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> Cosmogonie bouddhiste - dérivée de l'hindouisme
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Ecrit le: Samedi 09 Août 2014 à 14h28 Posted since your last visit
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EDIT: ensemble de ce document en deux parties en un seul PDF ici:
L'ensemble de ce document en PDF ici:


https://www.chercheursduvrai.fr/stockage/li..._Bouddhiste.pdf

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Cosmogonie bouddhiste - dérivée de l'hindouisme

Le bouddhisme

Introduction (synthèse de propos tenus par Gyotsu à Lily Eversdijk, moine bouddhiste japonais)

Il est utile de lire le sujet suivant pour bien comprendre celui-ci :
https://www.chercheursduvrai.fr/forum/in...?showtopic=1713

Le bouddhisme est une réforme de l’hindouisme, c’est donc une religion dérivée de l’hindouisme (le Bouddha Gautama était né dans une famille princière de l’Inde hindouiste et tout son peuple était hindouiste, il a construit autre chose en partant de cette base dans laquelle il vivait).
A ce titre, le Bouddhisme reprend des grands thèmes de croyance de l’hindouisme(réincarnation, karma)  mais avec des changements importants malgré tout (pas d’atman, âme immortelle ; pas de Dieu Unique avec qui fusionner pour se réaliser).

Le Bouddha n’a pas parlé d’un être suprême et a rejeté l’idée que l’être humain possède un noyau comme l’Atman. Donc il n’a pas admis l’existence de l’âme divine ou éternelle aussi bien pour l’homme que pour quoi que ce soit d’autre. Il a nié l’existence de l’éternité de quoi que ce soit, fût-il matériel ou immatériel.

La notion de « Moi » n’est donc pas reconnue par le Bouddhisme. A la place il parle du principe de conscience d’un être, principe instable car la configuration humaine va et vient continuellement ; on est un nouvel homme à chaque instant ; plus celui du passé. C’est une série de fuites dans le court moment présent dans lequel on n’est plus celui de l’instant passé précédent. Cette fuite permanente donne l’impression de continuité à la vie selon les principes Bouddhiques.

Un bouddhiste ne peut pas être un yogi car il ne cherche pas à réunir son âme immortelle (Atman) au Dieu éternel et Absolu ; l’absolu n’existe pas dans le bouddhisme. Au leu de suivre la voie du yoga que suivent les hindouistes, les bouddhistes suivent « La Noble Voie Octuple » afin de libérer l’homme de la souffrance.

Petit historique sur le Bouddha  (synthèse de propos tenus par Gyotsu à Lily Eversdijk, moine bouddhiste japonais)


Gautama (nom qui lui a été donné une fois adulte) était le prince Siddhârta (nom de naissance), né en 623 avant J.C., à qui il avait été prédit, dès sa naissance, qu’il serait soit un très grand illuminé, un Bouddha, soit un très grand souverain. Son père le préserva de toute sagesse en le coupant de la réalité des souffrances à l’extérieur du Palais, voulant faire de lui le grand souverain héritier du royaume, lui faisant voir la vie seulement du côté idyllique et dans l’ignorance totale du fait que le peuple ne vivait pas idylle et la paix permanente.

Un jour, Gautama (qui était adulte et avait pris ce nom d’adulte ; qui venait d’être marié avec une princesse par son père et eût un fils avec) quitta en cachette son palais qu’on lui avait toujours empêché de quitter depuis sa naissance, et découvrit la réalité extérieur des souffrances du peuple ; de la vieillesse, de l’infirmité, de la pauvreté ; et sur ce il fût choqué et décida de libérer les hommes de la souffrance. Ne sachant comment faire, il rencontra un moine hindou qui lui parla de renoncement aux plaisirs terrestres pour obtenir l’illumination, ce qui a semblé être la voie pour lui, afin de trouver quoi faire dans son désir ardent de libérer les hommes de toutes ces souffrances.

Il abandonné son royaume, femme et enfant et parti méditer, à l’âge de28 ans, mortifia son corps ; suivant la voie yoguique la plus dure et la plus raide dans son désir d’obtenir l’illumination. Il parcouru le pays à la recherche de réponses, de rencontres avec d’autres moines et n’obtint aucune réponse, mangeant ce qu’il pouvait mendier. Il médita pendant des années  et les privations ainsi qu’un jeûne de très longue durée de son corps le rendirent squelettique. Il s’affaiblit. Puis il prit conscience qu’il était tombé dans excès à l’autre (opulence au Palais et privation totale dans sa retraite de mortification) ; et alors il médita là-dessus et en émergea l’idée qu’il fallait suivre la « Voie du Milieu » ; une voie qui serait un juste équilibre entre les deux excès.

Il médita sur cette voie durant plusieurs années, assis sous un ficus à Bodh-Gaya appelée « le pipal » et là il fût tenté par le démon (Mara), par les désirs et plaisirs suscités à lui par Mara ; mais il résista et il devint « Eveillé » après 6 ans de méditation ininterrompue sous le pippal. Il devint alors « Bouddha » (=Illuminé, éveillé).

Enseignement du Bouddha  (synthèse de propos tenus par Gyotsu à Lily Eversdijk, moine bouddhiste japonais)


Il enseigne que tout le monde peut atteindre ce même état, qui l’a mis dans un état de joie et de paix intérieure ; et donc enseigne qu’il faut suivre le même chemin pour obtenir la même paix et le même bonheur : voilà le moyen de libérer les hommes de cette souffrance qu’il avait découvert.

Il enseigne que toute personne doit vivre en suivant le Dharma (mot sanskrit qui veut dire « vérité », mais qui était utilisé par Gautama pour signifie « La Loi » ou ordre cosmique des choses qui obéît aux lois du karma, les causes produisent des effets). Selon son enseignement, chacun doit accepter son Dharma et le vivre et ne pas chercher à plaire à un être suprême. En vivant authentiquement, l’individu peut chercher à se libérer de ses souffrances, en arrivant à la Vérité Absolue.

Lorsque l’individu s’est libéré de toutes ses souffrances, il vit dans un état de paix et béatitude constant appelé « Nirwana », qui n’est donc pas un lieu (comme les occidentaux le traduisent souvent comme le Paradis ou le « Ciel », une dimension d’habitation de Dieu ; non pas du tout), mais un état d’être de l’individu qui s’est affranchi de ses souffrances. Le Nirwana n’est ni le bien, ni le mal ; ni les deux à la fois, ni aucun des deux.

Le Nirwana est un état d’esprit de paix suprême, la « sortie du feu des désirs, haines, convoitises, etc ». Pour arriver à cet état, il faut suivre la voie donnée par le Bouddha dans son enseignement (celle qu’il a suivi et explique donc aux autres), appelée la « Noble Voie Octuple ».

Les quatre piliers fondamentaux de l’enseignement du Bouddha sont  les quatre notions à bien comprendre :
1) Duhkh, le mal-être, la souffrance
2) Anatma, le non-soi (donc la non-possession d’une âme immortelle)
3) Anitya, l’impermanence (donc le fait que rien ne dure plus qu’un instant, apparaît, puis disparaît aussitôt)
4) Sunya, le vie (ce qui est vide de tout attribut, et rempli néanmoins de la plus grande potentialité possible).

Concernant Duhkh, tout est douleur :
1) La naissance
2) La maladie
3) La vieillesse
4) La mort
5) L’union avec ce que l’on n’aime pas
6) La désunion d’avec ce qu’on aime
7) Les désirs
Concernant les désirs, si ils ne sont pas satisfaits, la souffrance apparaît, mais si ils sont satisfaits, la souffrance apparaîtra ensuite car la satisfaction du désir n’est pas permanente, elle doit prendre fin et ceci provoque donc la douleur à ce moment-là.
icon_cool.gif Les besoins physiques non-satisfaits

Bouddha a aussi énoncé les « Quatre Nobles Vérités », à savoir:
1) L’existence de la souffrance
2) La cause de la souffrance
3) L’extinction , la libération de la souffrance
4) La voie qui mène à la libération de la douleur, au Nirwana

Et enfin Pourquoi la voie qui mène au Nirwana est appelée la « Noble Voie Octuple », car elle comprend :
1) Le point de vue juste
2) La conception juste
3) La parole juste
4) L’action juste
5) Le moyen d’existence juste
6) Les justes efforts
7) Les pensées justes
icon_cool.gif La juste concentration et le juste recueillement

Le Bouddha était d’abord hindou et il a reconnu comme exactes les lois du karma qui sont enseignées en hindouisme.

Il reconnaît aussi comme exacte la réincarnation, mais en réfutant une âme immortelle qui se réincarne : c’est un principe de conscience qui reprend une forme incarnée ; donc cette forme consciente disparaît puis apparaît à nouveau dans une incarnation ; mais sans parler de transmigration d’une âme immortelle d’un corps à un autre.

Toujours selon notre moine bouddhiste dont les informations servent à cette synthèse, dans chaque époque importante vient un Bouddha, Gautama ayant été le 7ème à avoir atteint cet état. Ce Bouddha est l’incarnation de l’amour-compassion et celui attendu pour notre époque, à venir, est appelé « Maitreya ».


Note de l’auteur du document (moi) :
En ce qui me concerne, ce n’est donc qu’un jeu de vocabulaire, car c’est bien la même « forme consciente » qui revient, avec ses acquis précédents et s’incarne ; et réfuter l’existence d’une âme immortelle qui transmigre pour dire que quelque chose d’impermanent revient mais avec le même contenu mémorisé est juste une façon paraphrasée de dire la même chose en disant qu’on ne dit pas la même chose. Au final, la « croyance » en une âme immortelle ou pas ne change rien si on en décrit les mêmes effets de fonctionnement… Donc c’est une différence qui se veut importante qui en ce qui me concerne est une non-différence.

Cela revient par exemple à dire que je réfute l’existence de l’étoile qu’est le Soleil, mais qu’il existe bien une boule de gaz qui produit de la chaleur dans le ciel et située très loin de nous autour de laquelle nous orbitons. Mais attention, je dis qu’une étoile n’existe pas, car c’est ma croyance (pourtant je viens exactement de décrire ce qu’est une étoile, donc si c’est juste pour éliminer de la terminologie, ça ne présente à mes yeux aucune différence ; c’est une question de croyance superficielle).

Par contre, pour ce qui est du fond, du refus de l’existence d’un principe éternel subsistant, on peut se poser des questions : pourquoi une telle opposition à ce grand principe supérieur de l’étincelle divine ?
On peut se demander si c’est bien ce qu’il a dit, ou la manière dont cela a été compris, peut-être est-ce dû aux deux d’une façon ou d’une autre ?


Le rejet de l’âme éternelle : une incompréhension

Citation (La Doctrine secrète @ tome 6, section 42)
Notre terre fournissant toutes les conditions Mâyâviques, il s'ensuit que le Principe Egotiste purifié, le Soi astral et personnel d'un Adepte, bien que ne formant en réalité qu'un tout complet avec son Soi Supérieur (Atmâ et Bouddhi) peut néanmoins, moins, pour des fins de compassion et de bienveillance universelles se séparer de telle sorte de sa Monade divine qu'il puisse mener, sur ce plan d'illusion et d'être temporaire, une vie consciente, distincte et indépendante, sous une forme d'emprunt illusoire, et atteindre ainsi un double but : l'épuisement de son propre Karma individuel et le salut de millions d'êtres humains moins favorisés que lui, à cause de leur aveuglement mental.


Le Soi que connaît l’Adepte est donc le Soi inférieur ; et il peut, pour beaucoup, se séparer du Soi supérieur, qui reste donc distinct de ce corps d’énergie qui constitue le principe de conscience s’incarnant. Ce principe n’est pas éternel car il est un ensemble de corps (le physique qui meut à chaque vie, et des corps subtils qui perdurent d’une vie à l’autre pendant un certain nombre de millions d’année ; jusqu’à une fin de manvantara.

Donc en effet, d’un certain point de vue, si on parle du principe conscient, il ne perdure pas ; mais il est relié à l’Atman qui lui est éternel. Alors pourquoi Bouddha aurait donné seulement une fraction de vérité, faisant rétention du reste ? Ce qui aurait conduit à une mauvaise interprétation ?

Citation (La Doctrine Secrète @ tome 6, section 43)
Le mystère de Bouddha consiste en ceci : Gautama, incarnation de la pure Sagesse, avait encore à apprendre sous Son enveloppe humaine, et à être initié aux secrets du monde, comme tout autre mortel, jusqu'au jour où Il émergea de Sa retraite secrète des Himalayas et prêcha, pour la première fois, dans les bosquets de Bénarès. Il en est de même pour Jésus : depuis l'âge de douze ans jusqu'à l'âge de trente, lorsqu'on Le voit prononcer le Sermon sur la Montagne, on ne connaît ni ne dit rien de positif à Son sujet. Gautama avait juré un secret inviolable au sujet des Doctrines Esotériques qui Lui avaient été communiquées. En raison de l'immense pitié que faisait naître en Lui l'ignorance de l'humanité – et les souffrances qui en sont les conséquences – quelque désireux qu'Il fût de ne pas violer Ses voeux sacrés, Il ne sut pas se maintenir dans les limites prescrites. Lorsqu'Il édicta Sa philosophie Exotérique (la "Doctrine de l'oeil"), en la basant sur la Vérité éternelle, Il ne réussit pas à cacher certains dogmes, et, outrepassant les limites légitimes, Il fut cause que ces dogmes furent mal interprétés. Dans Son désir anxieux d'en finir avec les faux Dieux, Il révéla dans les "Sept Voies conduisant au Nirvâna" quelques-uns des mystères des Sept Lumières du Monde Aroûpa (sans forme). Un fragment de la vérité est souvent pire que pas de vérité du tout :

La vérité et la fiction sont comme l'huile et l'eau ; elles ne se mélangent jamais.

Sa nouvelle doctrine, qui représentait le corps extérieur et mort de l'Enseignement Esotérique, sans l'Ame qui le vivifie, eut des effets désastreux : elle ne fut jamais correctement comprise, et la doctrine elle-même fut repoussée par les Bouddhistes du Sud. Une immense philanthropie, une charité et un amour illimité pour toutes les créatures avaient servi de base à Son erreur involontaire ; mais Karma ne tient guère compte des intentions, bonnes ou mauvaises, si elles restent stériles. Si la "Bonne Loi", telle qu'elle fut prêchée, produisit le plus sublime code de morale et l'incomparable philosophie des choses extérieures du Cosmos visible, elle faussa les intelligences sans maturité et les amena à croire, à tort, qu'il n'y avait rien de plus sous le revêtement extérieur du système, dont on ne prit que la lettre morte. En outre, le nouvel enseignement troubla bien des esprits supérieurs qui avaient suivi, jusqu'alors, l'orthodoxie brahmanique.

Aussi, une cinquantaine d'années après sa mort, "le grand Instructeur", ayant refusé le Dharmakâya et le Nirvâna complet, consentit, dans des buts karmiques et philanthropiques, à renaître encore. Pour Lui, la mort n'avait pas été une mort, mais, suivant les termes employés dans "Elixir of Life", Il changea,

un brusque plongeon dans les ténèbres en passage à une plus brillante lumière.

Le choc de la mort fut brisé et, comme beaucoup d'autres Adeptes, Il rejeta l'enveloppe mortelle, qu'Il abandonna pour qu'elle fût brûlée et que les cendres en fussent employées comme reliques, puis, revêtu de Son corps subtil, commença la vie interplanétaire. Il renaquit sous la forme de Shankara, le plus grand instructeur Védantin des Indes dont la philosophie – entièrement basée comme elle l'est sur les axiomes fondamentaux de l'éternelle Révélation, le Shrouti ou la Religion-Sagesse primitive, tout comme Bouddha, en Se plaçant à un point de vue différent, avait auparavant basé la sienne – tient un juste milieu entre la métaphysique voilée avec trop d'exubérance des Brahmanes orthodoxes, et celle de Gautama qui, dépouillée, sous son aspect exotérique, de tout espoir qui vivifie l'âme, de toute aspiration transcendante et de tout symbole, ressemble, dans sa froide sagesse, à un glaçon, au squelette des vérités primordiales de la Philosophie Esotérique.

Shankarâchârya était-il donc le Bouddha Gautama sous une nouvelle forme personnelle ? L'étonnement du lecteur ne fera peut-être qu'augmenter si on lui dit qu'il y avait le Gautama "astral" dans le Shankara extérieur, dont le principe supérieur, ou Atman, n'en était pas moins son propre prototype divin – le "Fils de Lumière", en vérité – le fils céleste d'Aditi, né du mental.

Ce fait est encore basé sur le mystérieux transfert dans un autre corps, visible ou subjectif, de l'ex-personnalité divine immergée dans l'Individualité impersonnelle – alors dans toute sa forme trinitaire de Monade, comme Atmâ, Bouddhi, Manas. Dans le premier cas, c'est un Manoushya-Bouddha ; dans le second c'est un Nirmânakâya. Le Bouddha est en Nirvâna, dit-on, bien que ce véhicule jadis mortel de Gautama – le corps subtil – soit encore présent parmi les Initiés ; et il ne quittera pas le royaume de l'Etre conscient tant que l'humanité souffrante aura besoin de son assistance divine – pas avant la fin de cette Race-Mère, en tout cas. De temps en temps le Gautama "astral" S'associe d'une façon très mystérieuse – tout à fait incompréhensible pour nous – avec des Avatars et de grands saints et agit par leur entremise. Plusieurs d'entre eux sont nommés.

Ainsi il est avéré que Gautama Bouddha était réincarné en Shankarâchârya – et que, suivant ce qui est dit dans le Bouddhisme Esotérique,

Shankarâchârya, à tous égards, était simplement Bouddha dans un nouveau corps.

Cette affirmation, tout en étant vraie dans son sens mystique, peut, sans explications, égarer par la façon dont on l'exprime. Shankara était un Bouddha, très certainement, mais il ne fut jamais une réincarnation du Bouddha, bien que l'Ego "astral" de Gautama – ou plutôt son Bodhisattva – puisse avoir été associé, d'une manière mystérieuse, avec Shankarâchârya. Oui, c'était peut-être l'Ego Gautama, sous une enveloppe nouvelle et mieux adaptée – celle d'un Brahmane de l'Inde du Sud. Mais l'Atman, le Soi Supérieur qui les animait tous deux, était distinct du Soi Supérieur du Bouddha passé, qui Se trouvait désormais dans Sa propre sphère du Cosmos.

Shankara était un Avatar dans toute la force du terme. D'après Sayanâchârya, le grand commentateur des Védas, on doit le considérer comme un Avatar, ou une incarnation directe de Shiva Lui-même – le Logos, le Septième Principe de la Nature. Dans La Doctrine Secrète, Shri Sankarâchârya est considéré comme ayant été – durant trente-deux ans de sa vie mortelle – la demeure d'une Flamme, le plus élevé des Etres Spirituels manifestés, l'un des Sept Rayons Primordiaux.

Qu'entend-on maintenant par un Bodhisattva ? Les Bouddhistes du système mystique Mahâyâna enseignent que chaque BOUDDHA Se manifeste (hypostatiquement ou autrement) simultanément dans trois mondes de l'Etre, à savoir : dans le monde de Kama (concupiscence ou désir – l'univers sensuel ou notre Terre) sous la forme d'un homme ; dans le monde Roupâ (de la forme, mais supersensuelle) comme Bodhisattva ; et dans le Monde Spirituel supérieur (celui des existences purement incorporelles) comme Dhyâni Bouddha. Ce dernier règne éternellement dans l'espace et le temps, c'est-à-dire d'un Mahâ-Kalpa à l'autre – la culmination synthétique des trois, Adi-Bouddha, le Principe-Sagesse, qui est Absolu, étant par, suite, en dehors de l'espace et du temps. Leurs rapports entre eux sont les suivants : Le Dhyâni Bouddha lorsque le monde a besoin d'un Bouddha humain, "crée", grâce au pouvoir de Dhyâna (méditation, dévotion omnipotente), un fils né du mental – un Bodhisattva – qui a pour mission, après la mort physique de son Manoushya-Bouddha humain, de continuer son oeuvre sur la Terre, jusqu'à l'apparition du Bouddha suivant. La signification ésotérique de cet enseignement est claire. Dans le cas d'un simple mortel, les principes renfermés en lui ne sont que les reflets, plus ou moins brillants, des sept Principes cosmiques et des sept Principes célestes, la Hiérarchie des Etres supersensuels. Dans le cas d'un Bouddha, ce sont presque les principes eux-mêmes, in esse. Le Bodhisattva remplace en lui le Kârana Sharira, le principe de l'Ego et le reste d'une façon correspondante ; c'est de cette manière que la Philosophie Esotérique explique le sens de la phrase disant que "par la vertu de Dhyâna [ou la méditation abstraite], le Dhyâni-Bouddha [l'Esprit ou la Monade du Bouddha] crée un Bodhisattva" ou l'Ego revêtu d'une enveloppe astrale dans le Manoushya-Bouddha. Aussi, tandis que le Bouddha retourne s'immerger dans le Nirvâna d'où il était sorti, le Bodhisattva reste en arrière pour continuer l'oeuvre du Bouddha sur la terre. C'est donc ce Bodhisattva qui peut avoir fourni les principes inférieurs dans le corps d'apparition de l'Avatar Shankarâchârya.


Le Boudha Gautama a donc en effet dévoilé seulement un morceau d’une information spirituelle qu’il avait acquise ; relative au soi inférieur, corps d’énergie qui persiste un temps seulement et qui disparaître à la fin du manvantara. Ce corps d’énergie (la coque astrale et mentale à continue à perdurer aussi longtemps qu’une énergie extérieure (alimentée par les personnes qui le lui en donnent aussi) lui permet de ne pas se désagréger en atomes subtils et conserver sa structure. C’est ce principe là qui n’est pas éternel et qui revient s’incarner. Car le Soi supérieur n’est jamais incarné : il est situé dans un ailleurs qui n’a ni espace ni temps, ne vit donc pas dans la durée ; et se branche à notre moi inférieur, qui se réincarne.

Une fois l’état d’illumination totale effectué, le Soi supérieur se branchera sur d’autres types de corps subtils d’un autre niveau, lui permettant une évolution dans d’autres zones des non formes et de la non dualité ; l’atman utilisant d’autres coques et larguant les coques inférieures (comme la coque physique est larguée à chaque mort pour retour à la substance de son monde) : l’égo inférieur, le principe conscient.

Gautama a en fait enseigné une partie d’un concept spirituel abstrait et de haut niveau adapté à des personnes peu capables de mental en ne laissant que ce qui lui a semblé nécessaire pour leur travail, et il a axe le coeur de son enseignement sur l’amour et la façon de le cultiver pour atteindre le nirvana.

Comme le précise la Doctrine Secrète, ceci est une erreur karmique, car lorsqu’on est enseignant (et il avait bien la tâche d’être enseignant spirituel) on ne doit pas induire dans de faux principes fondamentaux même si c’est parce qu’on a trop simplifié pour permettre de se concentrer sur les façons de faire plutôt que sur le fond qui est derrière.

D’ailleurs, la négation de l’âme immortelle, telle que comprise par ceux qui ont entretenu avec le temps la religion bouddhiste ; est souvent vue comme le fait que c’est une religion matérialiste (rien de persiste, pas de Dieu). Mais c’est dû à cette incompréhension initiale. Des éléments montrent d’ailleurs que les bouddhistes ont les éléments qui démontrent la propre contradiction entre leur croyance actuelle de ce qu’a dit Gautama et ce qui se disait à son époque :

Citation (La Doctrine Secète @ tome 6, section 46)
Les quelques phrases que l'on trouve dans le texte et qui sont tirées d'un des enseignements secrets de Gautama Bouddha, prouvent à quel point est imméritée l'épithète de "Matérialiste" lorsqu'on l'applique à un Etre que les deux tiers de ceux considérés en Asie comme des Adeptes et des Occultistes reconnaissent comme leur Maître, que ce soit sous le nom de Bouddha ou sous celui de Shankarâchârya. Le lecteur doit se souvenir que les paroles que nous venons de citer représentent, d'après les Occultistes Tibétains, ce qu'enseignait Bouddha Sang-gyas (ou Pho) : il y a trois choses éternelles dans l'Univers – la Loi, le Nirvâna et l'Espace. Les Bouddhistes de l'Eglise Méridionale prétendent, d'autre part, que Bouddha considérait deux choses seulement comme éternelles – l'Akâsha et le Nirvâna. Mais Akâsha étant la même chose qu'Aditi et les deux se traduisant par "Espace", il n'y a donc pas de contradiction, puisque le Nirvâna, ainsi que Moksha, sont des états. Alors, dans les deux cas, le grand Sage de Kapilavastou unifie les deux, ainsi que les trois, en un unique Elément éternel et conclut en disant que même "cet Unique est une Mâyâ", pour celui qui n'est pas un Dang-ma, une Ame parfaitement purifiée.
Toute la question repose sur des conceptions matérialistes erronées et sur l'ignorance de la Métaphysique Occulte.

[...]

Le Nirvâna, de même que le Moksha des Védantins, est considéré par la plupart des Orientalistes comme un synonyme d'annihilation ; il n'est rien de plus injuste cependant, et cette erreur capitale doit être signalée et détruite. C'est sur cette donnée, importante entre toutes, du système Brahmano-Bouddhiste – l'Alpha et l'Oméga de l' "Etre" et du "Non-Etre" – que repose tout l'édifice de la Métaphysique Occulte.

[...]

Nirvâna et Moksha ont donc, comme nous l'avons déjà dit, leur être dans le non-être, s'il est permis d'avoir recours à ce paradoxe pour en mieux illustrer la signification. Nirvâna, ainsi que des Orientalistes illustres ont tenté de l'établir, veut dire "l'extinction" 138 de toute existence sensible. C'est comme la flamme d'une bougie consumée jusqu'à son dernier atome, et qui s'éteint tout à coup. C'est ainsi. Pourtant, comme le vieil Arhat Nâgasena l'affirmait au roi qui lui adressait de vifs reproches : "Nirvâna est" – et Nirvâna est éternel. Mais les Orientalistes le nient et disent qu'il n'en est pas ainsi. Suivant eux, Nirvâna n'est pas une réabsorption dans la Force Universelle, n'est pas la béatitude et le repos éternels, mais veut littéralement dire "l'extinction, l'annihilation complète et non pas l'absorption". Le Lankâvatâra, que certains sanscritistes citent à l'appui de leurs arguments, et qui donne les différentes interprétations de Nirvâna par les Brahmanes Tirthika, ne constitue pas une autorité pour celui qui va puiser ses informations aux sources primordiales, c'est-à-dire auprès du Bouddha qui enseigna la doctrine. Autant citer à l'appui les Charvâkas matérialistes.

Si nous produisons, en guise d'argument, les livres sacrés Jainistes, dans lesquels on dit à Gautama Bouddha mourant : "Surgis dans le Nirvi (Nirvâna) hors de ce corps décrépit dans lequel tu as été envoyé... Remonte jusqu'à ton ancienne demeure, ô Avatar béni" ; et si nous ajoutons que cela nous paraît être tout le contraire du nihilisme, on nous dira peut-être que c'est seulement la preuve d'une contradiction, d'une incohérence de plus dans la foi Bouddhique. Si nous rappelons en outre au lecteur la croyance aux apparitions occasionnelles de Gautama, redescendant de sa "précédente demeure", pour le bien de l'humanité et de Sa fidèle congrégation, croyance qui prouve incontestablement que le Bouddhisme n'enseigne pas l'annihilation finale, on nous renverra aux autorités auxquelles cet enseignement est attribué. Disons-le tout de suite l'opinion des hommes ne fait pas autorité pour nous dans les questions de conscience et elle ne devrait faire autorité pour personne. Si quelqu'un adopte la Philosophie de Bouddha, qu'il agisse et parle comme le [VI 97] fit Bouddha ; si un homme se dit Chrétien, qu'il suive les commandements du Christ – et non pas les interprétations de ses nombreux prêtres et de ses nombreuses sectes en désaccord.

Dans le Catéchisme Bouddhiste, se trouve la question suivante :

Q. – Y a-t-il certains dogmes du Bouddhisme que la foi nous oblige à accepter ?
R. – Non. Nous sommes, au contraire, requis de ne rien accepter de confiance, que ce soit écrit dans les livres, venu de nos ancêtres, ou enseigné par les Sages. Notre Seigneur Bouddha a dit que nous ne devions pas croire à une chose, uniquement parce qu'elle a été dite ; ni aux traditions, parce qu'elles viennent des temps passés ; ni à ce qui passe simplement pour vrai ; ni aux écrits des sages, parce que les sages les ont faits ; ni aux imaginations que nous pouvons supposer avoir été inspirées par un Déva (c'est-à-dire dans un état présumé d'inspiration spirituelle), ou par les déductions de suppositions accidentelles, ou parce que l'analogie semble les impliquer ; nous ne devons pas, non plus, croire à une chose sur la seule autorité de nos instructeurs ou de nos maîtres. Mais nous devons croire, lorsque l'écrit, la doctrine ou la parole, sont corroborés par notre propre raison et nôtre jugement. "Pour cela, dit le Bouddha en terminant, je vous ai enseigné de ne pas croire, uniquement parce qu'on vous l'a dit, mais quand, par votre propre jugement, vous croyez, alors, agissez en conséquence, sans réserve."

Que le Nirvâna, ou plutôt l'état dans lequel nous nous trouvons en Nirvâna, soit tout le contraire de l'annihilation, c'est ce que nous suggèrent "notre raison et notre jugement", et cela nous suffit personnellement. En même temps, ce fait n'étant pas adéquat, et s'adaptant mal aux lecteurs en général, il peut être ajouté quelque chose de plus efficace.


On constate donc d’après les propos tenus d’époque et cités qu’en effet ils ne peuvent pas être compatibles avec une disparition du principe conscient  une fois le Nirwana atteint. En fait la persistance après est même affirmée.

Cœur de l’enseignement

De mon côté, je dirai que tout ceci est de moindre importance ; car si au final il est mentalement intéressant de savoir pourquoi il y avait des dissonances là où il ne devrait pas y en avoir ; cela ne change rien à la seule chose importante : le travail qui est proposé aux hommes pour atteindre l’état le plus haut ; même si le but visé derrière l’obtention de cet état n’est pas compris également par les bouddhistes et ce que le Bouddha en avait vraiment compris.

En effet, le but à atteindre est si éloigné pour le commun des mortels, qu’il aura bien l’occasion de voir si il avait mal compris en quoi il consistait vraiment quand il y sera parvenu ; l’enseignement pour les masses consistant à donner des moyens d’arriver vers ce but déjà ; ce qui est le gros du travail. Ensuite les vérités se dévoilent pour ce qu’elles sont vraiment à celui qui pourra les contempler de lui-même.

Aussi, la discussion sur l’âme éternelle inexistante chez les bouddhistes, si elle avait intérêt à être en terme comparatif à des enseignements de fond qui en sont les racines ; ne change rien à l’intérêt des pratiques et méthodes spirituelles qui servent à parcourir la Voie. On pourrait résumer ça en « chacun peut avoir la croyance qu’il veut tant qu’au final il mène sa vie comme il fallait qu’il l’a mène pour arriver plus loin sur le chemin de l’évolution. »

Le cœur de l’enseignement est en un mot « l’amour ». C’est en effet le chemin de compassion qui permet la façon juste de percevoir afin d’atteindre le Nirwana.

Toutefois il faut voir qu’il n’existe pas UN bouddhisme, mais DES bouddhismes. Et ce qui est enseigné diffère.

Les bouddhismes (résumé de propos tenus par le Lama Chinga, « Rimpoché » et représentant dubiuddhisme tibétain au Népal)

Au Tibet, existait une religion appelée la religion Bon, un culte animiste. Ce culte a fortement influencé le bouddhisme qui a été importé dans le pays vers le 7ème siècle après J.C. et certains tibétains professent encore cette religion à part entière.

Une secte bouddhiste intégrant la religion Bon fut créé, appelé les « Bon-po ».

Le bouddhisme d’origine indienne (Gautama était né et avait enseigné en Inde)  était arrivé par le Népal. Là il s’était fortement teinté de tantrisme, donc rendu assez impur par rapport à l’original. Mais les rhytes tantriques furent intégrés au bouddhisme. Le Lama Chinga lui-même indique qu’en plus de sa croyance au bouddhisme il croit aux dieux et aux démons (niés par l’enseignement Bouddhique).

En 750 après J.C. Padmasambhava quitta l’Inde pour le Tibet et fonda le Lamaïsme, forme tibétaine du bouddhisme. Il fonda les monastères à travers le pays, dispensant l’enseignement du Bouddha. Ceux reçus à l’examen théologique recevaient le titre de « lama », sinon ils étaient appelés seulement « trapas » (élèves) toute leur vie.

Les croyants du lamaïsme portaient tous le bonnet de couleur rouge, ils avaient droit à manger de la viande, boire de l’alcool, prendre femme et avoir des enfants.
Il fut adopté comme religion en Mongolie, au Népal, au Sikkim et au Ladakh, dans des parties de la Chine et de la Sibérie.

C’est au 14ème siècle après J.C. que la secte des bonnets jaunes fut créé, par Tsong Kha-pa : un ordre monastique réformé qui observait le célibat, l’abstinence, avec une discipline de vie sévère, ascétique (pas de viande, pas d’alcool et bien d’autres choses).

On différencia donc l’ »Eglise jaune » et l’ »Eglise rouge ». Les deux continuent de co-exister.

Note de l’auteur du document :
La prochaine fois que vous verrez un moine tibétaine, vous ferez attention à la couleur de son bonnet.


L’état du Tibet était théocratique et l’église officielle devint celle des bonnets jaunes ; même si les bonnets rouges continuaient à exister.

Dans tous les monastères du Tibet, la direction est sensée être assurée par une personne qui se réincarne pour assurer la direction après sa mort, et on recherche son successeur réincarné à chaque fois. Ceci est vrai pour tous les monastères tibétains, et de même pour le Dalaï-Lama, qui assure la direction de toute l’Eglise (et donc aussi de l’Etat car il est théocratique).

Dans ce pays, 1/5 des hommes décident de devenir moines, et les 4/5 restant se marient et la polygamie y a cours. Certains de ceux qui deviennent moines prennent le bonnet rouge et peuvent aussi se marier (et être polygames), de même que les femmes peuvent avoir plusieurs maris.

Les bonnets jaunes ont un mode de vie absolument identique à celui des yogis hindous. Ils ne cherchent pas ce faisant, à unir l’âme immortelle (Atman) au Dieu Unique, mais cherchent à atteindre le Nirwana. Donc la finalité sur le papier est sensée différer, pourtant les moyens de l’obtenir sont strictement les mêmes :

Vie ascétique, purification de leur esprit de tous les vices, de tous les désirs, méditation continuelle, de préférence dans la solitude. Exercices respiratoires réguliers car la respiration est reliée au mental, afin de disicipliner leur mental. Il existe des maîtres spirituels là aussi, qui sont plus avancés, et des pouvoirs occultes (nom donné aux « siddhis » hindous) se développent chez ceux qui commencent à acquérir une maîtrise. Les pouvoirs occultes développés ne doivent pas être exposés au public (identiquement que chez les yogis) et ils doivent continuer leur chemin avec humilité et modestie (comme les yogis).

Les bouddhistes tibétains utilisent aussi le pouvoir des mantras, ils répètent le « Om Mani Padme Om » et indiquent le pouvoir du son pour libérer des énergies dans l’humain qui les pratique.

Note personnelle : Bref, sur le papier ils ne s’appellent pas yogi, mais ils en ont l’exact même chemin. Voilà une des choses qui montrent bien que finalement la croyance en le but final n’est pas très importante à partir du moment où le chemin parcouru l’est par des méthodes qui vont avancer sur la Voie (et en plus on constate que ces méthodes sont identiques, rien n’est ré-inventé).

Les 14 Dalaï-Lama

En 1400 aux temps du 1er Dalaï-Lama, il avait été prophétisé qu’il se réincarnerait 13 fois de plus que cette vie, pour conduire sa religion ; soit 14 incarnations en tout. Ensuite ? Ensuite rien n’est dit, quelque chose de différent va s eproduire !

Né en 1935, le Dalaï-Lama actuel est la 14ème incarnation, donc le dernier de la prophétie des Dalaï-Lamas. Il est encore vivant et assure depuis 1959 la direction du gouvernement tibétain en exil installé en Inde. En 2011, une charte fut signée par le gouvernement tibétain permettant l’élection d’un premier ministre, permettant la retraite politique complète du 14ème Dalaï-lama, qui n’assure plus qu’une autorité de direction spirituelle.

Intéressant de savoir que la prophétie de Malachie prédit que le dernier pape de l’Eglise est celui qui est en fonction dernièrement, après c’est la fin de l’Eglise catholique, et que le dernier Dalaï-Lama est celui qui est en fonction dernièrement  aussi. Il y a une cohérence des prophéties qui montrent bien qu’on arrive à une époque charnière où de lourdes transformations auront lieu. On rejoint les prévisions de la théosophie, celles de B. Creme, celles de beaucoup de « channels », celle de la fin des mini-cycles du Védas.

Alors, regardez-bien devant vous : nous sommes dans l’époque où cela arrive ! Faites-en sorte de n’avoir pas vécu à ce moment-là comme la masse de tous ceux qui n’avaient pas la moindre idée que quelque chose arrivait !

La cosmogonie

Ici c’est très bien fait et tout y est dit :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cosmologie_bouddhiste

Etant donné l'importante déformation du simple concept d''âme immortelle dans l'information transmise simplifiée par le Bouddha au peuple, la cosmogonie ne semble pas très utilisable, surtout qu'elle est déjà vue par les bouddhistes comme de simples allégories à des éléments; et en rein une description réaliste de création.

Est-ce que dans ces conditions on peut même parler de cosmogonie!?

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Ecrit le: Dimanche 10 Août 2014 à 11h09 Posted since your last visit
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Le bouddhisme ésotérique

Qu’est-ce que c’est ?

Un enseignement existe appartenant au Boudhisme ésotérique, ou Sagesse Secrète, et non au bouddhisme exotérique, ou philosophie religieuse de Gautama le Bouddha. Cet enseignement traite de toutes ces choses « subtiles » que Gautama n’a pas enseignées au grand peuple mais a enseigné à des disciples de haut niveau capables de les comprendre dans toute leur subtilité.

On retrouve exactement le même genre de façon de faire qu’avec Jésus-Christ qui a enseigné des généralités simples au peuple mais a donné un enseignement spirituel bien plus poussée à ses disciples (les apôtres, et pas seulement eux, un petit cercle plus élargi).

Dans les enseignements de Gautama Bouddha pour les disciples avancés, on retrouve toute la compréhension manquante sur l’âme éternelle et sur tout ce qui est fond spirituel avancé qui manque dans la religion propagée de nos jours pour les simples pratiquants.

Je citerai une personne à ce sujet dans une discussion spirituelle:
Citation
Que Jésus ait vécu ou non à la période de l'histoire qui lui est attribuée, il s'abstint, comme le Bouddha, de révéler clairement les Mystères de la Vie et de la Mort. Mais cette réticence de leur part aboutit, dans un cas aux négations catégoriques du bouddhisme du Sud, et dans l'autre aux trois grandes divisions antagonistes de l'Église chrétienne, et aux 300 sectes que compte à elle seule l'Angleterre protestante.


Citation
Ni le Bouddha ni le « Christ » n'ont jamais écrit la moindre chose eux-mêmes ; tous deux parlèrent par allégories et se servirent de « paroles obscures » , comme l'ont fait tous les vrais Initiés, et comme ils le feront longtemps encore. Les Écritures bouddhiques et chrétiennes traitent de toutes ces questions métaphysiques avec beaucoup de prudence ; et les unes comme les autres pèchent par excès d'exotérisme, l'interprétation selon la lettre morte étant très loin du sens véritable, dans les deux cas.


Ni le Bouddha, ni Jésus-Christ n’ont été véritablement compris par le grand public dans ce qu’ils ont diffusé. Il ne reste que les grandes lignes des grands principes permettant à un peuple très loin de préoccupations spirituelles d’amorcer un virage dans le sens spirituel ; et d’ailleurs tous les discours ont été simplifiés a cet effet pour la partie publique. Il y a a toujours eu et il y aura toujours deux humanités : celle du grand public à sensibiliser et qui n’a aucun intérêt pour la spiritualité, et celle des disciples sur le chemin, quel qu’il soit et qui est capable d’une grande ouverture intérieure à des choses plus subtiles. Ce que les religions enseignent aujourd’hui n’est que le contenu (de plus modifié par les tenants de la religion dans le temps) de la partie grand public (exotérique).

En fait, le bouddhisme du Sud (celui qui est né des migrations du bouddhisme depuis son foyer d’origine et qui s’est mêlé au tantrisme, qui est une forme de magie virant à la magie noire appelée "magie de la main gauche", en contrario de la magie blanche, la "magie de la main droite") contient seulement l’enseignement exotérique du Bouddha, les connaissances du peuple à ce sujet, rien du fond plus haut ; et c’est ce qui en a permis des dérives en se mêlant à ces religions et cultes locaux et donné le bouddhisme répandu actuellement dans la forme enseignée exotérique.

Le bouddhisme du Nord est celui qui a été le foyer du Bouddha et est le gardien aussi de connaissances diffusées par Gautama Bouddha à de plus hauts adeptes : le bouddhisme ésotérique ; que le bouddhisme du Sud nie exister.

Toutes citations après ces lignes prises de l’auteur H.P. Blavatsky qui avait fait des recherches (toutes référencées par les ouvrages archéologiques, lithurgiques ou autres disponibles dans les lieux comme la bibliothèque du Vatican, le British Museum et d’autres références du même genre, titres de livres et n° de page pour vérification des références citées données par l’auteur (que je n’ai pas reporte dans mes extraits.)

Citation
En vérité, les parties secrètes du Dan ou Janna (Dhyâna) de la métaphysique de Gâutama – toutes grandes qu'elles paraissent, lorsqu'on ignore les doctrines de l'antique Religion-Sagesse – ne sont qu'une très petite partie du tout. Le réformateur hindou bornait ses enseignements à l'aspect purement physiologique et moral de la Religion-Sagesse, à l'Ethique et à l'Homme seulement. Quant aux choses "invisibles et incorporelles", au mystère de l'Etre en dehors de notre sphère terrestre, le grand Instructeur n'y toucha jamais dans ses conférences publiques, réservant les Vérités Cachées pour un cercle choisi de ses Arhats. Ces derniers recevaient l'Initiation dans la fameuse Grotte Saptaparna (Sattapanni de Mahâvansa), près du mont Baibhar (le Webhara des manuscrits Pali). Cette grotte était à Râjâgriha, l'ancienne capitale de Magadha ; c'était la Grotte Cheta, de Fa-hian, comme le soupçonnent à juste titre quelques archéologues.

M. Beglor, ingénieur en chef à Buddhagâya, et archéologue distingué, fut, croyons-nous, le premier à faire cette découverte.


Des découvertes attestent donc de l’existence d’un enseignement occulte du Bouddha à certains disciples.

Citation
Le temps et l'imagination humaine altérèrent bientôt la pureté et la philosophie de ces enseignements, dès qu'ils furent transplantés hors du cercle secret et sacré des Arhats, au cours de leur oeuvre de prosélytisme, dans un sol moins préparé que l'Inde pour les conceptions métaphysiques, c'est-à-dire une fois qu'elles furent transportées au Siam, en Chine, au Japon et en Birmanie. On peut voir comment on a traité la pureté primitive de ces grandes révélations en étudiant quelques-unes des écoles bouddhistes soi-disant "ésotériques" de l'antiquité, sous leurs vêtements modernes, non seulement en Chine ou dans les autres pays bouddhistes, en général, mais même dans plus d'une école du Tibet abandonnée aux soins de Lamas non initiés et d'innovateurs mongols.

Le lecteur est donc prié de se bien pénétrer de l'importante différence qui existe entre le Bouddhisme orthodoxe, c'est-à-dire les enseignements publics de Gâutama, le Bouddha, et son Bouddhisme ésotérique. Sa Doctrine Secrète, cependant, ne différait nullement de celle des Brâhmanes initiés de son temps. Le Bouddha était un enfant du sol Aryen, un Hindou de naissance, un Kshatrya, et un disciple des "deux fois nés" (initiés brâhmanes) ou Dvijas. Ses enseignements ne pouvaient donc différer des leurs, car toute la réforme bouddhiste consistait à révéler une partie de ce qui avait été tenu secret pour tout le monde, sauf pour le cercle "enchanté" des ascètes et des initiés des temples. Incapable, à cause de ses serments, de dire tout ce qu'on lui avait appris, le Bouddha, bien qu'il enseignât une philosophie bâtie sur la trame de la vraie connaissance ésotérique, n'en donna au monde que le corps matériel extérieur et en réserva l'âme pour ses Elus. Plusieurs sinologues ont entendu parler de la "Doctrine-Ame", aucun ne semble en avoir saisi le vrai sens et l'importance.


Le fond de doctrine spirituel était le même que le fond connu par les hindous, mais encore une fois, pas le fond « public », c'est-à-dire exotérique, mais le fond ésotérique (car tout ce qui est propagé publiquement du système hindou et de ses connaissances védiques n’est que la partie exotérique, là aussi de nombreuses connaissances de plus haut niveau sont détenues et conservées pour de plus hauts initiés.

D’ailleurs, c’est souvent ainsi que cela marche, dans toutes les religions, il existe un ordre plus ésotérique qui conserve précieusement des documents d’un enseignement plus subtil réservé à ceux qui ont montré « patte blanche » car le reste du grand public ne saurait le comprendre.


Le fond commun d’enseignement à tous les grands enseignements spirituels


Ces contenus spirituels sont d’un fond commun avec ceux des Védas qui eux-mêmes proviennent d’un enseignement ésotérique mis au placard depuis des éons qui ressort partiellement à certaines époques pour diffuser de la connaissance spirituelle afin de guider des peuples. On peut dire que les Védas ou les textes ésotériques bouddhiques, comme le fond de connaissance kabaliste sont des extraits (avec une vision commune en rapport les uns avec les autres car extraits d’une même source) d’une connaissance bien plus vaste existant d’un passé bien plus lointain et qui donne des bribes du passé et des grandes connaissances spirituelles lorsqu’il le faut.

Ces sources d’informations premières constitueraient l’équivalent de centaines de livres de connaissances denses et fondamentales si elles devaient être écrites ; et elles ont servi seulement partiellement, par diffusions de morceaux compréhensibles et exploitables par les hommes en fonction de leur avancée et de l’exploitation correcte qu’ils pourraient faire de ces connaissances. Le reste est volontairement masqué, et les gardiens de ces informations sont ceux qui décident à quelle hauteur et quand une révélation d’une partie peut être faite pour le bien général de l’humanité.

La partie révélée de ces connaissances aux diverses civilisations passées est archivée dans de nombreux ouvrages gardés par des sociétés secrètes pour certains ; et gardés dans des lieux cachés, cryptes, grottes, lieux anciens maintenant sous la Terre à cause des mouvements géologiques, etc. Ces ressources contiennent des centaines de fois la connaissance révélée actuelle qui n’a conservé de façon exotérique (c'est-à-dire connu du public) qu’une partie de ces connaissances révélées aux hommes par les centaines de milliers d’années passés (et ces éléments révélés aux peuples passés ne constituent qu’une partie très faible de la connaissance de ce type que les gardiens conservent à travers les millions d’année pour diffusion lorsque cela est nécessaire).

Autant dire que nous savons aujourd’hui presque rien de ce qui a été révélé, qui est gardé précieusement dans des archives ; dont par exemple le contenu a été ramené après les chutes Atlantes dans des lieux cachés au Tibet et en Egypte ; qui lui-même n’est qu’une petite partie de la connaissance cosmique connue des gardiens de notre planète ; et dont le contenu n’est révélé qu’à celui qui a l’évolution lui permettant de la comprendre et l’utiliser avec sagesse (donc pas l’homme du public).


Les faits à propos du fond commun spirituel et les connaissances bouddhistes ésotériques

Tourtes citations prises de l’auteur H.P. Blavatsky qui avait fait des recherches (toutes référencées par les ouvrages archéologiques, lithurgiques ou autres disponibles dans les lieux comme la bibliothèque du Vatican, le British Museum et d’autres références du même genre, titres de livres et n° de page pour vérification des références citées données par l’auteur (que je n’ai pas reporte dans mes extraits.

Citation
Les membres de plusieurs écoles ésotériques – dont le centre est au-delà de l'Himâlaya, et dont on peut trouver des ramifications en Chine, au Japon, dans l'Inde, au Tibet et même en Syrie, sans compter l'Amérique du Sud – prétendent avoir en leur possession la somme totale des œuvres sacrées et philosophiques, manuscrites ou imprimées, en fait, tous les ouvrages qui ont été écrits, en quelque langue ou caractère que ce soit, depuis les hiéroglyphes idéographiques jusqu'à l'alphabet de Cadmus et au Dévanâgari.


Il a constamment été affirmé que, depuis la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie, toute oeuvre pouvant conduire le profane à la découverte ultime et à la compréhension de certains mystères de la Science Secrète et due aux efforts combinés des membres de ces Fraternités, a été soigneusement recherchée. Il est ajouté, en outre, par ceux qui savent, qu'une fois découverts, ces ouvrages ont été détruits, sauf trois exemplaires de chaque qui furent mis à l'abri. Dans l'Inde, les derniers de ces manuscrits précieux ont été trouvés, et cachés, sous le règne de l'empereur Akbar.

On prétend aussi que tout livre sacré de ce genre, dont le texte n'était pas suffisamment voilé de symbolisme, ou contenait quelque allusion trop directe aux anciens mystères, a d'abord été soigneusement copié en caractères cryptographiques capables de défier l'art du meilleur paléographe, puis détruit jusqu'au dernier exemplaire. Durant le règne d'Akbar, quelques courtisans fanatiques, mécontents de voir l'empereur porter un intérêt coupable aux religions des infidèles, aidèrent eux-mêmes les Brâhmanes à cacher leurs manuscrits. Tel était Badâoni, qui avait une horreur non dissimulée de la manie d'Akbar pour les religions idolâtres.

Badâoni a écrit, dans son Muntakhad at Tawarikh :
"!... Comme [les Shramana et les Brâhmanes] surpassent les autres hommes instruits, dans leurs traités de morale ou de sciences physiques et religieuses, et atteignent un haut degré dans leur connaissance de l'avenir, en puissance spirituelle et perfection humaine, ils ont produit des preuves fondées sur la raison et le témoignage... et inculqué leurs doctrines si fermement... qu'actuellement... personne ne pourrait soulever un doute dans l'esprit de Sa Majesté, dussent les montagnes crouler en poussière ou le ciel se déchirer... Sa Majesté a fait faire des enquêtes sur les sectes de ces infidèles, qui sont innombrables, et ont une quantité sans fin de livres révélés."


Cet ouvrage "fut gardé secret et n'a été publié que sous le règne de Jahângîr".

En outre, dans toutes les grandes et riches lamaseries, il y a des cryptes souterraines et des caves-bibliothèques, taillées dans le roc, toutes les fois que les Gonpa et les Lakhang sont situés dans les montagnes. Au-delà du Tsaydam occidental, dans les solitaires défilés du Kuen-lun, il y a plusieurs de ces cachettes. Le long de la crête de l'Altyn Tag, dont le sol n'a encore été foulé par aucun pied européen, il existe un certain hameau perdu dans une gorge profonde. C'est un petit groupe de maisons, hameau plutôt que monastère, avec un temple pauvre d'aspect, gardé seulement par un vieux lama, vivant en ermite à proximité. Les pèlerins disent que les galeries et salles souterraines de ce temple contiennent une collection de livres trop vaste, d'après les récits, pour trouver place même au British Museum.

Selon la même tradition, les régions maintenant désolées et privées d'eau de Tarim – véritable désert au milieu du Turkestan – étaient jadis couvertes de cités riches et florissantes. A présent, quelques vertes oasis en parsèment à peine la redoutable solitude. Une d'entre elles, recouvrant le tombeau d'une vaste cité avalée par le désert, et enfouie sous ses sables, n'appartient à personne, mais est souvent visitée par des Mongols et des Bouddhistes. La même tradition parle d'immenses demeures souterraines, de vastes corridors remplis d'inscriptions sur argile et de cylindres. Ce n'est peut-être qu'une rumeur vaine, mais peut-être un fait réel.


La citation fait la part de ce qui est avéré et de ce qui est on dit ; mais dans l’avéré on a déjà des informations solides.

On trouve aussi des références montrant que sur les quantités de livres écrits par les grands enseignants spirituels ou relatant les enseignements de ces grands, et donc le nombre est référence dans certains ouvrages qui nous parviennent aujourd’hui ; on constate n’avoir que de l’ordre du 1% de reliquat… où est le reste ? Tout le reste ??

Citation
Il est probable que tout cela provoque un sourire de doute. Que le lecteur, cependant, avant de nier la véracité de ces récits, veuille bien s'arrêter pour réfléchir aux faits suivants qui sont bien connus. Les recherches collectives des Orientalistes, et, spécialement, les travaux accomplis dans ces dernières années par les étudiants de la philologie comparée et de la science des religions, les ont conduits à s'assurer de ce qui suit : Un nombre incalculable de manuscrits et même d'ouvrages imprimés, dont on connaissait l'existence, ne peuvent plus être retrouvés. Ils ont disparu sans laisser derrière eux la moindre trace. S'ils étaient des ouvrages sans importance, on aurait pu les laisser périr au cours naturel du temps, et leurs noms même se seraient effacés de la mémoire des hommes. Mais il n'en est pas ainsi, car, cela est maintenant prouvé, la plupart contenaient les véritables clefs d'ouvrages qui existent encore et qui sont actuellement incompréhensibles pour la majeure partie de leurs lecteurs, sans ces volumes additionnels de commentaires et d'explication.

Telles, par exemple, les oeuvres de Lao-tseu, prédécesseur de Confucius. On dit, en effet, qu'il écrivit 930 livres sur l'éthique et les religions, et 70 sur la magie, mille, au total. Son grand ouvrage, cependant, le Tao-te-King, coeur de sa doctrine ou écriture sacrée des Tao-sse, ne contient, comme le montre Stanislas Julien, qu'environ 5.000 mots 101, à peine une douzaine de pages pourtant le professeur Max Müller trouve que "le texte est inintelligible sans commentaires, et M. Julien a été obligé de consulter pour sa traduction plus de soixante commentateurs", les plus anciens remontant à l'année 163 avant l'ère chrétienne, et pas avant, comme nous le voyons. Pendant les quatre siècles et demi qui ont précédé cette époque des "plus anciens" commentateurs, on a eu largement le temps de voiler la vraie doctrine de Lao-tseu aux yeux de tous, sauf de ses prêtres initiés. Les Japonais, chez qui se trouvent aujourd'hui les plus instruits des prêtres et des fidèles de Lao-tseu, ne font que rire des suppositions et bévues des sinologues européens et la tradition affirme que les commentaires, auxquels nos savants d'Occident ont accès, ne sont pas les vraies annales occultes, mais [I LIV] des voiles intentionnels, et que les vrais commentaires, aussi bien que presque tous les textes, ont depuis longtemps disparu des yeux du profane.


On trouve des références à des disparitions de ce genre pour des documents fondateurs d’autres religions, comme le christianisme, et le judaïsme et si la Torah raconte une genèse semblable à celle des védas (mais avec tellement de choses manquantes) et si la Kabbale juive a des informations orales bien plus conséquentes, c’est parce que tout ceci a un fond commun, dont on retrouve les traces, et on a même le nom de ceux qui ont effacé ces traces :

Citation
Si nos savants passent maintenant à l'ancienne littérature des religions sémitiques, aux Ecritures Chaldéennes, soeur aînée et institutrice, sinon source, de la Bible Mosaïque et point de départ du Christianisme, que trouvent-ils ? Pour perpétuer la mémoire des antiques religions de Babylone, pour consigner le vaste cycle d'observations astronomiques des Mages Chaldéens, pour justifier la tradition de leur littérature splendide et éminemment occulte : que reste-t-il maintenant ? Rien, sinon quelques fragments attribués à Bérose.

Encore ceux-ci sont-ils presque sans valeur, même comme fil conducteur pour retrouver le caractère des choses disparues, car ils ont passé par les mains de Sa Grandeur l'évêque de Césarée – qui s'était lui-même établi censeur et éditeur des archives sacrées des religions d'autrui – et ils portent sans doute encore la marque de sa plume éminemment véridique et digne de confiance. Quelle est, en effet, l'histoire de ce traité sur la religion, jadis si grande, de Babylone ?

Ecrit en grec, pour Alexandre le Grand, par Bérose, prêtre du temple de Bel, et d'après les annales astronomiques et chronologiques conservées par les prêtres de ce temple – annales qui embrassaient une période de 200.000 ans – ce traité est maintenant perdu. Dans le premier siècle avant Jésus-Christ, Alexandre Polyhistor en fit une série d'extraits, perdus aussi Eusèbe (270-340 de l'ère chrétienne) se servit de ces extraits pour écrire son Chronicon. Les points de ressemblance – presque d'identité – entre les Ecritures des Juifs et celles des Chaldéens rendaient ces dernières fort dangereuses pour Eusèbe, dans son rôle de défenseur et de champion de la foi nouvelle, qui avait adopté les écritures antérieures, et, avec elles, une chronologie absurde.

Or, il est assez bien établi qu'Eusèbe n'épargna pas les tables synchroniques égyptiennes de Manéthon – à tel point que Bunsen 104 l'accuse d'avoir mutilé l'histoire de la façon la moins scrupuleuse, et Socrates, historien du Vème siècle, ainsi que Syncellus, vice-patriarche de Constantinople, au début du VIIIème, le dénoncent tous deux comme le plus impudent des contrefacteurs. Est-il donc vraisemblable qu'Eusèbe ait agi avec plus de délicatesse envers les annales Chaldéennes qui menaçaient déjà la nouvelle religion, si hâtivement acceptée ?

A l'exception, donc, de ces fragments, plus que douteux, toute la littérature sacrée des Chaldéens a disparu aux yeux profanes, aussi complètement que l'Atlantide perdue. Quelques faits contenus dans l'histoire de Bérose sont donnés dans le second volume du présent ouvrage, et peuvent jeter une grande lumière sur la véritable origine des Anges Déchus, personnifiés par Bel et le Dragon.



Alors on arrive au bouddhisme, bien sûr il ne fait pas exception :

Citation
Passant maintenant à la plus vieille littérature aryenne, le Rig Véda, et suivant strictement ici les données des Orientalistes eux-mêmes, l'étudiant verra que, bien que le Rig Véda ne contienne qu'environ 10.580 versets ou 1.028 hymnes, néanmoins, et en dépit du secours des Brâhmanas et d'une masse de gloses et commentaires, il n'est pas encore, jusqu'à ce jour, correctement compris. Pourquoi ? Evidemment, parce que les Brâhmanas, "ces traités scolastiques les plus anciens sur les hymnes primitifs", demandent eux-mêmes une clef que les Orientalistes n'ont pu se procurer.

Que disent les savants de la littérature Bouddhiste ? La possèdent-ils entièrement, cette clef ? Assurément non. En dépit des 325 volumes du Kanjur et du Tanjur des Bouddhistes du Nord, dont chaque volume, paraît-il, "pèse de quatre à cinq livres", rien, en vérité, n'est connu du Lamaïsme réel. Pourtant, on dit que le canon de l'église du Sud contient 29.368.000 lettres dans le Saddharmâlankâra, ou, sans compter les traités et commentaires, cinq à six fois plus de matière que la Bible, celle-ci, d'après Max Müller, ne pouvant se vanter que de 3.567.180 lettres. Encore, à propos de ces 325 volumes (il y en a en réalité 333 : le Kanjur contenant 108 volumes et le Tanjur 225), "les traducteurs, au lieu de nous fournir des versions correctes, les ont entremêlées avec leurs propres commentaires, afin de justifier les dogmes de leurs diverses écoles". De plus, "d'après une tradition conservée par les écoles bouddhistes, par celles du Sud comme par celles du Nord, le canon bouddhiste sacré comprenait à l'origine 80.000 à 84.000 traités, mais la plupart furent perdus et il n'en resta que 6.000" – dit le professeur. Perdus, comme toujours – pour les Européens. Mais, est-il bien sûr qu'ils soient perdus aussi pour les Bouddhistes et les Brâhmanes ?

En considérant le caractère sacré, pour les Bouddhistes, de chaque ligne écrite sur le Bouddha et la Bonne Loi, la perte de 76.000 traités semble miraculeuse. Si le cas avait été inverse, tout homme connaissant la manière dont les choses se passent admettrait que, sur le nombre précité, 5.000 à 6.000 traités aient pu être détruits pendant les persécutions ou les émigrations qui ont eu lieu dans l'Inde. Mais comme il est établi que les Arhats Bouddhistes, afin de propager la foi nouvelle au-delà du Kasmir et des Himâlayas, commencèrent leur exode religieux dès 300 ans avant notre ère et atteignirent la Chine en l'an 61 avant Jésus-Christ, époque où Kâshyapa, sur l'invitation de l'empereur Ming-ti, y alla pour faire connaître au "Fils du Ciel" les doctrines bouddhistes, il semble étrange d'entendre les Orientalistes parler d'une telle perte comme si elle était vraiment possible. Ils ne semblent pas admettre pour un moment la possibilité que les textes puissent n'être perdus que pour l'Ouest et pour eux-mêmes, ou que les peuples Asiatiques aient eu l'audace inouïe de garder leurs annales les plus sacrées hors de l'atteinte des étrangers, refusant de les livrer à la profanation et même à l'abus de races, même si "hautement supérieures".


Imaginez-vous : 76 000 livres disparus sur les 84 000 écrits sur l’enseignement du Bouddha… pas disparus pour tout le monde !! Les 325 livres fondamentaux du lamaïsme détenues par les bouddhistes du nord qui ne les partagent pas publiquement non plus.

Autant parler d’enseignements réservés !
Ceux qui se sont montrés dignes du subtil par leur intérieur sont enseignés à ces sagesses dans certains monastères bouddhistes (Lamasseries) et ils sont enseignés à des connaissances supérieures à celles connues dans l’ensemble des fonds spirituels exotériques actuels (dont les Védas, qui ne sont qu’exotériques). De même chez les hindous :

Citation
Feu Swâmi Dayânand Sarasvatî, le plus grand sanscritiste hindou de son temps, a affirmé la même chose à certains membres de la Société Théosophique, en ce qui concerne les anciens ouvrages brâhmaniques. Le saint et savant homme se prit à rire quand on lui dit que le professeur Max Müller avait déclaré aux auditeurs de ses conférences que la théorie "d'une révélation primordiale et préter-naturelle accordée aux pères de la race humaine ne trouve aujourd'hui qu'un petit nombre d'adhérents".

Sa réponse est suggestive : – "Si M. Moksh Mouller (comme il prononçait son nom) était un Brâhmane et venait avec moi, je pourrais le mener à une grotte gupta (crypte secrète) près d'Okhee Math, dans les Himâlayas, où il découvrirait bientôt que ce qui a traversé le Kâlapâni (les eaux noires de l'Océan), de l'Inde en Europe, ne sont que les fragments des copies rejetées de quelques passages de nos livres sacrés. Il existait une "révélation primordiale", et elle existe encore et elle ne sera jamais perdue pour le monde, car elle y reparaîtra seulement, les Mléchchhas devront attendre".
Pressé de questions sur ce point, il n'en voulut pas dire davantage. Cela se passait à Meerut, en 1880.


Réservé ne veut pas dire interdit, simplement le monsieur tout le monde (de la religion en question ou pas) n’entendra jamais parler de ces informations dans leur contenu ; sauf si il suit un chemin initiatique personnel, une vois spirituelle de recherche et qu’il ressent alors le besoin de l’accès à ces connaissances, et contacte des hommes sages qui sont au fait de ces connaissances en partie et l’enseignent ; puis lui permettent par leur contact, si il est jugé pour utile pour lui, d’avoir accès directement à ces connaissances en l’envoyant là où ces connaissances sont conservées. Voilà pourquoi cela s’appelle des connaissances ésotériques.

Toutefois elles ne peuvent pas être d’utilité pour faire progresser celui qui est seulement sur le début de la voie, c'est-à-dire la masse du public ; et certaines données peuvent être utilisées dangereusement pour des pratiques « magiques » de bas niveau si utilisées par des personnes peu conscientes ; donc cela est occulté. Seul ce qui est nécessaire au chemin de ceux qui en sont sur le début est dévoilé publiquement ; et pour les autres ils iront de par leur feu intérieur, si leur intérieur les y pousse car c’est une nécessité pour eux, à la recherche, et le « hasard » (qui n’en est pas un) leur permettra les rencontres permettant d’avoir accès aux connaissances qui pousseront leur esprit vers un chemin encore plus profond sur la voie.

Cosmogonie ésotérique

Si on en revient donc à la cosmogonie, elle est celle des données ésotériques ; et à ce titre est la perception de la même cosmogonie vue par les grands enseignements spirituels anciens : védiques et kabbalistes. Et eux-même ne sont que de petits aperçus d’une connaissance à ces sujets qui est détenue ailleurs.

Je renvoie donc aux cosmogonies hindoues (védiques) et kabbalistes (hébraïques) pour les aperçus publics.

Ce message a été modifié par LightInWay le Dimanche 10 Août 2014 à 11h15
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Ecrit le: Dimanche 10 Août 2014 à 11h28 Posted since your last visit
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Ecrit le: Samedi 16 Août 2014 à 11h57 Posted since your last visit
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Pour ceux qui veulent plus de détail sur la création historique des différentes branches des sectes bouddhistes; et leurs implantations:
http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/lamaisme.htm
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Ecrit le: Jeudi 05 Mai 2016 à 12h34 Posted since your last visit
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Voilà des informations sur le Bouddhisme: les fondamentaux sous forme abrégée et concise qui présente ce qu'est le bouddhisme:
http://www.amitabha-terre-pure.net/bases_b...terre_pure.html


Et ici aussi, présentation des éléments de façon concise:
http://www.bouddhisme-universite.org/decouverte

Les enseignements donnés par le Bouddha (toujours sous forme de discussions) sont appelés Soutras.


En voilà:
http://www.venerabilisopus.org/fr/livres-s...ses-sermons.pdf
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Ecrit le: Dimanche 18 Septembre 2016 à 15h01 Posted since your last visit
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Le DALAI LAMA  censurées de youtube http://www.europe1.fr/international/a-stra...youtube-2849272

"Chers amis, Youtube a banni les chaînes de l'événement pour des raisons que nous ne connaissons pas". Sur le site officiel dédié à la visite du dalaï-lama à Strasbourg, les organisateurs des conférences ne s'expliquent pas les raisons pour lesquelles le géant américain a censuré les vidéos du chef spirituel tibétain.

Est-ce pour celà? https://www.upr.fr/actualite/31-mars-1959-3...i-lama-du-tibet
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