mêmes des simplifications du monde et donc sur des informations lacunaires … sans compter tout ce qu’on ne maîtrise pas.
L’expérience montre que ça ne marche pas sans air à basse pression!!! Mais peut être qu’avec de l’air, il y a un autre phénomène que le seul vent ionique, ce n’est pas exclu. Alors ça redeviendrait intéressant…Cela va être étudié ensuite.
Donc vous allez me demander ce que fait ce système dans les sciences non conventionnelles?
Parce que malgré tout il reste une anomalie!!! Et on va voir ensuite que ce n’est pas tout.
Malgré le non fonctionnement dans le vide, il reste une force inexplicable: l’effet Biefield Brown existe
Voir un document d’analyse sur le site de Naudin:
http://lifters.online.fr/lifters/ekpsimfr/
Selon Naudin:
Le Lifter n’est pas une simple machine à vent ionique comme le dispositif Iononocraft du major De Seversky ou le dispositif volant de Hagen, le Lifter utilise une géométrie particulière de condensateur asymétrique pour produire un flot asymétrique d’énergie électromagnétique autour de lui. L’effet Biefeld-Brown a été testé avec succès dans un vide à 10-5 torr par l’université de Purdue – Energy Conversion Lab, des mesures précises et détaillées ont été effectuées en septembre 2000. Ces tests ont pleinement démontré que le vent ionique n’est pas la seule source de la poussée mesurée…. Aujourd’hui, après de nombreuses expériences et recherches sur ce sujet, je suis convaincu que cette technologie mérite d’être développée. Dans un milieu atmosphérique la poussée principale est fournie par un effet électrocinétique sur le milieu ( l’air ), mais il y a aussi une poussée résiduelle dans le vide qui ne peut pas être expliquée par le vent ionique, cette poussée résiduelle ( de quelques milli-Newtons ) pourra être utilisée pour de la propulsion spatiale en absence de gravité.
S’il existe une petite force résiduelle dans le vide alors c’est effectivement intéressant.
Les essais dans le vide montrent que le lifter ne décolle pas, mais si malgré tout il y a une très petite poussée (pas assez puissante pour faire décoller le lifter), alors c’est intriguant (sauf si le vide n’est pas parfait lors des mesures!!)
Le fondement sur lesquels le lifter a été construit est l’effet Biefeld-Brown découvert par Townsend Brown qui indique un effet antigravitique dans des dispositifs de condensateurs soumis à très haute tension continue. C’est dans cet esprit que les lifter ont été construits et c’est pourquoi les premiers constructeurs ont parlé d’antigravité (avant que le vent ionique n’explique ce qui se passe).
Alors le petit effet résiduel dans le vide mesuré pour le lifter prouverait que l’effet Biefield-Brown est réel, mais pas aussi puissant qu’attendu, largement pas, en tous cas dans cette géométrie de dispositif.
En effet on est loin des effets electrocinétiques annoncés par Townsend Brown qui lui il soulevait des dizaines de kilos, et semble-t-il pas par effet de soufflerie du tout(?!)
La voie reste donc à explorer, mais pas utilisable telle qu’elle directement.
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L’antigravité dans les disques tournants semble plus prometteuse et intéressante:
article en anglais:
http://popularmechanics.com/science/research/1997/12/antigravity_machine/
Voyons donc le principe de l’effet Biefeld-Brown.
Principe de l’électrogravitation à la base du lifter
Le phénomène, étant connu comme l’effet Biefeld-Brown, a été découvert en 1921 par Thomas Townsend Brown. Il travaillait alors sur une expérience portant sur les tubes à rayons X. Le jeune chercheur de 16 ans eut l’idée de monter son tube en équilibre instable et de lui appliquer une forte tension électrique de l’ordre des 10 000 volts. Le tube eut un léger sursaut, un peu comme s’il essayait de décoller. Mr. Brown consacra ensuite toute son existence à ce principe qu’il venait de découvrir. En 1923, l’effet a été examiné pour la première fois en détail par lui et le physicien Dr. Paul Alfred Biefeld, professeur à l’université de Denison dans l’Ohio.
Selon ce nouveau principe, un condensateur électrique chargé et déchargé de façon alternative a tendance à se soulever dans la direction de son pôle positif. Cet effet est clairement décrit dans le brevet N° 2 949 550 de Thomas Townsend Brown. Celui-ci présente un appareil utilisant une énergie électrocinétique : « L’invention utilise un phénomène électrocinétique jusqu’ici inconnu que j’ai découvert; à savoir, quand une paire d’électrodes de forme appropriée sont tenues dans une relation fixe, espacée entre eux et immergées dans un milieu diélectrique et puis chargées de manière opposé à un degré approprié, une force est produite tendant à déplacer la paire d’électrodes à travers son milieu. » Très longtemps, le silence a été maintenu au sujet de l’effet Biefeld-Brown. Bien des scientifiques ont pris plus ou moins le temps de comprendre cet effet, n’ayant pas les moyens d’apporter une réponse claire sur la source de ce phénomène. De plus, en 1953, Thomas Townsend Brown fit une démonstration si spectaculaire que les résultats furent immédiatement classés « top secret » par la Marine Américaine!
Pour ce qui est du Dr. Paul Alfred Biefeld, le mystère est d’autant plus grand, car les maigres informations à son sujet proviennent davantage plus du mythe que de la réalité. Nous savons pour sûr que le Dr. Paul Alfred Biefeld est astronome et physicien à l’institut de la Californie où il est professeur en études avancées. Il avait noté qu’un condensateur électrique fortement chargé se déplaçait vers son pôle positif. En 1921, il a invité son étudiant T.T. Brown à étudier l’effet comme projet de recherche. Biefeld est allé à l’école avec Albert Einstein, et ils sont restés amis.
Pour ce qui suit, l’incertitude la plus grande règne, car il aurait eu soi-disant la chance de connaître Nikola Tesla. Certains disent que Biefeld était l’un des premiers hommes du gouvernement à arriver à l’emplacement de l’accident de Roswell , d’autres affirment qu’il a été impliqué dans l’expérience de Philadelphie . Cela prouve efficacement le manque d’information sur cet homme. On nous a caché des informations scientifiques importantes, et dans quel but ?
Brevet de Townsend Brown en français:
http://worldwide.espacenet.com/publicationDetails/originalDocument?CC=FR&NR=1207519&KC=&FT=E
Bibliographie complémentaire:
SZAMES, Alexandre,
L’effet Biefeld-Brown la plus grande découverte du 20e siècle,
France,
édition AZED. 512p.
ISBN 2 91377 01 7
Pour des informations complémentaires, voir aussi le site de Naudin sur l’histoire des Lifters:
http://lifters.online.fr/lifters/html/lifterstory.htm
Il y a bien un effet Biefeld-Brown important sur un lifter qui n’est pas dans le vide: le vent ionique est trois fois trop faible
Et maintenant le coup de théâtre: avec de l’air et donc un vent ionique, les mesures effectuées sur un lifter de labo par une équipe de deux chercheurs montrent que la force de poussée du lifter est trois fois plus grande que celle de la poussée par le vent ionique.
Donc l’anomalie qui existe dans le vide complet augmente lorsqu’il y a de l’air. Il est possible que l’effet antigravitique qui se manifeste donc soit lié à la matière qui environne l’objet poussé (puisqu’on n’est plus dans le vide).
On voit que le phénomène est tout de même complexe et qu’il faut l’avoir étudié comme on le fait ici pour voir qu’il subsiste un intérêt même si il y a du vent ionique.
Télécharger l’article d’étude déposé sur le serveur lanl (en anglais)
A noter que c’est un effet antigravitique qui a lieu avec de la haute tension continue; et que si on se réfère aux expériences de Hutchison qui ont produit de l’antigravité puissante il avait dans son laboratoire plusieurs bobines de Tesla (qui génèrent des millions de volts à la fréquence de quelques centaines de KiloHertz) et deux générateurs de Van de Graaf (qui génèrent plusieurs centaines de milliers de volts continus statiques). Il y a là un lien entre les deux et cela montre un faisceau convergeant d’idées.