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Ecrit le: Dimanche 14 Août 2016 à 18h23
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Petite note encore concernant Krishnamurti et son enseignement qui fait l'erreur de parler à des gens de la grande masse tout en leur enseignant des choses accessibles seulement aux personnes très avancées de l'évolution; qui sont au contraire un frein pour la grande masse (j'ai mis des notes personnelles non extraites de Michel Coquet entre parenthèses et en italique, pour ne pas confondre):
L'enseignement de la sagesse antique nous indique que le gourou qui enseigne n'est pas la seule façon d'avoir un gourou. Sont des gourous pour un individu tous ceux qui rencontrés brièvement lui auront permis de rectifier son chemin, s'affiner, se questionner; muter. Pour la grande masse non éveillée, la vie elle-même est le gourou, créant des situations dramatiques ou difficiles pour faire évoluer chacun de la façon adéquate quand il refuse de le faire seul. La notion de gourou est très étendue. Mais lorsqu'on voit le gourou comme un individu, les propos précédents s'y appliquent. Et il est vrai que la même sagesse antique indique que ces gourous sont des palliatifs au seul gourou qui enseigne vraiment, celui qui nous fait rencontrer des êtres de chair pour nous enseigner des choses par les occasions qui se présentent parce qu'il ne peut communiquer avec nous directement tant on est bouchés du canal de lumière: le soi divin, le soi supérieur, appelé encore l'âme (unité de conscience du corps causal ou mental supérieur). C'est un cran bien en-dessous de la monade qui elle reste sans contact direct avec autre chose que l'âme et qui n'agit pas en conscientisation avant les initiations supérieures après le statut de maitre de sagesse, donc au-delà de notre évolution possible ici. Donc le seul vrai gourou, Dieu en nous, dont son représentant est l'âme; est le seul gourou à conserver pour celui qui est capable de la percevoir en échange directe; ce qui ne peut se faire que lors de la "réalisation du Soi", la troisième initiation. L'enseignement de Krishnamurti, qui est né avec déjà la troisième initiation et est mort après avoir pris la quatrième initiation, n'était malheureusement profitable qu'à ses pairs et à ceux qui approchaient de près la troisième initiation. Lui-même, dans des vies passées, qui ont été vues par quelques clairvoyants, a eu des gourous et appris ainsi dans ses états antérieurs, jusqu'à sa vie précédente même, celle où il prit la troisième initiation. Et la grande foule des masses n'ayant pas encore pris la première initiation (ou qui vient de la prendre mais a encore bien du chemin vers la deuxième) qui a besoin de guides et du développement du mental du suivre les enseignements de Krishnamurti enseignant à tous de cesser de penser, d'arrêter le mental et de ne chercher aucune forme de gourou ou de guide; le contraire exact de tout ce qui est nécessaire à tous ceux situés entre avant la première initiation et la deuxième au moins. En ce sens, même si il était très avancé spirituellement; il était un mauvais enseignant, un mauvais gourou, car enseignait des choses totalement non adaptées spirituellement à ceux qui l'écoutent, les entraînant même dans des conditions spirituelles de stagnation et de rétrogradation. Dangereux de se faire gourou quand on a décidé volontairement de boucher tous les canaux de contact avec le divin (ce que Krishnamurti avait fait volontairement, et il le dit lui-même, il a volontairement fermé les contacts psychiques supérieurs et toute connaissance du mental supérieur qui lui aurait permis d'enseigner à partir des plans supérieurs de connaissance; c'était son choix de vie, pourquoi pas, mais alors se faire enseignant est une faute spirituelle dans ce cas). Très avancé spirituellement, oui! Capable de transmettre ce qui est bon pour le développement ultime de l'homme au-delà de la troisième initiation ou s'en approchant, oui! Mais bon enseignant des masses qui ont beaucoup à faire encore pour évoluer (dont nous faisons partie), NON!! Evidemment il ne faut pas tout rejeter, car Krishnamurti n'a rien enseigné de faux en soi, simplement certaines choses enseignées ne sont profitables qu'à ceux très avancés et si la masse le suit là-dessus au contraire ça l'empêche de progresser. Pour beaucoup d'autres choses il y a beaucoup de profitable à retirer car il donne des éléments d'état d'être qui sont à cultiver quel que soit le niveau d'évolution, jusqu'à la libération ultime. Le problème, c'est que celui qui n'a pas la capacité de ce discernement, entre choses utiles et utilisables pour lui et choses non profitables et même nocives à ne surtout pas suivre pour lui est impossible à faire à celui qui n'a pas suffisamment développé le mental et le côté intuitif du mental; bref à la grande masse et que le tri ne sera pas fait. C'est pour cela que certains aspects des enseignements de Krishnamurti est dangereux pour celui qui n'a pas affiné sa recherche mentale spirituelle d'abord pour trier. On voit que Michel Coquet a la même analyse que d'autres ont pu faire et à laquelle je souscris, que Krishnamurti doit ne pas être suivi et écouté sur certains points concernant la recherche évolutive. Je l'ajoute car Michel Coquet n'est pas n'importe qui; il était longtemps le président du centra Saï baba France, auteur de dizaines de livres de spiritualité en rapport avec la théosophie, Saï Baba, les chakras, le développement, et il est allé sur place durant des dizaines d'années, pas fait les choses à distance. C'est une personne très utile de par son travail et les capacités qu'il a démontrées à comprendre des choses subtiles et les synthétiser, les relier, à travers ses ouvrages. On a dans la même catégorie à ne surtout pas écouter sur ces points là, et car on voit que c'est encore un cran largement en-dessous, Eckhart Tolle. La description de son expérience initiale d'ouverture, d'expansion de conscience, de montée de la kundalini en fait et éveil de certains centres de perception, est celle d'une personne prenant la deuxième initiation; qui dépasse la noirceur émotionnelle astrale qui lui a été mise en obstacle. Loin encore de la troisième initiation, il se fait appeler maitre, cultivant encore l'égo que dans les mots et apparences il rejette. Il est bien plus avancé que vous lecteur, que moi, que n'importe qui ici en tant qu'initié du deuxième degré, mais à ce titre là, il n'a aucune connexion avec la hiérarchie et ses connaissances, pas plus que vous ou moi, et apte aux mêmes genres de dérives et bêtises qu'on pu faire Annie Besant (degré d'évolution 2.15) ou Leadbeater (degré d'évolution 2.4) ou d'autres qui ont des capacités spirituelles développées, manifestent un rayonnement sur leurs congénères humains par une action extérieure forte et visible (comme c'est le cas de tous ceux de la deuxième initiation au moins qui sont connus publiquement) mais n'ont aucun accès au soi supérieur direct. Justement c'est le travail qu'ils ont à faire, développer le contact avec leur soi supérieur. Donc cet Eckhart Tollé, avancé, l'est encore bien moins que n'était Krishnamurti, et là c'est une autre catégorie, il n'occulte pas volontairement le canal supérieur pour recevoir des vérités spirituelles; mais il n'a pas encore ce canal là ouvert. Il enseigne lui aussi la non-pensée; l'oblitération du mental; des choses tout aussi dangereuses que Krishnamurti mais là en plus en n'ayant pas l'expérience directe de ce que c'est vraiment car il n'est qu'un apprenti allant vers la troisième initiation. C'est ma perception et je ne peux vous donner d'éléments référencés à ce sujet provenant de personnes clairvoyantes, toutefois la description de ce qu'il fait et dit correspond si exactement à ce degré d'évolution tel qu'indiqué dans les enseignements (et il faut compiler de nombreux ouvrages pour cela) que j'en ai la conviction intime; intuitive. Je dirai donc que c'est une sorte d'apprenti Krishnamurti qui lui fait des erreurs par absence de lumière suffisante, qui a atteint une forme de paix astrale qui lui permet de voir le mental et qui prend son mental pour le soi supérieur. Disant cela je ne me place en rien au-dessus de lui en terme de lumière; je suis très nettement bien moins avancé qu'il ne l'est et de loin, mais l'utilisation de la connaissance ésotérique est justement un élément permettant d'affiner le discernement spirituel et c'est beaucoup de temps passé à ce sujet dans cette vie et d'autres précédentes qui permettent d'arriver à retirer bénéfice des enseignements faits et de l'intuition subséquente afin de percevoir ce qui est bénéfique pour le chemin de ce qui ne l'est pas. On peut être compétent pour discerner certaines choses tout en étant loin d'avoir fini de travailler ce qu'il faut pour maitriser le chemin qui suit; donc le fait d'une analyse plus juste ne signifie rien d'autre que cela, une compétence développée vie après vies en synthétisant intérieurement certaines idées. Que ce monsieur Tollé soit plus avancé nettement que je ne le suis et que ne le sont les gens qui liront ce message je n'en doute pas; mais je sais aussi que ses techniques d'enseignement qui consistent à ne pas penser, être passif du mental; qui copient l'Advaïta tout en n'en laissant pas l'essentiel qui en fait un enseignement vraiment illuminé, est à ne pas suivre quand on est peu avancé comme nous le sommes. En effet l'Advaïta enseigne la non dualité, le détachement (enseignement de la sagesse antique) et dépasser le mental, mais ceci ne se fait, selon les enseignements des grands Advaïtistes, qu'en commençant par cultiver le mental, le jnâna (voir Ramana Maharshi) et domestiquer ce mental par la méditation, la mise dans la lumière; commençant par l'état de concentration (et cela prend des dizaines d'années, en fait plusieurs vies avec des années dans chaque): concentration, jusqu'à domestiquer le mental, puis le calmer en le faisant contempler le divin par le son, l'image, la visualisation; cela s'appelle le mettre dans la lumière. L'aide des respirations ou des Yogas hindous ou d'autres techniques est souvent conseillé; et les Advaïtistes travaillent avec tout cela en terme de conseil de développement. Et ultimement, quand on est capable à volonté d'avoir le calme du mental, une fois qu'il est domestiqué, qu'il peut devenir un lac immobile de tranquillité, on peut commencer à travailler l'être pur et la disparition de la pensée. Bref Eckhart Tollé est un de ces personnages qui font du mal à l'enseignement spirituel en enseignant les éléments raccourcis qui ne sont utiles que pour ceux qui ont déjà dépassé les stades précédents; et cela porte sur la grande masse qui n'a pas étudié les enseignements ésotériques ou l'ont fait rapidement et ont pensé que pour eux les raccourcis évolutifs s'appliquent et qu'ils seront illuminés et libérés demain matin ou un prochain matin en cessant de penser; preuve de leur ignorance spirituelle profonde. On dit aux innocents les mains pleines, mais si ce que je mets ici peut servir à une seule personne engagée dans cette voie de faux raccourci à chercher à creuser les enseignements spirituels pour voir que ses raccourcis sont faux, qu'on ne triche pas avec l'évolution et qu'il y a des choses à faire dans un certain ordre pour avancer, et qu'il puisse reprendre le cours évolutif plus rapide de la voie bien ordonnée, alors l'objectif sera atteint. ça serait un peu comme le minéral qui se dirait que bon il fera bien un raccourci en devenant animal sans passer par le végétal et qui essaie de mimer la posture de la puce qui vient de se poser sur lui, sans se rendre compte qu'il n'est qu'un minéral et doit d'abord apprendre ce qu'il doit de cet état là avant de passer au stade suivant. Il peut s'illusionner autant qu'il veut des raccourcis qui feront de lui un animal demain ou un prochain matin, les lois de l'univers ne seront pas pliées pour lui et il devra suivre le chemin de tous. Si pendant ce temps il refuse de suivre les apprentissages du minéral, qui apprend à réagir au chaud et au froid en dilatant ou contractant sa structure, qui apprend à ressentir son corps pour développer le contact avec tout en continuant à mimer intérieurement la puce, alors il prend du retard. Voilà mon analogie du jour. La connaissance spirituelle ne fait pas l'évolution mais elle permet de rester dans le chemin évolutif adéquat et utile au niveau où on se trouve, de faire des choix plus judicieux. Savoir faire un bon choix n'est certes pas le gage d'être avancé, mais au moins de ne pas prendre de retard dans son chemin d'avancée pour avancer un jour plus loin là où cela doit être. C'est uniquement pour cela que sont donnés les enseignements spirituels: choisir le chemin le plus direct sur lequel arpenter l'évolution; et avoir les outils à disposition à pratiquer. Donc mon message est un message non pas d'un type avancé à des moins avancés, mais d'un pas très avancé qui a des connaissances spirituelles utiles à garder son chemin à d'autres peut être plus avancés que lui sur le chemin mais qui n'ont pas travaillé cet axe là et qui sont en train de prendre une bifurcation qui va les ralentir voir les amener dans un cul de sac En clair, une aide utile sans prétention d'être au-delà. Chacun a une compétence qui peut servir aux autres; car chacun travaille son chemin avec des expériences de vies variés. Donc j'espère que ça sera bien pris de la part de ceux qui sont déjà de grands fans des Krishnamurti, Tollé et autres adeptes du "sois passif sans mental et sans pensée et tu seras libéré prochainement en faisant ainsi" (en résumé simplificateur et caricatural) |
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Ecrit le: Jeudi 18 Août 2016 à 15h57
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Qu'est-ce qu'il faudrait changer pour que ces enseignements sur la non pensée professés sans autre compléments par Krishnamurti ou par Tollé soient utiles?
En fait il n'y a rien à changer, il y a des choses à ajouter. Il y manque en fait tout l'aspect travail de la chose, l'aspect effort dans le temps et exercice qui constitue ce qu'est un enseignement spirituel. Bref il manque la patte enseignante qui n'est pas présente. Il suffit de lire les enseignements spirituels de toute provenance pour voir que ce qui manque est facilement lisible; que ça soit des partisans de l'Advaïta ou de l'enseignement spirituel hindou, tibétain, soufiste, etc. Celui qui suit simplement ce qui lui est dit, d'arrêter de penser et pense ainsi obtenir la réalisation du Soi manque quoi? Je réponds non pas avec mes propres arguments mais en utilisant les enseignements de quelques grands et leurs propres propos (redis à ma façon et pas par citation intégrale). Celui qui dit "je ne pense plus" est exactement en train de penser. Il est en train de penser qu'il ne pense plus. Il génère de ce fait une forme pensée qui a pour fonction de bloquer la circulation des autres formes pensées actuellement en vie dans la sphère mentale de l'individu. Ce blocage n'a lieu que par une tension importante et ne dure que le temps où la forme-pensée de "je ne pense plus" est tenu avec intensité mentale par l'individu. Il a créé un masque de plus qui se rajoute à la foule des autres formes-pensées et a donc accru l'opacité qui le sépare de son soi intérieur. Le fait d'arrêter de penser ne pourra jamais être le résultat d'une pensée ou d'une action du mental. Ce que je dis là, ce sont les propos de Ma Ananda Moyi, avatar et de Ramana Maharshi grand éveillé libéré. Ce sont aussi les propos qu'on pourra trouver ailleurs dans des contenus spirituels dérivés d'enseignements de la hiérarchie, que ces contenus soient de la théosophie ou pas d'ailleurs. Donc celui qui, ni d'Eve ni d'Adam n'a jamais rien fait d'autre que son effort de "j'arrête de penser" comme activité spirituelle a passé son temps à penser encore plus. La non-pensée n'est pas abordable par le mental, même supérieur. Elle ne peut se produire que par l'action du Soi supérieur, de la monade si on veut qui endosse le vêtement de l'âme (connecté au mental supérieur mais aussi au corps bouddhique de l'intuition). Cette action est en dehors de toute pensée et est le fait de ce que Ma Ananda Moyi nomme avec justesse "la grâce de Dieu", et dont Raman Maharshi dit qu'elle ne se produit pas par l'action mentale mais par le Soi qui lui-même perce le voile et agit pour imposer l'être. Celui qui comme Krishnamurti dit "j'arrête de penser", comme aussi savait le faire Ramana Maharshi ou Ma Ananda Moyi, le fait sans effort car il a placé sa conscience sur le plan bouddhique (plan dimensionnel immédiatement plus élevé que le mental supérieur ou causal) et il centre sa conscience sur ce plan là, le mental n'étant alors plus le lieu de sa conscience il n'agit plus, donc plus de pensée, même abstraite. Si elle le désire, la conscience peut utiliser le mental, comme l'humain polarisé dans le mental peut si il le désire susciter en lui (mais avec effort) une émotion, c'est à dire l'activation de son corps astral, alors qu'il n'avait aucune "raison" de le faire. Finalement cela demande un effort car de façon naturelle la conscience est placée sur le plan bouddhique et il faut un effort pour que la conscience descende un cran plus bas dans ses véhicules pour les mettre en action. Maharshi disait combien il lui était facile de ne pas penser et que la pensée était un effort. C'est là qu'on perçoit toute la différence entre ce genre de personnage très avancé spirituellement comme l'était Krishnamurti par exemple et un lambda de notre société dont nous faisons partie; pour qui la non pensée n'existe quasiment pas sauf par fractions de secondes parfois. Ne parlons pas d'un Eckhart Tollé qui à mon sens n'a jamais connu ce qu'est la non pensée mais se crée un mirage, une illusion, de ne pas penser en gardant le calme relatif dans son mental car il a transcendé le rideau des eaux astrales agitées que là il maitrise bien par contre. Quand on garde le mental dans le calme, dans le silence, on pense quand même. On garde le mental focalisé sur une pensée en fait. Celui qui pratique l'advaïta utilisera la pensée "je suis, j'observe, je suis celui qui est et observe ce qui se passe" par un effort de concentration sur cette seule perception comme observateur renouvelé à chaque micro seconde durant ses actions du quotidien. Dès qu'il relâche la volonté agissante sur cette pensée alors les autres formes pensées reprennent le dessus et circulent. Un autre ira s'assoir en lotus et fermera les yeux, se concentrant sur l'amour pour telle divinité, ou simplement vers une source de lumière et d'amour symbolisant le divin, ou sur une autre image mentale. Un autre emplira son mental avec des mantras orientés sur le divin; un autre avec des lectures des écritures ou d'enseignements en plaçant sa concentration dessus. Un autre se concentrera sur sa seule respiration tout en cherchant à plonger dans l'amour qui est situé derrière, etc. Il y a plein de façons de méditer, mais toutes consistent bien en une seule chose: créer une pensée unique qui submerge toutes les autres. Quelle différence avec celui qui crée la pensée "je ne pense plus". La différence est majeure et tient en fait à la façon dont partant de la conscience dans le mental on peut un jour obtenir la conscience dans le bouddhique: en construisant le pont, le tunnel qui permet à l'âme et au Soi supérieur derrière elle, se frayer un chemin depuis ses plans vibratoires vers le niveau mental. Ce pont s'appelle l'antahkarana . Il est construit depuis un plan inférieur vers le plan supérieur de l'âme, vers la monade, dans cette direction là. C'est le seul outil en fait qui permet justement à un humain de pouvoir progresser spirituellement, de percer un trou vers les plans plus hauts pour avancer. Or, les enseignements indiquent bien (ils le disent dans les enseignements hindous, Ramana le dit, Ma Ananda le dit, Saï Baba le dit, les enseignements des Védas le disent; mais aussi les enseignements théosophiques et de la hiérarchie): l'antahkarana est construit en polarisant le mental vers le source du divin, c'est à dire en créant une pensée dirigée, sous quelque forme que ce soit, vers le divin, vers les plans supérieurs. C'est dit de différentes façons selon les enseignants, c'est appelé diriger le mental vers l'intérieur, intérioriser le mental vers le divin, etc mais c'est là la chose importante. Alors celui qui concentre son mental vers une pomme ou une chaise, qui n'a aucun aspect de divin manifesté en faisant cela, ou bien vers "je ne pense pas", affine sa capacité de concentration et développe cette capacité dans le mental, mais ne construit pas l'antahkarana du tout ce faisant. Seule la pensée du mental orienté vers ce que l'individu ressent intérieurement comme étant de nature divine dirige l'énergie du mental vers le vertical. Et "là où va la pensée, va l'énergie" qui est un grand enseignement spirituel. C'est cela qui permet la construction du pont. Ramana Maharshi a bien enseigné la chose d'ailleurs avec l'image d'une vache qui veut brouter les herbes en allant folâtrer partout: le mental. Le berger souhaiterait qu'elle aille dans la bergerie et qu'elle y reste (mental rendu sous contrôle). Au début c'est difficile, ça demande d el'énergie et ce type de méditation dite "méditation occulte" (à la différence de celui qui médite sur une pomme, une chaine ou qui se convainc qu'il arrête de penser ou autre) devient de plus en plus facile à mesure que le temps passe car le mental prend l'habitude de générer cette seule forme pensée qu'il utilise de plus en plus fréquemment. En fait c'est une caractéristique du mental que les formes pensées de nombreuses fois répétées se vitalisent et celles qui ne sont plus utilisées ou moins se dévitalisent jusqu'à disparaitre. Quelle est la forme-pensée adéquate? Elle est différente pour chacun. C'est pour ça qu'il est dit dans les enseignements hindous qu'un gourou est nécessaire pour celui qui débute son chemin (un vrai, qui soit capable de percevoir les insuffisances de l'aspirant, ses difficultés, ses failles, ses points forts et capacités, ses chemins de moindre résistance intérieur, etc): pour conseiller le chemin le plus adéquat à emprunter pour faire ce travail de méditant à celui qui le pratique. Celui qui n'a pas de gourou ne doit pas se formaliser, cela veut dire que la vie lui fera rencontrer les gens qui lui diront ou lui montreront des choses qu'il ressentira comme étant bonnes pour lui et c'est le gourou intérieur dans ce cas (le Soi supérieur) qui a suscité cette rencontre, cette information à la conscience du mental inférieur. Il y a différentes façons d'avoir un gourou, ça peut être un contact, une rencontre, quelque chose qui permette de faire un pas important à un moment donné où on est en demande, en recherche de voie. Parfois aussi on n'a pas fait de rencontre enseignante sur le chemin permettant de méditer car on doit encore apprendre à se concentrer, à travailler ce qui est la base avant même la méditation: focaliser le mental sur quelque chose de façon soutenue; et on a à développer le mental pour cela; sur des axes qui n'ont rien à voir avec le spirituel. Et le jour où le mental sera capable de démontrer qu'il peut servir d'outil tremplin en sachant se concentrer (dans cette vie ou une autre) et que la recherche spirituelle passera au premier plan d'importance, alors le gourou (ou la forme qu'il se donne par le biais de la rencontre qu'il faut, de la lecture qu'il faut, etc) sera là. Dans ce cas on peut aussi pratiquer n'importe quelle type de méditation, qui servira aussi à se concentrer, si on a déjà en vue le chemin spirituel mais pas encore eu l'information du chemin qui soit bon pour notre propre développement. Quand le mental est capable de méditer fréquemment et de plus en plus longtemps sur une direction intériorisée, sur un asdpect qui pour nous est le divin (ce qui ne peut se faire si c'est une galère rébarbative pour nous, c'est pour ça qu'il faut une technique qui nous convienne personnellement comme je le disais) alors toute doucement le mental devient discipliné et il est mis dans la lumière, il est mis au calme. Il se met alors à exister des moments de lumière importante (l'énergie divine vers laquelle me mental est focalisé) et dans ces moments là parfois le Soi supérieur peut faire une descente dans l'antahkarana pas encore terminé et produire ce qu'on appelle un "samadhi" ou extase, illumination. Ceci ne dure en général pas et parfois c'est une seule fois dans une vie quand on commence ce genre de travail, juste pour motiver à poursuivre. Tout dépend de si on a déjà entrepris ce genre de travail dans d'autres vies et si l'antahkarana est déjà avancé ou pas (quand on revient en incarnation l'antahkarana est repris là où il était auparavant). Cet antahkarana n'est construit complètement qu'une fois arrivé à la troisième initiation mais le début de sa construction rapproche le plan de l'âme avec celui du mental inférieur et permet de brèves incursions de samadhi et cela motive en général pour poursuivre le travail. La première des ces incursions est la marque de l'entrée sur le sentier du disciple en général; la première vie où cela a lieu permet de garder une trace indélébile pour les suivantes afin d'avoir la motivation intérieure de poursuivre le chemin spirituel. Arrivé à la troisième initiation, l'antahkarana est stable et permet la descente de la lumière supérieure dans le mental qui sous l'effet de cette lumière continue se dissout peu à peu. En fait ce sont tous les tissus de forme pensée qui se dissolvent, et aussi la dernière forme pensée principale, celle utilisée pour construire l'antahkarana qui se dissout; le niveau de conscience passe alors sur les plans supérieurs du plan mental, causal, au fur et à mesure que les particules du mental sont éliminées par l'irradiation de la lumière depuis les sous-plan les plus bas. La troisième initiation est la maque du début de ce travail, où l'individu a un contact directe avec son Soi supérieur à travers l'antahkarana. A partir de là il n'a plus jamais besoin de gourou car le gourou ultime est face à lui intérieurement et consciemment. Il peut alors "être" seulement en contactant directement le Soi supérieur. Il est plongé dans l'univers conscient des idées abstraites subtiles mais pense encore, sa conscience n'est pas encore sur le plan bouddhique (donc "être" est possible mais pas de façon naturelle, avec un petit effort intérieur). Puis il fait transiter sa conscience sur le plan bouddhique et on est là à la quatrième initiation. C'est là qu'on peut dire qu'il n'existe plus aucune pensée sur le plan conscient; il faut un effort pour y arriver. Alors oui on finira par ne plus pensée, non pas parcequ'on n'aura plus de mental, mais plus la conscience mise dedans, et la pensée ne sera plus le mode de folâtrage de la conscience mise au repose. En fait on pourra quand même penser, si on le souhaite, avec un effort conscient, et pas de façon automatique, produisant de brouillard mental plein de parasites comme on le fait actuellement. mais le mental ne disparait pas pour autant, de même que le corps astral ou mental il reste un outil important et utile. On voit que commencer par se dire "je ne pense plsu" est ridicule vis à vis des connaissances je dirais "techniques", ou "scientifiques" occultes situées derrière la façon dont l'évolution se passe. Voilà tout ce qui manque à ceux qui comme Krishnamurti ont enseigné ce qu'ils étaient capable d'être sans aucune connaissance spirituelle car eux mêmes pour leur propre évolution avaient décide de faire cette expérience de déconnexion des connaissances (ce qu'il n'avait pas fait sa vie précédente du tout!) et qui entraînera dans l'erreur les lambdas qui n'ont aucune conscience du gouffre d'ignorance dans lequel ils sont face à la connaissance qui permet le chemin adéquat. C'est la raison d'être unique des sources de connaissances spirituelles. Et de toute façon, se tromper par ignorance fait partie du chemin de nombreuses personnes. Celui qui s'abreuve à des sources qui illuminent son chemin sait qu'il s'est abreuvé à l'ignorance et a parcouru tête baissée des courses à frapper contre les murs dans des vies passées. En fait c'est seulement justement par l'expérience personnelle de l'impasse et de la douleur qui en résulte pour celui qui cherche le chemin qu'il finira par décider de s'informer. Aussi il est normal que nombreux seront ceux qui continueront à penser orgueilleusement que eux savent mieux et c'est là la meilleure chose qu'il peut leur arriver pour dépasser ce stade à un moment donné; car on pourra leur montrer toute la lumière qu'on veut, ils reviendront sans cesse à leur manière de fonctionner tant qu'ils ne se seront pas assez fracassés eux-mêmes sur les murs qu'ils érigent. C'est en fait une loi universelle, la volonté du père-mère céleste et aller à l'encontre en voulant absolument les aider à comprendre est s'opposer à la loi spirituelle naturelle qui fait que nous mêmes sommes plus illuminés que celui qui l'est moins. De la même façon nous continuons nos dérivés et mauvaises façons d'être et de faire face à ceux qui sont plus illuminés que nous et nous donnent leur propre lumière. C'est pour ça qu'on ce domaine prévaut les informations doivent être disponibles et données pour retransmettre l'illumination dont on est capable à notre niveau, mais seulement pour ceux qui ont envie de venir en bénéficier et en profiter car de par leur propre parcours de vie ils en sont arrivés à ce point où ils sont prêts pour cette lumière là et en sont demandeurs pour passer à une autre étape. Leur gourou intérieur les amène alors vers les informations là où elles sont. C'est pourquoi il ne faut pas être prosélyte, les données utiles et nécessaires parviendront à ceux qui les cherchent, on peut se placer comme un vecteur de diffusion de ces données pour ceux à qui elles seront utiles seulement. Ainsi on donne comme on a reçu nous même des sources qui nous ont abreuvées quand on en avait besoin dans le cadre de la loi d'équilibre. Mais rien d'autre. Pas d'argumentation et contre-argumentation avec celui qui veut venir expliquer qu'il a ses façons de faire qui sont bonnes, qu'il sait lui ce qu'il faut; du haut de son ignorance de nombreuses choses comme outil argumentaire; ne vous fatiguez pas à cela, quoi que je puisse dire que je pense que faire l'expérience de ceci est aussi justement un moyen d'en comprendre la vérité et qu'il faudra le faire. Ce qui est juste pour une personne se débloque pour lui au moment juste, le reste est inutile. Donc prenez ce qui vous parle et rejetez le reste. |
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