chercheursduvrai.fr
To view this board in english, you must be registered.

Pages: (13) 1 [2] 3 4 ... Dernière » ( Aller vers premier message non lu ) Reply to this topicStart new topicStart Poll

> SEG: fraude ou réalité ?, Votre avis sur le sujet SEG
LightInWay
Ecrit le: Jeudi 20 Novembre 2014 à 22h44 Posted since your last visit
Quote Post


Unregistered









Citation (Gegyx @ Jeudi 20 Novembre 2014 à 22h41)
humm!

Disque segmenté sur la périphérie et grosse électricité statique créée.
Cela fait penser à la Testatika

Remarque très judicieuse. Un lien cohérent sur l'extraction d'énergie de la même forme. C'est à force de lier des choses qu'on arrive à en tirer une cohérence et voir si en effet ça peut avoir des chances de marcher par la cohérence.

Bien vu Gegyx, bravo.
Top
Ecrit le: Vendredi 21 Novembre 2014 à 10h19 Posted since your last visit
Quote Post


Expert(e)
******

Groupe: Membres
Messages: 174
Membre n°: 10003
Inscrit le: 28/03/2011



Bonjour ,

j'aimerais apporter ma petite pierre à l'édifice .

Comme tout un chacun intéressé par l'énergie libre , je me suis dirigé vers le générateur homopolaire .
Lors d'une grande brocante régionale ( c'est fou ce qu'on y trouve d'intéressant !) , j'avais trouvé un disque en cuivre :
user posted image

dont les dimensions sont : 36,5 cm de diamètre
user posted image


user posted image

pour 4mm d'épaisseur :
user posted image

Pour le faire tourner , je l'avais simplement monté sur une grosse disqueuse qui doit tourner à 3600t/min:
user posted image

Evidemment , la démarrer d'un seul coup aurait été dangereux , j'ai donc utilisé un variateur de tension de récup :
user posted image

Pour finir , j'ai placé un gros aimant dessus , mais comme je ne l'ai jamais arrimé au disque ( pour ne pas l'abimer pour de futur expérimentation ) , je n'ai pas pu monter très haut en vélocité !
user posted image

Bref , le futur montage consisterait à segmenter le disque , non pas comme Searl , mais comme Tesla le préconisait . S'étant penché sur le générateur de Faraday , il a trouvé le moyen d'atténuer les 2 contraintes de ce système : la grandeur du disque et la vitesse de ce dernier . Comment ? en mettant l'aimant ( ou les aimants? ) sur le pourtour externe du disque et en le scindant en divisions spiralées :
http://www.greenoptimistic.com/2008/02/02/...s/#.VG68qPl5MnE

http://www.andrijar.com/teslahom/index.html

Voilà , dernière petite chose , en regardant les photos du disque de Searl , j'avais toujours du mal à imaginer ou et comment il plaçait le disque ou bien les cylindres dans l'ossature que l'on voit ?!
Peut-être que ceci répond à la question :

http://www.whale.to/b/electrogravitics3.html

Ps : pas mal de site que j'avais sauvegardé ont disparu avec le temps ... quel dommage et quelle perte surtout .

A+


Robert . . .


--------------------
La seule source qui ne tarit jamais est l'inspiration qui vient de la nature.

http://robessler.blogspot.be/
PMEmail Poster
Top
Ecrit le: Vendredi 21 Novembre 2014 à 11h33 Posted since your last visit
Quote Post


Expert(e)
******

Groupe: Membres
Messages: 1753
Membre n°: 291
Inscrit le: 13/06/2007



@Robert

Dans le même esprit, d'ailleurs il se nomme Spiritelemental, il a fait une réplique Otis Carrs, david Hamel etc... ICI

A++
PM
Top
Ecrit le: Vendredi 21 Novembre 2014 à 12h04 Posted since your last visit
Quote Post


Expert(e)
******

Groupe: Membres
Messages: 174
Membre n°: 10003
Inscrit le: 28/03/2011



Génial ça !

Ses disques n'ont pas l'air fort épais ( ça a surement son importance) et on ne voit pas de mesure ... mais c'est déjà bien de se lancer dans ces montages icon_wink.gif

Pour ma part , je segmenterais le mien comme celui de Searl , c'est beaucoup plus facile que la spirale de Tesla icon_wink.gif

Mais ça ne sera pas pour tout de suite car je suis toujours dans mes travaux ... sans compter la roue de Bessler qui va commencer à rouiller si ça continue !



merçi à toi . . .



Robert . . .


--------------------
La seule source qui ne tarit jamais est l'inspiration qui vient de la nature.

http://robessler.blogspot.be/
PMEmail Poster
Top
LightInWay
Ecrit le: Vendredi 21 Novembre 2014 à 21h07 Posted since your last visit
Quote Post


Unregistered









Citation (Robert @ Vendredi 21 Novembre 2014 à 10h19)
Ps : pas mal de site que j'avais sauvegardé ont disparu avec le temps ... quel dommage et quelle perte surtout .

A+


Robert . . .

Merci pour ton retour d'expérience.


Il y a moyen d'avoir la plupart d'entre eux quand même à disposition pour tous, si tu connais l'adresse de ces sites (ou leur nom pur les retrouver).

Il suffit d'utiliser le projet d"archive web mondial à cette adresse:

http://archive.org/web/

Ils sauvegardent des milliers et des milliers de sites avec des versions mises à jour plusieurs fois par an, et tu peux retourner sur la version du site de la date de ton choix. Certains sites n'ont jamais été indexés, mais pour beaucoup si.

Donc si tu retrouves, il suffit de mettre le lien qu'ils te donnent, çà permet de consulter tout le site tel qu'il était à partir de leur base de données qui reconstruit tout et le tour est joué: tu peux diffuser le lien du site à la date qui t'intéresse, et qui restera éternellement figé tel que tu le donnes.

Super, non?

Donc n'hésite pas à nous donner des liens utiles avec ce moyen parmi des sites perdus!
Top
Ecrit le: Samedi 22 Novembre 2014 à 04h13 Posted since your last visit
Quote Post


Expert(e)
******

Groupe: Membres
Messages: 174
Membre n°: 10003
Inscrit le: 28/03/2011



Bonjour Light . . .

Effectivement , c'est super pour beaucoup de choses "perdues" .

Je regarderais cela à tête reposée plus tard car pour le moment ... je pars au boulot !

Merçi à toi



A+


Robert . . .


--------------------
La seule source qui ne tarit jamais est l'inspiration qui vient de la nature.

http://robessler.blogspot.be/
PMEmail Poster
Top
Ecrit le: Lundi 24 Novembre 2014 à 13h33 Posted since your last visit
Quote Post


Très intéressé(e)
****

Groupe: Membres
Messages: 23
Membre n°: 10687
Inscrit le: 24/11/2014



Salut, je voudrais savoir quel serais l’intérêt de faire cette machine ? Apparament elle produit trop de courant pour être utilisable et son antigravité qui est pour moi la partie intéressante ne pourrait elle aussi ne pas être contrôlé.
A votre avis que son devenu les prototypes ? Si il ont décollé jusque dans l'espace ? Parce que dans l'espace plus d'air donc pas de ionasation si j'ai bien compris.

Merci
PMEmail Poster
Top
LightInWay
Ecrit le: Lundi 24 Novembre 2014 à 18h50 Posted since your last visit
Quote Post


Unregistered









Citation (guigui145 @ Lundi 24 Novembre 2014 à 13h33)
Salut, je voudrais savoir quel serais l’intérêt de faire cette machine ? Apparament elle produit trop de courant pour être utilisable et son antigravité qui est pour moi la partie intéressante ne pourrait elle aussi ne pas être contrôlé.
A votre avis que son devenu les prototypes ? Si il ont décollé jusque dans l'espace ? Parce que dans l'espace plus d'air donc pas de ionasation si j'ai bien compris.

Merci

1) L'intérêt de la machine est justement la propulsion à antigravité.

Les premiers prototypes de Searl (et ils furent nombreux) ont été perdus dans l'espace certes. C'est normal, le temps de comprendre ce qui se passe et de savoir le contrôler.

Justement Searl avait travaillé sur le contrôle du vol, et il avait fini par réussir. C'était son but. Il faisait évacuer le trop plein de charges de manière plus aisée par des pointes placées en bout des plaques en périphérie du disque tournant. Ceci permettant que les charges s'évacuent au-delà d'un certain seuil de concentration, et donc que la machine ne dépasse pas une limite maximale électrostatique. C'est ainsi qu'il pouvait faire en sorte que la machine cesse de s'emballer indéfiniment et s'en aille vers le faut.

Ensuite, ce n'est pas précisé, mais il paraît probable que pour un contrôle modulable, il faudrait changer la géométrie de ces pointes de façon dynamique, afin de changer cette limite de saturation électrostatique, et donc provoquer un effet antigravitique plus ou moins grand. En fait, une fois qu'il a compris que c'était l'évacuation des charges qui permettait de diminuer le phénomène, toute manière de faire évacuer plus ou moins les charges vers l'extérieur est bon.


On peut lire sur ce qu'a fait Searl:

1963: John Searl a réussi à réunir13 personnes pour l'aider, et ils ont fait 41 études expérimentales de structure. Il était intéressé alors par le développement d'une proposition commerciale de transport de passager et de frêt.

1970: John Searl a travaillé sur le vaisseau spatial "Ezkiel" jusqu'à environ 1975, quand ça a été abandonné à cause de son coût trop important.

Donc il est évident que John Searl travaillait à un contrôle total de l'engin, et il y a du travail à faire là-dessus, mais le principe du contrôle existe et a été montré par lui dans des tests précédents.

Donc ça a au contraire un très grand intérêt.

2) Le fait qu'il n'y ait pas d'air dans l'espace n'a aucun rapport avec le fonctionnement de la machine: qu'est-ce que ça peut faire? A moins que tu aies pensé que l'engin se soulevait par le vent ionique (comme les lifters), ce qui ne serait pas possible au vu du poids de l'engin!! ça ne marche pas par propulsion ionique faisant effet de souffle, mais pas antigravité produite lors de la mise en rotation rapide de charges électriques (et donc de champs électriques et magnétiques).

Le principe d'évacuation des charges par les pointes marche aussi bien dans l'espace que dans l'air car l'espace vide possède une impédance électrique (de même que l'air), et d'ailleurs celle de l'air et du vide sont assez proches (sauf quand l'air est humide où il y a changement) donc les caractéristiques de dégagement des charges sont quasiment inchangées dans le vide ou dans l'air.

Tu peux aussi bien obtenir des décharges électriques dans l'air ou dans le vide (et oui, le vide a une propriété de résistance électrique, son "impédance", appelée "impédance du vide", il n'y a pas de résistance infinie.

Bref vide ou pas cela ne change rien. Sauf qu'on n'aura pas de halo de couleur rosé ou bleu autour de l'appareil car il n'y aura pas d'effet d'ionisation sur le gaz environnant vu qu'il n'y aura pas de gaz: ça sera seulement moins spectaculaire.
Top
LightInWay
Ecrit le: Lundi 24 Novembre 2014 à 19h00 Posted since your last visit
Quote Post


Unregistered









Pour compléter un peu:

Citation
Since that day Searl had made some 10 or more small flying craft some of which have been similarly lost and developed a form of control. Larger craft have also been built - some 12 ft and two 30ft in diameter. The antics of his machines have given rise to much speculation as to the origin of so called "flying saucers" specially in the area of Warminster in Wilshire.


D'après: http://www.unexplained-mysteries.com/viewarticle.php?id=42

je traduis: depuis ce jour (l'article parle de son premier engin parti dans l'espace en 1952), John Searl a fait 10 petits appareils volants au moins, dont quelques uns ont été perdus de la même façon et il a développé une forme de contrôle. (la suite je ne traduis pas)
Top
LightInWay
Ecrit le: Lundi 24 Novembre 2014 à 19h05 Posted since your last visit
Quote Post


Unregistered









Citation (LightInWay @ Lundi 24 Novembre 2014 à 18h50)
2) Le fait qu'il n'y ait pas d'air dans l'espace n'a aucun rapport avec le fonctionnement de la machine: qu'est-ce que ça peut faire? A moins que tu aies pensé que l'engin se soulevait par le vent ionique (comme les lifters), ce qui ne serait pas possible au vu du poids de l'engin!! ça ne marche pas par propulsion ionique faisant effet de souffle, mais pas antigravité produite lors de la mise en rotation rapide de charges électriques (et donc de champs électriques et magnétiques).

Précisions: cet effet antigravitique n'est pas sensé exister; donc inutile de le chercher dans des livres de référence. C'est la la découverte de Searl: une force antigravitique qui se développerait lorsque des champs électriques de haute tension sont mis en rotation à grande vitesse.

La seule chose qu'il reste à faire est .. de tester si c'est véridique ou pas. la discussion seule ne permettant pas d'aller plus loin. Dans ce domaine, l'expérience ne remplacera rien.
Top
Ecrit le: Lundi 24 Novembre 2014 à 19h07 Posted since your last visit
Quote Post


Très intéressé(e)
****

Groupe: Membres
Messages: 23
Membre n°: 10687
Inscrit le: 24/11/2014



Merci beaucoup sa m'éclaire.

Vous parler de décharge ok mais une décharge electrique ? Si oui vous avez dis que l'énergie était dechargé
Citation
par des pointes placées en bout des plaques en périphérie du disque tournant
mais c'est plaque son comme les electro-aimant a distance ? Ou collé au disque ?

Pour le disque vous pensez que le disque devrait faire quel taille ? 1m de diamètre ?

Si l'expérience et facile pourquoi personne ne l'expérimente ?

Mes question sont peut être bête ou incohérente mais j'essaye de mettre de l'ordre dans mes idées.

Merci
PMEmail Poster
Top
LightInWay
Ecrit le: Lundi 24 Novembre 2014 à 19h07 Posted since your last visit
Quote Post


Unregistered









Citation (LightInWay @ Lundi 24 Novembre 2014 à 18h50)
2) Le fait qu'il n'y ait pas d'air dans l'espace n'a aucun rapport avec le fonctionnement de la machine: qu'est-ce que ça peut faire? A moins que tu aies pensé que l'engin se soulevait par le vent ionique (comme les lifters), ce qui ne serait pas possible au vu du poids de l'engin!! ça ne marche pas par propulsion ionique faisant effet de souffle, mais pas antigravité produite lors de la mise en rotation rapide de charges électriques (et donc de champs électriques et magnétiques).

Précisions: cet effet antigravitique n'est pas sensé exister; donc inutile de le chercher dans des livres de référence. C'est la la découverte de Searl: une force antigravitique qui se développerait lorsque des champs électriques de haute tension sont mis en rotation à grande vitesse. Comment et pourquoi, c'est une question que la physique aura à résoudre si l'effet est avéré. Là on se place sur le terrain de l'observation expérimentale: il y a un truc anormal qui se produit selon Searl. Vrai ou pas?

La seule chose qu'il reste à faire est .. de tester si c'est véridique ou pas. la discussion seule ne permettant pas d'aller plus loin. Dans ce domaine, l'expérience ne remplacera rien.
Top
Ecrit le: Lundi 24 Novembre 2014 à 19h08 Posted since your last visit
Quote Post


Très intéressé(e)
****

Groupe: Membres
Messages: 23
Membre n°: 10687
Inscrit le: 24/11/2014



Mener cette expérience couterai cher ?
PMEmail Poster
Top
Ecrit le: Lundi 24 Novembre 2014 à 19h29 Posted since your last visit
Quote Post


Expert(e)
******

Groupe: Membres
Messages: 2064
Membre n°: 275
Inscrit le: 11/06/2007



La machine de Searl s'emballe et décolle.

Mais si elle est accouplée à un moteur thermique ?
Le moteur s'emballe aussi, mais il ne montera bas bien haut dans les tours. Et puis ensuite sans oxygène...
PMEmail Poster
Top
LightInWay
Ecrit le: Lundi 24 Novembre 2014 à 19h33 Posted since your last visit
Quote Post


Unregistered









Citation (guigui145 @ Lundi 24 Novembre 2014 à 19h07)
Merci beaucoup sa m'éclaire.

Vous parler de décharge ok mais une décharge electrique ? Si oui vous avez dis que l'énergie était dechargé
Citation
par des pointes placées en bout des plaques en périphérie du disque tournant
mais c'est plaque son comme les electro-aimant a distance ? Ou collé au disque ?

Pour le disque vous pensez que le disque devrait faire quel taille ? 1m de diamètre ?

Si l'expérience et facile pourquoi personne ne l'expérimente ?

Mes question sont peut être bête ou incohérente mais j'essaye de mettre de l'ordre dans mes idées.

Merci

Il n'y a pas de question bête.

Sur le disque, pas d'électro-aimants: de simples plaques de métal disposées en rayon (non reliées au centre si on suit son rêve...)

Les électro aimants, c'était son idée de départ pour récupérer du courant en périphérie lors de la rotation, par le passage des plaques de métal entre les électo, mais ça n'a pas d'importance pour générer l'effet antigrav; car on ne cherche pas à faire un générateur dans le cas du disque volant. Donc simplement un disque qui tourne avec des plaques de métal dessus.

L'expérience est en effet simple dans l'énoncé, mais pas si simple à mettre en oeuvre: en effet il y a un effet qui a lieu lorsque le disque tourne assez vite, et ceci si il a un rayon assez grand. Searl a parlé de son premier test qui a décolle comme faisant 1 mètre de diamètre. la structure était probablement en bois. Il a indiqué faire tourner ça avec un moteur à essence avec un couplage bricolé par lui.

Donc déjà on voit que tut le monde ne fera pas ça: un moteur puissant capable de beaucoup de tours par minute capable de faire tourner un lourd disque en bois. Il faut de la puissance et de la vitesse, c'est ps une simple toupie sur moteur électrique de jouet. Donc voilà la première difficulté.

Autre difficulté: attacher des plaques de métal sur le disque de façon à ce qu'elles tiennent. A une vitesse de rotation de plusieurs milliers de tours par minute (peut être qu'il faut monter à 10 000 RPM pour avoir un effet) le nombre de g encaissés est de l'ordre de 56 000 g (je dis bien 56 000g, pour une rotation de 10 000 RPM pour un disque de 1 mètre de diamètre) en accélération radiale. Pas le droit à l'erreur à ce niveau là: une plaque mal fixée sera projeté et fera l'effet d'un fragment de grenade à fragmentation, pouvant couper bras, têtes ou autre membre de personne située sur la trajectoire et tuer quelqu'un. Donc il faut que tout soit attaché, probablement vissé à travers le disque de bois avec des vis mises d'une façon qui ne puisse pas permettre le dévissage dans le sens de rotation du disque.

Moi je creuserai un trou de 2 mère des diamètres et 1 mètre de profondeur, et je placerai l'appareil dedans. Ainsi on a un mur naturel de terre : le trou creusé, si quelque chose se détache, et mettre une caméra sur pied filmant du dessus, regarder ça à distance: personne se place au-dessus, car si un truc casse et qu'il rebondit sur le disque, il sera projeté comme un fragment de grenade vers le haut.

Et puis le souci de coupler tout ça sur un moteur: comment faire une liaison mécanique assez solide tout en gardant un nombre de tours important (pas de réducteur donc): moi je dirai poulie et courroie crantée. Bref tout un problème de mécanique et de question de sécurités.

Il y a enfin à mon avis à faire le test en cherchant à faire tourner dans le bon sens: Otis carr parlait d'une rotation dans le sens contraire à celui de la rotation terrestre. peut être Searl ne s'est pas posé la question (au moins au début) et si on fait tourner dans le mauvais sens il n'y a peut être aucun effet observable.

Bon on voit que ce n'est pas le premier qui passe sur le sujet qui fait le montage: il faut monter un projet qui nécessite des compétences mécaniques. Pas si simple au final, même si "faire tourner un disque" est un énoncé simple. Autre énoncé simple: "piloter un vaisseau spatial". En effet des énoncés simples recouvrent parfois des tas de choses qui doivent être faites pour y arriver.

ça fait 15 jours que je réfléchis à un montage expérimental à faire sur un disque de 1 mètre. Je réfléchis toujours et je sais pas si je pourrai faire: je suis nul question mécanique; donc tous les problèmes que j'ai soulevés, je les ai moi aussi.
Top
LightInWay
Ecrit le: Lundi 24 Novembre 2014 à 19h45 Posted since your last visit
Quote Post


Unregistered









Citation (Gegyx @ Lundi 24 Novembre 2014 à 19h29)
La machine de Searl s'emballe et décolle.

Mais si elle est accouplée à un moteur thermique ?
Le moteur s'emballe aussi, mais il ne montera bas bien haut dans les tours. Et puis ensuite sans oxygène...

Si on lit ce que raconte Searl, il indique que son engin s'est arraché du sol, désacouplé du moteur. En fait il indique qu'à partir d'un certain niveau de vitesse de rotation, le moteur ne servait plus à rien, la machine tournait plus vite que le moteur, et il était désaccouplé. L'engin tournait de plus en plus vite et finissait par produire l'effet antigravitique.

Il y a un phénomène physique qui se déclenche où le système tournant s'alimente en énergie depuis une autre source: probablement l'énergie du vide ou énergie point zéro. Et c'est alors qu'un phénomène antigravitique a lieu; l'anomalie. Et le tout décolle, mais le moteur reste au sol et ne sert plus. par contre il semble que l'emballement ait une limite: celle du champ électrique maximal atteinte entre le côté des plaques vers le centre du disque et le côté vers l'extérieur, périphérique. Donc en dégageant les charges de l'extrémité par des pointes (c'est ce qu'il a fait dans sa version "Ezekiel") il pourrait diminuer la limite haute d'emballement. Si elle est diminuée jusqu'au niveau où l'antigravité compense exactement le poids de l'objet, alors il lévite seulement: c'est ce que cherchait Searl. Alors une inclinaison de l'appareil permettrait de le diriger. Mais là on est dans la spéculation.

La seule chose à faire: le montage. Après on peut en parler avec force d'expérience: mais il faut la puissance pour cela.

Dans mes réflexions, je m'étais dit qu'une tondeuse thermique ferait l'affaire pour avoir à la fois la puissance et la vitesse en nombre de tours. Il faut trouver un moyen de l'accoupler à un disque de bois plein (pour la solidité) de 1 mètre de diamètre; en montant le disque à la place de la lame et en découpant le socle de protection de la lame pour laisser dépasser le disque.

C'est une première idée et comme j'ai vu des tondeuses thermiques sur le bon coin en occasion à 80€ environ ça permet d'avoir un moteur suffisant , voir si on peut avoir un embrayage pour contrôler le démarrage. Toute cette mécanique de bricolage me dépasse: je ne saurais pas bricoler la tondeuse pour ce faire.

Le disque de bois de 1 mètre: ça ne se vend pas. Là aussi, j'ai eu bien du mal à m'en fait un de 40cm à la scie sauteuse en suivant un cercle tracé au crayon. Le mieux est de le faire faire par un menuiser, qui a les outils de découpe adéquat (et là il va faire payer plus ou moins cher). Les plaques de métal: je verrai des plaques plates rectangulaires, une sous le disque, une au-dessus, et percer des trous traversant le disque pour attacher les plaques ensemble avec boulon et écrou. le tout est de voir comment fixer ça pour que ça ne se dévisse pas lors de la rotation en encaissant 56 000 g sur la périphérique pour que les plaques n'aillent pas tuer ou amputer des gens.

Bref... des soucis techniques, donc pour le moment je ne fais pas, je réfléchis.
Top
LightInWay
Ecrit le: Lundi 24 Novembre 2014 à 19h51 Posted since your last visit
Quote Post


Unregistered









Je reporte un extrait, concernant le désaccouplage du moteur lorsque l'engin s'envole (il s'auto-alimente):

Citation
John R. Searl était ingénieur électricien, employé par la Midland Electricity Board lorsqu'il construisit un ensemble de disques rotatifs afin de générer et faire tourner une charge électrique. Son appareil consistait en un « disc rotor » segmenté, que l'on mettait en rotation à grande vitesse à travers des électro-aimants situés dans sa périphérie. Les électro-aimants, énergétisés par le rotor, étaient censés accélérer la force électro-motrice. C'est en 195Y, que Searl et un ami testèrent le générateur mesurant environ trois pieds de diamètre (un mètre), pour la première fois à l'extérieur. Au début du test, le générateur produisit la puissance électrique attendue, mais à un voltage anormalement élevé. Très vite, le million de volts fut dépassé, produisant un crépitement et une odeur d'ozone. Pour citer Searl : " Une fois que la machine a dépassé un certain seuil de potentiel, l'énergie à la sortie excédait l'énergie d'entrée. A partir de ce moment là production d'énergie semblait virtuellement sans limites. " Ensuite, quelque chose de vraiment spectaculaire se produisit.

Au fur et à mesure que le générateur continuait d'augmenter en potentiel, il se souleva du sol et se détacha de ses montures d'arrimage et du moteur. Il se mit à flotter en l'air en tournant de plus en plus vite. Tout autour du générateur, l'air était devenu rose fluorescent tant l'ionisation qu'il produisait était importante. Dans les parages, des récepteurs radio se mirent à fonctionner spontanément à cause de l'induction électro-magnétique. Ensuite, l'appareil accéléra et disparut dans l'espace et ne fut jamais revu. Au cours de ses expériences suivantes, Searl monta ses turbines, qui mesuraient trente pieds de diamètre (dix mètres), plus fermement dans le sol.

Mais, celles-ci s'arrachaient encore à la terre, emportant avec leurs fondations. Elles semblaient produire une puissante force d'anti-gravité et d'après le cratère de forme hémisphérique laissé dans le sol, il fut déduit que cette force opérait sur une sphère dont le générateur était le centre. Searl venait de " trébucher " sur d'extraordinaires phénomènes associés avec le mouvement du vortex. Il fut l'un des nombreux inventeurs qui découvrirent un moyen de générer de l'énergie gratuite et sans limites ainsi qu'une force d'anti-gravité, simplement en montant des systèmes rotatifs.


D'après:
http://web.archive.org/web/20100730172925/...avite-t893.html

J'ai mis en gras ce qui nous intéresse:

L'engin se détache du moteur (qui doit être accouplé par une poulie au disque à mon avis) et ensuite il accélère encore et alors il se met à décoller (d'abord lévitation et décollage léger, puis emballement: phénomène d'auto-alimentation).

Dans d'autres textes (je n'ai plus la référence sous la main); Searl indique que de toute façon il coupe le couplage du moteur au disque quand celui-ci se met à s'emballer, car alors il est comme auto-alimenté et le moteur ne sert plus à rien (et puis ça évite de casser le couplage lorsque le tout s'arrache du sol).

Vrai ou pas... on ne saura pas sauf si quelqu'un a les compétences techniques de bricolage pour le tester.
Top
Ecrit le: Lundi 24 Novembre 2014 à 20h27 Posted since your last visit
Quote Post


Très intéressé(e)
****

Groupe: Membres
Messages: 23
Membre n°: 10687
Inscrit le: 24/11/2014



Relier un disque a un moteur thermique sa peut encore allé. Mais après pour 56000g sa je sais pas.
Les plaques doivent se trouver a l'extérieur ?
PMEmail Poster
Top
Ecrit le: Lundi 24 Novembre 2014 à 21h16 Posted since your last visit
Quote Post


Expert(e)
******

Groupe: Membres
Messages: 2064
Membre n°: 275
Inscrit le: 11/06/2007



Moteur de tondeuse ?

En fait il est réglé pour l'inertie de la lame qu'il entraîne
PMEmail Poster
Top
LightInWay
Ecrit le: Lundi 24 Novembre 2014 à 22h00 Posted since your last visit
Quote Post


Unregistered









Citation (Gegyx @ Lundi 24 Novembre 2014 à 21h16)
Moteur de tondeuse ?

En fait il est réglé pour l'inertie de la lame qu'il entraîne

Tout est toujours optimisé pour ce pour quoi il a été conçu. ça n'empêchera pas de faire le montage et de faire tourner autre chose avec...

Si l'inertie est plus grande, ça tournera moins vite. Plus le moteur est puissant et plus il pourra entrainer de couple (et plus il tournera vite et plus il y aura un couple résistant). Le but n'est pas de faire une tondeuse optimisée mais de faire tourner un disque.

Donc voilà la problème posé: faire tourner quelque chose de lourd très vite et voir comment y arriver.
Top
Ecrit le: Lundi 24 Novembre 2014 à 22h43 Posted since your last visit
Quote Post


Très intéressé(e)
****

Groupe: Membres
Messages: 23
Membre n°: 10687
Inscrit le: 24/11/2014



La solution serai de trouver un endroit comme au USA ou les amateur peuvent envoyer leur fusée trouvé un desert icon_smile.gif en france ou l'on peu demarrer le moteur thermique a distance.

Je tiens a dire que si cela a pu être réalisé par Searl pourquoi nous avec nos moyens actuel nous ne pourrions pas le faire?

PMEmail Poster
Top
Ecrit le: Lundi 24 Novembre 2014 à 22h47 Posted since your last visit
Quote Post


Expert(e)
******

Groupe: Membres
Messages: 1753
Membre n°: 291
Inscrit le: 13/06/2007



il faudrait un plan, ou un croquis de la partie métallique (disque) que l'on pourrait prendre en sandwich.
Ton idée de trou me plait bien, c'est envisageable ... j'ai un cube sous terre de 3x3x3m entièrement bétonné et électrifié que je n'utilise pas, il est vide et au fond du jardin... le précédent proprio envisageait une guerre nucléaire icon_biggrin.gif
Le reste c'est de la mécanique..

A++
PM
Top
  Ecrit le: Mardi 25 Novembre 2014 à 00h03 Posted since your last visit
Quote Post


Expert(e)
******

Groupe: Membres
Messages: 243
Membre n°: 10544
Inscrit le: 05/04/2014



Citation
Au fur et à mesure que le générateur continuait d'augmenter en potentiel, il se souleva du sol et se détacha de ses montures d'arrimage et du moteur. Il se mit à flotter en l'air en tournant de plus en plus vite. Tout autour du générateur, l'air était devenu rose fluorescent tant l'ionisation qu'il produisait était importante. Dans les parages, des récepteurs radio se mirent à fonctionner spontanément à cause de l'induction électro-magnétique. Ensuite, l'appareil accéléra et disparut dans l'espace et ne fut jamais revu. Au cours de ses expériences suivantes, Searl monta ses turbines, qui mesuraient trente pieds de diamètre (dix mètres), plus fermement dans le sol.


Rien que pour voir le halo rose, ca vaut le coup de faire l'expérience icon_smile.gif)))
PMEmail Poster
Top
LightInWay
Ecrit le: Mardi 25 Novembre 2014 à 00h03 Posted since your last visit
Quote Post


Unregistered









Citation (thx4 @ Lundi 24 Novembre 2014 à 22h47)
il faudrait un plan, ou un croquis de la partie métallique (disque) que l'on pourrait prendre en sandwich.
Ton idée de trou me plait bien, c'est envisageable ... j'ai un cube sous terre de 3x3x3m entièrement bétonné et électrifié que je n'utilise pas, il est vide et au fond du jardin... le précédent proprio envisageait une guerre nucléaire icon_biggrin.gif
Le reste c'est de la mécanique..

A++

Voilà mon idée de montage de base, partie mécanique à adapter de la façon la plus intelligente possible (ma proposition est donc à ce titre loin d'être la meilleure, juste pour proposition):

user posted image
Top
Ecrit le: Mardi 25 Novembre 2014 à 10h19 Posted since your last visit
Quote Post


Expert(e)
******

Groupe: Membres
Messages: 3939
Membre n°: 10047
Inscrit le: 07/11/2011



Citation (LightInWay @ Lundi 24 Novembre 2014 à 19h33)
Autre difficulté: attacher des plaques de métal sur le disque de façon à ce qu'elles tiennent. A une vitesse de rotation de plusieurs milliers de tours par minute (peut être qu'il faut monter à 10 000 RPM pour avoir un effet) le nombre de g encaissés est de l'ordre de 56 000 g (je dis bien 56 000g, pour une rotation de 10 000 RPM pour un disque de 1 mètre de diamètre) en accélération radiale.

Je ne pense pas avoir tout compris sur ce point, du moins j'ai peur de me tromper sur la signification des g donnés.

Si 1g = 1x le poids, on parle ici de 56000g.
Mais ces 56000g s'appliquent où exactement ? à la circonférence du disque ou partout ?
Intuitivement j'aurais dis à la circonférence du disque, mais je suis pas sûr (d'où ma question).

si on prend 56 000g, une piece de metal de 100g peserait alors 5,6 tonnes en circonférence du disque ??!!! comment garder une piece de métal même de 1mm collé sur un disque à cette vitesse ! c'est énorme !

De plus le disque en lui même devrait être de bois unis, massif, car s'il est reconstitué (agglo, mdf ?) tout va partir en lambeau si je suis le même raisonnement.

les chiffres m'interpellent, je trouve que c'est énormé ! mais suis bien incapable de faire le calcul pour exprimer les g en fonction du positionnement d'une lamelle de metal sur le rayon du disque...


--------------------
« No matter where you are, Look for the brightest star, Believe it is true, My soul is smiling at you", FastWalkers
PM
Top
LightInWay
Ecrit le: Mardi 25 Novembre 2014 à 18h40 Posted since your last visit
Quote Post


Unregistered









Ah oui, c'est sûr que ça fait un sacré paquet de g encaissés. J'ai calculé le nombre d eg encaissés en périphérie en effet, donc au bord du disque. Les parties plus à l'intérieur subissent moins d'accélération.

La formule est une formule de physique des repères de Frenet toute simple, tu vas voir que ça se calcule bien:

user posted image
D'après ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Rep%C3%A8re_de_Frenet

A est le vecteur accélération, qui se décompose comme l'accélération tangentielle selon le vecteur tangentiel T (due à l'augmentation de la vitesse si le disque est en cours d'accélération ou de décélération) et l'accélération centrale dirigée vers le centre du disque selon le vecteur radial N.

Lorsqu'on tourne à vitesse constante, on a donc la seule formule: A=(v²/R).N ce qui veut dire que la seule accélération est centrale.

v est la vitesse de mouvement circulaire en mètre par seconde d'un point situé à distance R dans le mouvement circulaire.

On calcule donc: norme de A = v²/R
avec v=nb de RPM*2*pi*R/60 en mètre par seconde (2*pi*R est la longueur d'un tour parcouru et on parcourt nb RPM en 1 minute donc on multiplie par le nombre de tours en 1 minute et ça donne la longueur parcourue en 1 minute; puis en divisant par 60 on a la longueur en mètre par seconde).

Pour 10 000 tours par minute et R=0,5m (disque de 1 mètre de diamètre, soit 0,5m de rayon) on a donc:
v=10 000*2*pi*0,5/60=523,6 m/s (un point de la périphérie parcourt donc 523,6 mètres en une seconde à cette vitesse de rotation de 10 000 RPM).

On calcule alors norme de A=v²/R=523,6²/0,5=548 311,4 m/s²
Une accélération de 1g terrestre est de 9,81 m/s². Pour savoir combien de g d'accélération centrale est encaissé par un point de la périphérie, on a donc à diviser par la valeur de 1g=9,81 m/s²

Soit accélération de norme de A/1g=548311,4/9.81=55 893,1 que j'ai arrondi à l'ordre de grandeur de 56 000 fois. On encaisse donc 56 000g.

Cette accélération centrale est l'accélération subie par un point du bord du disque vers le centre, qui aboutit à une réaction égale en norme et opposée: l'accélération centrifuge qui est fournie par le support mécanique du disque.

En effet donc tout ce qui est en périphérie du disque tire avec une force de F= m*56 000 environ si on donne la force en équivalent kg. Oui en effet une masse de 100g va donc tirer sur le disque vers l'extérieur comme si elle pesait 5,6 tonne ce qui est énorme. Il est évident que les vis d'attache et le disque vont voler en éclat, déchiquetés.

Mais de toute façon on ne pourra jamais atteindre cette vitesse de 10 000RPM; aucun moteur ne sera assez puissant pour cela, l'inertie est bien trop grande. Si on le pouvait, tout se casserait.

Pour infos:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Force_centrifuge

On y trouve que:

Une machine à laver en essorage donne 1 000g
Une centrifugeuse de labo donne 25 000g
Une centrifugeuse pour enrichir l'uranium donne 1 000 000g

Je ne sais pas à quelle vitesse Searl lançait ses disques avec ses moteurs, mais probablement pas du tout à 10 000RPM. Peut être à 1000 RPM (ce qui ferait environ 560 g, plus raisonnable auquel cas une plaque de 100g tirerait quand même avec une force équivalente de 56kg. Là on peut arriver à tout fixer pour que ça tienne sur le disque, toutefois le bois du disque ne tiendrai pas l'intégrité et volerait en éclat probablement.

Lors des expériences MACDER une machine de l'ordre de 50cm de diamètre avait été mise en rotation jusqu'à 2000 tours et on avait calcule que les barres d'acier pleines de 2cm de diamètre en périphérie tiendraient le coup jusque là. Mais on a monté à 3000 tours et plus et les barres d'acier de 2cm de diamètre se sont pliées en coude à au moins 30 ou 40° tellement la force équivalente tire fort, des tonnes en effet (au-delà de la limite qu'on avait calculé). Si ça avait été du bois tout aurait cassé depuis longtemps.

Mais si on se réfère à Otis Carr, pour avoir un effet de dégravitation il faut appliquer le nombre de tours donné par la formule nb de tours en RPM= 4424/R=8848 RPM pour un disque de rayon 0,5m (1 mètre de diamètre), voilà pourquoi j'avais parlé de monter à 10 000 RPM. Mais techniquement ça ne sera pas possible.
https://www.chercheursduvrai.fr/forum/in...indpost&p=60323

Alors un disque tout métal, mais il faut segmenter le métal quand même, sans structure de bois pour que ça encaisse mieux, pourra peut être être porté à plus que 1000 RPM, disons peut être 3000 RPM sans voler en éclat.


Déjà à 1000 RPM si tu as un truc qui s'éjecte ça fait grenade et ça tue quelqu'un.

Devant la difficulté technique, Searl ne pouvait pas faire lancer son truc trop vite. Par contre quand ça s'accélérait, ça devait être un truc de malade, sauf qu'avec l'anomalie créée peut être que ce qui est dans l'appareil ne subit plus la même inertie et que donc on n'a plus ce souci d'éléments qui tirent trop sur la structure du disque et vont le casser.
Top
LightInWay
Ecrit le: Mercredi 26 Novembre 2014 à 06h55 Posted since your last visit
Quote Post


Unregistered









Exemple d'un CD se brisant sous l'effet des g excessifs à 23 000 RPM et 25 500 RPM:



Note: on voit des morceaux du revêtement aluminisé (avec peinture) du CD qui part en cours de rotation.

Petit calcul à 23 000 RPM:
Diamètre du CD=12cm
Accélération centrale = 35 481g disons 35 500g environ
Vitesse= 144,5 m/s

Il en a encaissé des g avant de casser, super solide ce matériau en étirement, on est à 35 500g quand même! Combien le bois peut encaisser?

Note: la vitesse périphérique n'est que de 144,5 m/s je signalerais que la vitesse de rotation de la terre est de 465 m/s environ, donc on est loin de l'atteindre. Selon Otis Carr, c'est lorsqu'on atteind la même vitesse linéaire que celle de la rotation terrestre (en sens inverse) que la dégravitation a lieu. Dans le cas présent il faudrait atteindre 74 000 RPM environ, impossible car le CD casse avant.

Question: vous vous rendez compte que vous et le sol en-dessous de vous file à 465 m/s à chaque instant, en direction de l'Est?

Pourquoi n'êtes-vous pas éjectés par des g monstrueux? Car le rayon terrestre est gigantesque: on n'a presque aucune accélération centrale.

Calcul fait: accélération centrale terrestre = 465²/6400 000=0,03 m/s²= 0,0034 g
Donc il faut qu'on soit accroché au sol par une force équivalente à l'accélération de 0,0034 g au moins pour continuer à recevoir de celui-ci l'imprimation du mouvement pour poursuivre notre chemin avec le sol à 465 m/s. C'est évidemment le cas puisque nous sommes accélérés vers le sol avec une accélération de 1g (la force de gravitation)

Si on restait suspendu en l'air assez longtemps en flottant, on ne subirait plus l'entrainement du sol et on conserverait notre entrainement initial, ce qui finirait par produire un décalage de plus en plus important avec le sol (bien sûr il y a les frottements dans l'air qui ralentissent de plus, l'air étant lui-même entraîné par sa couche superficielle de contact avec le sol)


Donc pour tourner à 465 m/s comme la Terre et avoir peu de g à encaisser, il faut un grand rayon. En effet avec un disque de 1 mètre de diamètre il faut seulement 8800 RPM pour atteindre les 465 m/s au lieu des 74 000 RPM pour un CD de diamètre 12cm. Alors le nombre de g encaissés diminue (mai reste très grand). Il faudrait avoir un disque de 20 mètres de diamètre pour commencer à diminuer significativement le g encaissés lors de la rotation.

Bref moins on veut encaisser de g pour atteindre une vitesse périphérique donnée (pour ne pas casser la structure) et plus il faut que la structure tournante soit de grand diamètre.
Top
LightInWay
Ecrit le: Mercredi 26 Novembre 2014 à 08h02 Posted since your last visit
Quote Post


Unregistered









On peut utiliser la table des ruptures en limite d'élasticité pour des matériaux courants:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Limite_d%27%C3%A9lasticit%C3%A9

Pour le bois, précisons encore:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lamell%C3%A9-coll%C3%A9

A la vue du 2ème lien, pour le bois lamellé par exemple, on va utiliser R=13,6MPa en traction (minimum selon le bois en question, on va prendre le minimum).
Donc si on a un disque de 1mètre, jusqu'à quelle vitesse tourner pour atteindre cette limite?
Il a une masse volumique moyenne (selon le bois considéré) de 375 kg par mètre cube selon les liens donnés.

Donc si on prend un disque en bois d'épaisseur e et de rayon R, il a un volume de:
V=\pi.R^2.e

Sur une section tranche de surface d'aire périphérique dS=R.d\theta.e le disque subit une force équivalente due à l'accélération centrifuge.
Cette tranche a pour volume:
dV=R^2.d\theta.e
Soit une masse de dm=\rho.dV=\rho.R^2.d\theta.e

La vitesse de rotation est donnée pour n RPM par :
v=\frac{n.2.\pi.R}{60}

Soit l'accélération centrale a=\frac{v^2}{R}=\frac{\pi^2.R.n^2}{900}

Ce qui donne une force équivalente (centrifuge périphérique) sur l'élément périphérique de masse dm de:
dF=dm.a=\rho.dV.a=\rho.R^2.d\theta.e.\frac{\pi^2.R.n^2}{900}

La résistance à la traction est donnée par Re (=13,6MPa pour le bois par exemple).
On ne doit pas dépasser cette valeur, qui est une pression, exercée par la force centrifuge périphérique sur la surface de traction dS=R.d\theta.e

La pression effective de la force centrifuge est de:Pression=\frac{dF}{dS}=\frac{\rho.R^2.\pi^2.n^2}{900}

On cherche à avoir Pression<R_e soit:
n<\frac{30}{\pi.R}.\sqrt{\frac{R_e}{\rho}}

C'est la formule générale qui marchera pour tous les disques dans tous les matériaux.
R: rayon du disque en mètre
\rho: masse volumique du matériau en kg par mètre cube
R_e: résistance en traction avant rupture en limite d'élasticité en Pascal

Application numérique pour le bois: n<\frac{1818,5}{R} en RPM où R: rayon en mètre.
Pour un disque de 1 mètre de diamètre (R=0,5) on a donc: n<3 637 RPM
Donc on peut monter jusqu'à 3 600 RPM avant que ça casse.

Normalement on met un coefficient de sécurité, du genre on ne veut pas atteindre la limite élastique et même pas s'en approcher pour que le disque ne commence pas à s'étirer. Ceci consiste donc à affecter Re d'un coefficient multiplication, par exemple 0,5 pour ne pas approcher de plus de 50% de la pression de limite d'élasticité.

Alors on remplace R_e par 0,5.R_e
Et on obtient: n<2 572 RPm max donc disons 2500 RPM pour ne pas être dans de grandes déformations élastiques non plus et que le disque garde à peu près sa dimension initiale.

Si on avait utilisé de l'acier, on aurait eu (je prend un matériau moyen avec Re=235 MPa et masse volumique = 7500 kg/ mètre cube, il faut un acier précis pour calculer les caractéristiques précises):

n<3 380 RPM maxi sans sécurité et 2 390 RPM avec sécurité à 50%
On a un moins bon résultat pour l'acier que le bois car il pèse bien plus lourd, même si il est plus résistant: son poids crée plus de problème que la résistance accrue. le bois c'est donc mieux.

Mais il y a différents types d'aciers en terme de résistance et on peut aller jusqu'à Re=1450 MPa (acier allié trempé) pour une masse volumique qui sera quasiment la même et alors on a:

n<8 397 RPM sans sécurité ou 5 938 RPM avec sécurité

Donc on voit que selon l'acier choisi, on peut monter bien plus haut. De toute façon on ne va pas faire de disque en acier, car on veut du bois avec segmentation de métal accrochée dessus (métal accroché dessus = acier: on a le calcul précédent qui nous dit la limite pour les plaques de métal aussi: proche de celle du bois qui sert de support).

Donc prévoir de ne pas faire tourner le disque à plus de 2300 RPM au final pour ne casser ni les plaques d'acier, ni le disque en bois. Reste la question des vis d'attache qui tiennent les plaques: là elles travaillent en flexion, et il faut calculer si elles tiendront le choix sans plier et comment tenir des boulons serrés sans qu'ils se dévissent. Technique tout ça...

Mais à cette vitesse on ne sera qu'à 120,4 m/s en périphérie (et oui, rappelez-vous qu'il faut 8800 tours pour obtenir les 465 m/s de la Terre) pour n=2 300 RPM
Alors se passera-t-il quelque chose de significatif?

Sinon il faut faire un disque encore plus grand pour obtenir les 465 m/s avec un nombre de tours moins grand (et donc moins de g avant de tout casser).

Ce message a été modifié par LightInWay le Mercredi 26 Novembre 2014 à 08h14
Top
Ecrit le: Mercredi 26 Novembre 2014 à 08h25 Posted since your last visit
Quote Post


Expert(e)
******

Groupe: Membres
Messages: 1753
Membre n°: 291
Inscrit le: 13/06/2007



juste une question, les plaques métalliques doivent elles être en contact avec l'air ?

j'étudie le problème depuis quelques jours, j'ai vu que pour les planeurs ils ont doublés les performances uniquement en polissant cirant, voir plus loin pour certain, un véritable miroir.
donc une pénétration dans l'air parfaite, loin d'un CD qui avec les sillons n'est le bon exemple.

Donc revoir aussi la forme de pénétration, qu'un disque plane, et aussi peut être un peu le diamètre, en clair quel est le diamètre minimal pour atteindre la bonne vitesse en toute sécurité, je crois que c'est cela la solution.

A++
PM
Top
Ecrit le: Mercredi 26 Novembre 2014 à 11h06 Posted since your last visit
Quote Post


Expert(e)
******

Groupe: Membres
Messages: 2108
Membre n°: 10443
Inscrit le: 08/11/2013



Merci, essai très intéressant
Un disque diamanté en magasin de bricolage pourrait être bien plus résistant icon_surprised.gif
en plus si très bien équilibré, ( bien en place et très bien fixé?)
à mon avis pas de risque de dislocation si l’entraînement est prévu en conséquence.
mais du coup bien, plus de la masse d'inertie à entraîner que le cd (décédé) icon_eek.gif
PMEmail Poster
Top
1 utilisateur(s) sur ce sujet (1 invités et 0 utilisateurs anonymes)
0 membres:

Topic OptionsPages: (13) 1 [2] 3 4 ... Dernière » Reply to this topicStart new topicStart Poll

 



[ Script Execution time: 0.1719 ]   [ 12 queries used ]   [ GZIP activé ]