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> Otis Carr
LightInWay
Ecrit le: Samedi 15 Novembre 2014 à 08h00 Posted since your last visit
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Qui est-il?

Otis T. Carr (7 Décembre 1904 - 20 Septembre 1982)

Citation
Otis Carr est simple employé d’hôtel quand il rencontre Nikola Tesla en 1925. Pendant trois ans, otis Carr reçoit un enseignement de Tesla, et se passionne pour l’énergie libre défendue par le célèbre inventeur du courant alternatif. En 1947, Otis Carr affirme avoir terminé ses recherches (commencées dix ans auparavant) sur un véhicule volant. Son principe de fonctionnement ? Tout véhicule accéléré vers un axe par rapport à sa masse inertielle d’attraction (sa gravité) devient immédiatement activé par l’énergie de l’espace et agit comme une force indépendante.

En 1955, Otis Carr fonde sa société, OTC Enterprises, dont le but est le développement d’inventions utilisant l’énergie libre. Il assure avoir construit six petits modèles de sa soucoupe volante, et commence à parler de lui parmi une population réceptive suite aux apparitions d’OVNI depuis 1947. La démonstration de vol de ses prototypes en 1959 est un échec. Carr est alors récupéré par un groupe mystérieux qui lui permet de continuer ses expérimentations. D’après Ralph King, ingénieur de l’équipe Carr, un vaisseau grandeur nature a été construit et aurait fonctionné. Mais le FBI prend la main sur l’affaire et fait fermer le laboratoire pour motifs économiques « vous menacez le système monétaire« . Otis Carr fait de la prison et abandonne ses recherches.

Un jour, Tesla a dot à Otis Carr : « tout ce que j’ai partagé avec toi… Si je ne le fais pas, ce qui est fort probable, tu le gardes avec toi et tu le transmets. Et si tu ne le fais pas, transmets-le à ton tour. » Ralph Ring a donc repris le flambeau après avoir tout appris auprès d’Otis Carr, et a fondé sa propre société, Blue Star Enterprise, pour continuer recherches et études d’après les idées de Carr et Tesla.
Citation
Otis fit la connaissance du solitaire Tesla dans l'hôtel où il résidait. Tesla adorait nourrir les pigeons de New York et demanda un jour à Otis, alors étudiant en art et travaillant dans l'hôtel, d'aller lui acheter deux kilos de cacahuètes non salées. Pendant, trois ans, après chaque livraison des cacahuètes, Otis reçut un enseignement de Tesla. Il devint ainsi inventeur de générateurs à Energie Libre.

En 1947, Carr avait terminé ses recherches sur un véhicule volant (ressemblant au disque à lévitation de Searl). Il a essayé d’intéresser des services gouvernementaux et des universités, en vain car ils étaient tous davantage axés sur la fission atomique. Comme beaucoup d’autres inventeurs, il s’est orienté vers l’aspect éducatif et récréatif de son œuvre. Il a déposé un brevet (n° 2.912.244) d’appareil – jouet qui reflète très fidèlement les proportions et la conception de son véhicule volant à antigravitation. Le principe de fonctionnement énoncé par Carr était que " tout véhicule accéléré vers un axe par rapport à sa masse inertielle d’attraction devient immédiatement activé par l’énergie de l’espace et agit comme une force indépendante."

D'après: http://quanthomme.free.fr/energielibre/gra..._Inventeur1.htm

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Otis Carr est la personne du milieu


Ses réalisations:

Otis Carr a donc connu Tesla. Ralph Ring dit dans un interview que Otis Carr était brillant et de par son étude affinée de la nature il a cherché à en comprendre à la fois la finesse, la simplicité et la puissance. C'est grâce à cet esprit fonctionnant différemment qu'il a su tirer grand profit de ce que Tesla lui expliquait et qu'il a conçu ses propres idées avec leur aide.

Il s'est focalisé sur la construction d'un engin volant, ressemblant fort à une soucoupe volante; produisant son propre déplacement en annulant l'action de la gravité sur l'appareil.

Il a réalisé plusieurs petits prototypes de taille réduite, mais les démonstrations publiques faites n'ont jamais donné le résultat escompté: cela ne marchait pas et donc il y eu désintérêt du public pour ce qu'il faisait.

Un groupe de personnes appelé "Understanding" (Comprendre) constitué d'un certain nombre de personnes désireuses de permettre à Otis Carr de poursuivre son travail a décidé de le prendre en main pour financer son travail et lui trouver des personnes aptes à l'aider en cela.

Ce groupe de personnes avait en tête Daniel Fry, une personne versée dans l'intérêt pour l'ufologie (les OVNIs) et c'est pour voir aboutir cela qu'ils ont pris en main Otis Carr. EN effet, si les modèles réduits de Otis Carr ne donnaient pas la promesse attendue d'un envol de l'engin par antigravité, certains donnaient des effets totalement exotiques qui étaient prometteurs (mais ça le public n'en a rien su); comme Ralph Ring en témoigne lorsque le groupe "Comprendre" le recrute et lui montre un modèle réduit qui mis en fonctionnement se met à vibrer pour seul aspect visible extérieurement, mais lorsqu'il pose sa main dessus comme on le lui indique, il peut passer ses doigts à travers le métal de l'engin qui est devenu pareil à de la gelée.

Otis Carr avait bien réussi à obtenir des anomalies sérieuses, du type de celles que Hutchison plus contemporain à notre époque a obtenu sur les métaux, par modification totale de leur structure interne. C'est ça qui a montré à ce groupe que Otis Carr était sur la voie de quelque chose d'important et l'a poussé à aider Otis Carr.

Donc Carr a pu réaliser un modèle grand format de taille humaine de son engin réduit; et avec 3 personnes qui travaillaient avec lui sur le projet (dont Ralph Ring) comme techniciens d'assemblage, ils ont fait un vol d'essai. En fait l'appareil ne s'est jamais envolé, mais téléporté sous l'impulsion psychique télépathique combinée des personnes à bord. L'appareil mis en marche a produit un champ d'énergie qui a mois la matière dans un état modifié permettant ce résultat.

Sans personne à bord pour effectuer cette action, l'appareil en vue extérieure aurait pu paraître vibrer (à cause de la rotation interne) et probablement qu'une personne qui serait venue le toucher aurait pu passer son doigt à travers et il ne se serait rien passé d'autre. En fait on ne peut pas parler d'un appareil antigravitationnel à proprement parler, mais d'un appareil de voyage interdimensionnel: la matière change d'état vibratoire et donc dimensionnel si on considère un plan vibratoire comme une dimension.

Après la réussite de cet essai, 2 semaines après, et avant qu'un autre essai grandeur réel n'ait été effectué, des institutions d'état américaines ont débarqué, confisqué tout le métariel (l'engin et le contenu du labo); dissous le groupe de travail des techniciens et demandé à chacun de ne pas se recontacter ni recontacter Otis Carr, avec des demandes qui étaient assorties de menaces. Ils ont surveillé chacune des personnes du projet de vol par surveillance pendant longtemps afin de vérifier que plus aucun ne se contactait et Oris Carr était aussi sous surveillance beaucoup plus étroite. A partir de là, Ralph Ring n'a pas pu obtenir d'autres contacts privilégiés avec Otis Carr dont l'état de santé s'est dégradé, et qui s'est coupé de tous (par la force semble-t-il). Il est resté plutôt solitaire jusqu'à sa mort en 1982; il avait pu dire à ralph Ring, que suite à l'intervention de l'état US, c'était en quelque sorte rapé pour lui de pouvoir continuer quoi que ce soit sur cette voie.

Pas de précision là-dessus, mais le groupe "Understanding" a probablement subi le même sort de dissolution par les autorités et n'existait plus de fait (menaces assorties pour tout cela).

Ralph Ring, passionné, a expliqué qu'il a d'abord essayé de reconstruire quelque chose tout seul chez lui (à l'identique des prescriptions de Otis Carr); mais il a vite vu qu'il ne pouvait rien faire seul: il lui manquait matériel et aide pour cela et a dû abandonner.

Brevet du modèle réduit:

A l'époque où il travaillait sur ses modèles réduits et avant qu'il ne passe au modèle grandeur réel, chapeauté par "Understanding", Otis Carr a voulu déposer un brevet de son appareil antigrav afin que la reproduction soit possible. Cela lui a d'abord été refusé car on lui a dit que c'était en-dehors de la physique conventionnelle. Quelqu'un lui a suggéré que si il déposait le même brevet en indiquant que c'était un jouet et en transformant toutes les affirmations exotiques sur ce que pouvait faire l'appareil en phrases indiquant que c'était des effets "qui était pour de faux, faire semblant dans un jouet", c'était possible. Il a remanié le brevet et a donc déposé l'exact brevet de ce qu'il voulait faire en transformant les phrases.

On a donc le plan de montage de son appareil volant, qu'il avait appelé le OTC-X1 (un de ses premiers prototypes miniatures) et qui a été réellement réalisé.

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(image d'époque du vrai prototype de Otis carr: il ne reste que des photos...)

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Explication de l'intérieur du OTC-X1 en cours de montage à Norman Colton et ‘Long John’ Nebel dans une version de modèle réduit plus grande de 6 pieds de diamètre qui a été achevée mais jamais lancée car ce modèle se faisait en parallèle du grand et suite aux actions du gouvernement US, tout ceci a été impossible à tester.

Voir l'appareil de 6 pieds fini mais jamais testé grandeur nature:
http://bluestarenterprise.com/wp-content/u...-DEVICE-001.jpg

Brevet déposé pour l'OTC-X1:
US Patent # 2,912,244 - Amusement Device - (November 10, 1959) - Otis T. Carr

Voir le plan mis au format image dans une page web ici par exemple:
http://www.rexresearch.com/carr/1carr.htm

Ici sur le site de Ralph Ring:
http://bluestarenterprise.com/articles/oti...ment-park-ride/

Ici les plans en PDF de l'OTC-X1:
http://bluestarenterprise.com/wp-content/u...TC-X1-plans.pdf

Ralph Ring:

Son site:
http://bluestarenterprise.com/

Un groupe d'une douzaine d'ingénieurs et personnes intéressées par l'ufologie et la science appelé "The Ranch" s'est intéressé au récit de Ralph Ring depuis les années 2000, et a décidé de l'aider à réaliser un modèle réduit de l'appareil, ce qu'il n'a jamais pu faire seul depuis ces 50 dernières années.

Ils sont en train de faire le montage et Ralph Ring en parle et donne des mages de l'en-cours sur son site web dédié à ses recherches: Blue Star Enterprise.

Ils réalisent le OTC-X1 dont on peut avoir des photos d'époque (les miniatures ont bien sûr disparu aussi depuis l'époque, il n'y a pas eu que l'appareil en grandeur réelle humaine qui a été démantelé et confisqué).

Ici le suivi du montage:
http://bluestarenterprise.com/otc-x1-efforts/

user posted image
En grand: http://bluestarenterprise.com/wp-content/u...02/P1010770.jpg

Appareil grandeur nature:

user posted image
(vue de l'appareil grandeur nature a qui a fait le vol et de l'appareil de 6 pieds qui n'a jamais pu être testé en vol)

user posted image

voir aussi: http://bluestarenterprise.com/wp-content/u...-clip-3-men.bmp

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Interview de Ralph Ring:

Ecoutez l'interview de Ralph Ring effectué en 2006 par un personne de "The Ranch" (Gary Voss), Bill Ryan et Kerry Cassidy des sites Projet Camelot et Projet Avalon, elle est sous-titrée en français et dure environ 52 minutes. Il expose son cursus, comment il a été amené à rencontré Otis Carr par le groupe "Understanding" qui l'a recruté comme technicien et son expérience de "vol" spécial avec les effets sur son cerveau du champ d'énergie dans lequel ils étaient plongé.


Vidéos sous-titrées en français:



Transcription en français de cette interview ici (sur le site du Projet Avalon, site de Bill Ryan):
http://projectavalon.net/lang/fr/ralph_rin...nscript_fr.html

Copier/coller de la transcription:
Citation
Ralph Ring : Il dit: « Vous allez monter à bord, vous allez aller quelque part, et vous allez revenir. Et c'est tout. » Puis il dit « Mais je veux déjà vous prévenir, votre cerveau ne va plus......

Gary Voss : …être le même ?

Ralph : [rit] « Vous allez le perdre. Parce qu'il ne comprendra pas et ne saisira pas ce qui se passe. Alors utilisez votre esprit, vos sentiments, partez de votre cœur. Méditez. Centrez-vous et rejoignez vos pensées et vos émotions les plus élevées, plutôt que de vous inquiéter de ce qui va arriver. »

Ralph : ...ces persiennes s'ouvrent et se ferment, créant toute cette réalité que tu vois autour de toi. Ça n'existe pas réellement. C'est tout de l'esprit. Tout de l'énergie. Mais nous le créons.

Début de l'interwiew

Garry Voss : Voulez-vous nous dire comment Otis Carr et vous vous êtes rencontrés et quel était votre parcours à l'époque, et puis nous amener à aujourd'hui?

Kerry Cassidy : Et comment vous avez travaillé avec Jacques Cousteau?

Ralph Ring : Ok. Oui. C'est un bon endroit pour commencer. J'ai terminé mon service en '54.

Pendant mon service j'étais basé sur l'île de Guam. Il y a eu l'attaque coréenne et ils nous ont expédiés en Corée au milieu de la nuit. J'ai participé à l'atterrissage d'Inchon et j'ai vécu cet épisode, qui était assez désagréable.

J'ai été blessé 4 fois, j'ai eu des engelures et tout ça. Et je suis devenu très, très découragé par l'armée. Complètement. A cause de, eh bien, tout. Et depuis le départ j'étais opposé à tuer des gens donc je tirais en l'air. Je ne comptais pas trop pour eux.

Quand j'étais sur Guam, les marines se battaient avec l'armée et l'armée se battait avec la Marine - dans des bars. Ils sortaient et se battaient. Moi je préférais aller à la plage et regarder autour de moi, et finalement j'ai appris la plongée sous-marine... la plongée en apnée, en fait, avec un tuba. J'ai découvert tout un nouveau monde sous l'eau, qui m'a fasciné. Et donc j'ai continué à développer ça jusqu'à l'attaque en Corée.

De retour aux States j'étais dans l'artillerie lourde, 3ème division 7ème unité d'infanterie - ce qui n'est rien de plus que des mitraillettes, du mortier lourd et de la grosse artillerie. Bien que je m'inscrivais sans cesse pour l'école d'ingénieurs durant mon service, ils continuaient de me renvoyer dans l'infanterie.

Alors en sortant je n'avais pas grand-chose pour continuer excepté mon intérêt pour la plongée. Donc j'ai ouvert un petit business de plongée sous marine et de plongée apnée à San Francisco. J'ai aussi finalement terminé mes études et obtenu mon diplôme en Californie du Sud, à Newport Beach et Costa Mesa, où se trouvaient ma famille, mes proches et tout ça. J'ai rencontré ma première femme, nous nous sommes mariés et avons eu deux enfants.

Je plongeais seul à ce moment-là et je faisais beaucoup de plongées : des plongées d'ormeau, des plongées de recherches et développement, et des plongées de localisation. Et ça se passait bien mais ma femme n'aimait pas l'idée que je sois parti plusieurs jours sur le bateau parce que les enfants grandissaient et qu'ils avaient besoin de leur père et ainsi de suite...

Donc, pour faire court, je suis alors allé travailler à l'usine de production de matériel de plongée, US Divers, située à Costa Mesa, ou Santa Ana. Ils avaient développé le SCUBA, vous savez, l'équipement de Jacques Cousteau. Et on s'est tout de suite bien entendus parce que moi-même je suis constamment en train de chercher et de développer.

Je suis entré au département de la recherche et on faisait des excursions à Catalina. Mon boulot consistait à tester les masques, à un moment. Bref, j'étais très impliqué là-dedans mais on restait partis de plus en plus longtemps en excursions et ma femme insistait pour que je trouve quelque chose d'un peu moins dangereux et d'un peu plus domestique près de chez nous. [rires]
Alors elle a trouvé cette annonce dans le journal et m'a dit: « Advance Kinetics recherche des techniciens de laboratoire et des techniciens de recherche. Pourquoi t'irais pas voir? Tu t'es toujours intéressé à la science et là tu es toujours parti ». (Quand je rentre à la maison, je suis toujours en train de démonter des trucs, etc.)

J'y suis donc allé, c'était l'heure du déjeuner. Tout le monde était sorti. Je marchais dans un couloir et je suis passé devant le bureau du directeur, Dr. Weinhart. Et il me dit: « Que faites-vous ici? » Je lui réponds: « Eh bien, je cherche du travail, vous avez mis une annonce dans le journal. »

Et il dit:
-Ils sont tous sortis déjeuner. Entrez, parlons un peu. Qu'avez-vous déjà fait et quelle est votre formation ?
-Je n'ai pas de qualifications à part pour les bourdons et les lézards et d'autres choses que j'ai étudiées. Et j'ai découvert qu'il y a une forte crédibilité aux lois de la nature, que j'applique aux choses, et ça marche toujours.
Alors il dit :
-Le magnétisme, ça vous intéresse?
-Ah oui ! J'ai passé ma vie à étudier le magnétisme, j'adore ça.
-Hé bien, vous savez, il se fait que le type qui travaillait sur notre projet magnétique vient de partir. Venez travailler demain matin. Vous allez sur le projet magnétique.
Et j'ai dit « Bien. Super. »

Alors ce travail: J'avais un établi avec un moniteur à tube cathodique qui envoyait des électrons dans un champ magnétique (et j'avais un oscilloscope monté avec une caméra haute définition, tout était haute définition). Donc j'envoyais des électrons. Et il avait dit: « Prenez-les en photo. L'idée, votre but, est d'envoyer un électron entièrement à travers le champ sans déviation, sans qu'il soit attiré vers le positif ou le négatif. » J'ai dit « Ok, » vous savez, « pas de problème. C'est facile. » Je prenais donc des photos – en très grand nombre, et très chères. Tous les jours, c'était l'équivalent de 1000$ de travail qui étaient payés par les contribuables pour cette recherche. Et j'ai commencé à me poser des questions. Vu mon affinité avec la nature, je comprenais qu'ils utilisaient la force.

Voss : Une force brute.

Ralph : Oui. Et ça ne marche pas avec les lois naturelles.

Voss : Non. Ça ne marche pas.

Ralph : Alors je me suis dit: « Ça ne marchera jamais, je comprends que le type soit parti, il en a eu marre. » Et j'étais en bonne voie. Je suis rentré chez moi, et j'avais amassé toutes sortes de trucs de brocantes, comme un amplificateur audio et un générateur de fréquences. J'avais comme ça plusieurs choses à la maison, et j'ai démonté une TV pour avoir un tube cathodique. J'ai commencé l'expérience à une petite échelle sur le sol du salon. J'ai tout monté et disposé de la façon qui me semblait la plus naturelle pour que ça marche. Et, au lieu de forcer les électrons, je les pulsais. Je leur donnais juste une impulsion, c'est tout. Et eux, d'eux-mêmes, ont entamé un déplacement circulaire.

Voss : Ils voyageaient selon leurs propres schémas et autant qu'ils le voulaient à un moment donné.

Ralph : Oui. Et ils passaient du négatif au positif jusqu'au bout du...

Voss : Retourner nourrir la source.

Ralph : Je me disais: « Mon dieu, c'était simple ça. » car ça a marché du premier coup. Ensuite j'ai fait beaucoup, beaucoup d'autres d'essais et les électrons traversaient tous, sans aucune déviation. J'étais heureux, je me suis dit que ça me vaudrait peut-une augmentation.

Alors, l'expérience suivante : sur l'établi d'à coté, ils travaillaient sur la lévitation.

Voss : Qui, « ils »?

Ralph : D'autres techniciens, d'autres ingénieurs.

Voss : De quel département étaient-ils?

Ralph : Cinétique Avancée. Le laboratoire était immense, il y avait plusieurs établis. Ils travaillaient sur des lasers vers la Lune, sur la lévitation.

Voss : Donc il y avait aussi plusieurs intérêts impliqués dans certains des projets.

Ralph : C'est le gouvernement qui finançait. Tout ça c'était de la recherche financée par le gouvernement.

Voss : Département de l'armée?

Ralph : Je ne sais pas.

Kerry : Mais pour revenir à l'histoire. Donc vous aviez développé cette pulsation, et vous disiez qu'à l'établi d'à coté...

Ralph : A côté ils travaillaient sur la lévitation. Ils avaient... juste des bobines, vous savez, du fer et des fils de cuivre. Et ils avaient des boules d'acier : ils les mettaient au-dessus et activaient la chauffe, et elles lévitaient environ de 4 à 8 minutes, ce qui consumait la bobine. Ils les appelaient des "igliotrons" je crois, et ils devaient s'en procurer constamment. Encore une, et encore une. Ils en brûlaient de 2 à 4 et en ce temps-là (années '50), elles valaient 400 $ pièce. Et eux, ils étaient là « On s'en fiche, on en a plein ». Et ils les brûlaient.

Donc l'autre expérience que j'ai tentée à la maison: j'ai pris un haut-parleur de basses de 40 cm que j'avais récupéré d'une sono quelque part, je l'ai posé à plat sur le tapis du salon et j'ai attaché mon ampli audio dessus. Et j'ai commencé à expérimenter avec la lévitation acoustique. Je pensais, eux ils utilisaient cette force brute pour pousser vers le haut et ils employaient beaucoup de courant. Moi j'allais essayer des ondes acoustiques, des vibrations gentilles ou quelque chose comme ça.

J'ai donc joué un peu avec différents objets et j'obtenais de petits résultats. Les objets commençaient à pulser et tout. Mais ensuite j'ai mis une balle de pingpong au centre et j'ai continué à jouer, et je crois que c'est en arrivant à 28,000 cycles que la balle s'est élevée.

Voss : C'est intéressant que vous racontiez ça parce que je me rappelle avoir vu un bulletin d'infos en 1989 montrant que des scientifiques avaient 'découvert' comment faire exactement ce que vous venez de décrire.
[rires]
Kerry : Que vous aviez donc fait dans les années … 1960? ou '50?

Ralph : Les années '50. La solution était très simple. On pourrait le faire aujourd'hui. Je pense qu'on pourrait le reproduire. Je n'ai pas réessayé, je n'avais pas besoin d'y revenir. Mais c'était une opération très simple parce que vous laissez la nature faire tout le travail. Je n'ai eu qu'à comprendre ce qui se passait. Donc pour le truc avec la balle de pingpong, quand j'ai réussi à la faire léviter j'étais excité comme un fou. Ma femme m'a dit: « Viens te coucher, viens te coucher ». Je suis allé me coucher et le lendemain matin la balle de pingpong était toujours en l'air.

Kerry : En lévitation? Étonnant !

Ralph : En lévitation. C'était 28,000 cycles je crois.

Voss : Pas de chaleur ?

Ralph : Pas de chaleur.

Kerry : Seulement des sons?

Ralph : Des sons acoustiques. C'était tout.

Voss : Audibles à l'oreille humaine?

Ralph : Non, je n'entendais rien.

Voss : Donc vous parlez peut-être de hautes fréquences, ou ultra-hautes?

Ralph : Oui, oui. Vous savez, j'ai essayé plus bas dans les portées inférieures et rien ne semblait se passer. La balle rebondissait. Mais quand je montais ...

Voss : Dans les UHF?

Ralph : [Opine] Oui. Alors ça marchait. Donc je remercie ma femme de m'avoir poussé dans cette direction parce que c'est vraiment mon truc. C'est ce que j'ai toujours voulu faire. Je me disais, « On tient quelque chose, là. » Je pensais pouvoir y aller de ma petite contribution pour aider l'humanité.

Kerry : Dans les années '50, vous saviez tout ça?

Ralph : Oh oui !

Kerry : Et alors vous l'avez montré à ces gens, n'est-ce pas? Comment ont-ils réagi?

Ralph : Je l'ai montré à Dr. Weinhart en personne. J'avais pris des Polaroïds et rédigé des notes, comme je le faisais au labo, et j'ai apporté tout ça au Dr. Weinhart. Il m'a dit: « Fermez la porte. Entrez. Asseyez-vous ». Il a tout regardé en détail et il a dit: « Oui. Je sais que c'est aussi simple que ça, Ralph. Ça, je le sais. Mais ici, c'est un laboratoire de recherches financé par le gouvernement. Nous avons besoin des fonds pour continuer. Ça ne nous intéresse pas nécessairement de trouver les réponses maintenant. Ce qui nous intéresse, c'est de chercher ces réponses. Et nous sommes grassement payés pour chercher les réponses. »

J'ai répondu: « Hé bien, voilà, regardez: ça marche ! Peut-être que je ne sais pas ce que je fais et peut-être que ce n'est pas correct, mais je pensais que si je montrais ça aux autres ici, nous pourrions aboutir à quelque chose. Et c'est beaucoup plus simple que de payer 400 $ l'unité pour des igliotrons et perdre notre temps avec la cathode montée ici. »

Il a répondu: « J'apprécie ce que vous avez trouvé. Et je ne pensais pas que vous en arriveriez là si vite grâce à votre intérêt pour les lois naturelles, mais je vais devoir déchirer ceci. » (Il avait une broyeuse dans son bureau.) « Je vais devoir déchiqueter ça et vous demander de retourner travailler à ce que vous faisiez. »

Alors là, mon univers s'est écroulé. Je veux dire... Je m'disais « Mais où suis-je? ». Toute mon attitude, toute mon approche du monde a changé.

Voss : Oui. Qui sont ces gens de toute façon et pour qui travaillaient-ils vraiment?

Ralph : Exactement. C'est tout à fait ce que je ressentais.

Kerry : Donc en fin de compte vous avez quitté ce travail, c'est ça?

Ralph : Oui. Pour faire bref, je suis retourné travailler 2 semaines et je ne pouvais plus le supporter. « C'est bon, j'ai eu ma dose. »

Mais durant cette période, j'ai commencé à rencontrer des gens comme par hasard. La plupart des gens à qui je parlais en dehors du laboratoire ne voulaient pas entendre parler de sciences, j'avais donc très peu de contacts avec d'autres personnes intéressées par le sujet. Sauf une que j'ai rencontrée, qui m'a dit: « Mais vous savez, ce dont vous parlez est exactement ce que j'entends à ces meetings où je vais. Le nom de ces rencontres est "Comprendre". Elles sont tenues par une personne qui vient de l'ufologie, Daniel Fry. Et ils veulent comprendre mieux. Pourquoi ne viendriez-vous pas à l'une de nos réunions pour parler? »

Eh bien j'y suis allé, et j'ai plus ou moins répété ce que je viens de vous raconter, où je travaillais, etc, et de suite ils ont dit: « Oh ! Il y a quelqu'un que vous devez rencontrer. Il faut que vous rencontriez Mr. Carr ! »

Voss : Quelle année était-ce?

Ralph : fin 1959 ou début 1960. Ils ont dit: « Vous parlez tous les deux de la même chose. Exactement la même chose. »
J'ai dit: « Bon, Okay. »
Et il a répondu: « Mais par coïncidence, il vient de manquer de chance à Norman, Oklahoma. » (C'est là qu'il tentait de faire une démonstration du vaisseau, vous savez, les disques volants. Ils ont commencé à décrire son travail de façon négative et les journaux en ont eu vent... « Il essaie d'obtenir des fonds pour faire l'infaisable » et « La science n'a tout bonnement jamais entendu parler d'une chose pareille. » Etc...) « Donc on va l'amener ici et on va monter un labo, avec ses collaborateurs. Et allons-y, essayons un autre lieu, un autre temps, et voyons si on peut arriver à quelque chose. »

Et ils l'ont fait. J'ai donc rencontré Carr et son entourage. Il y avait Dennis Ripolte, Norman Colton, Wayne Aho. Je ne sais pas, ils étaient à peu près six.

Voss : Il avait un petit consortium autour de lui.

Kerry : Et c'était basé où alors? Où vous rencontriez-vous?

Ralph : A Costa Mesa en Californie, là où se tenaient les réunions "Comprendre". C'est là que j'ai rencontré Carr. "Comprendre" avait découvert qu'on en avait après lui. Il lui arrivait toutes sortes de coups durs. Ils essayaient de museler ses efforts.

Kerry : Vous voulez dire qu'on essayait de le tuer?

Ralph : Oui. Ils le menaçaient et puis, il devait faire très attention lors de ses déplacements car il y avait toujours des gens qui ... l'observaient d'une manière très étrange. Des choses comme ça.

Voss : Ils savaient déjà ce que vous faisiez et vous suivaient probablement aussi, tout comme lui.

Ralph : C'est une bonne remarque et je n'en ai pas parlé mais je crois que c'est important. Vous avez du entendre parler... ça circule partout... des 3 Men In Black?

Kerry : Exact.

Ralph : Bien. C'était avant même que j'entende parler de ça. Trois types se sont pointés à ma porte après cette expérience acoustique et après que Weinhart ait détruit mes documents. Je le jure devant dieu, ils étaient en costumes noirs! [rires] Et ils ont dit: « Nous sommes de l'Ecole d'Electronique de DeWalt et on a entendu parler de vous. On peut entrer? On veut en savoir plus sur vos expériences et ce que vous faites. »
J'étais un peu hésitant mais je les ai fait entrer et j'ai commencé à parler. Et ma femme me fait: « Non, non. Y a quelque chose qui cloche avec ces types. »

Kerry : Ah ha.

Voss : Elle est très intuitive. Elle avait un mauvais sentiment à leur sujet.

Ralph : Oui, ça c'est sûr. Je lui ai dit: « On ne peut pas les mettre dehors. »

Mais ils sont devenus plus insistants, style: « Dites-nous comment vous avez fait ceci » et « Je veux les détails », tout ça. Et ils ne me disaient absolument rien en retour. Ils prenaient, c'est tout. Elle s'en est aperçue et a dit: « Je vais devoir vous prier de sortir maintenant. Vous pouvez revenir plus tard ou tout ce que vous voulez, mais là vous allez partir maintenant. » Et elle les a mis dehors.

Kerry : [rit] OK. Donc, vous avez commencé à Costa Mesa. Et vous n'aviez pas déménagé?

Ralph : Oui. Le groupe "Comprendre" avait un chalet à Lake Arrowhead, près de la rivière dans les montagnes californiennes. Il y avait beaucoup de gens dans ce groupe, peut-être deux douzaines de personnes qui se réunissaient à ce chalet. Ils m'avaient dit: « Il faut qu'on vous mette dans un endroit sûr, Carr et vous. Il y a un beau grand chalet et de la place pour tout le monde. Allez-y et nous on continuera de voir ce que nous allons faire. »

J'y suis donc monté, j'ai parlé avec Carr et ses protégés, les gens qu'il avait avec lui, ... et là ! Toutes mes lampes se sont allumées comme un sapin de Noël. J'étais aux anges ! Mince... il répondait aux questions que je me posais, je répondais aux siennes, et c'était juste... Mince !

Voss : Connectés à toutes sortes de niveaux.

Ralph : Mon dieu ! Ça a été la période la plus merveilleuse de ma vie. On donnait à manger aux vautours pour garder nos esprits... On était si excités de commencer le projet ! On a reçu un coup de fil et ils nous ont dit: « On vous a trouvé un endroit juste en bas de la colline où vous êtes, de l'autre côté à Apple Valley, Californie. » Près de Victorville. C'était synchronique, parce que tous ces gens agissaient en ressenti et en esprit si vous voulez.

Voss : Je voulais signaler qu'à cette même période George Van Tassel tenait beaucoup de meetings UFO à l'Integraton, près de Joshua Tree.

Ralph : Je suis content que vous mentionniez Van Tassel. J'avais oublié cette anecdote. J'avais commandé d'Europe le gros livre de Tesla et je passais en revue tous les brevets et tout ce qu'il y avait dans ce gros livre. Et quand il y a eu cet incident avec ma femme qui avait viré les 3 types, je suis devenu un peu inquiet. Et j'ai décidé... j'avais entendu parler de Van Tassel et je connaissais un tout petit peu ses antécédents. C'était avant ma rencontre avec Carr. Donc j'ai fait un petit voyage : j'ai pris ma voiture parce que je voulais rencontrer des gens qui...

Voss : Seraient plus tolérants ?

Ralph : Oui, qui étaient plus tolérants. Et j'ai emmené cette "Bible" à Giant Rock, Joshua Tree, Californie, j'ai rencontré Van Tassel et on a eu une chouette discussion. Je lui ai dit: « Vous savez, je suis sensé vous donner ça. Je ne suis plus dans ce coup là. Je ne sais pas où je vais ni ce que je vais faire. Tenez, tout y est. » Et je le lui ai donné. Je me souviens, il se faisait tard et je suis sorti m'allonger sur une colline, regarder les étoiles. Et j'ai vu des centaines, si pas des milliers, de ces OVNIs ou quoi qu'ils soient. Des vaisseaux.

Voss : Différents, de formes différentes? Des lumières?

Kerry : Vraiment?

Ralph : Oui. Des lumières vertes ou quoi. Je n'sais pas. Il y en avait des centaines et des centaines. Ils venaient, s'arrêtaient, descendaient, remontaient et tournaient. J'étais là: « Oh mon dieu. C'est vraiment... c'est vraiment... » Et je me suis dit « Mais pourquoi? » Et la réponse que j'ai reçue était: « Parce que vous avez fait que vous avez fait. » Wow.

Kerry : C'était comme une sorte de démonstration de remerciements. C'est étonnant.

Ralph : J'avais la chair de poule partout.

Voss : « Si vous le construisez, nous viendrons. »[rires]

Ralph : Mon dieu. Après je suis rentré. Ils avaient organisé le rendez-vous avec Carr ensuite nous sommes descendus au labo d'Hespéria, dans la Apple Valley. Et on a commencé à monter la boutique. On avait arrangé un petit atelier où on avait toutes sortes de trucs à utiliser, mais ils avaient apporté avec eux quelques modèles qui étaient à moitié opérationnels.
La première expérience que j'ai vue m'a cloué au sol.... On l'a mise en place sur un des établis et liée - pas par électricité mais avec des ondes acoustiques, si vous voulez. Ou peut-être c'était... Je ne suis plus sûr. Quoi qu'il en soir, c'était un petit modèle, environ 65 cm de diamètre? ou 90. Ils m'ont dit: « Tiens, regarde ça. » Et ils l'ont fait démarrer. A peine un bruit, juste un ronronnement de vibrations. C'était fait d'aluminium. J'ai touché la surface et le contact était agréable, mais je pouvais sentir la vibration. Ils ont continué à augmenter l'énergie, puis il y a eu cette sensation... Incroyable, c'était comme si quelqu'un avait ouvert une porte et qu'une brise fraîche entrait dans la pièce. On se sentait vraiment bien. Je l'ai touchée à nouveau et cette fois c'était comme de la gelée, ça devenait moelleux, vraiment très très moelleux, comme si j'avais pu passer mes doigts à travers. Mieux que de la gelée, parce que ça ne collait pas ni rien. J'ai mis ma main dedans et je l'ai retirée.

Voss : Oh mon dieu ! Et comment ça faisait d'avoir la main dans cette matière gélatineuse? Avez-vous senti quelque chose?

Ralph : Eh bien ça faisait la même impression de picotement que nous ressentions tous dans cette pièce. On avait accéléré nos efforts. C'était comme si ce qu'elle faisait, nous le faisions.

Kerry : Ah, je vois. Vous accélériez, comme en osmose avec les vibrations.

Ralph : Exactement ! Exactement.

Kerry : C'est la résonance dont vous parlez.

Ralph : Um. Hm. Et après l'expérience, Carr... La manière dont il nous briefait c'était... ben, on s'asseyait devant une tasse de café, vous voyez? C'était juste... Il venait avec ces choses merveilleuses sur les lois de la nature et comment c'est toute notre essence et si nous l'oublions, bonjour les problèmes. Il veut absolument comprendre ces lois et comment elles fonctionnent pour tout. Si vous voulez une vie confortable, une bonne vie, une vie heureuse, et particulièrement si vous voulez arriver à quelque chose en technologie, vous ne pouvez pas utiliser la force brute. Je lui ai parlé de Advance Kinetics et ça le faisait rire. Il m'a beaucoup appris. Il avait travaillé avec Tesla, l'avait connu à une période et travaillé avec lui. Et je suppose que vous connaissez déjà l'histoire de Tesla qui va chez J.P Morgan.

Voss : Quand il a montré la tour sans fil, comment transmettre du courant sans fil, Morgan lui a dit: « C'est une très bonne idée, mais comment on va coller un compteur à ça? » [rire] L'essence même de "Nous avons le contrôle". C'est vraiment stupéfiant. Et il a clairement envoyé le message.

Ralph : Il a dit: « Si nous vous suivons, Tesla, nous n'aurons plus d'usines pour le cuivre, plus de scieries, d'arbres pour les poteaux téléphoniques, et plus de fil électrique. » Tesla avait répondu: « C'est bien l'idée! Vous pouvez enfoncer un poteau dans le sol à 9 m de profondeur et 9 m en l'air, j'vous montrerai. On peut avoir de l'électricité partout. C'est tout autour de nous. Nous vivons dedans. » Et Morgan a dit: « Pas question, Tesla. Il n'y a pas d'argent là-dedans. »

Voss : J.P Morgan, d'après ce que je sais, était aussi l'un des premiers pionniers du complexe militaro-industriel. Il était LA personne. Et très vite après il a appelé Washington sur la ligne sécurisée et leur a dit : « Hey, on a ce type en roue libre sur les mains », et les implications de ces conversations ont largement suffi à enterrer Tesla à partir de ce moment-là. D'après ce que j'ai compris en lisant ses journaux, j'imagine qu'ils ont rassemblé tout son équipement et l'ont envoyé à Wright Patterson, la base de l'Air Force, et qu'ils ont installé Tesla dans un hôtel, le Waldorf Astoria, en lui donnant une bourse gouvernementale. Les agents étaient toujours à sa traîne, rodant partout, interrompant ses conversations et filtrant toutes ses relations avec le monde extérieur.

Kerry : Carr vous a t-il parlé de ce qui est arrivé à Tesla? Est-ce qu'il vous parlait de ça?

Ralph : Tesla s'est découragé à cause du manque d'intérêt pour, vous savez.... Je veux dire, il leur apportait une nouvelle idée, il leur en démontrait la simplicité et l'efficacité, et ils lui répondaient: « Bien, mais il n'y a pas d'argent là-dedans. Oubliez. » Tout ce qu'il leur apportait ! ...

Kerry : C'était donc l'opinion de Carr que Tesla était découragé. Mais Carr a t-il rapporté que Tesla était traqué par les militaires ou bien qu'il était suivi? Je veux dire, que ce qu'il lui était arrivé était aussi ce qui était arrivé à Tesla? En d'autres termes, a-t-il jamais parlé de ça? Avant sa mort?

Ralph : Eh bien, je suppose. Je ne sais pas. Carr ne parlait pas trop des menaces que Tesla subissait. Mais en parlant avec lui, j'avais l'impression que beaucoup, beaucoup de choses se passaient pour tenter de garder Tesla tranquille et pour l'empêcher de parler. Et Tesla lui avait dit une fois: « Vous savez, il se peut que je n'arrive jamais à répandre ces idées au-dehors dans cette génération. Tout cela c'est de l'énergie gratuite. Gratuite. »
Vous avez 4 éléments: le soleil, l'eau, la terre, et l'air. Ils sont tous gratuits. Ils ont toujours été là et le seront toujours, et on ne les utilise pas. On invente des façons de leur coller des compteurs pour les vendre. Ils ont même vendu de l'air à un moment, et maintenant de l'eau.

Voss : Qui aurait cru, hein?

Kerry : [rit] Ouais.

Ralph : Alors Tesla lui a dit: « Tout ceci que je partage avec toi... » (Tesla trouvait Carr brillant, il pensait qu'il comprenait tout ce qu'il lui disait, parce que Carr lui même s'était intéressé à la nature pendant des années.) Il lui avait dit: « Si je n'y parviens pas, car c'est probable, poursuis-le et et fais passer. Et si tu n'y arrives pas, fais-le passer. »

Mais ça va empirer car ils ont déjà défié la nature. Depuis longtemps l'homme a joué avec la nature. Et on récolte ce qu'on sème. Loi naturelle. Ça va nous revenir dessus.

Kerry : En fait, Carr a fait exactement ce que Tesla lui avait demandé de faire. Il a poursuivi le travail.

Ralph : Oui.

Kerry : Dans un sens, vous faites pareil pour Carr...

Ralph : Et comment !

Kerry : Vous semblez être l'héritier de Carr. Quelque chose comme ça. Est-ce correct?

Ralph : Oui. Je dirais ça.

Kerry : C'est étonnant pour moi que vous soyez si peu connu !

Ralph : Il y a plusieurs raisons à ça.

Kerry : On aimerait savoir pourquoi vous êtes si méconnu, en fait. Vous voyez ce que je veux dire?

Ralph : Ok, je vais vous dire. Il n'y a eu que des essais manqués, mais Carr était toujours sur la brèche et je restais debout toute la nuit. On regardait les étoiles en parlant et on n'avait jamais besoin de sommeil. Je veux dire, j'allais au boulot le jour suivant et je me sentais toujours gonflé à bloc rien que de lui parler. Il était juste... Wow ! Je lui ai dit: « Tu sais, ne t'inquiète pas. On va faire fonctionner ce truc ici. »

Puis, les gens de "Comprendre" nous ont dit: « Ils se rapprochent. Ils savent qu'il est en Californie maintenant. » Et certaines de nos expériences sur une partie du vaisseau... On essayait différents principes et certains d'entre eux produisaient une couronne à l'extérieur de... On faisait marcher ces petites...

Voss : Les principes diélectriques. Le processus d'ionisation.

Ralph : Oui. Et donc même s'il faisait jour, vous voyiez ces trucs. Et les gens de la vallée étaient... C'était l'époque des soucoupes volantes et tout ça, alors ils pensaient « Oh, mon dieu, il y a des soucoupes volantes par ici »... Alors ça, en plus du fait que "les pouvoirs" essayaient de réduire les activités de Carr et le traquaient en espérant le trouver... Alors il a dit: « Il va tout simplement falloir qu'on continue à travailler là dessus. »

Il avait pris rendez-vous avec un représentant de General Motors, à Riverside je crois, et je l'ai accompagné. Le type s'était engagé à nous rencontrer parce que Carr lui avait dit certaines choses qui l'avaient intéressé. Ripolte était là aussi, avec Aho. Et de façon très précise Carr a dit: « Vous savez, maintenant on peut faire léviter ces machines. On peut quitter la Terre. Nous tuons beaucoup d'animaux, nous détruisons la végétation... D'ici un an ça fonctionnera. Nous pouvons commencer avec la voiture, c'est obsolète. Nous pouvons tout faire marcher... Et ensuite les maisons. » (Ce qui m'intéresse. J'ai toujours rêvé de maisons flottantes, comme dans Les Jetson vous savez? Pourquoi pas? Puis des villes peut-être, et peut-être des pays. Qui sait où ça s'arrête?)

Mais ce type est devenu vraiment très très agressif et il a dit: « Tu les mets là-haut Carr, et on leur tire dessus ! » Ce sont ses mots: « Tu les mets là-haut Carr, et on leur tire dessus ! »

Kerry : Wow !

Ralph : J'étais sidéré. ... Pourquoi? Et il disait: « Vous nous parlez d'un champ d'énergie où il n'y a pas le moindre argent. Nous ne pouvons pas... »

Voss : Nous n'avons aucun moyen de le contrôler, c'est de là qu'il partait.

Ralph : Oui. « Vous tirez de l'énergie de l'air qui nous entoure et vous l'utilisez pour le transport, ou la téléportation, ou qu'est-ce que je sais... »

Kerry : Alors en gros vous êtes sortis de là en disant « OK. » Qu'est-ce que Carr a dit? A-t-il dit « Ok. J'arrête »? Qu'a-t-il dit? Je suis curieuse, après cela. C'était un genre d'impasse ?

Ralph : Oh non ! Je ne me souviens pas de ses mots exacts mais il était vraiment très bon dans sa façon de répondre à ce type.

Kerry : Vraiment?

Ralph : Oui. Il a dit: « Ce n'est qu'une question de temps avant que ça n'arrive. »

Voss : « Vous ne pouvez pas nous arrêter. Vous ne pouvez pas LE stopper. »

Ralph : Ouais. « C'est là. Que ce soit aujourd'hui ou demain, c'est là. On s'approche rapidement du moment où ça DOIT se passer. Non pas « VEUT se passer » mais « DOIT se passer. » Et il a dit « Je suis désolé que vous ne voyiez pas les choses ainsi parce que nous étions prêts à travailler avec vous. Vous pourriez venir nous voir et nous vous montrerions ce que nous sommes capables de faire. » Mais ce type n'en voulait pas. Alors nous sommes partis. Et ça, c'était une relation de plus avec le système dans lequel nous vivons que je ne pourrais jamais accepter.


Nous sommes retournés à Apple Valley en nous disant: « Faisons marcher le vaisseau de 15 m avec des gens à bord. On enregistrera tout pour documenter et avoir la preuve, et puis "Comprendre" trouvera un moyen d'informer le public de ce que nous allons faire. » On comptait faire des démonstrations en direct tôt ou tard.

Pour résumer l'histoire, on est passés par plusieurs étapes et on est finalement arrivés au grand vaisseau. [le film montre des dessins techniques de différents vaisseaux] Il y en avait 2 en fait, mais 1 qu'on était prêts à essayer et à tester.

Kerry : Quelle taille?

Ralph : 14-15m de diamètre. A cette époque il n'y avait aucunes barrières ou quoi que ce soit autour de notre site et on pouvait voir l'oiseau de la route. On savait que ce n'était qu'une question de temps avant que des curieux rappliquent. Mais on s'en fichait. On savait qu'on devait agir parce que maintenant que General Motors allait aller dire à je ne sais qui ce que nous proposions, ils ne tarderaient pas à découvrir ce que nous faisions.

« Bien, » dit Carr, « venez. On va y aller. » Il nous a rassemblés dans la salle de briefing et nous a dit à tous les trois... Je ne me souviens pas qui étaient les deux autres. Ce n'était ni Ripolte, ni Colton, Ni Aho; mais nous étions 3. Il a dit: « Voilà ce que vous allez faire. Vous allez monter à bord. On va rester en horizontale . » (On avait une portée de 100 km, à Apple Valley, et on s'est finalement retrouvé à environ 15 km, je pense, en distance horizontale.) « Vous allez monter à bord, on va aller quelque part et puis on va revenir. Et c'est tout. » Et il ajoute, « Mais je veux déjà vous prévenir, votre cerveau ne va plus... »

Gary Voss : Être le même?

Ralph : [rit] « Eh bien, vous allez le perdre. Parce qu'il ne comprendra pas et ne saisira pas ce qui se passe. Alors utilisez votre esprit, vos sentiments, partez de votre cœur. Méditez. Centrez-vous et rejoignez vos pensées et vos émotions les plus élevées, plutôt que de vous inquiéter de ce qui va arriver. » Alors il a dit « Ça va être une expérience étrange pour vous, mais elle va avoir lieu et nous le documenterons. »

Nous sommes donc montés à bord, et à l'intérieur il y avait comme une petite boule de cristal au centre. (Ce n'était pas vraiment au centre, en fait, mais légèrement décentré.) Et elle avait... je crois que c'était un laser, je ne sais pas. Mais il y avait une lumière blanche qui venait d'en-dessous et qui brillait à travers elle. Ça décomposait le spectre de façon magnifique, de l'infra-rouge au rouge-rouge, orange-orange, jaune-jaune, tout autour sur 360°. Où que vous vouliez aller, quel qu'en soit le degré, le spectre coloré était là. J'ai pensé: « Ciel... c'est magnifique ! » On avait été briefés là-dessus mais jusqu'à ce que je le voie je ne me rendais pas compte de ce qui se passait.

Puis, Carr a dit: « Ok. Détendez-vous. On va aller dans une zone qui symbolise... » (Il avait l'habitude d'utiliser beaucoup de symboles. Il disait des choses comme « Parler ne sert à rien. Vous devez utiliser des symboles supérieurs à la parole pour atteindre l'esprit. »)

Voss : Penser en images.

Ralph : En images. Juste. En fait, un petit hors-sujet : quand je lisais beaucoup, l'une de mes personnes préférées était Khalil Gibran. Il a écrit Le Prophète et dans ce livre l'une de ses phrases est: « La moitié de ce que je vous dis n'a pas de sens, mais est nécessaire pour que l'autre moitié puisse vous toucher. »

Et je pensais: « Oh, maintenant je comprends! Il faut partir de l'âme ou du cœur sinon ça n'sert à rien. Ça tourne juste en rond ».

Kerry : Y avait-il une raison d'avoir choisi le spectre bleu pour...

Ralph : Aigue-Marine. On était en contact avec Carr. Je ne sais pas si on avait des talkies-walkies mais je me souviens qu'on était en contact, et il disait: « Okay. Nous allons à aigue-marine. C'est là-bas. [geste à droite] Tenez bon les gars, allons-y ». On s'est donc fixés là-dessus. Je vous raconte tout ça de mémoire, hein...

Voss : Donc vous vous concentrez tous sur une même pensée collective, pour amener cette énergie à un point focal central qui est la boule.

Ralph : Voilà. Et cette boule a alors commencé à rapetisser [illustre avec ses mains une sphère qui rapetisse] et se centrer sur l'aigue-marine. Tout est devenu aigue-marine. « Mon dieu, comment il a fait ça? » Il nous a dit plus tard que nous avions contribué à le faire en nous concentrant dessus. Je pensais: « Oh, oh, oh, c'est génial ! »

Voss : Comme un mécanisme de biofeedback est synergétique.

Ralph : Oui ! Donc, on s'est concentrés dessus et puis j'attendais que la chose bouge, maintenant. Et rien ne semblait se passer. Alors Carr a dit: « Ok les gars, sortez du vaisseau et regardez ce qui se passe. » - « Ça n'a pas marché ou quoi? » - « Allez, sortez du vaisseau. »

On est sortis et nous étions à environ 15 km en horizontale, là où la zone aigue-marine se trouvait.

Voss : Je devine que tout ce processus a duré quelques minutes.

Ralph : Oh oui, oui. J'en parlerai après. Carr nous a dit, « Ok, ramassez des pierres et mettez-les dans vos poches. Prenez de l'herbe ou tout ce que vous trouverez. Des virevoltants. Tout ce que vous trouverez. Et faites connaissance avec votre environnement, parce que quand vous reviendrez, vous ne vous souviendrez de rien. » C'était l'essentiel de l'expérience. Donc on l'a fait et on est retournés à bord, et puis [fait le bruit d'un mouvement rapide] nous étions de retour. Nous sommes sortis du vaisseau, sommes allés en débriefing et lui avons demandé: « Alors, qu'est-ce qui s'est passé? Ça a foiré, c'est ça? » - « Vous pensez que ça n'a pas marché? Vérifiez vos poches. ».
Ce que nous avons fait. Et voilà ces sacrées pierres. J'avais des traces d'herbe, j'avais tout. J'ai dit: « Oh mon dieu. »

Voss : Mais vous ne vous en souveniez pas?

Ralph : Aucun souvenir. Rien. Je me suis souvenu plus tard, d'être là-bas et de ramasser des pierres. C'était comme...

Voss : Comme si c'était un rêve ?

Ralph : Comme si c'était un rêve. Exactement. Vous poussez votre imagination jusqu'à un certain point et puis vous oubliez. Alors j'ai pensé « Ceci est l'expérience la plus incroyable que j'aie jamais eue. » Mais il disait « Non, non. C'est simple. Ton cerveau est là pour faire marcher ton corps. Tu es toi-même dans un vaisseau, ici. C'est un vaisseau illusoire dont les gens ne se rendent pas compte parce que nous le créons en quelques microsecondes. D'une seconde à l'autre ces persiennes s'ouvrent et se ferment, créant toute cette réalité que tu vois autour de toi. Mais ça n'existe pas réellement. C'est tout de l'esprit. Tout de l'énergie. Mais nous le créons. »
Et il nous coupait le souffle. Mais il a dit: « Ton cerveau a une limite de capacité. Il va jusqu'à un certain point de sa responsabilité et à moins qu'il ne soit en contact avec l'Esprit, à moins qu'il ne consente à être en contact avec l'Esprit...

Kerry : La Conscience Supérieure.

Ralph : Oui. C'est l'Esprit commun à tous, car nous sommes tous Un. « A moins d'être en contact avec ça, le cerveau ne sait pas ce qui se passe. »

Voss : Peut-on dire qu'au moment où vous avez fait ce vol de 15 km, votre cerveau était étiré comme un élastique, mais que quand vous êtes revenus, vous êtes revenus plus vite que les souvenirs de l'expérience ne pouvaient se produire et que votre cerveau ne pouvait s'en rendre compte?

Ralph : Quelque chose comme ça. Oui.

Kerry : Je ne sais pas. Des jours, des mois plus tard, vous aviez des souvenirs, comme vous le disiez, de ramasser des pierres ?

Ralph : Oui, mais je ne me souviens d'aucun mouvement.

Kerry : Vous ne vous souvenez pas du vaisseau qui bougeait? Ou vous ne...

Ralph : Je suis assis là et la boule devient aigue-marine et il dit: « Sortez du vaisseau. » On est sorti. Il y a eu du mouvement mais je ne m'en souviens pas trop. Je me souviens d'être dehors. Puis je suppose qu'on est remonté à bord et rentré à la base. Mais pour nous ça a duré au moins 15 minutes.

Voss : Un temps normal.

Ralph : Un temps normal, oui. J'ai pensé qu'on avait été parti 15 minutes.

Voss : Donc il y a une variation temporelle ici.

Ralph : Et Carr l'a expliquée: « Bien, c'est simple. Les gens ne réalisent pas que c'est l'homme qui, en un sens, a créé le temps. Le temps n'existe pas, en essence. Il existe quand nous le créons et que nous avons un début et une fin à quelque chose. On appelle ça le temps. Mais dans une réalité plus grande, il n'y a pas de temps. »

Kerry : C'est comme le maintenant éternel.

Ralph : Oui. On l'a étendu à 15 minutes et lui il dit quelques secondes. On est juste sorti du temps et revenu. Je veux dire, c'est ce que vous dites que c'est. Ce que vous créez est ce que c'est.

Et depuis, j'ai eu des expériences qui m'ont appris à ne parler de cela à personne parce que, vous savez, la plupart des gens ne sont pas intéressés - parce qu'ils sont attachés aux conforts de la créature etc... Et quand j'aborde le sujet, beaucoup de gens prennent peur car ils ne comprennent pas. Bien sûr ils croient que je suis...

Kerry : Qu'est-il arrivé ensuite? Après cet essai de vol. Vous n'avez pas fait beaucoup d'autres essais après celui-là, n'est-ce pas? Vous avez dû fermer boutique en quelque sorte?

Ralph : On a fait cet essai et puis on a fait des expériences sur place. Mais on n'est plus sorti en vol parce que c'est environ 2 semaines plus tard que le FBI et ces autres types, CIA ou je ne sais quoi, sont venus nous voir. Ils sont arrivés avec leur tintamarre habituel, pour nous dire: « Vous fermez boutique sur le champ. » On leur a demandé pourquoi et la réponse était: « A cause de votre menace de renverser le système monétaire des Etats-Unis d'Amérique. » C'était leur stratagème.

Voss : Question de sécurité nationale et tout le tintouin.

Ralph : Oui. « Et on confisque tout. » Ils sont entrés dans les bureaux, dans le labo, et ils ont commencé à tout confisquer. Puis ils nous ont débriefés et nous ont dit en gros: « Vous avez tort les mecs. Vous essayez de renverser le système monétaire. »

Voss : Et voici ce qu'on fera si vous ne coopérez pas. Signez ici.

Kerry : Et ? Ils vous ont fait signer quelque chose ?

Ralph : Non. Je ne me souviens pas avoir signé quoi que ce soit.

Kerry : Et Carr?

Ralph : Il se peut qu'ils l'aient eu. Il est devenu vraiment... Sa santé a commencé à décliner rapidement, après ça. Et je ne sais pas.

Kerry : Vous travailliez là-dessus nuit et jour, à ce stade-là. Donc votre équipe s'est dissoute suite à cette visite?

Ralph : Ils disaient « Vous n'êtes plus autorisés à... »

Voss : En des termes on ne peut plus clairs : vous allez cesser et renoncer.

Ralph : On ne peut plus clairs. « On vous a à l'œil. »

Kerry : Alors qu'avez-vous fait? Je veux dire, êtes-vous simplement rentré à la maison? Est-ce que vous avez essayé de travailler en secret ? Quoi que ce soit du genre ?

Ralph : J'ai essayé de le faire tout seul. Ce qui, j'ai découvert, est impossible. Il faut d'autres personnes avec vous.

Kerry : Et vous et Carr, êtes-vous restés en contact après ça?

Ralph : Hé bien, ils nous ont ordonné de ne plus avoir de contacts. Par la compréhension j'étais en contact avec Carr. On se retrouvera. Mais il était vraiment... Il a dit: « Non, je ne crois pas qu'on va y arriver ce coup ci. »


Ce message a été modifié par LightInWay le Samedi 15 Novembre 2014 à 09h27
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Ecrit le: Samedi 15 Novembre 2014 à 08h05 Posted since your last visit
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Un complément d'interview où il décrit certaines choses encore et la compréhension de ce qui se passait donnée par Otis Carr à Ralph Ring:

Description par Ralph Ring:

Citation (Ralph Ring)
When recalling the heady events of the late 1950s working day and night with Carr, Ring again and again stressed that the key was working with nature. "Resonance", he would emphasize repeatedly. "You have to work with nature, not against her." He described how when the model disks were powered up and reached a particular rotational speed, "...the metal turned to Jell-o. You could push your finger right into it. It ceased to be solid. It turned into another form of matter, which was as if it was not entirely here in this reality. That's the only way I can attempt to describe it. It was uncanny, one of the weirdest sensations I've ever felt."

[...]

Did the craft fly? "Fly is not the right word. It traversed distance. It seemed to take no time. I was with two other engineers when we piloted the 45' craft about ten miles. I thought it hadn't moved – I thought it had failed. I was completely astonished when we realized that we had returned with samples of rocks and plants from our destination. It was a dramatic success. It was more like a kind of teleportation.

"What's more, time was distorted somehow. We felt we were in the craft about fifteen or twenty minutes. We were told afterwards that we'd been carefully timed as having been in the craft no longer than three or four minutes. I still have no complete idea how it worked. We just built it exactly according to Carr's instructions. Everything had to be perfect... it all had to be just so, or it he said it would not work: a kind of symbiotic state between man and machine.

"The Utron was the key to it all. Carr said it accumulated energy because of its shape, and focused it, and also responded to our conscious intentions. When we operated the machine, we didn't work any controls. We went into a kind of meditative state and all three of us focused our intentions on the effect we wanted to achieve. It sounds ridiculous, I know. But that's what we did, and that's what worked. Carr had tapped into some principle which is not understood, in which consciousness melds with engineering to create an effect. You can't write that into equations. I have no idea how he knew it would work. But it did.



Traduction automatisée google retravaillée par moi pour être compréhensible en bon français:

Citation
Lors du rappel des événements grisants de la fin des années 1950, travaillant jour et nuit avec Carr, Ring a à nouveau et à nouveau souligné que la clé a été de travailler avec la nature. La "Résonance", il tient à souligner à plusieurs reprises. «Il faut travailler avec la nature, pas contre elle." Il a décrit comment, lorsque les disques de modèles ont été mis sous tension et atteint une vitesse de rotation particulière, "... le métal se transforma en une gelée. Vous pouvez passer votre doigt en plein dedans à travers. Il a cessé d'être solide. Il est transformé en une autre forme de matière, qui était comme si elle n'était pas tout à fait ici dans cette réalité. Voilà la seule façon dont je peux essayer de le décrire. C'était étrange, l'une des sensations les plus étranges que j'ai jamais senti "

[...]

L'engin a volé? .. "Voler n'est pas le bon mot. Il traversa la distance. Il semblait ne prendre aucune durée de temps. Je me trouvais avec deux autres ingénieurs lorsque nous avons piloté le disque de 45 pieds à environ dix miles. Je pensais qu'il n'avait pas bougé. Je pensais qu'on avait échoué. J'ai été complètement surpris quand nous avons réalisé que nous étions revenus avec des échantillons de roches et de plantes de notre destination. Ce fut un succès spectaculaire. C'était plus comme une sorte de téléportation.

«Qui plus est, le temps aussi a été distordu en quelque sorte. Nous sentions que nous étions dans l'appareil durant quinze ou vingt minutes. On nous a dit par la suite que nous avions été soigneusement notés comme ayant été dans l'appareil pas plus de trois ou quatre minutes. Je dois encore dire que je n'ai aucune idée de la façon dont cela a fonctionné. Nous avions construit exactement selon les instructions de Carr, tout devait être parfait ... tout cela devait être correct, ou il a dit que ça ne pourrait pas fonctionner sinon. Une sorte d'état de symbiose entre l'homme et  la machine.

"Le Utron était la clé de tout. Carr a dit qu'il l'accumulait l'énergie en raison de sa forme, et concentrait, également répondait à nos intentions conscientes. Lorsque nous avons opéré la machine, nous n'opérions aucune manette de contrôle. Nous sommes entrés dans un sorte d'état méditatif et tous les trois nous avons porté nos intentions sur l'effet que nous voulions atteindre. Cela semble ridicule, je sais. Mais qui est ce que nous avons fait, et que ce qui a fonctionné. Carr avait puisé dans un principe qui n'est pas compris, qui mêle avec génie la conscience pour créer un effet. Vous ne pouvez pas écrire ceci dans des équations. Je ne sais pas comment il savait que cela fonctionnerait. Mais il l'a fait.


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Ecrit le: Samedi 15 Novembre 2014 à 11h28 Posted since your last visit
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Ceux qui sont intéressés par le suivi des constructions de réplication de l'OTC-X1 pourront aller ici:
http://www.clandestinedisclosure.com/podupdates.html

Ralph Ring a appelé "pod" une réplication de l'OTC-X1 visant à partager à tous le montage réalisé afin que si le fonctionnement s'avère être opérationnel il soit utilisable par tous.

Les personnes qui construisent de tels "pods" se sont manifestés à lui par le biais de son site web et ça peut être une personnel seule ou le plus souvent des personnes en équipe.

L'équipe la plus active à partager leur travail de façon publique donne ses informations par le biais du site dont j'ai mis le lien précédemment.

Par l'utilisation de site d'archivage web mondial webarchive.org on retrouve des éléments photographiques de leurs constructions sur un ancien site web:
http://web.archive.org/web/20130615113907/...-spacecraft.php

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On a aussi une vidéo de la mise en rotation du rotor interne de façon opérationnelle par les électro-aimants:



Comment cela tourne? Il faut réfléchir à la chose, le ressort doit tourner autour des courants de Foucault engendrés dans les plaques de métal par les champs électromagnétiques pulsés ou alternatifs (plus probablement) des électro-aimants; produisant un champ magnétique dans les plaques qui s'oppose à la variation de celui qui les imbibe (permettant donc une force de mise ne mouvement). Ensuite il faut cadencer tout ça au bon rythme pour pulser les électro aimants seulement quand on le veut pour accélérer les plaques et pas les ralentir au passage. C'est mon idée générale sur la question, une analyse précise reste à faire pour avoir le fonctionnement de la rotation.

Sur le nouveau blog qui reprend leur travail on a le plan de construction de leur version actuelle:
http://www.clandestinedisclosure.com/Docs/...pe%20design.pdf

Une démonstration de la rotation d'un UTRON utilisé dans l'appareil produisant la rotation d'un aimant permanent mis sur un axe, par leur équipe:


Ceci suggère que lorsque le champ magnétique est généré par un électro aimant (comme dans le OTC-X1) le mouvement de la plaque circulaire supportant les UTRON pourrait permettre la rotation sur eux-mêmes de ces mêmes UTRON par l'interaction réciproque. Là aussi il faut étudier vraiment les forces en présence, interaction du champ magnétique du bobinage avec le mouvement de l'UTRON et les effets des courants de Foucault encore; pour détailler ce qui se passe dans la compréhension physique.

Il parait assez probable que le UTRON se mette en gyration sur lui-même par l'action des champs des électro-aimants; lorsque le rotor central tourne.

Précision: non seulement le rotor central tourne, mais la "soucoupe" supportant les électro aimants tourne en sens inverse dans le design initial de Otis Carr (il parle bien de mouvements contra-rotatoires à plusieurs reprises et il est expliqué à certains endroits que la soucoupe tourne dans un sens, le disque central dans l'autre sens).

Ceci a lieu en vertu de la conservation du moment angulaire. C'est pourquoi il y a des roulements à bille pour la partie qui repose sur le sol normalement et l'appui de la cabine au-dessus. La cabine au-dessus est sensée être traversée par un axe sur roulement à bille qui tourne avec le disque central dans un sens, et posée par roulement à bille sur le corps de soucoupe qui tourne dans l'autre sens. Il y a deux roulements à bille donc, et la cabine qui flotte sur tout ça a des frottements qui feraient tourner dans un sens et dans l'autre opposé, ceci créant un entrainement net nul: = stabilisation: donc les gens dans l'engin ne tournant pas, ils restent en position fixe. Au sol, la base repose sur la Terre et frotte par roulement à bille sur le base de la soucoupe qui tourne (bas de soucoupe solidaire du haut de soucoupe = rotor externe)

Dans la vidéo du prototype précédent du groupe de "pod" ils indiquent que le corps de soucoupe est fixé ici et donc seul le rotor interne tourne; ceci n'est donc pas le mouvement final de l'engin: il reste encore à faire.

L'électronique d'alimentation des électro-aimants n'est pas expliquée non plus. bref tout reste vague mais ils bossent dessus...
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Ecrit le: Samedi 15 Novembre 2014 à 11h37 Posted since your last visit
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PS: pour les pressés d'information, la personne qui diffuse les vidéos d'information sur les progrès du groupe a son compte vidéo youtube ici:
http://www.youtube.com/channel/UCbkYVWJuKxZccx3CFWSgxPQ

Sa dernière information sur les progrès de l'équipe (car beaucoup lui en demandent semble-t-il par internet) est la suivante, du 4 Juin 2014:



Traduction en clair: on ne lui a pas donné de mise à jour; ceux qui bossent dessus ont dit qu'ils en donneraient quand l'appareil fonctionnera complètement et produira les effets attendus. Donc en attendant à parti dire qu'il n'a rien à dire il n'y a rien d'autre! Tout ça pour éviter de le harceler...

Mais vous pouvez créer votre propre équipe de "pod" si ça vous tente!
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Ecrit le: Mardi 05 Juillet 2016 à 13h12 Posted since your last visit
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Dans la video où l'on voit l'aimant tourner à l'approche du double cône "carré", il faut spécifier que le double cône est couplé à un moteur qui l'entraine à grande vitesse (solid aluminum UTRON spinning at 32,000 RPM). L'aimant tourne par réaction à la force de laplace, c'est un frein de foucault libre.
A l'époque ou je m'étais penché sur la compréhension du dispositif, j'avais compris que la contro rotation est réunie dans un seul mouvement, celui du double cône incliné à 45° dans le flux magnétique produit par le circuit en magnétique en U. L'astuce consiste à faire entrer le flux par un côté du cône supérieur et le faire sortir par le côté opposé du cône inférieurs, ainsi nous avons du point de vue du flux magnétique deux roues unipolaire de faraday contro rotative. Sur la génératrice du cône supérieur qui voit le flux B entrant se produit une accélération de charges d'e- dans un sens avec virage sec de ces charges lors de la transition à 90° à la jonction des deux cônes, et la génératrice du cône inférieur qui voit le flux B sortant produit une accélération de charge d'e- dans le sens opposé à son homologue supérieur.
Pour démarrer l'ensemble il faut charger le condensateur centrale au manège dont les charges se répartissent sur les plaques pour être acheminées aux cônes (cône isolant électrostatique, ou cône conducteur en alu), les électro aimants sont ils alimenté par les charges de ce même condensateurs centrale ???, ensuite lancer mécaniquement le rotor porteur de cône.
Puis attendre pour trouver le régime de fonctionnement qui produit l'optimum de résonance scalaire sur l'ensemble de l'enveloppe de l'OTCX-1, c'est là à mon sens l'un des problèmes qui a semble t'il fait capoter les démonstrations en publique.
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