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> Cosmogonie universelle et terrienne, hindouisme et hierarchie planétaire
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Ecrit le: Mardi 22 Juillet 2014 à 18h47 Posted since your last visit
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EDIT:
L'ensemble du document de synthèse délivré ici par morceaux réuni dans un seul fichier PDF à télécharger ici pour ceux qui ne veulent pas aller "à la pêche", le document final n'a pas pu être délivré d'un coup puisqu'il a été écrit petit à petit et diffusé ici petit à petit (avec les réactions diverses suscitées). C'est une fois achevé qu'il a pu être inclus dans ce message modifié pour ce faire.


https://www.chercheursduvrai.fr/stockage/li...t_terrienne.pdf
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Cosmogonie universelle et terrienne

Le but de ces écrits est de vous faire découvrir la façon dont l’hindouisme et l’enseignement de la hiérarchie planétaire (loge blanche) expliquent ce qu’est notre univers, où est le créateur universel là-dedans (Dieu), et l’histoire de l’humanité depuis des millions d’années. Les enseignements de la  hiérarchie planétaire sont en concordance parfaite avec les enseignements de l’hindouisme sur tous ces sujets, d’ailleurs ils indiquent que les connaissances fondamentales de l’hindouisme sous-jacentes sur la cosmogonie ont été révélées par des sources éclairées très supérieures à eux, au point que certaines connaissances proviennent de faits qui se sont passés dans le système solaire qui précédait le nôtre, il y a des milliards d’année ; alors que les maîtres de la hiérarchie étaient de simples formes de conscience incapable d’appréhender quoi que ce soit.

Avant de commencer la présentation des éléments eux-mêmes, un peu d’introduction pour les lecteurs occidentaux dont je fais partie, qui ne voient souvent qu’un folklore de dieux et offrandes incongrus à des statues dans ce qu’on leur présente de l’hindouisme, avant de passer au fond des choses.

Références utilisées:
La doctrine des avatars, Michel COQUET
Lumières de la grande logeblanche, Michel COQUET
Un an parmi les yogis de l'Inde et du Tibet, Lily Eversdijk Smulders
L'évangile de Ramana Maharshi, Patrick LEBAIL
L'enseignement de Mâ Ananda Moyî, Josette Herbert

Quelques références internet (wikipédia,...) sont utilisées aussi, mais pour soutenir les éléments synthétisés des livres précédents.

INTRODUCTION

Véda et hindouisme

Le Véda est une compilation de connaissances reçues de sages et voyants Indiens (les rishis) depuis bien longtemps. Ces connaissances furent d’abord transmises de façon orale pendant des siècles jusqu’à ce qu’elles soient couchées sur le papier (et quantité de connaissances furent perdues qui ont fini par ne pas arriver sur le papier et n’ont pu être transmises oralement pour des raisons diverses). Les écrits se sont ajoutées à d’autres au fur et à mesure des siècles, et c’est donc un ensemble de connaissances ne provenant pas d’un seul moment du temps, mais éparpillé sur plus de 1500 ans qui constitue les Veda.

Citation (Wikipedia nous apprend à ce sujet)
« Les premiers textes de la tradition védique sont composés à partir du XVe siècle av. J.-C, et sont progressivement réunis en collections nommées Samhita. Pour marquer l'unité du Véda qui se manifeste en une multiplicité de textes, la tradition hindoue nomme « Triple Véda » l'ensemble des trois premiers recueils de textes : un recueil de poèmes (stances) forme le Rig-Veda, un recueil de chants rituels le Sama-Veda, une collection de formules sacrificielles le Yajur-Veda. Une famille de brahmanes nommée Atharva donne son nom à l'Atharva-angiras, livre de magie blanche et noire, qui est accepté comme constituant du « Quadruple-Véda », sous le nom de Atharva-Veda, après une longue période de controverses.

Le passage du védisme au brahmanisme commence avec la rédaction des Brahmana, spéculations rituelles en prose. Et la transition du brahmanisme à l'hindouisme s'accompagne de la rédaction des Aranyaka puis des Upanishad. La compilation de ces textes est attribuée au sage Vyasa, et les parties les plus récentes des écritures du Véda dateraient du Ve siècle av. J.-C.

Différents textes s'ajoutent ensuite au premier corpus de textes védiques, les Aranyaka et les Upanishad qui marquent la transition du védisme à l'hindouisme, et sont considérés par chaque nouvelle couche culturelle comme intégrant le Véda, unique et éternel.

Les Upanishad, contiennent des écritures philosophiques et métaphysiques traitant de la nature et du rapport de l'âme (atman) à l'esprit suprême Brahman. Le canon Muktika recense 108 Upanishads dont la composition s'étale de -800 à 1300 de notre ère. On distingue traditionnellement douze Upanishads majeures ou principales et quatre-vingt seize Upanishads mineures réparties en six catégories.»


Parmi les Upanishads (appelés aussi Vedanta, ce qui signifie littéralement « la fin du Veda »), on trouve un recueil appelé Bhagavad-Gîta (la « célébration du seigneur » ou le « chant des sublimés »), qui est un poème de 700 vers environ ; qui retrace l’épopée des grands rois. Il est un Upanishad. Il s’insère dans la trame de la Mahâbhârata .

Citation (Wikipédia nous dit à ce sujet que)
« Le Mahâbhârata est un livre sacré de l'Inde, qui relate la « Grande Geste » des Bhârata, grand poème épique datant des derniers siècles avant l'ère commune. C'est une saga mythico-historique, contant des hauts faits guerriers qui se seraient déroulés environ 2 200 ans avant l'ère chrétienne, entre deux branches d'une famille royale : les Pandava et leurs cousins, les Kaurava, pour la conquête du pays des Arya, au nord du Gange. C'est l'un des deux grands poèmes épiques de l'Inde, fondateur de l'hindouisme avec le Râmâyana. On peut penser que la date de l'épopée primitive du Mahâbhârata est bien antérieure à celle du Râmâyana, comme les faits eux-mêmes qui sont la matière de l'un et de l'autre poème. »

« L'origine de ces deux grandes épopées indiennes très anciennes, légendes où s’affrontent les hommes et les dieux, est incertaine. Le Mahâbhârata est censé avoir été rédigé par Ganesh sous la dictée du sage Vyasa. En réalité on ne sait s'il s'agit d'une œuvre collective, revue et modifiée au fil des siècles (IVe siècle av. J.-C. - IVe siècle apr. J.-C.), ou celle d'un unique poète, composée dans un contexte particulièrement précis de l'histoire indienne. Ces deux points de vue opposés, parfaitement défendables en l'absence de données historiques et scientifiques sûres, conduisent à une compréhension globale de l'œuvre radicalement différente. Dans l'hypothèse d'un poète unique, renforcée par l'incroyable unicité du récit et de son intrigue subtile (peut-être beaucoup trop pour un lecteur non-initié), l'épopée constituerait en partie une réponse à la montée du bouddhisme après le règne d'Asoka (dynastie des Maurya), vers 300 av. J.-C., dans un contexte socio-politique de crise bien identifié. Les prédications du Bouddha rejettent en bloc les enseignements védiques et la société brâhmanique, menaçant par là-même la suprématie des brâhmanes. L'épopée illustre un drame cosmique, une perturbation du dharma, de l'ordre sociocosmique, que pourrait bien incarner le bouddhisme. Les références y sont constamment implicites tout au long du récit mais les interprétations, toutefois, se tiennent et, vu sous cet angle, sont logiques.

Le Mahâbhârata, dont tout Indien connaît l'histoire, reste très actuel, à tel point que les héros divins restent des exemples. Ainsi, si l’épouse de Rama, Sita, est le modèle de la femme fidèle, dans le Mahâbhârata, les femmes sont les égales des hommes, combattent à leurs côtés et ont leur franc-parler. »


La Bhagavad-Gîta (appelé Gîta par les hindous) raconte un de ces combats, dans lequel Duryodhana, cousin de la famille Pandava dispute aux cinq frères Pandava la légitimité de leur royaume, ce qui aboutit à une guerre. Dans ce texte, Krishna est une incarnation divine (un avatar, c'est-à-dire un être habité par Dieu, au même titre que les chrétiens considèrent le Christ par exemple).

Citation (Wikipédia)
« La Bhagavad-Gita est aussi essentielle dans le yoga. C'est au cœur de celle-ci que Krishna transmet à Arjuna les différentes formes du yoga. »


Krishna  donc un homme de corps (mais pas d’esprit),  aux pouvoirs très grands et très sage ; et il est un cousin de Arjuna, un des frères héritiers du royaume. Il travaille comme cocher de char de guerre de Arjuna (et a envoyé des renforts à l’ennemi qui est aussi son cousinage, ne voulant pas prendre parti pour l’un ou l’autre, il aide chacun). Ses qualités divines (de par les miracles qu’il a accompli et son enseignement de sagesse, tel le Christ pour les chrétiens) sont connues de Arjuna, qui est enseigné par Krishna.

Au moment où la Gîta commence, on est la veille de la grande bataille qui doit être livrée. On voit Arjuna qui a des remords et décide de ne pas mener combat contre ceux qui sont ses oncles, cousin, et autre famille ; et à l’étonnement de tous, le sage Krishna lui dit de mener le combat, de ne pas faillir. En fait la lecture de cet ouvrage doit se faire entièrement au second degré et ce combat explique le combat de l’homme (Arjuna) contre ses désirs, passions, émotions (les ennemis dans cette guerre) et le divin (Krishna) lui indique de ne pas abdiquer devant ce combat. Prendre tous ces récits à la lettre comme de vraies guerres entre hommes est se méprandre totalement sur la Gîta, et c’est ainsi qu’il faut concevoir tout cet enseignement : au second degré.

De même, lire toute la Mahabârata comme un récit de guerres prises au premier degré est une erreur qui ne permettrait de rien comprendre de ce qui est réellement enseigné dans le fond de l’hindouisme.

Hindouisme : monothéïste

L’hindouisme est une religion monothéïste, même si elle paraît le contraire. En effet, les innombrables dieux et déesses qui figurent au panthéon hindou (plus de 30 millions de dieux) ne sont que des visages différents, des expressions variées d’un même et unique Dieu appelé Brahman.

Le Swami Swananda dit à ce sujet « Ceux privés de la faculté de penser de façon abstraite, donnent un nom particulier à chaque aspect de Brahman et se le représentent comme un dieu en soi, possédant une image particulière. Il ne faut pas leur en vouloir car leur dévotion et l’amour qu’ils portent aux dieux sont sincères, et c’est cela qui compte ».

Ainsi, le fidèle de base, qui voue son adoration au dieu X ou à la déesse Y faisant partie du Panthéon sans voir plus loin que le bout de son nez ignore les fondements de la religion qui a façonné cet aspect déïfié qu’il adore. Il est à ce titre un ignorant. Tous les sages hindouistes savent et enseignent que ces figures ne sont que des façons de voir Brahman, qui est tout et partout : cet ordinateur est Brahman, je suis Brahman, le ciel est Brahman, le cafard dans le garage est Brahman, le sol est Brahman, vous êtes Brahman ; en sont des aspects différents. A ce titre le panthéon peut donc s’ouvrir à plusieurs centaines de milliards de milliards d’aspects de plus de Brahman, qui est le tout.

Donc, sans s’en tenir aux particularités de ceux qui parmi les hindouistes ne voient les choses que par le petit bout de la lorgnette, il faut aller chercher dans la compréhension des sages, des enseignants, des  saints, des réalisés, des avatars pour avoir la largeur de compréhension de ce qu’est réellement l’hindouisme et des fondamentaux qui y sont enseignés. Comment croire avoir compris l’hindouisme en regardant les vénérateurs de Ganesha ou les vénérateurs de Kali ou ceux de Vishnou si on ne regarde pas ce qu’il y a derrière ? Les adeptes qui ne voient pas au-delà de leurs statues et prennent les dieux vénérés pour de vrais dieux passent à côté de ce qui est enseigné et je pense qu’ils sont nombreux ; il y a plusieurs façons de voir (de même que celui pour qui être chrétien c’est faire un signe de croix et mettre une ostie dans la bouche, il y a mille lieues d’avec les enseignements fondamentaux…).. Quant à nous, occidentaux, n’avons le plus souvent pas le minimum de culture en ce domaine pour voir de quoi il retourne.

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Ecrit le: Mardi 22 Juillet 2014 à 20h00 Posted since your last visit
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Ecrit le: Mercredi 23 Juillet 2014 à 22h37 Posted since your last visit
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Avertissement sur le vocabulaire

Vous aurez noté, et cela va continuer, que des termes de prononciation et orthographe compliqués pour nous occidentaux sont utilisés pour décrire les différents éléments, états, etc.

La langue en question utilisée est le sanskrit. Ce sont les mots utilisés pour désigner ces éléments de connaissance depuis l’origine des Vedas ; et ils sont employés encore de nos jours pour cela par les hindous. On ne peut donc échapper à cette terminologie.

Citation (Wikipédia nous dit à ce sujet)
« Le sanskrit est une langue indo-européenne de la famille indo-aryenne, autrefois parlée dans le sous-continent indien. De nos jours, certains érudits le parlent encore et publient des œuvres académiques ou tiennent des colloques en sanskrit.

Le sanskrit est notamment la langue des textes religieux hindous ainsi que de textes littéraires ou scientifiques et, à ce titre, continue d'être utilisé, à la manière du latin en Occident, comme langue cultuelle, culturelle et même comme véhiculaire (un recensement de 1981 indique qu'il y aurait encore environ 6 100 locuteurs ; en 1961, à peu près 194 400 personnes disaient l'utiliser comme langue secondaire). C'est d'ailleurs l'une des langues officielles de l'Inde. La grammaire du sanskrit est celle d'une langue hautement flexionnelle et très archaïsante, dont l'étude est fondamentale dans le cadre de la linguistique comparée. »


Cette langue est donc considérée comme sacrée et c’est pourquoi elle traverse les âges. A noter que le sanskrit écrit dans sa forme originelle n’utilise pas les lettres latines mais une écriture du style qui nous paraîtrait hiéroglyphique ou idéographique. Exemple de mot en sanskrit :
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Ainsi, l’orthographe utilisée pour les mots sanskrits est une orthographe latine pour prononcer les sons qui correspondent à ces mots, qui eux sont écrits avec leur alphabet particulier. C’est pourquoi chez certains auteurs on trouve des orthographes légèrement différentes du même mot sanskrit que celle utilisée par d’autres auteurs : c’est un choix d’écriture avec l’alphabet latin de choses qui s’écrivent tout à fait autrement, donc il y a une latitude de transcription phonétique dans notre alphabet.


CONNAISSANCES COSMOGONIQUES

Référence principale : La doctrine des avatars, Michel COQUET

Parabrahman :

C’est la toute première cause, qui demeure toujours absorbée dans le non-être, vide de tout attribut distinct. Parabrahman ne peut pas être considéré comme conscient dans le sens limité utilisé habituellement et par rapport à une forme donnée. Il n’est pas non plus inconscient. Il ne fait que « être » simplement, un sorte de « pleinement conscient à l’état de repos » ; de repos car c’est un principe passif qui reste exactement le même au-delà des périodes de création et de destruction dans les mondes de la création. Ce qui vient à l’existence n’affecte pas la non-existence du Parabrahman. Il inclut tout en lui-même ; n’a ni commencement, ni fin. Il a le sens d’immutabilité.
Il est appelé « CELA » par les hindous plutôt que « IL » quand on parle de lui. On lira ainsi par exemple : « Cela est immutabilité » ou encore « Cela est de toute éternité », etc.

Périodiquement, « Cela » exhale un grand souffle qui deviendra la source de la force fournissant à chaque nouvelle manifestation l’intelligence créatrice à travers un nouveau dessein évolutif cosmique.

« Cela » émane de lui-même des parties qui deviendront conscience au cours du temps, par l’intermédiaire d’un autre principe émané de lui, appelé Mulaprakriti.

Brahman :

Il est l’esprit, toute énergie et tout éclat émanant de tous, toutes capacités physiques ou matérielles de tous, la totalité de la capacité de comprendre. Toute véritable énergie qui est présente dans la forme massive et aussi dans la chose la plus minuscule et infinitésimale représente l’aspect de Brahman.

Il est d’une profondeur incommensurable, au-delà de toute possibilité d’être décrit par des catégories, sans limite ; au-delà de toute désignation.

Brahman est décrit par trois qualités chez les hindous : Sat-Chit-Ananda
  • Sat : qui persiste dans le passé, le présent et le futur. La qualité d’être qui se rapporte à ce qui signifie la permanence.
  • Chit : qui donne la connaissance au sujet de l’infini, Chit signifie « ce qui est conscient de toute chose ».
  • Ananda : la félicité ou le bonheur d’un genre tout à fait différent du bonheur des sens et plus élevé que lui. Ananda signifie « source de joie sans fin.
Tel que je le comprends (peut-être mal), c’est la projection de Parabrahman au niveau de l’univers manifesté dans lequel nous vivons, le niveau inférieur de représentation de Parabrahman (ce dernier étant en-dehors de tout accès).

C’est celui qui est appelé « le père » par le Christ qui dit être le fils (le fils = christ cosmique = Vishnou chez les hindous, Jésus, adombré par le Christ historique, un maître de haut niveau de la hiérarchie appelé Surya ou Maitreya ; qui vibre sur l’énergie christique solaire = christ solaire, énergie qui est dans notre système solaire la vibration de l’énergie du christ cosmique = christ au niveau de la galaxie). D. Meurois indiquait dans son livre « Comment Dieu devint Dieu » que « le père » est la conscience de notre galaxie, appelé aussi « l’homme » par Jésus-Christ car il est le modèle de ce que tout homme entièrement réalisé au plus haut niveau possible doit devenir dans notre galaxie, chaque homme de la terre (ou d’une autre civilisation de la galaxie) est un émanation de lui-même et a pour objectif d’atteindre par ses expériences le même niveau de conscience que lui. C’est aussi pourquoi le Christ se fait appeler « le fils de l’homme ». Selon ce livre toujours, « le père » est donc le Dieu qui nous est accessible, duquel notre esprit divin émane, qui est notre source locale.

Or justement on retrouve le même genre d’information dans les enseignements hindous : Brahman est la toute puissance de Parabrhaman agissant dans un œuf doré de création au sein duquel on explique que la matière physique s’est développée. On explique aussi que des milliers de milliards d’œufs identiques et donc de Brahman existent dans la totalité de la création, et de notre œuf est née la voie lactée, dixit les Vedas (maintenant je peux me tromper et l’œuf peut désigner l’univers observable en entier, la voie lactée est bien né dedans, auquel cas les Védas amènent Brahma au niveau de Dieu de tout l’univers observable et les milliards d’œufs sont autant d’autres univers situés dans des zones totalement en-dehors de notre compréhension et de notre observation, des sortes d’univers parallèles).

Tout ceci est donc concordant : Brahman est Dieu manifesté en tant que toute conscience au niveau de notre galaxie. Une galaxie = une unité de conscience qui envoie ses parcelles à l’expérience en son sein, qui crée sa matière, la recycle, crée des systèmes solaires et les détruit pour atteindre les buts qu’elle se fixe.


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Ecrit le: Jeudi 24 Juillet 2014 à 18h21 Posted since your last visit
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Mulaprakriti :

Mulaprakriti est une substance originelle et subtile qui servira à la création abstraite de l’espace et de toute chose. Elle n’apparaît qu’après une période de grand repos de Parabrahman, avant que « Cela » (Parabrahman) ne se mette à la créer. Mais comme la notion de temps n’existe pas à ce niveau là, il n’y a pas « d’avant ». Il y a le grand repos. Et il y a Mulaprakriti, et parler d’ordre est difficile.

Elle est co-existente avec Parabrahman, et est non manifestée, comme lui.

Parabrahman est complémentaire de Mulaprakriti, et comme elle sert de matrice de création, elle est considérée de polarité féminine (la matrice), la mère suprême ; et donc par complémentarité on considère que Parabrahman est de polarité masculine ; mais tout ceci est purement conventionnel et signifie simplement un double aspect complémentaire du grand créateur informel qu’est Parabrahman qui a émané de lui Mulaprakriti.

Mulprakriti est la première différenciation de Parabrahman ; et en tant que mère immaculée de toute chose qui viendra à sa suite et provenant d’elle, elle est vue comme l’espace (mais non manifesté, seulement abstrait).

Parabrahman et Mulaprakriti s’appellent à eux-deux le père-mère et sont la source sous-jacente de tout, éternel.

L’espace sera ensuite différencié à partir de Mulaprakriti lors d’un cycle de création, créé en tant que tel que nous le connaissons dans notre univers, et il contiendra de la matière sous toutes ses formes : l’espace différencié en matière énergie manifestée s’appellera alors Prakriti. Voilà comment ceci a lieu :

Akasha :

Lorsque la nuit de Brahman prend fin après un cycle de création-destruction d’univers, Parabrahman sort de son état de repos (appelé laya) pour une nouvelle création d’univers. Il envoie alors une radiation lumineuse qui émane de Mulaprakriti (qui est la substance mère qui lui permet de créer).
La radiation s’appelle Daiviprakriti et est symbolisée souvent par un serpent. Cette radiation produit l’Akasha.

L’Akasha est donc une modification de Mulaprakriti et avec elle commence le temps tel qu’on le conçoit, et elle seule pourra se différencier durant une durée de temps appelée Manvantara.

Mulaprakriti est elle absolue et éternelle, alors que l’Akasha a une durée dans le temps, même si cette durée est grande. Un Manvantara dure 4 320 000 000 années terrestres (en comptant une année terrestre avec 360 jours), donc environ 4,3 milliards d’années.

L’Akasha est une substance éthérique qui pénètre tout l’espace et qui produit l’unité, le grand absolu et non le vide absolu. C’est le produit du Mulaprakriti et du Mental universel (Parabrahman). La volonté est la force de l’Esprit en action, et la vie est le résultat de l’action de l’Akasha sur la matière, au moyen de l’Esprit.

L’Akasha, n’étant pas différenciée, est à l’éther (matière subtile) ce que l’Esprit est à la matière (Prakriti).
L’Akasha rayonne un son, appelé le Nada-Brahman, un son que seule l’oreille du yogi peut percevoir dans un état de méditation le mettant dans l’état de conscience supérieure à celle de veille appelé Turiya.

Il est dit que Brahman est identique au Son ; le Son lui-même est la base de toutes choses et ce son donne naissance au monde.

Un commentaire qui m’est personnel est l’étude des travaux de John Keely qui a compris comment les vibrations, ou sons pouvaient permettre d’assembler et désassembler la matière et créer tout type de force des plus visibles aux plus subtiles ; en manipulant l’éther fondamental. Une preuve expérimentale de ces affirmations !

Tout ce qui est rempli de son, de mouvement, d’éclat, de parole, de maya, de prospérité, etc sera appelé Brahman.

Les Purunas (partie du Véda) indiquent que l’Akasha n’a qu’un seul attribut : le son, le verbe et le langage. Il est l’agent essentiel de toute opération magique et permet l’accomplissement de résultats de rites religieux devant produire des résultats par la science des mantras et du son.

C’est aussi à travers l’Akasha que les sons sont transmis et écoutés.

Mon commentaire personnel est que ceci est toujours très proche de Keely qui indique que l’univers est empli d’uns substance de grande densité qu’il appelle atomolini et qui transporte toutes les vibrations ; qui est d’ailleurs parcourue par des vibrations de toutes fréquences, créant un son dedans. Savoir manipuler ces sons pour les rendre harmoniques ou disharmoniques permet de manifester la matière qui est un agencement de ces atomolini dans les structures vibratoires sonores (le son étant entendu jusqu’à des fréquences de milliards de Giga Hertz, donc rien à voir avec le son qu’on entend qui est limité à 20Khz au mieux pour les plus entendants des humains ; mais étant le même principe). Je pense qu’on a là une unité de connaissance.

L’Akasha constitue l’énergie du second plan d’existence (Mulaprakriti) de la divinité inconnue ; lorsque le feu de l’Esprit (Parabrahman) rencontre la substance (Mulaprakriti) et fusionnent : la forme-énergie qu’est l’Akasha apparaît.

Citation (Citation de Michel Coquet)
« Et c’est sur ce second plan que se manifestera l’apparition de la forme élémentaire et la naissance de l’aspect sphéroïdal de toute existence. La différenciation apparaît dans le mouvement dualiste et dans certains facteurs vibratoires qui commencent à jouer, telle la loi d’attraction-répulsion, l’assimilation cohérente, le mouvement rotatoire des forces, les processus orbitaux et bien entendu l’attirance vers le bas, vers la matière, qui aboutit au processus appelé « involution ».  Ce qui va apparaître en manifestation peut-être comparé à l’électricité incluant :

a) La vitalité cohérente, qui maintient la rotation des corps célestes autour d’une unité centrale de force. Cette vitalité, ou volonté d’être de quelque entité, se manifeste par l’existence abstraite, l’obscurité et l’unité.
b) Le magnétisme radiant qui aboutit à l’animation des forces ou conglomérats d’atomes et cause les groupes cohérents, l’interaction magnétique de ces groupes et la synthèse de la force .
c) L’activité du plan physique qui aboutit à l’accomplissement de la volonté de l’entité habitant telle ou telle forme. C’est la manifestation électrique de la matière animant les atomes de matière et causant la forme sphéroïdale de toute manifestation, la chaleur innée de toute sphère, la différenciation des atomes les uns par rapport aux autres.»


Toutes ces activités de l’Akasha sont des prototypes qui donneront naissance à la matière différencée, ce que n’est pas l’Akasha ; qui reste un noumène.

Daivipakriti et les 7 Akashas : Mahat

Daiviprakriti (la radiation lumineuse qui crée l’Akasha et l’habite) est un pouvoir potentiel, mais qui une fois manifesté devient la personnification d’un pouvoir électrique vital.

De cette source de radiation, émanent sept rayons créateurs (appelés les sept Rishis) dont la synthèse est appelée Mahat.

L’Akasha est dont la synthèse de sept différenciations dues à ces sept rayons d’énergie. Elle est dont un noumène (modèle abstrait) sept fois différencié.

Brahma-Vishnou-Shiva

La création-destruction d’univers est quelque chose de cyclique sans fin. En fait il y a création de l’univers, puis entretien de l’univers, puis destruction de l’univers lorsqu’il devient trop vieilli. L’ensemble de ces évènements correspond à un cycle d’activité qui est suivi d’un temps de repos égal, appelé laya : un temps d’arrêt, un sommeil. Le pralaya est la méthode, ou travail d’abstraction qui place la forme sous l’influence de l’aspect destruction de l’esprit. C’est
Puis un nouveau cycle d’activité recommence.

En fait, tout se conforme au même schéma, du microscopique au macroscopique ; tout prend naissance pendant un certain temps de gestation, puis une fois l’organisme créé, il a un temps de vie, d’entretien de fonctionnement ; puis une fois usé, il y a le temps de la destruction de ce qui a été créé et le repos pour assimilation suite à cette destruction : le laya.

L’action divine en mode créatrice est appelée Brahma, en mode entretien est appelé Vishnou, et en mode destruction est appelé Shiva. Toute ce qu’on peut percevoir du divin est appelé Brahman (vocabulaire déjà expliqué précédemment). Et Donc Brahman, qui est le tout créé qui nous est perceptible est décrit par ces 3 fonctions à tous les niveaux.

Citation (Citation de Michel Coquet)
« Le suprême se manifeste comme un Dieu personnel, Il est appelé Ishvara ou Maesh. Ces trois fonctions de créateur-conservateur et destructeur sont personnifiées par les dieux brahma – Vishnou – Shiva. Chaque personne de cette trimurti a son pouvoir propre représentée sous la forme d’une déesse. »


Chaque fonction de Brahman s’exerce en un temps distinct du cycle de chaque chose.

Pour le système solaire par exemple, il y a un cycle de pralaya solaire: réabsorption dans l’unité et dissolution du système solaire en fin de cycle. Ce cycle dure un temps appelé Mahamanvantara ou encore Maha-Kalpa qui est indiqué dans les Védas à 100 ans de Brahma ce qui par calcul donné dans les Védas donne 311 040 000 000 000 années (1 an terrestre étant compté pour 360 jours que nous connaissons). Cela fait donc 311 040 milliards d’année.

Il existe un pralaya planétaire au bout de 1 an de Brahma, soit 3 110 400 000 000 années, soit 3 110 milliards d’années environ.

Il existe un pralaya humain, qui a lieu lorsqu’après de très nombreuses incarnations l’humain est enfin libéré du cycle d’incarnation. Il existe un autre pralaya humain bien plus court mineur à la fin de chaque vie, appelé la mort.

Il faut donc bien comprendre que les 3 aspects du divin sont à l’œuvre chacun à chaque instant partout dans l’univers, chacun occupant sa fonction dans les milliards de milliards de cycle existant. Lorsqu’un hindou vénère une statue de Vishnou, il vénère un dieu qui est la facette de l’aspect conservation-entretien des cycles quels qu’ils soient dans l’univers, pareil pur l’adorateur de Shiva mais pour l’aspect destruction des choses trop vieillies afin de permettre un renouveau ultérieur après une assimilation à faire. Quel raccourci de croire que l’hindou vénère un dieu en forme de statue sans comprendre que c’est juste une forme statufiée d’une facette fonctionnelle du divin à l’œuvre dans tout l’univers ; du divin Unique.

Création de l’univers physique connu :

De ce grand chaos obscur qu’est l’Akasha, nouvellement créé pour un cycle de création, appelé aussi les eaux de la vie, les germes des évolutions antérieures de vie vont permettre de redonner naissance à une nouvelle structure enrichie de l’expérience passée (voilà à quoi à servi le temps d’assimilation, appelé laya: à ce que les germes de synthèse de tout le cycle précédent se constituent), afin que la nouvelle création soit plus parfaite que la précédente.

Lors de toute cette phase de la création, l’initialisation de la création a été effectuée, et le mode de fonctionnement du divin est celui de Vishnou. Ainsi les fonctions occupées par le divin (et qui correspondent à de nouveaux noms) restent des fonctions du divin vu par la facette Vishnou.

Lors de cette nouvelle fécondation, l’esprit divin a une fonction temporaire appelée Purushottama (donc là aussi c’est un dieu, au sens d’une facette du dieu Vishnou, qui lui-même est une facette du dieu Unique) qui lui permet d’insuffler la vie et donner naissance à l’œuf brillant ou œuf doré de l’univers circonscrit. Lorsqu’il effectue ce travail, le divin s’appelle Narayana.
Il existe des milliers de milliards de tels œufs.

Le Mahâbhârata dit en effet « Dans les anciens temps, j’ai nommé l’eau « nara », et suis en conséquence appelé Narayana, car nara est la demeure (ayana) dans laquelle je me trouvais ». Voilà pourquoi ce nom.


L’œuf cosmique en mythologie hindoue correspond à la colombe ou l’oiseau chez les chrétiens ; car l’oiseau pond l’œuf.

Toutefois au sujet de cette création, il y a des variantes dans la mythologie hindoue.

Citation (Un Upanishad dit aussi @ extrait de Michel Coquet)
« Au commencement, il n’y avait que le non-être. Il fut l’Etre, Il grandit, et se changea en œuf. Il reposa toute une année, puis Il se fendit. Deux fragments de coquille apparurent, l’un d’argent, l’autre d’or. Celui d’argent, voilà la terre, celui d’or, voilà le ciel… »


L’œuf est donc séparé en deux parties ; il y a séparation de l’univers-oeuf en deux composantes. Il n’est pas clair pour moi de savoir si l’œuf représente la galaxie dans laquelle nous vivons ou l’univers connu de nous tout entier au sein duquel notre galaxie a pris naissance, qui serait un univers-bulle. Au vu de choses indiquées dans la théosophie (voir sections ultérieures plus loin), ça serait plutôt l’univers entier et pas seulement la galaxie ; à voir.

En effet il est indiqué que l’œuf est u univers circonscrit, et des versions diverses de la myhtologie hindoue indiquent qu’au centre de l’océan des eaux de la création, des dieux ont tiré et fait pivoter une force qui a barraté l’océan de lait et donné naissance à la substance de l’univers visible : la voie lactée. Ainsi l’œuf serait en ce sens là notre galaxie ; L’œuf serait donc la galaxie dans son état de proto-galaxie informe, qui a la forme d’un ellipsoïde astronomiquement parlant, et correspond bien à un œuf. Toutefois je ne suis pas sûr que l’œuf ne soit pas une bulle contenant toutes les galaxies de l’univers. Bon là il manque une précision, mais cela n’a pas d’importance fondamentale.

Le barratage de l’océan de lait correspond à la Voie Lactée et on voit qu’elle est considérée comme l’univers. Ainsi on aurait bien une conception de la création de notre galaxie seulement en l’œuf doré. Alors, Brahman (tout l’univers), appelé aussi « le père » manifesté serait bien la conscience totale de notre galaxie ; et seulement d’elle. Il faut voir que les seules étoiles visibles à l’œil dans le ciel appartiennent à la Voie Lactée. Sans télescope, vous ne percevrez jamais rien en-dehors de notre voie lactée (100 000 années lumières de diamètre ; et séparée de 2 000 000 d’années lumière de la prochaine galaxie).

Note :
C’est de la conception de la mer de lait qui est aussi la mère (Mulaprakriti) que naît le concept de nectar d’immortalité et Surabhi, la vache d’abondance de lait et de caillé (densification du lait, de la substance originelle). De là le culte porté aux vaches qui deviennent sacrées : les productrices de lait. En effet les hindous fonctionnent par des images et adorent des modèles physiques de ces images. Au final, les adeptes non instruits adorent seulement des images sans avoir qu’elles ne sont que des images prises pour paraboles de faits intrinsèquement abstraits et fondamentaux de l’univers. Seul le lettré des écritures védiques comprend clairement ce fait et ce n’est pas le cas de la plupart des simples croyants en ce domaine.


Si on se replace dans le cadre de la création de l’univers décrite par le Genèse chrétienne (de la Torah des hébreux), l’esprit divin qui planait sur les eaux de la création est donc Narayana chez les hindous. Il y a une vraie cohérence dans ces descriptions qui sont des images de choses d’un niveau nous dépassant incommensurablement au niveau astronomique.

Citation (Un verset du Véda dit @ extrait de Michel Coquet)
« Au commencement était Prajapati, le Brahman avec qui était le Verbe, et le Verbe était en vérité le Brahman suprême. »


Citation (L’évangile de Jean dit)
« Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu ».


Quelle cohérence aussi !

Mais là on comprend la précision car l’Akasha, comme on l’a vu, est l’océan mère qui est l’aspect de dieu visible à nous, et qui est Son, Verbe. De cette puissance qui est la totalité de ce qui est manifesté de Dieu, appelé Brahman, il y a création.

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Ecrit le: Jeudi 24 Juillet 2014 à 18h34 Posted since your last visit
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Citation (LightInWay @ Jeudi 24 Juillet 2014 à 17h21)


Quelle cohérence aussi !

Mais là on comprend la précision car l’Akasha, comme on l’a vu, est l’océan mère qui est l’aspect de dieu visible à nous, et qui est Son, Verbe. De cette puissance qui est la totalité de ce qui est manifesté de Dieu, appelé Brahman, il y a création.


Eh ouais. Dieu ou la Force ou l'Océan de conscience universelle s'est pété en une myriade de micro-trous noirs indestructibles appelés "éons" (électrons pensants) enfermant chacun une partie de cette conscience.. Et l'aventure des univers est l'aventure de la bande d'éons que nous sommes icon_biggrin.gif

Il était un, puis se fit deux puis trois puis multiple et redeviendra UN
Et repètera en un éternel recommencement cyclique différent pour pas s'ennuyer icon_biggrin.gif


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Mahat et les hiérarchies célestes

De Mahat va émaner les Dévas créateurs (qui servent à maintenir et sauvegarder la création)et les Dévas incarnants (qui vont occuper des véhicules physiques); des hiérarchies ayant chacune un but prévu par le divin qui les a émané, pour son plan. En fait il y a sept hiérarchies principales qui sont créées.
  • Les Kumaras sont des Dévas incarnants, ils sont l’une des hiérarchies principales. Ces dernier sont au nombre de sept sous- hiérarchies : Sana, Kapila, Sanat Sujata, Sanatkumara, Sananda, Sanaka, Sanatana.

    Les Kumaras fournissent à l’homme le principe de manas (le mental).La chute de certains Kumaras signifie leur descente depuis leur zone de grande lumière où ils étaient avec Dieu, et donc Dieux eux-mêmes, vers le plan physique où ils perdent le statut de Dieux. C’est ce qui est appelé aussi la chute des anges chez les chrétiens. Ils sont alors ce qui est appelé des Démons. Ils sont appelés non-Dieux (Asuras) dans l’hindouisme : on retrouve le même type d’information. Ils se sont incarnés parmi les plus avancés des hommes dont ils deviennent l’égo supérieur.

    En fait une partie a refusé de faire ce travail de descente qui avait été la volonté divine, et ils ont été envoyés plus tard, dans des conditions difficiles : ce sont eux les déchus, les démons. Ceux qui sont suivi le plan sont ceux qui ont enseigné les hommes comme prévu et sont la divinité descendue parmi les hommes pour faire appliquer le plan.

    Les Nagas sont identiques aux Kumaras. Ils ont été appelés Nagas lorsqu’ils se sont incarnés, et ont constitué le peuple Nagas. Ils instaurèrent un royaume de paix sur Terre et instruisirent. Il y avait parmi eux de bons et de mauvaises entités ; certains cherchant à dominer et d’autres à établir la paix. Il sont donc parfois vus comme des sauveurs, parfois comme des démons. Apollonius de Thyane (incarnation suivante de Jésus-Christ, qui est alors devenu maître) les a rencontré, ou encore Pythagore et ils furent initiés par eux à certaines sagesses; les derniers Nagas, les bons. Gautama Bouddha aussi les a rencontrés.
  • Les Manasaputras sont équivalents au Kumaras. Ils sont aussi une hiérarchie principale. Ils sont leur propre sous-hiérarchie en sept morceaux. Ce sont eux qui donnent à l’homme son manas.

    Ils sont les régents planétaires, appelés aussi les sept fils de Brahma (en tant que 7 hiérarchies). Les hindous les placent ans les sept étoiles de la Grande Ourse.
    Ils correspondent aux sept esprits devant le trône de Dieu, et avant cela ce sont les Elohim qui flottaient au-dessus de l’abîme, dans l’évangile Chrétien.

    Pendant le Maha pralaya (période de destruction de toute la création du système solaire), le mental universel n’existe pas d efaçon manifestée car il n’existe plus aucune forme pour l’accueillir, à quelque niveau que ça soit. Alors ce sont les Ahi, une autre hiérarchie qui deviennent les réflecteurs du mental universel dans le monde phénoménal. Ils sont appelés les serpents.
  • Les Ahi se manifestent à l’aube du Manvantara. C’est par leur intermédiaire que travaille Brahma, qui les envoie avec pour mission la construction et la vitalisation de formes pensées systémiques en vue de développer le deuxième aspect de Bouddhi ou sagesse ; cette sagesse qui doit avoir pour base manas, le mental intelligent afin qu’un jour l’homme soit fait comme l’un d’eux et devienne lui aussi un divin Manasaputra.

    Ce sont aussi eux, les dieux Ahi, qui durant la période manifestée de la création, s’incarnent parmi les hommes comme instructeurs et qui apportèrent aux humains la connaissance, les arts et les sciences. Ce sont eux aussi qui enseignèrent aux hommes l’utilisation des mantras, l’art d’utiliser les sons.

    On pourrait voir là un parallèle encore avec la chrétienté qui explique que c’est un serpent qui est la cause qui a apporté la connaissance « du bien et du mal » à l’homme.
  • Les Pitris sont une hiérarchie principale divisée en deux classes : dévas solaires et dévas lunaires, répartis en 7 sous-hiérarchies ; ils sont de puissantes émanations.
  • Les Lipikas, sont une hiérarchie principale qui projette le plan idéal de l’univers hors du mental universel, c'est-à-dire dans l’objectivité, et qui permettent ainsi aux constructeurs de rebâtir le cosmos après chaque pralaya. Ils sont subdivisés en quatre sous-hiérarchies, appelés les Maharajahs. Ils sont créés juste après les sept rayons émanés de Mahat car ils sont de grande importance. Dans la tradition du véda ce sont les quatre immortels qui sont préposés à la garde des quatre quartiers du ciel.

  • L’Atma, celle qui nous intéresse le plus care c’est celle dont nous faisons partie, et l’Atma-buddhi qui sont les prototypes des jivas (jiva signifie être vivant, une indivdualité) qui s’incarnent, c'est-à-dire c’est le Soi supérieur de chaque être humain. Le but des atma prenant un atma-buddhi incarnés dans un égo (égo = corps physique, corps subtil et corps causal ; contenant donc le mental qui dit « je » habituellement et qui pense) est de réaliser qu’ils sont atma c'est-à-dire donc Dieu=Brahman ( un atma est une parcelle de Dieu comme toutes les autres hiérarchies, et comme Dieu est un et non morcelé, chaque morceau n’est qu’une séparation apparente de ce qui est unique). Notre but est donc de réaliser que nous sommes atma, c'est-à-dire Dieu, de toute éternité. Une fois ceci compris, au prix de centaines ou même de milliers d’incarnation comme humain, nous atteignons la libération. La compréhension signifie vivre ceci par expérience directe. Ce chemin pour se libérer est le chemin du disciple, de vie à vie. Nous reviendrons largement là-dessus.
Brahma

Il est l’absolu, le seigneur des créatures. Il construit l’univers en forme d’œuf et, après l’avoir séparée en deux parties complémentaires, il en fait le cosmos visible (reste la question de savoir si le cosmos visible est entendu comme notre simple galaxie, la Voie Lactée ou l’univers contenant les galaxies ; à l’époque tout ce qui était visible était la seule galaxie).

Il a une fonction purement créatrice.

Citation (Michel Coquet indique à ce sujet)
« La volonté d’être de l’aspect de Shiva chercher, avec l’aide de l’intelligence de Brahman à développer l’amour et la sagesse de Vishnou. Les trois ne sont que des phases du même Dieu.

Sur le plan physique, Brahma est caractérisé par l’intelligence active et son mode d’action est rotatoire. C’est tout d’abord la grande révolution rythmée du système dans sa totalité immense, qui met en mouvement la matière circonscrite par le grand cercle infranchissable et ensuite différencie cette matière unique en sept grands plans. Le but de Brahma est l’union parfaite de l’Esprit et de la matière. Sa fonction est la manipulation de Prakriti (la matière) afin de rendre celle-ci apte à répondre aux nécessités de l’Esprit. »


Vishnou

Citation (Michel Coquet nous dit de lui que)
»Vishnou  le nom donné à l’âme du monde, à l’aspect du Fils de la trinité hindoue (appelé trimurti).Il est identique au Christ cosmique des chrétiens. C’est l’océan d’amour et de sagesse, le véhicule de la volonté divine représentée par l’image de Shiva. Vishnou est le protecteur et le conservateur de toute la création. C’est dans ce but qu’il envoie sur Terre et dans d’autres mondes ses Avatars.

Vishnou est la conscience qui émerge des eaux obscures de l’Esprit et de la matière. Il représente le grand principe de Bouddhi, dont la caractéristique est l’amour (Prema), le grand principe de la vie agissant par la loi d’attraction. Cette vie, nous la retrouvons au centre du cœur d’un atome, d’un homme ou d’un système solaire. »


Son action dans le monde des formes dans lequel nous vivons est un cycle en forme de spirale. Il utilise le mouvement rotatoire des atomes et ajoute son mode de mouvement propre qui est en forme spiralée et périodique (à travers les dimensions des plans); toujours ascendant, donc évolutif.

Il est celui qui apparaît le premier dans la constitution du système solaire. Il est le son primordial, le Shabda (c’est pourquoi il est appelé le grand chanteur, qui a construit les mondes et l’univers par ses chants).

Ainsi c’est la raison pour laquelle les avatars qu’il envoie ont la faculté de créer par matérialisation, par la parole (intérieure) qui est le secret du pouvoir de la création. On a déjà vu que Brahman était le Son, en fait la précision est que c’est l’aspect Vishnou de Brahma qui l’est.

Vishnou est le fils, considéré comme solaire (il est celui qui permet aux étoiles de se créer, car il est le premier existant dans la formation d’un système solaire). C’est pourquoi il est vraiment l’identique du Christ cosmique, qui est considéré comme la force solaire cosmique. Le Père dans les cieux (Parabrahman) doit être révélé par le Fils,=le Christ= Vishnou par la méthode d’incarnation rendue possible par le travail du Saint-Esprit (Brahma). Voilà le lien avec la trinité Chrétienne.

Shiva

Shiva est le libérateur qui met fin à la forme vieillie et permet le transfert de l’essence de celle-ci dans l’intention (une sauvegarde de ce qui a existé donc), soit de s’élever vers une forme supérieure, soit de réintégrer la source originelle. Shiva est donc le libérateur des peines, des souffances multiples et de l’ignorance.

L’ignorance est la conséquence du mental dualiste (manas) qui nous laisse apparaître un monde illusoire (Maya).

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Ecrit le: Dimanche 27 Juillet 2014 à 11h05 Posted since your last visit
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La Maya : illusion suprême

Maya est l’illusion. Elle accompagne toujours Dieu. Ce que l’on appelle Maya est la cause de la création ; elle n’a ni commencement ni fin.
De même que le poison dans les crochets du serpent n’affecte pas le serpent lui-même, de même Maya qui est présente en Brahman n’affecte nullement celui-ci.

Maya a le pouvoir de cacher la nature réelle des choses en surimposant l’irréel sur le réel. Quand elle se manifeste, elle prend l’apparence du mental.

Maya est une force mystérieuse qui voile la réalité. Un exemple classique : à la tombée de la nuit, un homme marche dans la forêt et aperçoit devant lui sur le sol quelque chose d’ondulé. Il croit que c’est unj serpent et a peur. La chose n’est pourtant qu’un bout de corde mais, dans l’instant, elle représente un serpent pour cet homme dont la peur est réelle, compréhensible mais sans fondement. C’est cela Maya.

Autrement dit, Maya est ce qui provoque une idée fausse dans l’esprit humain. A cause de Maya, l’esprit actuel n’est pas en mesure de pénétrer la vérité d’un être ou d’une chose : pour l’esprit, le morceau de corde était un serprent. C’est notre propre esprit qui fabrique Maya comme par enchantement. Et notre esprit lui-même est un produit de Maya ; c’est pour cela qu’il ne pourra jamais pénétrer le principe de celle-ci. L’esprit c’est maya en nous ; l’illusion du temps, de l’espace, de la causalité dans le monde des phénomènes, c’est Maya.

Celui qui perçoit la véritable réalité derrière, celle impermanente, voit que le monde est comme une construction illusoire ; qu’il peut modifier à volonté en utilisant les capacités de l’impermanent qu’il connaît et comprend. Ainsi des pouvoirs (siddhis, on y reviendra plus loin) obtenus par ceux qui ont progressé sur la voie de la compréhension de ce qui est derrière ce qui paraît permettent de matérialiser ou dématérialiser la matière, preuve qu’elle n’existe pas en tant que tel et n’est qu’une concrétisation d’énergies qui elles sont la Vérité derrière l’apparence de la matière perçue par nous.

Le monde de matière est créé, puis détruit, il est illusion car ne dure pas ; mais ce qui est vrai reste et existe de façon impermanente n’est pas illusion.

Karma

Le karma est la loi de causalité. Selon cette loi, il n’est pas une pensée, une parole ou une action qui ne produise des effets. Le karma se manifeste à travers le destin d’un individu dans le but de lui enseigner certaines leçons. L’action qui a déclenché une épreuve ou une joie peut avoir été générée dans cette existence ou dans d’autres plus anciennes.

Cependant, que ce karma soit bon, conséquences des bonnes actions passées, ou douloureux, conséquence de mauvaises actions, il rattache l’homme au cycle su samsara (NdT : le monde : souffrance, changement, désillusion, perplexités et mort, qu’il faut transcender par moksha. Moksha est la libération, l’exorcisme de Maya qui nous empêche de percevoir le Soi supérieur ; Moksha est donc percevoir qu’on est le Soi et rien d’autre, dépasser la condition humaine en l’accomplissant) et le retient prisonnier de la geôle terrestre.

Voir plus loin pour ce qui est de la libération.

Il existe plusieurs sortes de karma : le karma Prarabdha est celui que nous subissons et expérimentons maintenant. Le karma Sanchita est le karma passé ; Le karma Agami est le karma qui subviendra dans le futur. Nous expérimentons Prarabdha en raion de Sanchita et nos actions ont pour résultat de produire Agami.

Pour se libérer du karma, la Gîta dit « Si tu veux te libérer du karma sans cesser d’agit, apprends, ô pèlerin, à te détacher du fruit de tes actions. »
Lorsqu’on garde un œil sur le fruit de ses actions, on s’expose à être affecté par le souci ; l’anxiété et l’agitations. La vie est karma.

La voie particulière do Yoga dont nous parlerons plus loin appélée Bhakti-Yoga (voie de la dévotion) est particulière, car elle amène à ce que le divin annule une grosse partie (voir la totalité) des effets des karmas Prarabhda et Sanchita et permet donc de progresser plus vite vers la libération.

Les sages chez les hindous

Celui qui porte la robe orange est un sadhu (un « Saint »). Il montre par cette robe qu’il a consacré sa vie à Dieu.

Un sadhu qui veut donner plus de poids à ce choix de sadhu peut demander à son guru (maître spirituel qui est plus avancé que lui sur le chemin et l’a enseigné) de le consacrer sannyasin ou swami (« moine »). Son titre est alors swami-ji (« honorable moine »).
Les swami n’ont pas le droit d’accepter d’argent pour leur dispensation d’enseignement, mais ils peuvent accepter le gîte et le couvert.

Un Yogi est celui qui pratique le yoga, c'est-à-dire la recherche de la réunification avec Dieu. Tous les moines (sadhu) sont des yogis. Mais on peut être yogi dans être moine, et donc sans culture et connaissances spirituelles ; mais par la pratique. En général les yogi ont tous une culture spirituelle solide, qui les a mené à la recherche de la vie de yogi.

(note : dans l’esprit occidental, le mot yoga signifie une gymnastique corporelle associée avec de vagues idées de spiritualité ; mais le yoga n’a rien à voir avec la gymnastique, c’est simplement une pratique spirituelle particulière, c'est-à-dire une certaine forme de tentative de chemin pour amener à la longue l’Atman (ou Atma) à se réunir à Brahman, en permettant le contrôle du mental qui est le brouillard dansant empêchant l’Atman de se percevoir. Donc faire évacuer le sens habituel du mot « yoga » pour comprendre le yoga dont on parle ici. Plus loin un paragraphe spécial sur les yoga est détaillé à ce sujet).


COSMOGONIE TERRIENNE

Autres références ajoutées : Un an parmi les yogis de l’Inde et du Tibet

PLACE de L’HOMME et BUT

L’âme (Atma ou Atman selon l’écriture) humaine et son but

Brahman peut symboliquement être imaginé comme un foyer gigantesque d’où jailliraient un nombre infini d’étincelles qui sont les âmes des êtres humains, appelées Atman en sanskrit. Le feu originel, Brahman, est toujours aussi puissant malgré l’émission de toutes ces étincelles, il ne peut ni grandir ni diminuer car il est l’absolu, donc inaltérable.

Atman et Brahman expriment de deux façons le concept d’une réalité indivise ; Atman ne diffère pas de Brahman. La conscience parait s’incarner en consciences individuelles. En chaque être sensible, elle engendre un jeu de reflets, qui constituent cet être même et tout ce qui l’entoure ; Apercevant ce miroitement, elle se voit elle-même, à la fois hors de la durée et impliquée dans les phénomènes. L’homme ordinaire pense apercevoir ces derniers en tant qu’objets et mouvements distincts. Cette perception est donc Maya (ont on a parlé précédemment), la Maya suprême.

Lors de sa descente dans les mondes de l’incarnation, un voile a été mis autour de l’Atman, l’empêchant de se rappeler qu’il est une étincelle de Brahman, et de se connaître. C’est un processus voulu par le divin auquel nul Atman n’échappe. Le divin a pour dessein cette remontée de l’Atman vers la connaissance de qui il est réellement, par le jeu de ses propres expériences d’incarnation et de sa propre reconnaissance du chemin qui le mène vers lui.

Citation (Swami Swananda @ moine hindou)
« La réincarnation est la migration de l’âme d’un corps décédé dans le corps d’un enfant sur le point de naître. Remarquez bien qu’il ne s’agit pas de transmigration dans un corps animal ou minéral comme le pensent certains Occidentaux ; il s’agirait alors de métempsycose ce qui, pour la religion hindoue, n’est pas acceptable.

Dans le premier chapitre de la Gîta vous avez pu lire : « comme on se défait de ses vêtements, l’âme se sépare d’un corps usé ». C’est pourquoi nous, les Hindous, nous appelons notre enveloppe charnelle le « vêtement », le kapré. Nous ne pensons pas, comme dans la religion druze par exemple, qu’une âme transmigre d’un corps à un autre immédiatement après la mort. Nous croyons qu’il s’écoule un certain temps entre deux réincarnations, qui peut aller de quelques années à plusieurs siècles ; il est évident qu’aucun contrôle ne peut être effectué et la vérité est-elle probablement encore différente. Pendant cette période, l’âme se repose et son séjour est plus ou moins agréable, suivant que son comportement a té plus ou moins bon ; ce séjour ne se passe pas « quelque part » ; il s’agirait plutôt d’un « état » de l’âme. On peut supposer également que, pendant cette période, l’âme prend conscience de la façon dont elle aurait dû agir et de ce qui serait réalisable dans une vie ultérieure si elle sait avoir l’attitude juste. On pourrait comparer cette série de vies successives comme un passage de classe en classe, jusqu’à la perfection, jusqu’à ce que nous soyons dignes de notre réunification à Dieu. Il est également impossible de savoir combien de « pèlerinages » l’âme doit effectuer sur terre avant d’atteindre cette perfection, plusieurs centaines, peut-être plusieurs milliers. Et peut-être ce nombre est-il différent pour chacun de nous.

Un autre très bel exemple présente cette succession de vies sur terre comme des perles reposant sur un fil. Chaque perle est une parcelle de matière, mais un fil invisible, l’âme éternelle et immortelle, traverse chacune d’elles.
Chacune des âmes est un fragment de Dieu, chacune lui est identique ; je dirais même plus : elles sont toutes « une » puisque Dieu omniprésent est unique. Et c’est ainsi que nous arrivons à cette vérité « je suis vous et vous êtes moi ». Chaque yogi le sait.»


Note : Bien sûr, dans le cadre d’une expérience permettant l’évolution ascendante pour que l’Atman rejoigne Brahman, il est inconcevable qu’une incarnation se fasse dans un organisme incapable de permettre un progrès évolutif par rapport à l’actuelle incarnation. Encore une vision erronée de l’occidental qui ne connaît pas les fondements Védiques et entend parler de métempsycose comme fondement de la croyance hindoue, de manière fausse. Chez les hindous il existe des tas de sectes de croyances différentes : ceux qui vont honorer Shiva, Kali, Brahma ou autre en croyant que hors lui, nul autre n’existe et n’a de valeur ; ceux qui vont croire en la métempsycose, ceux qui ne vont pas y croire. Il y a autant de sectes que de personnes qui veulent bien en créer. Mais pour autant ont-elles compris les écrits fondateurs dont elles disent s’inspirer ? La religion hindoue n’est pas réellement une religion, mais un fondement spirituel, un fond d’enseignement religieux commun ; et ce sont des sectes diverses qui se sont créées (des dizaines de « religions » si vous voulez) qui se basent sur ces écrits. Un peu comme pour les chrétiens : la bible est l’écrit de base, et il y a la secte des catholiques, celles des évangélistes, celle des protestants, etc. Ainsi il ne faut pas se laisser à ce qu’on croit connaître des hindoues à travers des pratiques ou croyances limitées de certaines sectes, et aller au cœur de l’enseignement, dans nulle secte ; mais dans les textes védiques, l’enseignement spirituel.

Les juifs cabalistes, les juifs à l’époque du Christ, les Manichéens chez les chrétiens, Pythagore ou Platon ont tous proclamé la réincarnation. C’est une connaissance qui a par exemple été déclarée hérétique par l’Eglise chrétienne catholique romaine.

Le mot yoga signifie en sanskrit la réunification de l’Atman avec Brahman ; et c’est donc le but qui nous est assigné.

Tout retourne à sa source, et tant qu’Atman ne sera pas réuni à Brahman, il n’y aura pas de paix.

Brahman existe de façon une et unique, et tout morcellement de Brahman est seulement une apparence, car la séparation qui existe entre Atman et Brahman est rempli d’un vide qui est de la matière du Brahman elle-même qui paraît le vide, il n’y a nulle séparation, car vide, matière, espace, tout ceci est une forme prise par le même tissu universel unique qu’est Dieu (Brahman). C’est une illusion de création. Il n’y a que diverses densifications de matière ou d’énergie entre deux objets, et l’espace le plus vide en terme occidental moderne est rempli de Brahman de manière totalement opaque, autant que la matière la plus solide et dense. Ainsi, l’Atman, qui est donc Brahman (en tant que parcelle il est tout Brahman) qui a gardé la conscience pleine de Brahman, n’est qu’entouré de voiles mis volontairement, et il y a un Atman en chacun des humains. Donc Dieu est en nous, avec nous, à chaque instant de toutes nos incarnations. Quand je dis « Nous » sommes Dieu, c’est le « nous » qui est le « je » véritable.

L’Atman est entouré d’une structure dense, appelée l’égo, qui lui-même est composé comme une poupée russe de plusieurs couches : le corps physique, le corps subtil (contenant l’émotionnel), et le corps causal (contenant le mental). C’est ce cocon qui retient l’Atman prisonnier et l’Atman ne peut pas être réuni à Brahman tant qu’il n’est pas libéré de ce cocon.


On y reviendra bien en détail dans une autre partie, mais le but du jiva (un être individualisé) est donc d’atteindre la libération, c'est-à-dire l’élimination des apparences trompeuses créées par le mental et des voiles qu’il nous impose afin que le Soi supérieur (Atlan) seul reste aux commandes. Ce travail est le but qui a été fixé par Ce qui a mis des jivas dans les mondes. Les jivas sont donc toutes les formes d’être individuels ayant un Soi supérieur, les êtres humains de la Terre en étant un exemple ; des tas d’êtres humanoïdes ou pas de forme mais ayant un Soi supérieur à travers la galaxie, dans d’autres mondes, étant sur la même ligne d’action que nous.


La façon dont on peut chercher cette libération, les voies pour y accéder le plus rapidement possible (au prix d’efforts soutenus durant plusieurs vies) sont données par les Vedas, comme par les autres grandes religions. En fait il y a plusieurs voies. L’humain terrien moyen ne suit aucune de ces voies, et suit sa vie en propre semée d’embûches qui l’amènent lentement, à changer de façon d’être et l’amène à percevoir petit à petit de plus en plus de son Soi, ceci de façon infiniment plus lente que celui qui suit les voies ; et il lui faudra des centaines d’incarnation pour arriver au même niveau que celui qui suit une voie et atteindra le but en quelques vies (si elles sont toutes consacrées à 100% à la poursuite de la voie et rien d’autre). Il y a plein de voies ; toutes se valent car son droites. Mais sans voie, il y a cheminement en zig-zag donc plus long, bien plus long.

Les vies d’une personne ne se ressemblent pas d’une vie à l’autre, et un Atman peut décider d’un coup d’accélérateur en une vie passée à cultiver une voie de réunification avec le divin (par des pratiques spirituelles ou par ses actions envers autrui ou d’autres façons encore, de façon continue tout ou partie de sa vie) et être alors sur la voie rapide ; puis décider de passer une autre vie plus conventionnelle au sens de la vie de l’humain moyen. Mais en général, celui qui a commencé à dégager de plus en plus les voiles perçoit la lumière de son Atman de façon plus intense, ce qui le pousse à poursuivre le même chemin, et il est plus probable qu’un humain passe plutôt de nombreuses vies « conventionnelles » vers des vies consacrées à l’éveil intérieur plutôt que dans le sens inverse.

Mais aucune tentative n’est vaine : celui qui aura suivi la voie du yoga (c'est-à-dire une voie d’unification, il y en a plein) pendant longtemps et qui l’abandonne ensuite a gagné du terrain en prenant le raccourci. Même si extérieurement on pourra dire de lui «regardez il a consacré x années ou dizaines d’années au yoga et au travail spirituel avec d’obtenir la libération, et il n’est arrivé à rien : toujours aussi enchaîné que nous tous ». Le but n’est certes pas atteint par chaque yogi, mais c’est un but de plusieurs vies ; celui qui l’atteint est arrivé au bout du chemin.

C’est réellement comme un chemin, et avaler des centaines de kilomètres a plus rapproché que celui qui a flâné et fait quelques mètres. De son point de vue, celui qui a flâné il dira toujours « mais toi non plus tu n’es pas à destination plus que moi, vois comme tes efforts ne portent pas plus que les miens, et toi tu as beaucoup sacrifié alors que moi rien : j’ai été gagnant et toi perdant». Mais celui qui dit ça n’a aucune conscience qu’il y a un chemin et que celui qui a fait ces efforts a parcouru une énorme distance que lui-même n’a pas parcouru ; et qu’il n’y a pas de retour en arrière sur le chemin ; donc ce qui est gagné est vraiment gagné ; même si on ne le voit qu’une fois arrivé au but.

Les instruits védiques disent, et j’en cite un :
Citation (Swami Swananda)
«Toutes les voies -donc toutes les religions - conduisent à Dieu,  et l’Unique répond à tous les noms par lesquels on L’appelle. Il faut s’imaginer que tous les fidèles d’une religion particulière représentent un groupe indépendant de promeneurs qui se trouvent au pied de la montagne, à grande distance les uns des autres. Du point de vue de chaque groupe, son chemin est le plus court. Et ces chemins sont loin les uns des autres parce que les positions de chacun pour arriver au sommet, sont éloignées les unes des autres ; mais plus ces groupes de promeneurs s’approchent du but, plus la distance qui les sépare est courte et à la fin ils ne font plus qu’un au sommet. »


Celui qui a entendu le fond d’enseignement des Védas ne peut affirmer qu’une chose : l’hindouisme n’est pas une religion, mais une philosophie qui accepte toutes les religions et toutes les voies. On comprend pourquoi on trouve des « saints » (qui ont eu un sentiment religieux profond et ont manifesté des miracles et prouvé leur élévation par rapport au reste de l’humanité) dans toutes les religions, que ça soit les chrétiens, les musulmans (certains grands fakirs), hébreux, etc. En fait la partie voile qui reste est la partie qui fait que le saint travaille dans sa voie en laquelle il croie en excluant les autres ; la partie ouverture du voile est la culture de la maitrise du mental qui est endormi par la contemplation du divin, quel que soit sa forme (c’est même une des voies du yoga, provoquer l’oblitération du mental par la dévotion).

Ainsi, même si celui qui est plus avancé sur la voie sait et voit qu’être enfermé dans une religion est une erreur illusoire ; il sait aussi que le chemin en question permet au moins avancé de faire un travail spirituel vrai qui l’illuminera et déchirera des voiles de plus, car c’est le suivi de la voie de dévotion appelée Bhakti-Yoga, qui mène donc à la réunification, même basée sur des croyances en des choses fausses… ce qui le conduira à être plus avancé et comprendre son erreur de croyance dogmatique la vie suivante ou celle d’après ; et alors se détacher des croyances religieuses pour ne travailler que sur l’esprit. Tout est une progression. Les saints les plus grands ont d’ailleurs toujours montré leur ouverture multi-religieuse, même si ils étaient issus de l’une d’entre elle.

Quand à l’humain de base, à qui toute l’ouverture manque, il a un choix religieux culturel et aucune pratique spirituelle, et ne fait que croire à un dogme ; sans aucunement suivre la voie dévotionnelle que cet enfermement religieux peut apporter comme seul chemin utile de déchirement des voiles : il n’aura ainsi rien du seul avantage et tout des inconvénients classiques de ce que sont les dogmes : celui de l’ennemi (celui qui ne pense pas comme son dogme). Il est alors à l’identique du soldat envoyé à la guerre pour les intérêts de son pays : dans l’attitude strictement opposée à ce qu’il faut pour déchirer un quelconque voile. Et il croit avoir une pratique spirituelle… illusoire !

Pour un qui fait usage utile de la voie religieuse (même si elle est un voile), combien de dizaines de milliers qui ne sont que des artisans de plus de chape de plomb autour d’eux ? Malheureusement c’est à travers eux que les religions sont perçues de par le monde, car ils constituent l’essentiel.

On comprend que la recherche du déchirement du voile puisse se faire de plein d’autres façons.

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Ecrit le: Dimanche 27 Juillet 2014 à 11h18 Posted since your last visit
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Ecrit le: Dimanche 27 Juillet 2014 à 22h58 Posted since your last visit
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Citation (quartz @ Dimanche 27 Juillet 2014 à 12h18)
Un détour par la traduction litérale de la bible.

J'ai vu que la vidéo est un peu longue, alors je me la suis réservé pour plus tard; mis le lien de côté. Merci pour la vidéo qui a l'air sympa à priori.

Le lien avec les extraterrestres est pour moi évident; et ceci dans toutes les religions.
Les textes védiques qui sont la base de la cosmogonie hindoue que j'ai cherché à résumer mentionnent ces êtres extra-terrestres et des moyens de déplacement de civilisations passées capables de voler dans les airs par antigravité.

On est dedans en effet!
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Ecrit le: Dimanche 27 Juillet 2014 à 23h00 Posted since your last visit
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Les yoga et les yogi, pour réaliser le but plus rapidement

Les voies du yoga, enseignées par la Gita, permettant d’atteindre la libération:

1) Karma-Yoga :
C’est la réalisation par l’abnégation de soi, le travail sans égoïsme, l’altruisme le plus complet, par une charité sans faille envers son prochain et un amour intensif pour les créatures de Dieu sans exception.

Si vous avez une famille, il se pourrait que vous pratiquiez déjà le Karma Yoga sans le savoir. Le Karma Yoga est le yoga du service. Dans cette pratique, on donne à son prochain sans être attaché aux résultats. Ainsi, on fait des actions dans un esprit désintéressé.

Encore là, tout est dans l'attitude et l'intention. Si vous vous occupez de vos enfants, que vous donnez à votre communauté ou que vous travaillez, tout cela comme si vous serviez Dieu en personne, vous pratiquez le Karma Yoga ; mais dans une forme limitée ; il faut l’étendre au reste…

2) Bhakti-Yoga :
C’est la réalisation par la spiritualité ; toutes les émotions doivent être purifiées et dirigées vers le seigneur, mais d’abord et surtout l’amour et la dévotion envers Dieu doivent tout surpasser, on ne doit plus penser qu’à lui. La focalisation sur n’importe quelle forme de Dieu, n’importe quel nom qui lui soit donné dans n’importe quelle religion, à travers n’importe quelle adoration tant qu’elle est dirigé vers le divin avec un sentiment de dévotion spirituel pour Dieu sincère et puissant, permanent. On peut le faire en croyant fermement que son chien est Dieu ou que sa femme est Dieu ou que le Christ est Dieu, ou qu’Allah est Dieu, que Shiva est Dieu et ça fonctionnera pareillement tant que la croyance est ferme et permet la dévotion complète. C’est pourquoi l’hindouiste vrai accepte toute religion comme voie du Bhakti-Yoga et donc comme moyen d’atteindre Dieu. Mais tout le monde n’a pas le sentiment religieux, et d’autres voies conviennent mieux à chacun selon sa structuration intérieure (en fait selon le rayon de son âme, nous en reparlerons par la suite). Selon le rayon de l’âme, un Yoga ou un autre conviennent.

Le bhakti Yoga est la voie qui est indiquée comme étant celle qui conduit le plus rapidement vers Dieu par rapport à toutes les voies de yoga. Mais il doit être pratiqué de façon pure. Toutes les actions doivent être offertes au seigneur. Les pratiquants du Bhakti-Yoga aussi doivent se libérer du sentiment du « je » et du « mien ». Ils doivent aimer chaque créature, ne doivent éprouver aucun sentiment de haine et se comporter avec compassion et compréhension vis-à-vis de tous. Ils doivent toujours être clément et miséricordieux, heureux et maître d’eux ; ne jamais faire souffrir leur prochain et si une souffrance leur est infligée, ils doivent y être indifférents ; n’ayant pas plus le droit de se laisser troubler par la joie que le chagrin, le bonheur que le malheur, les honneurs que les insultes, le chaud que le froid. Ils ne doivent ressentir ni fierté, ni jalousie, ni espoir, ni crainte et observer des attitudes et exécuter des actions justes avec détachement. Ils doivent avoir le cœur débordant d’amour et de divin.

Leur adoration pour Dieu est telle (à travers le nom qu’ils ont choisi d’adorer dans la religion qui leur convient) qu’ils deviennent ses enfants bien-âimés et que Dieu leur épargne autant que possible les souffrances terrestres et s’occupe plus spécialement d’eux (élimination d’une plus ou moins grosse partie du karma en cours et passé).

On voit que cette voie est par exemple la voie enseignée par le Christ en terme de comportement compassionnel absolu. Chaque religion vient enseigner les hommes à s’emmancher dans une voie donnée qui permette l’accélération vers la réalisation du Soi.

3) Jnana-Yoga :
C’est s’efforcer d’atteindre le but par la raison pure, par l’expérience intérieure et extérieure de la vie ainsi qu’un désir intense de libération de l’âme.

4) Raja-Yoga :
C’est une voie plus récente, fondée par Patanjali au IIème siècle av. JC. Il est appelé la « voie royale ». Il s’agit d’une combinaison des trois formes de yoga précédentes. C’est la réalisation par la perfection éthique, l’harmonie de l’âme et la méditation.

5) Hatha-Yoga :
Il est très différents des quatre précédents, aussi appelé la voie des deux forces. Il s’agit d’atteindre la perfection physique (le contenant idéal) pour y enfermer un esprit parfait (le contenu idéal). Le Hatha-yogi prend donc le corps comme point de départ. Jour après jour, il pratique les « asanas », sorte de gymnastique yoguique, apprend les techniques de respiration, le « pranayama ». Mais par-dessus-tout, le Hatha-yogi doit mener une vie vertueuse et purifier son esprit par la maîtrise de ses désirs. Sinon, il ne sert pas à grand-chose de perfectionner son corps physique ! Le corps, l’esprit et l’âme sont étroitement imbriqués durant notre passage sur la Terre.

C’est cette forme de yoga qui est pratiquée comme sport dans nos pays occidentaux, car pratiqué avec seulement les actes physiques et aucunement la partie travail de l’esprit qui soit l’accompagner pour être un travail yoguique. Voilà la forme bien sèche de ce qui est appelé Yoga chez les occidentaux que nous sommes.

6) Autres Yogas
Il existe aussi le Shiva Yoga, le Laya Yoga de la Kundalini, le Yoga tantrique et bien d’autres yogas encore. Ce sont des variantes des 4 premiers types de yoga cités. Le choix n’a pas d’importance, ces voies sont comme des fleuves menant à la mer qui est le but Ultime.



Un yogi est celui qui a fait le premier pas dans le yoga, aussi bien que celui qui le pratique depuis 30 ans ou bien depuis plusieurs vies pleines. Mais bon il est d’usage d’appeler yogi celui qui y a consacré déjà beaucoup de temps et a progressé par cette voie d’un bon bout déjà.

Une personne mariée, ou un couple peuvent suivre la voie du yoga. Mais alors les règles du yoga demandent tellement de concentration de chaque instant à la tâche qu’il faut attendre que les personnes soient libérées des contraintes de leur vie de famille habituelle (lorsqu’ils sont plus âgés, une fois que les enfants ont fait leur vie). L’homme marié ne sera peut-être yogi qu’à 5% ou 25%.

Marié ou pas, celui qui persiste a de fortes chances d’être un yogi à 100% dans sa vie suivante ; car on ne devient pas yogi accompli en une seule vie. Le célibat est absolument indispensable pour cela, et donc cela se produira dans une autre vie si vous vous engagez sur la voie yoguique alors que vous ne pouvez vous y consacrer ainsi à 100%. Mais pour être pleinement dedans, il faut commencer ; donc ne pas remettre à la vie suivante… car la vie suivante sera avec les mêmes contraintes, pour permettre de montrer la détermination à s’engager dans une voie ; même si les conditions ne sont pas favorables.

Yogi n’est pas un métier et il est absolument interdit de gagner de l’argent en utilisant ses connaissances du Yoga. Pour ce qui est des occidentaux, ils doivent bien gagner de l’argent pour vivre, le système ne fonctionne pas comme en Inde où les gens offrent gîte et couvert aux yogi, mais alors ils doivent gagner de l’argent par un autre métier parallèle, pas en faisant du Yoga.

Le yogi doit éliminer complètement toute source de plaisirs, car les plaisirs créent l’attachement et la dépendance, l’esclavage à la reproduction répétée du plaisir, et donc crée un attachement au monde dont justement il faut se détacher pour obtenir la libération. Que le plaisir soit sexuel ou des sens quels qu’ils soient ; le plaisir satisfait crée un sillon dans le corps astral de l’homme, sillons si répétés pour certains plaisirs récurrents d’une vie à l’autre qu’ils en sont des canyon dont il est impossible de sortir. Le mental en effet demande alors la satisfaction répétée du plaisir et l’énergie n’est plus mobilisée sur le divin et sa recherche, que le yogi doit s’efforcer d’atteindre.

Citation (Swami Swananda)
( à la question posée : qu’a-t-on donc toujours contre les relations sexuelles ?)
« Rien du tout lorsqu’il s’agit de couples mariés, et avec mesure. Sinon, cela devient du plaisir, sans plus, et celui-ci est évidemment à proscrire. Un véritable yogi doit s’en abstenir définitivement car il a besoin de mobiliser toutes ses forces physiques pour stabiliser, dans sa recherche de Vérité, le monde de ses pensées ; On ne peut découvrir Dieu, la Vérité, sans concentrer toute son énergie sur cet idéal. On le sait dès le départ et personne n’est obligé de devenir yogi et de vivre dans l’abstinence ! C’est le libre choix de l’intéressé. Pour quelqu’un de jeune, l’abstinence n’est pas facile. Mais il existe des exercices  physiques spéciaux pour l’atteindre. Il faut suivre un régime spécial et il est recommandé de vivre dans un endroit isolé où la tentation sera moindre. Enfin de compte, la production vitale d’un homme finit par se tarir complètement. L’énergie économisée par l’abstinence, la maîtrise des pensées et des actions inutiles est considérable. Par d’autres exercices de yoga, on apprend à transformer ces énergies physiques grossières en énergies plus subtiles que l’on nomme en sanskrit « ojas ». Et il est impossible de découvrir la Vérité Absolue sans l’aide de ces ojâs. Il arrive qu’un yogi, ayant pratiqué longtemps l’abstinence sexuelle, la transgresse un jour : les tentations , nous poursuivent notre vie durant. Toutes ces années de pratique sont alors perdues et il faut repartir à zéro. Sachant ce qu’il risque, la prudence le guidera. Mais c’est pour cela que de nombreux yogis ont choisi de vivre cloîtrés.

La perte de la maîtrise de son énergie vitale n’est d’ailleurs pas la seule conséquence de cette chute : le penchant naturel que l’homme éprouve  pour la femme, l’objet de ses désirs, lui fait beaucoup de tort, puisque le détachement est un autre but recherché par le yogi.


Siddhis

Un yogi accompli développe, comme tous ceux qui travaillent intensément le spirituel, des siddhis, c'est-à-dire des pouvoirs. Ces siddhis sont un frein pour le travailleur spirituel car souvent ils deviennent l’objet d’un orgueil ou d’une vanité ; qui bloque le développement spirituel sur le chemin, mais cela fait aussi partie du travail à faire de dépasser ceci.

Les huit siddhi majeurs qui sont :
anima : revêtir une forme infime ou réduire le corps en atomes des plus ténus ;
laghima : devenir aussi léger qu’une plume ;
mahima : devenir immense ;
prapti : supraperception et capacité d'obtenir ce que l'on veut ;
prakamya : accomplir toute chose ;
vasitva : volonté irrésistible ;
isitva : suprématie divine ;
kamavasayita : le pouvoir de subjuguer ses passions.


Les six siddhi secondaires suivants :
pratibha : clairvoyance ;
sravana : capacité d'entendre les sons divins ;
vedana : capacité de ressentir les attouchements divins ;
adarsa : capacité de percevoir les formes divines ;
asvada : capacité de goûter la divine saveur ;
vartta : capacité de sentir le divin parfum.

Les siddhis apparaissent seuls, sans chercher à les développer lorsque le pratiquant spirituel poursuit sa voie de développement. Celui qui cherche à développer un siddhi ne l’obtiendra pas, car un siddhi ne se développe pas par la recherche du siddhi, il se développe comme une conséquence d’une plus grande ouverture intérieure, un plus grand déchirement des voiles séparant la conscience su Soi supérieur de la conscience de veille de l’égo.

C’est ce que disait le Christ lorsqu’il disait « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par–dessus. »

Le yogi qui a su dépasser l’orgueil et la vanité associée continuera sa voie sans faire connaître aux autres les siddhis qu’il a développés. Certains Yogis manifestent alors de grands pouvoirs et n’en font aucun étalage, ils les utilisent simplement pour continuer leur œuvre (en matérialisant de la nourriture ou en régulant la température ambiante pour ne pas souffrir du froid l’hiver, car ils vivent le plus souvent démunis dans une grotte au creux d’une montagne dans un endroit improbable).


Citation (jean-Michel Jutge)
En yoga le fait de ne plus avoir besoin de se nourrir fait partie des Siddhis, ou pouvoirs surnaturels. En yoga toujours on recommande de ne pas rechercher ni s’attacher aux Siddhis, même s’ils ont un côté pratique indéniable.

Les Siddhis que l’on acquière peuvent être nombreux, il y  a le fait de ne plus avoir besoin de se nourrir, le fait de ne plus avoir besoin de dormir, les pouvoirs sur la matière comme la matérialisation d’objets, ou la dématérialisation, la lévitation, le pouvoir d’invisibilité, celui de faire tomber toute violence autour de soi, celui de ne plus être atteint par les températures extrêmes etc, pour ne citer que les plus courants.

Tous ces pouvoirs peuvent s’acquérir sans même avoir à chercher le Divin, ni même à faire une démarche spirituelle. Ils sont connus depuis longtemps dans certaines traditions, et même furent beaucoup plus développés et accessibles à l’humanité dans l’antiquité que maintenant.

Lorsque l’on a une démarche spirituelle, il se peut que parfois apparaisse un ou plusieurs Siddhis. On recommande de ne pas s’y attacher car cela peut détourner de l’ascension réelle, celle qui permet le développement de l’âme et l’unité avec le Divin.

Pour autant il ne faut pas non plus les bloquer, car ils peuvent être le résultat d’une évolution offerte par le Divin, et à ce titre sont là pour le servir.

Donc si une faculté, un pouvoir particulier apparait sur votre cheminement, restez humble face à lui et ne l’utilisez et n’en faites état que pour le service, c’est à dire uniquement si cela sert l’évolution de tous, la sienne incluse. Encore mieux, laissez uniquement Dieu l’utiliser à travers vous.

En général Dieu n’offre un pouvoir que si nous en avons dépassé l’orgueil. Sinon il le reprend aussi sec, et il ne reste plus que l’orgueil, et mieux aurait valu alors de ne l’avoir jamais acquis.


Sur l’observation de ces siddhis chez des yogi, on peut lire le docteur Sorindra :

Citation (Docteur Sorindra)
»Les yogis les plus avancés ne descendent pas dans la plaine, mais passent leur vie en méditation sur les hauteurs sauvages de l’Himalaya, vivant dans une grotte ou dans une hutte de pierre. Ils n’en sortent jamais pour la simple raison qu’ils ont transcendé l’état du bien et du mal et des « paires contradictoires ». Ils essaient donc d’échapper à toute action, celle-ci créant le karma – relation de causes à effets- ce qu’ils veulent à tout prix éviter. Ces saints ermites se contentent donc de méditer, mais également de donner leur enseignement à leurs disciples, souvent pas télépathie car, pour eux et leurs disciples déjà avancés, il n’est plus besoin de mots afin de communiquer. Cet enseignement silencieux est d’ailleurs le seul possible. La sagesse la plus profonde ne peut être traduite par le langage, les mots pour la transmettre n’existent pas.

Ces yogis vivant sur ces hautes montagnes rocailleuses ne font jamais de feu pour se chauffer. Ils utilisent la source énergétique cachée au plus profond d’eux-mêmes pour faire monter leur propre température, ce qui leur permet de vivre sans chauffage. Il est de notoriété publique que, même par les plus grands froids, ils ne portent qu’une chemise de coton ou même rien du tout, l’homme finissant par s’attacher ne serait-ce qu’à une guenille, alors que eux ne recherchent que le détachement du monde. Lorsque ces hommes nus sont en méditation, la neige fond autour d’eux, tant ils irradient de chaleur. Je l’ai vu plusieurs fois de mes propres yeux. »

Question : « Et que mangent-ils, ils ne vivent pas de l’air du temps ? »

« Non, même si ces yogis-là semblent assimiler certaines substances cosmiques indispensables à leurs corps physique. On dit que Gandhi aussi en était capable, ce qui lui permettait de supporter de longues périodes de jeûne. Il n’y a d’ailleurs pas qu’en Inde que certaines personnes ne prennent plus de nourriture depuis plusieurs années, mais aussi une sainte femme vivant en Allemagne, et probablement d’autres encore.

Mais généralement des bergers ou de pauvres paysans vivant dans ces montagnes s’occupent de leur apporter une fois par jour un repas simple : ils accomplissent ainsi une bonne action qui leur sera bénéfique ultérieurement selon la loi du karma. »


Racontant qu’il aime passer ses vacances dans l’Himalaya et croiser ces yogis quand il le peut et méditer avec eux en profitant de leurs vibrations, le docteur Sorindra raconte une histoire qui lui est arrivé :

Citation ( Docteur Sorindra)
Un beau jour, donc, au bout d’une marche longue et difficile, j’arrivais près d’un de ces huttes de pierre où vivait l’un de ces ermites ; Il était en méditation. Je m’assis à côté de lui pour méditer aussi. Sa force m’entraîna dans un état de concentration beaucoup plus profond et intensif que celui que j’étais capable d’atteindre ordinairement. Cela dura des heures. Puis tout à coup, comme si mon corps reprenait possession de moi, je me retrouvais la faim au ventre.

« je mangerais bien une bonne assiette de riz et deux chappatis (sorte de pain indien) », me dis-je.
Le yogi ouvrit les yeux, me salua avec gentillesse et déclara :
« Tirez ce rideau, mon frère, il y a quelque chose pour vous ».

J’y allais et découvris avec stupeur une assiette de riz et deux chappatis ! Mon étonnement passé je me dis qu’après tout c’était  le repas de tout homme pauvre. Je mangeais avec appétit, ayant une vague conscience que ce repas devait être celui de mon hôte ; je m’en souciais peu cependant : les yogis ont l’habitude de jeûner et j’avais marché si longtemps que j’étais fatigué. Nous reprîmes notre méditation. Mais j’éprouvais plus de difficulté à me concentrer que le matin : des pensées bien terre-à-terre s’imposaient à mon esprit :

« Par quel miracle ce riz et ces petits pains étaient-ils arrivés derrière ce rideau. Et ils étaient si chauds : ils n’avaient pas dû y être depuis très longtemps ! Il doit sûrement y avoir un berger dans les environs qui apporte tous les jours à manger à ce saint homme. Et probablement que, derrière ce rideau, se trouve une porte, qui a été ouverte et refermée doucement, me dis-je. C’est pourtant bizarre que je n’aie rien entendu ! y a-t-il réellement une porte derrière ce rideau ? »

Il fallait que je sache. Je me retournais furtivement et soulevais le rideau : rien, un mur de pierre. Un vague sourire éclaira le visage du yogi toujours en méditation en face de moi. Et en même temps, je sentais sa volonté m’entraîner dans une profonde concentration et, pendant les heures qui suivirent, j’oubliais toute préoccupation terrestre. Enfin, simultanément, nous rouvrîmes les yeux. Le sage me dit :
« Restez ici cette nuit, mon frère, demain nous pourrons reprendre notre méditation ».
Alors, je commis une grande erreur, même plus, une faute. Il faut dire qu’il faisait si froid dans cette hutte, et j’aime bien avoir chaud quand je dors. De plus, durant la nuit, la température allait sûrement encore baisser. Et y aurait-il suffisamment de couverture pour moi ? Je n’avais pas envie de passer une nuit blanche ! Alors, j’inventais un prétexte : je devais rentrer absolument le jour même au village : je pris congé de lui et partis.

C’est seulement une heure plus tard que je réalisais ce que je venais de faire. Il avait sû apaiser ma faim, si j’avais eu froid cette nuit, il aurait sû trouver un moyen pour me réchauffer ! Mais il était trop tard pur faire demi-tour. Le crépuscule arrivait et la pente rocheuse était dangereuse. Le lendemain matin, dès le point du jour, je me hâtais vers la petite hutte de l’ermite…vainement ! Ce jour-là et les jours suivants, je ne pus jamais retrouver sa misérable habitation »

« Et alors ? »
« Alors rien ! Il y a tant de choses qui finissent en cul-de-sac dans la vie ! mais j’ai bien profité de la leçon : j’avais manqué de confiance en Dieu. Il suffit toujours à nos besoins ; que ce soit par l’intermédiaire des forces suggestives d’un yogi ou de tout autre manière, peu importe. Ce qui compte, c’est de Lui faire confiance. »


Parmi les siddhis encore observés, il y a eu l’apparition de l’image du yogi dans les rêves de quelqu’un pour lui parler ; plus impressionnant, l’apparition physique en duplication à grande distance auprès de nombreuses personnes, alors que son corps physiqu véritable est en sommeil profond ou transe.

Il y a aussi des yogis dont le corps est décédé qui apparaissaient devant des foules. Un siddhi très courant qui est le pouvoir du guérir par l’imposition des mains (c'est-à-dire faire partager au corps d’autrui la force du kundalini qui est dans le corps du soignant). La capacité à produire des aliments indiquée précédemment, par matérialisation, est un siddhi rare (la plupart des yogis se nourrissent d’énergie spirituelle convertie pour usage directement dans le corps, sans devoir manger ; mais la matérialisation de repas physiques est un fait rare, car c’est de la matérialisation complexe à partir de l’énergie ambiante de l’akasha).

Le yogi a aussi des pouvoirs suggestifs, il peut faire percevoir une sensation de rassasiement à quelqu’un d’affamé ou encore faire voir une pluie d’or à quelqu’un.
Le siddhi permettant de se rendre plus léger est à la base des phénomènes de lévitations, il y a aussi celui de se rendre plus lourd. C’est la force de la kundalini qui permet l’un ou l’autre en enveloppant le corps du yogi et en créant une force magnétique lévitante ou apesantissante.

Un derviche soufi (mystique musulman) célèbre appelé Shams-el-Din était surnommé le Derviche volant car en se rendant ultra léger, il était capable de se déplacer presque aussi vite que le vent, ses pieds ne touchaient presque pas le sol, seulement pour de petits bonds qui lui permettaient de se déplacer comme un galet qui ricoche sur la surface de l’eau. On a déjà souligné le fait que le développement spirituel n’est limité à aucune religion. Beaucoup de yogis tibétains et mongols (appelés Bouddhistes Bon) utilisent cette méthode de déplacement. Ces voyageurs voyagent dans un état de transe, et voyagent sans repos, sans nourriture ; lorsqu’ils doivent parcourir de grandes distances durant des heures. Ils vont seuls et ne parlent à personne, ne s’arrêtent pas, ne se retournent pas ; il ne faut pas qu’ils sortent de leur état de transe pour avancer ainsi. Si ils sont arrêtés par quelqu’un qui leur barre la route ou veut leur parler et qu’ils sont sortis brutalement de leur transe, le plus souvent ils en meurent. C’est donc une technique dangereuse peu utilisée de ce fait.

Dans les siddhis courants il y a la capacité à déplacer des objets à distance ; Il n’a pas été mis en évidence par contre de siddhi permettant de se rendre invisible.

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Ecrit le: Lundi 28 Juillet 2014 à 14h31 Posted since your last visit
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La libération et comment l’obtenir

On vu que le yoga est un ensemble de méthodes proposées par les anciens écrits pour parcourir plus rapidement, pour ceux qui veulent mettre de l’énergie à parcourir plus rapidement, le chemin vers la libération.

Mais comme on l’a vu, il existe de nombreuses techniques de yoga, et il n’y a nulle limitation dans l’univers aux méthodes qui permettent de parcourir ce chemin plus vite. Le tout est de mettre de l’énergie au travail spirituel sous une forme qui nous convienne pour atteindre la libération ; se concentrer sur ce but de réunification avec Dieu ; c'est-à-dire de dévoilement du fait que Dieu est en nous (le sois supérieur, l’Atman).

Pour ceux qui n’ont aucune idée de leur propre méthode, les Védas ont proposé des méthodes ; mais encore une fois rien de limitatif.

Voyons quelques échanges sur le but à poursuivre par un des rares grands qui ont atteint la révélation du Soi durant leur vie physique terrestre et se sont réunifiés. Un tel grand éveillé, si il a éliminé tout le karma restant devient un libéré. Il peut alors devenir un avatar si il s’unie pour le reste de sa vie avec une énergie divine afin d’enseigner en provenance d’un plus haut niveau. Ils sont rares et ont une vision de la réalité très différente. On a aussi des avatars, ils ont la même perception et conception des choses, ce sont des êtres qui ont déjà atteint la réunification dans une autre vie et n’avaient plus d’obligation de s’incarner : ils sont libérés AVANT de venir; et ils sont quand même venus pour enseigner. Il est peut-être intéressant de commencer à lire ceux qui peuvent paraître plus proches, ceux qui étaient encore des hommes enchaînés et qui viennent d’atteindre cette libération dans cette vie ; ils restent en effet capable de comprendre l’humain non libéré qu’ils étaient encore (même si proches de la libération) plus qu’un avatar qui est déjà bien plus loin.

Un exemple de tel personnage est Ramana Maharshi. Sous la forme de questions/réponses, quelques échanges intéressants au sujet de la libération :

Citation (Questions de disciples à Ramana Maharshi)
Disciple : Quel est le plus haut but de l’expérience spirituelle ?
Maharshi : La réalisation du Soi.
Disciple : Un homme marié peut-il réaliser le Soi ?
Maharshi : Certainement. Marié, ou célibataire, l’homme peut réaliser le Soi ; car cela EST, ici et maintenant. S’il n’en était pas ainsi, si cela devait s’obtenir au prix d’un effort dnné, à une époque donnée, si cela était une nouveauté qu’il eût fallu acquérir, une telle entreprise serait sans intérêt : ce qui n’est pas naturel n’est pas non plus permanent. Je le dis : le Soi est ici, il est maintenant, il est unique.

[…]

Maharshi : Ou encore, prenez l’exemple du cinéma. On projette sur l’écran les scènes du film, mais ces ombres mouvantes n’affectent en rien l’écran. Les spectateurs portent leur attention sur le film, et non sur l’écran. Les acteurs et leur histoire ne peuvent exister sans lui, et pourtant on l’ignore. De même, le Soi est l’écran où l’on voit projetées les scènes et les activités du monde. M’homme est conscient de ces dernières mais il ignore l’essentiel, c'est-à-dire l’écran. De même, le monde et les tableaux du monde ne sont pas séparés du Soi. Que l’homme ait conscience ou non de l’écran, les actions continuent.

[…]
Disciple : Oui, bien sûr ces questions n’existent pas pour le Soi. Qui serait là d’ailleurs pour les poser ? mais malheureusement, je n’ai pas encore réalise le Soi !
Maharshi : Voilà justement l’obstacle sur votre chemin. Il faut vous débarrasser de l’idée que vous êtes un ajnâni (NdT : état de homme ordinaire de ce monde, qui vit dans l’ignorance, qui attribue une réalité autonome à tous les objets) qui doit encore réaliser le Soi. Vous ETES le Soi. Y eut-il jamais une époque où vous n’en étiez pas conscient ?

Disciple : La solitude est-elle nécessaire au sannyâsin (NdT , rappel : le moine qui a publiquement renoncé à tout pour suivre la Voie) ?
Maharshi : La solitude réside au cœur de l’homme. On peut vivre au sein des agitations du monde et garder une parfaite sérénité d’esprit ; c’est vivre dans la solitude. Un autre vit dans la forêt et reste incapable de discipliner son esprit : on ne peut dire de lui qu’il vive dans la solitude. La solitude est une attitude mentale.  L’homme attaché aux choses de ce monde ne peut l’obtenir, où qu’il soit. L’homme détaché du monde réside toujours dans la solitude.

[…]

Maharshi : Mauna, c’est l’état qui transcende le discours et la pensée. C’est la méditation sans activité mentale. Elle consiste à subjuguer l’esprit. La méditation profonde est un éternel discours. Le silence parle sans arrêt, c’est un courant éternel de « langage ». Il s’interrompt lorsqu’on se met à parler, car les paroles font obstacle à ce « langage » muet. Discours et conférences peuvent distraire les gens pendant des heures sans leur être d’aucun bénéfice. Le silence, lui, est permanent et fait progresser l’humanité tout entière.

[…]

Disciple : Comment puis-je discipliner mon esprit ?
Maharshi : Aucun esprit n’est à discipliner, si l’on réalise le Soi. Le Soi resplendit lorsque le mental disparaît. Le mental d’un Réalisé peut être actif ou inactif, chez lui le Soi existe seul. Car le mental, le corps, et le monde ne sont pas séparés du Soi. Ils ne peuvent demeurer en-dehors du Soi. Pourraient-ils être quelque chose d’autre que le Soi ? Lorsqu’on n est conscient, lorsqu’on a compris cette vérité, pourquoi se tourmenter de ces ombres vaines ? Comment pourraient-elles affecter le Soi ?

[…]

Maharshi : La méditation est votre vraie nature. Vous l’appelez en ce moment méditation, parce que des pensées étrangères vous distraient. Mais lorsqu’elles sont expulsées, vous demeurez seul – c'est-à-dire, dans l’état de méditation, délivré de toutes pensées. C’est votre véritable nature, que vous essayez actuellement d’acquérir, en éliminant d’autres pensées. Cette élimination des pensées adventices, vous l’appelez pour lors la méditation. Mais lorsque la pratique s’établit enfin sur des bases solides, la nature réelle se déploie, et l’on découvre qu’elle est la vraie méditation.
Disple : Plus on essaie de méditer, plus les pensées gênantes prennent de la force !
Maharshi : Oui, toutes sortes de pensées surgissent pendant la méditation. C’est tout naturel, car ce qui est caché en vous est alors amené au grand jour. Si tout cela ne se révélait pas, comment pourrait-on le détruire ? Les pensées surgissent en quelque sorte spontanément ; c’est pour finalement disparaître et renforcer ainsi le mental.

[…]

Maharshi : Pensez-vous à Dieu lorsque vous Le voyez en tout ce qui existe ? Vous pensez certainement à Lui si vous Le voyez tout autour de vous. En gardant Dieu dans votre cœur, vous arrivez au dhyâna (NdT : méditation profonde, ou bien sans pensée, ou bien concentrée sur une seule notion) ; le dhyâna est l’étape qui précède la Réalisation. Il n’y a qu’une seule réalisation : celle du Soi, sans le Soi. Elle ne peut Lui être extérieure et c’est dhyâna qui la précède. Il est absolument sans importance que vous pratiquiez ce dhyâna sur Dieu ou sur le Soi, car le but est identique. Vous ne pouvez en aucune manière échapper au Soi. Si vous voulez voir Dieu en tout, ne Le verrez-vous pas aussi en vous-mêmes ? Si tout est Dieu, n’y serez-vous pas inclus ? Vous êtes Dieu vous-même ; est-il sui surprenant que tout soit Dieu ?

[…]

Disciple : Lorsque je récite le nâma-japa (répétition prolongée d’une formule verbale (mantra), technique très connue de l’approche du dhyâna. Japa mène à dhyâna, où l’esprit s’arrête et où commence la contemplationµ. Celle-ci s’intensifie en samâdhi –la concentration totale, culmination de la méditation profonde- et débouche sur le jnâna. Cette trajectoire est le but de tous les yoga. Le nâma-japa est la particularité de répéter non pas un mlantra quelconque, mais un des noms de Dieu, pour un chrétien ça sera peut-être le nom « Christ », pour un hindou ça sera peut-être « Krishna » ou un autre aspect divin qui nous parle) pendant une heure ou plus, je tombe dans un état comparable au sommeil. Puis je m’éveille, pour constater que mon japa s’est interrompu, et je recommence à le répéter.
Maharshi : « Comparable au sommeil », l’expression est juste. C’est l’état naturel. Comme vous êtes pour le moment associé à l’égo, vous considérez que cet état naturel est quelque chose qui interrompt votre travail. Il faut donc répéter cette expérience jusqu’à ce que vous arriviez à comprendre qu’il s’agit là de votre état naturel. Vous découvrirez alors que le japa n’est pas indispensable, mais il continuera cependant d’une manière automatique. Vos doutes actuels viennent d’une identification trompeuse : vous vous identifiez avec le mental qui répète le japa. Japa signifie s’accrocher à une pensée unique, à l’exclusion de toute autre pensée. C’est son but et sa raison d’être. Il conduit au dhyâna, et ce dernier aboutit à la réalisation du Soi, au jnâna (NdT : état d’expérimentation continuelle que tout est le Soi, que Je suis Brahman, état de connaissance ; un être qui s’est donc enfin libéré).
Disciple : Comment faut-il pratiquer le nâma-japa ?
Maharshi : Il ne faut jamais répéter le nom de Dieu mécaniquement et d’une manière superficielle, sans avoir au fond du cœur l’amour du Seigneur. En répétant Son Nom, il faut L’invoquer avec ferveur et faire abandon de soi-même sans réserve. Ce n’est qu’après ce sacrifice de soi-même que le Nom du Seigneur demeure constamment avec l’homme.

[…]

Disiple : Faut-il néanmoins pratiquer la concentration entre les sourcils ?
Maharshi : Lorsqu’on pratique le dhyâna, quel qu’il soit, l’objet sur lequel le sâdhaka (NdT : celui qui pratique le sâdhana (NdT : « accomplissement », « marcher sur la voie », ascèse systématique) , le chercheur de Vérité) fixe son esprit cesse d’exister et d’être distinct du sujet. Sujet et objet deviennent le Soi unique, le Cœur.
La pratique de la concentration sur le centre entre les sourcils (appelé centre ajna) est une sâdhana entre beaucoup d’autres. Pendant toute sa durée les pensées sont efficacement disciplinées. En voici la raison : toute pensée représente une conséquence directe de la « vue », soit physique soit mentale.
Il faut cependant noter que cette sâdhana particulière qui fixe l’attention entre les sourcils doit être accompagnée du japa (répétition d’un mantra, pas nécessairement le nom de Dieu, la répétition du nom de Dieu est l’le nâma-japa) ; en effet, ce qui vient en second après l’œil physique, c’est l’oreille  physique, soit pour discipliner, soit au contraire pour disperser le mental.

De même, tout de suite après l’oeil de l’esprit (c'est-à-dire la visualisation mentale d’l’objet) c’est l’oreille de l’esprit (c'est-à-dire l’articulation mentale de la parole) qui est la plus importante pour discipliner et donc pour renforcer l’esprit, ou pour le distraire et par conséquent pour dissiper ses forces.
Lorsque vous fixez l’œil de l’esprit sur un centre, par exemple entre les sourcils, il faut que vous pratiquiez également l’articulation  mentale d’un nâma (nom), ou d’un mantra. Sinon vous perdrez rapidement de vue votre objet de concentration.
La sâdhana telle qu’elle vient d’être décrite conduit à l’identification du nom du verbe, du Soi – quel que soit le terme employé- avec le centre choisi pour y fixer le dhyâna. Quant à la Réalisation finale, c’est la conscience pure, le Soi, ou Cœur.
[…]

Maharshi : On a décrit les trois « corps » de l’égo : le matériel, le subtil, le causal. Il ne s’agit là que d’une analyse.


Référence utilisée : L’évangile de Ramana Maharshi.

Au final, on comprend bien le fond des choses : toutes les techniques de yoga quelle qu’elles soient cherchent à focaliser l’esprit sur un but unique ; pour le contrôler, afin qu’il cesse ses agitations. Que ça soit par la dévotion dans le bhakti-Yoga ou par des mouvements physiques liés à l’esprit dans le Hatha yoga, ou par le Japa (qui consiste à répéter un des noms de Dieu pour focaliser le mental sur cette seule idée et l’empêcher de faire des vagues ; ou encore par la méditation profonde qui cherche à faire le vide ou se concentre sur une seule idée : tout est dans le contrôlé du mental, pour que ses agitations disparaissent. C’est en clamant cette mer qu’on arrive au but (et le mental s’agite pour nous pousser à réaliser des désirs en permanence, nous faire vivre dans l’agitation de la satisfaction permanente d’envies, provoque des ébullitions d’idées constantes). En effet une fois la mer calmée, on peut voir l’horizon lointain où se trouve le Soi.

Les techniques de yoga sont donc des propositions de chemin permettant de calmer la mer ; mais toute façon personnelle de procéder au même but sera aussi valable. Dans tous les cas cela consiste à passer de m’énergie à ce faire, de façon constante. Sinon, on laisse l’évolution se faire et arriver à la même chose en 100 fois ou 1000 fois plus de temps. A priori Dieu nous a mis dans cette situation de revenir vers lui pour expérimenter toutes les voies qu’il a de se connaître ; donc pas pour que tous prennent une même liste de voies réduites (comme les yoga proposés par les enseignements). Ces voies marchent, elles sont estampillées « réalisation-proofed » (et sont données pour celui qui cherche à se libérer, le veut vraiment, mais ne sait pas ce qu’il faut faire ; il y a donc des chemins proposés); mais on peut estampiller soi même sa propre voie ; tant qu’elle est celle de ce contrôle du mental ; encore une fois si on a le désir de s’approcher plus vite du but à atteindre plutôt que de continuer à traîner encore quelques centaines de vies ici-bàs sur les chemins de traverse.

Celui qui cherche à se libérer doit aussi s’attacher à ne plus produire de karma futur ; car tant qu’il n’a pas épuisé son karma restant, il devra continuer à s’incarner ; même si il a réalisé le Soi. La libération est à la fois la réalisation du soi, et l’épuisement total du karma. En général celui qui réalise le Soi, ne peut le faire que par une attitude de détachement aux choses de ce monde, attitude qui comme on l’a vu dans la section sur le karma, empêche la production de nouveau karma. La libération c’est à la fois la réalisation du Soi et l’effacement de tout karma, qui libère alors du cycle de la mort, car alors il n’y a plus à se réincarner.

Seuls les avatars continuent à venir s’incarner alors qu’ils ont pu être vraiment libérés ; ils le font par moments pour dispenser un enseignement. Dans ce cas, l’être libéré, fusionne en partie avec une partie de l’esprit divin supérieur qui vient enseigner à travers lui ;, c’est un processus d’adombrement, de partenariat, entre un libéré vrai et une partie du divin qui se sert de lui comme canal parfait de connexion pour enseigner.

Nous parlerons des avatars plus loin.

Déjà, voyons aussi le même genre d’enseignement par une femme qui a été un avatar sur Terre : Mâ Ananda Moyî. Comme pour tous les avatars, les siddhis nombreux et observés par des milliers de personnes depuis la tendre enfance de l’avatar jusqu’à sa mort, ces avatars démontrent qu’ils ont réellement acquis la manipulation de notre réalité qui n’est pour eux que maya manipulable. Comme tous les avatars aussi, elle manifeste des connaissances de tous les textes védiques et sur bien des domaines n’ayant rien à voir avec les textes spirituels de façon poussée, sans être allé à l’école.

Citation (Questions de disiples à Mâ Ananda Moyî @ réponses seules de Mâ Ananda Moyî)
On trouve sur les routes de la vie deux sortes de pèlerins : le premier, tel un touriste avide de voir toutes sortes de choses, va de place en place, sautillant pour son plaisir d’une expérience à une autre. L’autre suit le chemin qui convient à l’être réel de l’homme et qui le conduit dans sa vraie demeure, la connaissance du Soi. Si on entreprend le voyage pour son seul plaisir et par curiosité, on rencontre certainement la douleur. La souffrance est inévitable tant que l’on n’a pas trouvé sa vraie demeure. Le sens de la séparation est à la racine même de la souffrance car il repose sur une erreur, sur la notion de dualité. C’est pourquoi le monde est appelé du-niya (reposant sur la réalité).

[…]

La lumière de ce monde va et vient, elle est instable. La Lumière qui est éternelle ne peut jamais s’éteindre. Par cette Lumière vous percevez la lumière extérieure à vous et toutes choses dans l’univers ; mais ce n’est que parce qu’Elle brille toujours en vous que vous pouvez voir la lumière extérieure. Tout ce qui vous apparaît dans l’univers n’est dû qu’à cette grande Lumière en vous et ce n’est que parce que la Connaissance suprême de l’essence de toutes choses gît cachée dans les profondeurs de votre être qu’il vous est loisible d’acquérir une connaissance quelconque.

[…]

Ayez-le toujours à l’esprit : Tout est entre les mains de Dieu et vous êtes Son instrument qu’Il utilise à Son gré. Essayez de saisir le sens de « tout est à Lui » et vous vous sentirez immédiatement déchargé de tous vos fardeaux. Que résultera-t-il de votre reddition à Lui ? Plus personne ne vous semblera étranger, tout sera à vous, deviendra votre propre Soi.
Dissolvez par la dévotion la notion de séparation, ou bien brûlez-la au feu de la connaissance. Qu’est-ce qui sera dissous ou brûlé ? Seules les choses qui par nature peuvent être dissoutes ou brûlées, c'est-à-dire l’idée qu’il existe autre chose que votre Soi. Qu’arrivera-t-il alors ? Vous parviendrez à la connaissance de votre Soi.

[…]

Le Royaume de Dieu est un tout, et tant que vous ne serez pas admis dans ce tout vous ne serez pas satisfait. Dieu ne vous accorde qu’un tout petit peu, juste assez pour entretenir votre mécontentement, car sans mécontentement il ne peut y avoir progrès. Vous, fils de l’Immortel, ne vous résignerez jamais au Royaume de la Mort et Dieu ne vous permettra pas non plus d’y rester. Lui-même allume en vous le sens du désir en vous accordant une petite chose, simplement pour aiguiser votre appétit d’une plus grande. C’est Sa méthode à Lui de faire pression sur vous. Celui qui voyage sur cette route la trouve difficile et en est troublé, mais celui qui a des yeux pour voir s’aperçoit clairement que le pèlerin progresse. La détresse ressentie réduit en cendres tous les plaisirs du monde terrestre.

[…]

Quelle que soit l’image qui surgisse à votre esprit, contemplez-la ; observez sous quelle forme Dieu veut Se présenter à vous. La même forme ne convient pas à tout le monde. Pour certains, Râma sera plus utile, pour certains Shiva, pour d’autres Pârvatî et pour d’autres encore le Sans-forme. Sans aucun doute, Il est sans forme ; mais en même temps, soyez attentif à la forme particulière sous laquelle Il vous apparaît afin de vous montrer la voie.

[…]

Il faut indiscutablement consacrer à Dieu une partie des vingt-quatre heures du jour. Décidez, si possible, de vous adonner régulièrement au japa d’un nom ou mantra particulier que vous répéterez assis dans une posture spéciale ; augmentez peu à peu – pas nécessairement tous les jours- la durée de votre japa ou le nombre de répétitions. Décidez à quels intervalles et de combien vous augmenterez votre japa – par exemple tous les quinze jours ou toutes les semaines. De cette façon essayez de vous attacher à la recherche de Dieu.

[…]

Un objet des sens (vishaya), c’est ce qui contient un poison et mille dangers et qui entraîne l’homme vers la mort. Mais être mibéré du monde des objets des sens (nirvishaya), être là où ne subsiste aucune trace de poison, c’est l’immortalité.[…]Vous vous rendez compte à quel point l’homme est noyé dans les plaisirs, les chagrins et les afflictions. Ce n’est sûrement pas ce qu’on cherche. Telle est la voie du monde (samsâra) avec ses éternelles incertitudes.

[…]

Si vous passez des heures et des heures assis dans une certaine posture, que vous puissiez vous recueillir dans cette position mais que vous soyez incapable de méditer dans aucune autre, cela prouve que vous prenez plaisir à cette position et ce plaisir constitue aussi un obstacle. Quand on commence à pratiquer le japa et la méditation, il est bon évidemment d’essayer de maintenir la même position aussi longtemps que possible, mais pour celui qui approche de la perfection dans ces pratiques, la question ne se pose plus de savoir combien de temps on a gardé la même posture. Alors n’importe quand et que vous soyez dans n’importe quelle position, couché, assis, debout, incliné, plus rien ne pourra vous distraire de la contemplation de votre idéal ou du Bien-aimé.
Le premier signe de progrès se manifeste lorsqu’on ne se sent à l’aise qu’en posture de méditation. Plus rien d’extérieur ne vous intéresse ; la seule chose attrayante, c’est de rester assis aussi longtemps que possible dans votre posture favorite et ainsi, plongé dans une joie intérieure profonde, de contempler l’objet suprême de votre dévotion. Cet état marque le début d’une concentration exclusive de l’esprit et donc un pas dans la bonne direction.

[…]

Là où il y a la connaissance du Soi, comment pourrait-il y avoir des niveaux différents ? La connaissance du Soi est une. Avancer pas à pas relève de l’étape où l’on s’est détourné de la recherche des objets des sens et où le regard se tourne exclusivement vers l’Eternel. Dieu n’a pas encore été réalisé, mais chaque pas dans ce chemin est devenu attrayant. Lez long de cette voie se trouvent dhârana (NdT : stade de la contemplation dans laquelle l’attention est interrompue comme le sont des gouttes d’eau qui se succèdent. C’est une concentration mentale), dhyâna (Ndt : rappel- méditation qui suit la concentration mentale, précède le samâdhi) et samâdhi (NdT : rappel -état où le mental ou bien cesse de fonctionner ou bien est concentré complètement sur l’objet de sa contemplation et il ne subsiste que la conscience pure se révélant à elle-même). A chacune de ces étapes les expériences sont également infinies. Là où est le mental est aussi l’expérience. Les expériences aux différentes étapes sont dues aux diverses formes que prend le désir d’atteindre la connaissance suprême. Le mental qui jusque là était accaparé par les objets matériels et qui soutenait que l’on ne peut pas savoir si Dieu existe ou non –et en était arrivé à le renier- se tourne maintenant dans la direction opposée. N’est-il pas naturel alors que se fasse en lui la lumière correspondant à l’état qu’il a atteint ? Les états qui peuvent être ainsi atteints sont connus sous différents noms. Quand cessent les visions obtenues en méditation ? Lorsque le Soi est révélé par le Soi.

[…)

Même lorsque l’état de samâdhi est atteint, où l’on se sent complètement absorbé en soi, c’est encore un état. Lorsque par ce processus intérieur spontané le voile se lève, la vision de la Réalité peut apparaître. Elle ne peut jamais être amenée par une activité extérieure telle que la tentative d’effacer le désir.

[…]

Passons maintenant à l’attachement, au désir de faire une certainbe action (bhâva). Bhâva aussi appartient au domaine de l’action, seulement il y a prédominance tantôt de l’action, tantôt du bhâva. Tout cela est très difficile à comprendre. Quelqu’un a demandé : « Qu’est-ce que l’attachement à bhâva ? » En voici un exemple.
Vous prenez des postures yoguiques et vous faites des exercices respiratoires, vous célébrez des rites, vous répétez le nom de Dieu ou vous méditez ou faites de la contemplation –l’un ou l’autre- pour parvenir à un bhâva particulier, puis, lorsque vous y êtes arrivé, vous désirez rester tout le temps dans cet état. Aussi longtemps que cela dure, ou plutôt, aussi longtemps que cette condition prédomine, vous baignez dans la béatitude. Mais là vous n’êtes pas parvenu à l’Illumination, vous n’êtes que sur le chemin. Cette sorte d’attachement, qui est pur, vous permet de passer au-delà. Puisque l’on s’attarde avec délice au niveau de ce bhâva, on peut s’y abandonner jour après jour, ou même pour le restant de ses jours. Bien qu’on long séjour à ce stade provoque des transformations jusqu’à un certain point, il ne peut pourtant pas s’y produire de progrès particuliers. Mais qu’une impulsion ineffable se manifeste et ce bhâva peut parvenir à son but ; l’on est alors capable de continuer.

[…]

Le jîva se meut dans un cercle étroit de naissances et de morts. Dans une eau stagnante les germes de vie croîtront et se développeront en êtres vivants. Filtrez l’eau, elle deviendra pure. A l’origine était l’eau pure et elle redevient pure. Ainsi le jîvatman (NdT : âma humaine incarnée) est en réalité le Paramâtman (NdT : l’Atman de l’univers entier, de l’individu ainsi que du cosmos). L’Atman reste présent tout au long, avant et après. La croyance que Dieu n’existe pas en vous enchaîne le jîva ; c’est l’écran de fumée appelé Mâyâ qui recouvre votre vrai Soi. Ecartez-le et Dieu apparaîtra dans toute Sa gloire.
La paix n’existe pas dans le monde. Parfois une étincelle de bonheur jaillit dans votre famille et votre visage resplendit de joie. Puis viennent chagrins, doutes et désespoir. Lorsqu’on enfant naît, vous poussez des cris de joie. Mais il meurt et la nuit s’abat sur votre mental. Toute votre joie s’est transformée en deuil. Joies et peines sont aussi inséparables que votre corps et son ombre ; c’est cela la vie humaine.
Comment éviter ce dilemme, cette oscillation du pendule entre bonheur et malheur ? Vous vous laissez aller dans ces petites joies de la vie de tous les jours, mais vous ne vous souciez pas de découvrir la source, Paramânanda (Béatitude suprême), d’où jaillissent tous bonheurs. Pendant combien de temps tournerez-vous ainsi en rond ? Choisissez une voie de pratique spirituelle. Pouvez-vous espérer vous complaire dans tous les plaisirs du monde et capter en même temps la source suprême de la joie ?

[…]

Respirer sans penser à Dieu, c’est du gaspillage. Seul l’être humain a été doté du pouvoir de chercher et trouver Dieu. Posez-vous la question : « Qu’est-ce que je fais de mon temps ? » On oublie si facilement que pas une heure écoulée ne reviendra jamais. Les jours s’envolent sans que vous vous en aperceviez. Un beau jour, vous constatez que vous êtes trop âgé et trop faible pour fournir un effort soutenu. La quête de Dieu ne doit pas être remise à vos vieux jours lorsque vous n’aurez plus rien d’autre à faire. C’est la tâche de toute votre vie et elle exige le maximum de ce que vous pouvez donner. Celui qui n’a pas encore commencé doit se mettre à l’œuvre dès aujourd’hui, dès maintenant, immédiatement.

[…]
Au cours d’une méditation, un vieil occidental tombe inconscient, l’écume aux lèvres.
Mâ : Depuis trente ans, cet homme pratique la méditation sur la base d’instructions puisées dans des livres et non pas reçues d’un maître compétent. Ce qui lui arrive en est la conséquence normale : dès qu’il s’assied en posture de méditation, il tombe presque en transe. Ce n’est pas de la vraie méditation, son esprit n’a pas été purifié de la bonne façon. Il ne peut ni réaliser l’équilibre ni trouver la Paix éternelle dans son cœur. Ainsi, il s’égare sur différentes voies et en subit les conséquences malheureuses, ce qui souligne la nécessité d’être guidé par un vrai maître. Les prescriptions et directives que donne le maître correspondent exactement aux besoins réels et aux capacités du disciple, et celui-ci se trouve ainsi à l’abri des troubles rencontrés sur la mauvaise voie. Celui qui n’a pas dans son cœur la soif de Dieu et qui se contente de pratiquer machinalement le contrôle du souffle récoltera de piteux résultats. Vous en voyez un exemple.


Référence utilisée : L’enseignement de Mâ Ananda Moyî.

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Ecrit le: Mardi 29 Juillet 2014 à 15h49 Posted since your last visit
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Comment et pourquoi méditer pour atteindre la libération ?

On va laisser s’exprimer celui qui a été en Inde un grand enseignant de yoga et notamment de Hatha-Yoga (le yoga spirituel de la gymnastique permettant d’allier un corps sain à un esprit sain) qui explique bien, à une occidentale venue dans son centre, que sans méditation, le reste est inutile. Il fait partie des grands, maintenant décédé ;il n’avait pas réalisé le Soi encore, mais était très près de ce but sur le chemin (comme on pourra le comprendre au vu des initiations prises lorsqu’on parlera des initiations et de la liste des initiés donnée à titre d’exemples parmi les personnes connues de ce monde ; par un certain maître).
Donc parole à Swami Shivananda, qui a voulu enseigner le Yoga aux occidentaux et a formé ses disciples pour ce faire d’ailleurs ; il parle à une occidentale :

Citation (Swami Shivananda)
«Shivananda :  Swami Chidananda, qui s’occupe depuis quinze ans de la gestion de cet ashram et qui est mon meilleur élève, va te donner chaque matin des leçons particulières. L’instruction, c’est bien, Lily-ji, cependant, si tu veux réellement progresser dans la voie du Yoga, il te faut méditer régulièrement. Le fais-tu ? »

Lily : « Maître respecté, pour nous occidentaux, c’est une des choses les plus difficiles. J’arrive bien à me concentrer lorsque je fais un travail quelconque, mais dès que je ferme les yeux pour penser au Seigneur, mes pensées se mettent à vagabonder ».

Shivananda : « Pour commencer, ne tente pas de méditer trop longtemps, mais essaie plutôt plusieurs fois par jour, pendant un temps assez court. Par contre, dès que tu noteras une amélioration, emploie-toi à allonger le temps de ta méditation. Le yoga nous apprend qu’il y a des moments privilégiés pendant lesquels celle-ci a plus de puissance et plus d’influence sur celui qui la pratique. Un moine doit toujours méditer durant une heure avant le lever du soleil, un court moment vers midi, une heure avant le coucher du soleil et un court moment le soir avant de se coucher. Et si possible encore à minuit.

Quel que soit le système de yoga pratiqué, la méditation en est le pivot central autour duquel les autres principes sont ordonnés. Seule, la méditation peut permettre au yogi d’atteindre son idéal.

Le karma-yogi offre toutes ses actions au Seigneur et médite : le Bhakti-yogi le loue avec dévotion et médite ; Le Jnana-yogi réfléchit à la vérité profonde et méditer ; le Raja-yogi détache son esprit des sensations et médite pendant que le Hatha-yogi s’efforce de parfaire son corps pour accueillir un esprit parfait ; mais pour parfaire son esprit, il médite aussi. Toutes les actions et toutes les interdictions que ces yogis s’imposent ne servent qu’à approfondir leur méditation.

Il est écrit dans les védas, que nous avons reçu un corps pour méditer et réaliser le souhait de Dieu. On avait constaté déjà, dès les temps les plus reculés, que c’est après avoir longtemps et profondément réfléchi –donc après avoir médité- que les prestations humaines les plus grandes et les plus importantes se réalisaient. Tout ce à quoi l’humanité est parvenue, elle la atteint après s’être concentrée sur un seul point.

Dans l’optique du yoga, la méditation est une concentration prolongée sur l’Atman et sur Brahman, l’Essence divine, le Dieu unique, la dernière Réalité.

Le débutant n’a pas encore appris à maîtriser les errements de sa pensée. C’est l’esprit qui pense car, comme tu le sais, l’âme humaine est passive. L’homme ne doit pas accepter d’être l’esclave de son esprit, au contraire, il doit utiliser son intelligence pour obliger son mental à ne pas penser à autre chose qu’au Seigneur.

En Inde, nous estimons que le subconscience d’un être humain ne se compose pas seulement de l’instinct, des réactions primaires, mais qu’il possède également un côté sur-humain (Note personnelle de l’auteur de ce document: c’est en se servant du subconscient qu’on réalise les pratiques de télékinésie comme le pliage de barre de métal ; j’en ai fait et vu faire par cette méthode avec Jean-Pierre Girard). Par la méditation religieuse, des « flashs » remontent constamment de son inconscient vers sa conscience humaine naturelle et développent en lui la « connaissance intuitive », comme s’il s’extirpait de lui-même, lentement, jusqu’à sa réalisation divine. Dieu étant transcendant à l’humanité et « au-delà des choses créées », notre esprit humain ne peut le réaliser sans l’aide des forces supérieures insoupçonnées cachées au tréfonds de nous-mêmes, et qui semblent jaillir à la surface pendant la méditation. Le yogi essaie donc d’être au-dessus et en-dehors de son propre esprit tandis qu’il médite.

Employons un exemple moderne : bien qu’un avion ait la capacité de voler dans les airs, il ne peut pas prendre de la hauteur sans l’aide d’une piste d’envol. Ainsi, il n’est pas possible à l’âme humaine de s’élever au-dessus des limites de l’esprit sans l’aide de la méditation.

C’est un long processus. L’Illumination est un trésor précieux que l’on ne peut obtenir qu’à un prix élevé ! Après de longs exercices, la méditation s’approfondit jusqu’à ce que nous appelons le « samadhi », l’extase divine, où l’on perçoit la première lueur de « l’Ultime réalité ». C’est la répétition de ces extases qui nous permet de comprendre que l’on approche du but.

Pour éviter le gaspillage inutile de l’énergie émanant de nos pensées, il est indispensable de maîtriser les sentiments de colère, de haine, de jalousie, d’envie, d’irritation, d’énervement, d’intolérance, qui pourraient se faire jour en nous. Comme il faut éliminer avec leurs racines les mauvaises herbes du jardin, il faut arracher de notre esprit toutes les autres pensées impures qui l’assaillent. La prière peut nous aider grandement à atteindre ce but. N’oublie pas que Dieu tend toujours une main secourable à celui qui Le cherche.

Ne te laisse pas décourager par les errements de ton esprit lors de méditations prolongées. Il existe à ce propos des moyens pour dominer les pensées rebelles. L’un d’eux consiste à répéter sans cesse le nom de Dieu en égrénant le chapelet et en pensant intensément à Lui. Notre chapelet est composé de cent-huit grains et on l’appelle « mala ». Puis-je t’en offrir un ? »

Lily : Le mala qu’un moine remit à swami Shivananda, était formé de petites boules rondes, des graines d’arbre. Il le garda un moment dans ses mains, prononça doucement « aum » et me le tendit.

Shivananda : « Il y a encore un moyen beaucoup plus simple pour retenir ses pensées pendant ta méditation : la pratique d’exercices de concentration. Elle n’apporte rien par elle-même, mais est une aide précieuse pour arriver à méditer.
Peu importe l’objet sur lequel on a  décidé de ce centrer. Si l’on arrive à pratiquer cet exercice avec suffisamment d’intensité, on doit pouvoir s’identifier complètement à cet objet. »


Petite note sur le « Aum » que Shivananda fait ici et qui est très fréquemment prononcé par les hindous:
Le son « Aum » à prononcer « Aa » « Ou » « M » est une voyelle sacrée invoquant Brahman. Symboliquement, le « Aa » est en rapport avec la conscience, appelé Visva, le « Ou » est en rapport avec le subtil, les idées du mental, appelé Taijasa et le « M » est en rapport avec la cause et l’effet, appelé Prajna. Lorsque le Visva se fond en Taijasa et que Taijasa se fond en Prajna .

Mais ce n’est pas seulement un son symbolique. C’est plus de 5000 ans avant J.C. que le mot sacré « Aum » fut dévoilé aux « maîtres sages des Aryens » par le Très-Haut, en même temps que les védas. La prononciation exacte de ce son est la Voix de la Création originelle ; bien qu’aucune voix humaine ne puisse l’imiter parfaitement, il vibre au plus profond de nous-mêmes.

Le « Aum » est composé d’un son majeur, de trois sons mineurs et de sept tons vibratoires subsidiaires. De par la science vibratoire des sons ; il élève les vibrations humaines de celui qui le prononce et le relie à Dieu.

Les yogis possédant un certain entraînement sont capables de le faire vibrer pendant plusieurs minutes.
Ainsi c’est une vibration sonore signifiante, qui a une action créatrice et permet de relier au divin par le Son.


Les échelles de temps données par les Védas :


Correspondance -->Années de vie mortelle
360 jours font une année-->1 an
1 Krita Yuga-->1 728 000 ans
1 Tretâ Yuga-->1 296 000 ans
1 Dvâpara Yuga-->864 000 ans
1 Kai Yuga -->432 000 ans
Le total de ces 4 âges constitue un Mahâ Yuga-->4 320 000 ans
71 de ces Mahâ Yugas forment la période du règne d'un Manu-->306 720 000 ans
14 Manus occupent une durée de 994 Maha-Yugas-->4 294 080 000 ans
+ les intervalles (sandhies) entre deux Manus (6 Maha-yugas)-->25 920 000 ans
soient 1000 Maha-Yugas qui font 1 kalpa, 1 “jour de Brahmâ”-->4 320 000 000 ans
1 jour + 1 nuit de Brahmā (Pralaya)-->8 640 000 000 ans
360 jours + 360 nuits = 1 année de Brahmā,-->3 110 400 000 000 ans
un siècle (une ère de Brahmā), ou “Maha Kalpa”-->311 040 000 000 000 ans
  • 1 siècle de Brahmā, durée d'un système solaire ou 1 Maha Kalpa soit 311 040 milliards d'années.
  • 1 an de Brahmā : durée de 7 chaînes de 7 schémas planétaires (+intervalles de séparation) = 3 110 milliards d'années (durée de vie d’une planète)
  • 1 semaine de Brahmā : durée de 7 rondes planétaires dans un schéma planétaire= 61 milliards d'années, soit la durée d'une incarnation d'un logos solaire.
  • 1 jour de Brahma + 1 nuit de Brahma = 8,64 milliards d’année : ronde planétaire.
  • 1 jour de Brahmā (1 kalpa) = 4,32 milliards d'années (la durée d'une chaîne planétaire).
  • 1 heure de Brahmā = 360 millions d'années.
  • 1 minute de Brahmā (concerne les chakras planétaires, lieux actuels) = 6 millions d'années.
  • 1 seconde de Brahmā = 100 000 ans
  • 1/10e de seconde de Brahmā (soit un éon de temps) = 10 000 ans
  • 1/100e de seconde de Brahmā = 1 000 années terrestres
  • 1/1000e de seconde de Brahmā (1 siècle de vie de l'humanité terrestre) = 100 années terrestres
    Un Kalpa, soit un jour de Brahma correspond donc au 1/36 000e d'un siècle ou d'une vie (ou d'une incarnation) de Brahmā.
Hiérarchie planétaire

L’évolution d’êtres autonomes et individuels incarnés (jivas en sanskrit) s’est déroulée des centaines de milliers de milliards d’année avant notre humanité (oui, je dis des centaines de milliers de milliards d’année, ce qui dépasse très largement la durée que la science pense attribuer aujourd’hui à l’univers connu en entier). Aussi la réalisation du Soi a déjà été effectuée par des humanités (ou équivalent, la forme n’était pas la même) bien avant la nôtre, qui sont actuellement si loin dans l’échelle de l’évolution qu’ils sont complètement incontactables pour nous.


Les échelles plus avancées de l’évolution aident la source supérieure dont ils sont issus à appliquer son plan évolutif en allant aider les plans d’évolution moins avancés ; eux-mêmes étant à un stade où ils sont considérés comme Dieu pour nous (nous sommes tous Dieu, de par notre Soi ; mais leur Soi est si éclairé et ouvert qu’il a récupéré les pleines capacités de ce qui pour nous ne pourrait être qualifié autrement que Dieu).

Ces échelles supérieures aident dont les échelles inférieures immédiates, qui elles-mêmes aident les échelles inférieures immédiates, etc. Et chaque échelle qui aide se fait aider par l’échelle supérieure immédiate : c’est une grande chaîne évolutive ; et la source divine centrale aide tout ce petit monde en faisant en sorte que chacun puisse aider ceux qui sont en-dessous en permettant les conditions pour cela, en envoyant d’elle-même pour organiser cela. En effet cette aide permet aussi l’évolution de chaque échelle qui apprend alors comment gérer des consciences et les ouvrir et progresse au niveau supérieur. Tout est imbriqué avec un mécanisme digne de la plus précise et fine horlogerie.

Dans ce cadre, des hiérarchies hautement évoluées contribuent à protéger et maintenir la vie sur terre. Sur Terre il y a des hiérarchies de vie n’ayant rien à voir avec les humaines (les Dévas, les êtres de la nature : elfes, fées, etc ) qui ont leur propre hiérarchie d’aide ; il y a la hiérarchie d’aide au type humain (Atman incarné) qui est celle qui nous intéresse et dont je vais parler ici.

Nous avons donc une place très relative dans l’univers, au milieu d’une chaîne. Malgré notre faible conscience, nous aussi aidons des échelles inférieures en conscience : les dévas de la matière (êtres élémentaires qui prennent conscience dans des organismes) qui constituent nos corps apprennent grâce à nous, à gérer un corps durant le temps d’une vie terrestre ; ils apprennent à faire fonctionner un organisme complexe. Les animaux aussi apprennent du contact de l’homme, même s’ils en apprennent aussi la cruauté ; ils apprennent quand même l’amour de certains. Nous ne somme pas le bout de la chaîne.


La hiérarchie planétaire qui a soutenu l’évolution humaine a été elle aussi humaine ; pour ses membres les plus hauts comme les plus bas ; ils savent ce qu’est de vivre dans notre monde de densité. Ils sont épaulés par des envoyés d’autres hiérarchies parfois, d’autres êtres, dont certains n’ont jamais connu ce type de monde et nous comprennent donc relativement moins bien ; mais ce n’est pas le cas de ceux qui sont en interaction directe avec nous.

L’histoire de la hiérarchie planétaire provient essentiellement du livre de Michel Coquet : Lumières de la Grande Loge Blanche. Mais aussi de son livre «La doctrine des avatars » qui présente les connaissances védiques..

Celui-ci a synthétisé des informations provenant de la Doctrine Secrète, qui a été écrite par contact télépathique avec deux maîtres de sagesse, qui ont été des grands Mahatmas du Tibet (maîtres D.K. et K.H.) et dont les corps physiques résident là-bas. Ils sont des libérés depuis longtemps et ont choisi de continuer leur œuvre d’aide à l’humanité ; non pas comme avatar mais comme membres de la Grande Loge Blanche (un avatar est un libéré du niveau des maîtres qui marche parmi les hommes et se lie avec une parcelle d’un divin d’un niveau encore bien supérieur à lui ; pour diffuser un enseignement). La Grande Loge Blanche est le nom de la hiérarchie planétaire qui s’occupe de la Terre.

La doctrine secrète a aussi été écrite avec la consultation physique et télépathique par la suite d’un livre appelé les « Stances de Dzyan » qui est un livre sacré tibétain inaccessible de qui n’en a pas l’autorisation ; dans lequel des informations sur l’histoire humaine et universelle remontant jusqu’à avant la création de notre système solaire actuel, sont écrites de la main de créatures qui vivaient à cette époque, dans une langue inconnue appelée Senzar (qui doit être apprise pour le lire, rien que ça c’est une protection de lecture) ; et d’autres informations plus récentes sur notre système et sa formation y sont consignées.

Sachez quand même, que les védas indiquent que la durée de vie de notre système solaire est de 311 040 milliards d’année soit presque 21 000 fois la durée totale que la science comme âge pour notre univers (et donc toutes les estimations sur l’univers sont totalement fausses).

La doctrine secrète (4 tomes en français), écrite par les maîtres D.K. et K.H. sous la plume télépathique (et rencontre physique dans les zones du Tibet) de H.P . Blavatsky a conduit à la formation de la théosophie, qui a propagé cet enseignement. La doctrine secrète retrace donc toute l’histoire universelle de manière bien plus détaillée et approfondie que les védas ne peuvent en dire ; et sur la hiérarchie.
Rempli de sanskrit non explicité partout et ultra ésotérique, la doctrine secrète est considérée comme un ouvrage quasi incompréhensible, sauf de spécialistes ; et un auteur appelé Alice A. Bailey a été contactée par le maître D.K. afin de reprendre ce travail et le rendre lisible par le commun des mortels, écrivant des clarifications. Elle a écrit des dizaines d’ouvrage d’explicitation et aussi des informations nouvelles. C’est l’ensemble de ces ouvrages de Bailey et de Blavatsky qui ont servi à Michel Coquet comme source de synthèse des informations que je compile ici.

Formation de la Terre

Après de gigantesques raz-de-marée, séïsmes, fractures de la croûte, éclatement de feu, la Terre a fini par se former de façon semblable à celle qu’on lui connait (une boule approximativement). Elle s’est refroidie et est devenue un gigantesque océan balayé de cyclones et de tempêtes puissantes. C’est là que la vie a pu commencer à naître.

Le premier sommet qui émergea des eaux était le mont Mérou, appellation du pôle Nord, terre appelée aussi Terre Sacrée ou l’île Blanche. L’Himalaya entourait le globe d’une ceinture rocheuse, et un mont appelé mont Mérou existe en son sein. Mais ce n’est pas le même mont Mérou que celui dont il est fait mention précédemment.

La Terre Sacrée est aussi mentionné comme étant le Paradis, ou l’Eden. Aux antipôdes, le pôle Sud, était aussi appelé l’enfer.

La Terre Sacrée subsiste et est impérissable, c’est une volonté de l’âme dirigeant notre Terre ; alors que tous les autres continents auront droit à leur lot de disparition (laya) en coulant sous l’eau, et/ou en disparaissant dans le magma par les mouvements de plaque. C’est la seule Terre qui échappera à la disparition et subsiste du début à la fin d’un Manvantara planétaire (= 4 320 000 000 années=4,32 milliards d’années). La Terre Sacrée survit à tous les grands déluges et aux bouleversements géologiques.

Tous les autres continents subissent des séries de déluges mineurs ou majeurs, des pralayas. Les grands pralayas clôturent la vie d’une grande civilisation, d’une race ou d’une sous-race (voir plus loi ce que c’est).

C’est sur la Terre Sacrée que naîtront les grandes races-mères de la planète (donc c’est l’Eden de la Bible) ; et de là elles sont redirigées vers des territoires terrestres qui leur sont attribués pour se développer.

Une énergie interne subtile, appelée Fohat circule dans la Terre (puissance active mâle de la nature, essence de l’électricité cosmique ; qui désigne le Daiviprakriti, lumière radiative primordiale qui a différencié l’Akasha ; c’est une force vitale motrice universelle). Cette énergie sort de la Terre par le pôle Nord, et retourne dans la Terre par le pôle Sud ; là elle est purifiée dans le cœur de la Terre (informations des Stances de Dzyan).

Dieux créateurs

L’esprit des hommes actuels existait et avait déjà vécu des expériences de vie sous des formes variées, sur d’autres planètes ; mais pas encore d’individualisation. Ces esprits étaient des étincelles lumineuses divines (appelés monades, un enrobage mental autour de l’Atman) attendant que des corps soient disponibles pour s’incarner avec un principe individuel.

Le comment ces Atman ont expérimenté des états de non individualisation (équivalents à des états de vie de minéraux puis de plantes sur d’autres planètes, n’est pas détaillé).
Ces monades avaient déjà parcouru les différents règnes précédent celui de l’individualisation sur d’autres planètes, c’est tout ce qui en est dit. Elles étaient sans conscience, n’ayant encore jamais réalisé le Soi-divin ou Soi-conscience.

C’est dans ce but là qu’elles étaient venues (qu’on les avait fait venir) sur la Terre ; la libération du jiva étant donc leur objectif : réaliser qui elles sont vraiment intérieurement, en passant par un stade humain (ce sens étant pris de la façon la plus générale).

Ces monades étaient de 7 qualités différentes, les 7 rayons.

Des êtres angéliques sont venus depuis d’autres systèmes pour créer des corps réceptacles afin que ces monades en attente puissent s’incarner dedans.

Ces êtres avaient en fait atteint le stade humain il y a bien longtemps et furent appelés les Dieux (Elohim). Ils projetèrent des doubles d’eux-mêmes, des « ombres » selon les informations données par les textes, afin qu’elles deviennent des réceptacles aux monades. Ces ombres furent différenciées en 49 qualités pour que chaque monade trouve celle qui lui convenait le mieux : c’est la première race de l’humanité. En vinrent d’autres. On y revient un peu plus loin.

Date actuelle dans les cycles

Les années sont comptées de 360 jours dans le véda, on garde cette référence pour une année.

Dans une chaîne planétaire (4,32 milliards d’années), il y a 7 rondes qui contiennent chacune 7 rondes inférieures contenant chacune 7 races d’humanité (appelées races racines) contenant chacune 7 sous-races ou sous-branches, chacune faisant un temps sur Terre. Attention, ces cycles ne sont pas tous de la même durée, on ne peut pas calculer de date avec ces informations.

Attention : ne pas confondre avec la « ronde planétaire» des védas qui correspond à un jour et une nuit de Brahma, donc à 8,64 milliards d’années ; soit la période de vie et de mort et attente pour régénération d’une planète (= 2 chaînes planétaires)

Nous en sommes à la 5ème sous-race de la 5ème race racine de la 4ème ronde inférieure de la 4ème ronde de notre chaîne planétaire actuelle (l(incarnation actuelle de notre Terre, au niveau physique donc).

Dans les Vedas, le Manou est un être qui chapeaute tout un grand cycle d’évolution de 71 Maha Yugas, pour un total de 306 720 000 ans. Là on a une durée fixe, de plus il est indiqué entre chaque Manou une durée inter-règne de Manous de 1 sandhies = 6 Maha Yugas = 25 920 000 années.

Le manou actuel est le 7ème Manou depuis la création de cette planète sur un total de 14 manous sur le cycle complet de 4,32 milliards d’année.

Il a déjà parcouru une période de 28 Maha Yugas (soit 120 960 000 ans) dans son cycle de 306 720 000 ans.

A la fin du cycle de 4,32 milliards d’année, le Manou-semence –encore un autre type de Manou- rassemblera les forces de vie pour le cycle suivant.

Un Maha Yuga regroupe 4 cycles, pour un total de 4 320 000 années :
Krita yuga : durée 1 728 000 années = âge d’or
Treta Yuga : 1 296 000 années = âge d’argent
Dwapara Yuga : 864 000 années = âge de cuivre
Kali Yuga : 432 000 années = âge sombre du matérialisme

Ces âges sont dans les proportions de durée 4 :3 :2 :1, donc un découpage en 10 parties au total (10 étant un nombre sacré donc).

Nous sommes actuellement entrés dans l’ère de Kali Yuga, depuis le 18 février de l’an 3102 avant J.C. (date où Krishna atteignit le Nirvana).

Notre planète a donc un âge en 2014 que je calcule égal à : (25 920 000+306 720 000)*6+28*4 320 000+1 728 000+1 296 000+864 000+(3102+2014)*365,25/360 = 2 120 693 191 années de 360 jours, car depuis le calendrier chrétien on compte les années de 365,25 jours environ.

Soit environ 2,12 milliards d’années dans son cycle de Manvantara planétaire actuel de 4,32 milliards d’années.

Les cycles à l’intérieur d’un Maha Yuga ont ceci d’intéressant, qu’ils correspondent à des périodes évolutives et des aspects positifs ou négatifs ; en fait on a une descente progressive d’un âge tout spirituel, âge d’or (Krita Yuga) à un âge sombre tout matérialiste (Kali Yuga) de façon cyclique (car ensuite ce grand cycle de Maha Yuga recommence).

A l’intérieur de chaque cycle, il existe des sous-cycles qui eux-aussi ont les mêmes proportions de durée de 4 :3 :2 :1 qui effectuent un découpage en 10 parties.

Les textes védiques racontent comment la grande race indo-aryenne à venir et ses nombreuses ramifications étendues à travers le monde seront détruits par le biais d’un grand cataclysme ; dans un lointain futur, à la fin de notre kali Yuga.

Les races de l’humanité

Les 7 races-racines d’une ronde inférieure se développent chacune leur tout, les races précédentes cotoyant les races suivantes en chevauchement pendant un certain temps de transition, parfois certaines races ont des représentants vivants sous forme évoluée dans les races suivantes et ne disparaissent donc pas complètement, mais à un moment donné c’est une race donnée qui domine la planète en nombre. Chaque race racine étant déclinée en sept sous-races ou sous-branches qui chacune ont leur temps d’apparition là aussi.

Chaque race est dirigée par un Manou (ou Manu) de la race ; C’est un grand être qui représente le type parfait de notre future race, de même que les Manous précédents furent les représentants ou moules parfaits des anciennes races. Chaque sous-race est mise en place par une migration d’ampleur (avec un guide en général) qui l’installe dans un lieu prévu pour son fonctionnement de lancement défini par le Manou (qui communique avec le guide).

L’actuel Manou de la 5ème race est le Manou Vaivasvata qui était l’être qui a sauvé la race du grand déluge alors que presque toute la population périssait par l’eau ; l’histoire contée bibliquement par l’histoire de Noé et de son arche. Ce déluge eut lieu après qu’une guerre opposa les bons et les mauvais géants (Atlantide) ; guerre qui se termina par ce déluge (destruction de l’Atlantide).

Il a donc pris ses fonctions comme Manou après la destruction de l’Atlantide. Son activité concerne surtout les gouvernements, la politique mondiale et le développement des grandes races-mères. Le prochain manou de la 6ème race à venir est le maître Morya.

1ère race (les « ombres » des Elohim) :
La 1ère race était faite de créatures ressemblant à de grandes cellules éthérées (des « sacs ») renfermant un noyau brillant où se trouvaient les germes des qualités qui furent développées dans des évolutions antérieures. Ces créatures sont appelée les « auto-générés » par la Doctrine Secrète car leurs parents n’étaient pas humains mais divins.

Les védas enseignent que ces êtres étaient constitués de deux principes spirituels : Atma-Bouddhi. Leur véhicule de manifestation était une ombre éthérée qui est ce qui est devenu aujourd’hui le Linga Sharira humain (corps éthérique de l’homme actuel). Eh oui, la théorie de l’évolution des espèces a oublié de prendre en compte les héritages et évolutions des corps d’énergie !

Ces êtres étaient dépourvus de désir, le principe qui inspire les passions et émotions. Le mental aussi était inexistant. Ce sont les Pitris (les pères et ancêtres) qui construisirent le véhicule primaire et éthérique (appelé Mayaviroupa) de cette première humanité. Les Pitris sont aussi appelés les ancêtres lunaires.

Ces créatures développèrent le sens de l’ouïe avec le temps et leur reproduction se faisait par sissiparité (ils étaient androgynes): ils se divisaient en deux parties égales comme une cellule actuelle. Puis avec le temps le partage se faisait souvent en deux parties inégales et l’une des parties se densifiait ou se cristallisait ; densification qui atteint son apogée pendant la période Atlante.

La Terre Sacrée était à l’époque enserrée par l’élévation de nombreuses montagnes et un grand territoire avait émergé de dessous les eaux. L’Hyperborée était en voie de formation (= assemblage de : Asie, Groënland, Suède, Norvège). La Terre était très brumeuse et la végétation était luxuriante avec un climat tropical comme en Amazonie actuellement.


2ème race :
Créatures gigantesques et éthérées avec un corps plus dense. Plus spirituelles qu’intelligentes, la pensée est plus lente que le corps à se développer. Dans cette race, les dieux (Asuras et Kumaras) sont venus commencer à s’incarner.

Les formes de ces créatures sont filamenteuses, ornées de brillantes couleurs, les unes arborescentes, les autres quasi animales ; d’autres presque humaines. Elles flottent ou glissent ou grimpent et se parlent par des notes flûtées à travers de splendides forêts tropicales.

Puis un corps pourvu d’écailles commence à apparaître et deux espèces se distinguent clairement : les asexués et les sexués.
La Terre a changé de visage : les Himalayas sont nées englobant Inde et Ceylan, Sumatra, Australie, Tasmanie et île de Pâques ; du côté de l’Ouest Madagascar et une partie de l’Afrique sont attachés à ce grand continent ; le tout sera appelé la Lémurie.

700 000 ans avant le début de l’ère tertiaire, dans la période éocène, des éruptions volcaniques s’ouvrirent le fond de l’océan, ce qui fit engloutir presque toute la Lémurie ; il n’en reste que l’Australie, Madagascar et l’île de Pâques. Le climat change alors et le refroidissement détruit l’essentiel de la seconde race.
Lors de la destruction de la race, la Terre Sacrée est devenue un continent glacé.

Toutefois la terre Sacrée elle-même a subsisté et n’est pas effondrée sous l’eau (et subsistera jusqu’à la fin du Manvantara) ; et en son sein existe toujours une race divine.

3ème race : race Lémurienne
L’homme de la 3ème race est un descendant Lémurien ; son corps est compact : c’est la première humanité physique. Il n’a plus de spiritualité et l’a remplacé par une intelligence précaire, proche de la ruse instinctive. Son apparence est celle d’un singe géant.
Ils étaient presque tous asexués se reproduisant par une sécrétion externe qui produisait un œuf.
D’autres avaient la forme nettement humaine et commençaient à être en phase avec le monde physique. Parmi ceux-là il y avait des mâles et des femelles qui naissaient parfois, ce qui a valu la transition vers la forme sexuée de la race ; mais l’œuf restait dans le sein de la mère (encore un œuf donc, mais interne).

Bien avant que la séparation des sexes se fasse, des esprits très avancés vinrent s’incarner dans des corps des specimen les plus avancés sur Terre pour aider au développement : on en a parlé dès la 2ème race, les Kumaras et Asuras ; là ce sont les Kumaras qui s’incarnent en grand nombre pour doter l’humain de pensée et lui permettre de prendre conscience du bien et du mal.

Ces dieux incarnés furent des géants hermaphrodites. Qui donnèrent naissance à une race de géants (dont des textes bibliques parlent).

Le sens de la vue se développe chez les Lémuriens, un organe fixé au centre du front (ce qui a donné naissance au mythe des cyclopes ayant un troisième œil central) ; cet œil unique deviendra la glande pinéale en dégénérant ; et deux yeux apparaissent.

Il y a eu alors deux sous-races distinctes :
Androgynes divins brillants d’une belle couleur d’or rouge
Race plus animale, couleur rouge terreux, ressemblant à nos orangs-outangs de Bornéao ; mais animal seulement d’apparence extérieure car le développement spirituel était sensible et ressentait finement la présence des hauts esprits incarnés dans certains corps d’androgynes divins ; qui devinrent les Rois divins et qui firent bâtir des villes cyclopéennes.

Grâce à l’apport des connaissances de ces androgynes, les Lémuriens purent bâtir une civilisation extraordinaire ou la science et les arts avaient une grande importance. Toutefois la conscience personnalisée des Lémuriens étaient à développer ; capacités spirituelles trop en sommeil.

Le divin envoyé trois légions d’êtres supérieurs pour s’incarner afin de permettre ce développement à faire chez les lémuriens.
C’est la première action des avatars pour faire progresser la race par la descente des Kumaras depuis de hauts plans cosmiques : il y eut l’incarnation de 22 avatars durant cette période.
  • L’une des légions refusa d’occuper des corps si primaires à leur regard, avec orgueil, et ils furent les anges déchus (probablement les Kumaras déchus en Nagas mauvais dont parlent les Védas). Les seigneurs du karma les obligèrent à s’incarner malgré tout, ultérieurement, dans des conditions bien plus difficiles pour eux, afin de se défaire de cet orgueil mal placé ; aux temps de l’Atlantide.
  • Une autre légion de puissants seigneurs de Vénus vinrent ; leur évolution étant presque finie sur cette planète. C’était il y a environ 18 millions d’année. Ils étaient une centaine (et certains si évolués qu’ils ne purent s’incarner physiquement, ne pouvant descendre si bas dans les vibrations, et durent garder des corps éthériques) et d’eux un seul est resté depuis et toujours présent : Sanat-Kumara (probablement nommé d’après la hiérarchie céleste à laquelle il appartient, car on retrouve ce nom de hiérarchie dans les védas).

    Sanat-Kumara est aussi appelé « l’Ancien des Jours » ou le « Roi du Monde », ou encore « Melchisedech » selon les textes religieux hébreux et chrétiens. Il est le Père des chrétiens. Il travaille avec le « Veilleur silencieux » qui est au-delà des mots et les maîtres de sagesse nomment ce veilleur « Celui dont rien ne peut être connu ». Le veilleur est à Melchisedech ce que l’Adepte le plus haut est à l’humain le plus bas, et on peut dire que cette grande vie correspond au Dieu des chrétiens (bien qu’il ne soit que la parcelle divine d’un Dieu sans forme plus vaste, plus absolu et plus universel). Il est le vrai Logos planétaire dont Melchisedech est le point focal de manifestation.
  • Une autre légion, formée d’un groupe d’entités hautement avancés d’esprits supérieurs, des âmes libérées ayant dépassé le stade humain-divin sur leur planète et des unités venant d’autres systèmes planétaires. Il en reste trois de nos jours qui travaillent avec Melchisedech dans le gouvernement occulte de la Terre dans le Saint des Saints à l’intérieur de Shambhala.
Shambhala est situé sur une ancienne île. C’est un lieu de haute spiritualité où a lieu un contact ininterrompu avec une Intelligence Divine plus élevée. Il est un lieu sur le plan éthérique, situé quelque part dans le désert de Gobi ; et ne peut pas être découvert par quiconque non doté de faculté de clairvoyance.

A la fin de la troisième race, l’humain procrée comme de nos jours, et abuse par désir de la loi d’attraction des sexes. Une partie de l’humanité reste pure et l’autre tombe dans la déchéance.

4ème race : race Atlante

Lorsqu’apparaît la race Atlante, le manas (mental) s’est considérablement développé. Il est symbolisé dans la Genèse par le serpent qui incite Eve à goûter au fruit de l’arbre de la connaissance du bien (manas-bouddhi) et du mal (kama-manas).

Cette race a donné naissance à la plupart des mythes. C’était une race de géants dont il est fait mention dans toutes les mythologies et religions.
A cette époque la grandeur normale d’une personne était de 14 fois la distance allant du bout de leur doigt au coude.

Un avatar de Vishnou la 4ème race était appelé Rama et est mentionné dans les Védas. A son époque, la taille normale était de 7 fois la distance allant du bout de leur doigt au coude : ils étaient déjà beaucoup moins grands (époque du Tetra Yuga, donc il y a entre 1 et 2 millions d’années de cela. Pendant le Kali Yuga (période commencée il y a 5000 ans) la hauteur normale est de 3 fois et demi la distance allant du bout du doigt au coude. Encore plus petit. C’est la période actuelle.

Le continent Atlante sétalait depuis le Nortd de l’Asie et vers l’Est ; englobant la Chine et le Japon ; il couvrait ce qui est maintenant l’Océan Pacifique septentrional, presque jusqu’à la côté occidentale de l’Amérique du Nord. Au sud, il comprenait l’Inde, Ceylan, la Birmanie, la Syrie, la Mer Rouge, l’Abyssinie, le bassin de la Méditerrannée, l’Italie méridionale et l’Espagne. De l’E cosse et de l’Irelande, alors émergées, il recouvrait les mers actuelles, s’étendait à l’Ouest sur ce qui est actuellement l’Océan Atalantique et la plus grande partie des deux Amériques.

Il y a 4 millions d’années, un terrible séïsme brisa le continent en sept îles, ce qui sépara l’Atlantide de la Terre Sacrée (pôle Nord).

1ère sous-branche : les Rmoahals
C’était une race de couleur claire au sein d elaquelel vinrent s’incarner les esprits déchus qui avaient échoué dans leurs expériences au sein de la matière.
Vinrent aussi d’autres puissances célestes incarnées, qui n’avaient pas chuté.
Ils établirent une puissante civilisation et considérés comme un grand peuple de pasteurs. Ils étaient très sensibles au monde astral. L’œil frontal encore très actif a fait rapidement place aux deux yeux.

2ème sous-branche : les Tlavatlis
Peuple de couleur jaune, très paisible.Les Esprits déchus incarnés dans la race commençaient à mieux conteôler leurs corps ; le contrôle d eleur civilisation était fait par les Rois Divins (dieux non déchus incarnés) qui développèrent l’architecture et l’agriculture.

Un terrible séïsme détruisit la majorité des deux premières branches Rmoahals et Tlavatlis. Ils ne moururent pas tous malgré tout ; quelques colonies de Rmoahals émigrèrent vers le Nord et dégénérèrent, finissant par tomber dans la barbarie ; et les Tlavatlis restant allèrent vers l’Est et s’unirent aux Lémuriens restant pour former la souche des actuels Dravidiens.

3ème sous-branche : les Toltecs
Race de couleur allant du brun au rouge. Ils avaient une stature superbe de presque 8 mètres de haut. La pureté de leurs tissus était telle qu’une plaie se cicatrisait presque instantanément. Ils n’étaient presque pas sensibles à la douleur et avaient une endurance inégalable. Le sens du goût commençait çà se développer. Ils sont les Titans des religions et mythologies.

Certains Seigneurs de Lumière s’incarnèrent parmi les plus avancés d’entre eux ; par exemple Asuramaya, le plus grand des astronomes, qui établit le premier Zodiaque, laissé aux Atlantes et aux Egyptiens par la suite.

Les Toltecs avaient maitrisé à un haut degré l’art de l’aviation, qui leur fut transmise par la venu d’êtres avancés d’autres systèmes solaires (extra-terrestres). Elle était utilisée pour coloniser et guerroyer. Ils étaient aussi champions en art et en architecture. Les plus beaux palais de nos jours sont très loin derrière leurs réalisations. Ils construisirent les cités aux portes d’or. Ils développèrent des universités où étaient étudiées les sciences les plus variées. La grande dynastie des Rois Divins s’éteignit et les Toltecs avec : la hiérarchie avait décide d se retirer du plan physique pour que la race commence à se débrouiller par elle-même. Les Seigneurs de Lumière n’abandonnèrent pas l’humanité qu’ils guidèrent pas les gardiens silencieux comme les Arhats et les Bodhisattvas, ainsi que des initiés avancés ; mais plus par intervention directe. Toutefois les Toltecs ne réussirent pas à s’en sortir seul dans l’entretien de l’élan spirituel qui était nécessaire à la survie d’une grande civilisation.

4ème sous-branche : les Touraniens
C’était une race de géants brutaux et féroces. Ils étaient entâchés de pêchés. Ces mauvais géants s’opposèrent aux races moins fortes mais plus intelligentes telles que celles des premiers Aryens. Un des combats célèbre contre un de ces géants est l’histoire de David et Goliath.

5ème sous-branche : les Sémites
Elle date d’approximativement 1 millions d’année par rapport à maintenant.
C’est la branche des Sémites originelle, et elle fut choisie par Dieu et devint à cette époque là le Peuple Elu. Elle est le bourgeon de la race aryenne actuelle. Elle fut le théâtre d’actions dans lesquelles ont pris part tous ceux qui sont les maîtres de sagesse de la hiérarchie actuelle. Le Manou Vaivasvata fut choisi pour conduire les meilleurs germes de cette cinquième branche en direction de la Terre Sacrée afin qu’y soit épanouies les qualités essentielles de la future race aryenne. Ils furent un peuple turbulent et combattif.

Elle eut son noyau en Asie centrale il y a de cela 850 000 ans environs après un cataclysme qui eut lieu à cette époque qui a fait de ces terres deux grands continents.

Ces deux continents sombrèrent à leur tour il y a 200 000 ans, laissant l’île de Poséïdon comme seul vestige. C’est cette île qui a été révélée publiquement par Platon comme étant l’Atlantide.

Conduite vers le Sud à travers les Himalayas à travers plusieurs migrations, ils s’établirent dans un territoire situé entre l’Himalaya et la chaîne des Vindhyas ; et par exodes ils furent conduits dans les plaines de l’Inde ; où ils durent se battre contre le reste des Lémuriens et les peuplades des premières migrations Atlantes.

C’est au sein de cette civilisation qui s’établit en Inde que naquirent les 24 Bouddhas vénérés par les Jaïns. On y trouva Gautama, Maitreya, Hermès, Zoroastre et d’autres grands.

6ème sous-branche : les Akkadiens
Ils naquirent après la catastrophe qui détruisit les Toltecs. Les Etrusques et la Carthaginois et les Scythes en sont des descendants.

7ème sous-branche : les mongoles
C’est d’elle que proviennent les Chinois du centre, Malais, Tibétains, Hongrois, Finnois et Esquimaux ; les Japonais étant une branche récente des mongoles. Certaines émigrèrent en Asie mineure et en Grèce, et mélangés aux Aryo-Sémites formèrent les anciens Grecs et les phéniciens.

Les atlantes étaient un peuple entièrement dirigé par de grands êtres avancés. Il se trouvait dans ce peuple les Seigneurs de Lumière et les Esprits déchus. Les Seigneurs de Lumière possédaient un temple Suprême avec un être d’une beauté spirituelle ineffable et là des initiations avaient lieu dans lesquelles une aura divine était visible de loin.

La Fraternité des Esprits déchus, adeptes de l’Art Interdit (magie noire) formèrent une capitale, ils étaient puissants et orgueilleux de cette puissance, et jaloux des Seigneurs de la Lumière. Leur empereur était Thevatat. Les Atlantes n’étaient pas des penseurs et étaient surtout polarisés sur la sensation et le désir (beaucoup de plaisirs sensuels occupaient tout leur temps). Il fut facile aux esprits dé »chus d’attirer à eux la population en grande partie et ils bâtirent de nouveaux temples, se proclamèrent rois et Dieux et firent faire des statues à leur image. Ils substituèrent au culte de l’esprit le culte phallique. L’époque des orgies et sacrifices naissait. La déchéance morale dans laquelle le peuple tomba renforça les Seigneurs déchus et une guerre terrible éclata entre les forces de la Lumière et celles des déchus ; mais les Seigneurs de Lumière respectaient la vie et la loi cosmique d’amour, alors ils furent obligés pour respecter cela de quitter leur Temple Sacré qui fut occupé par les forces obscures.

Le terrible adepte Hiranyahsha, actuellement encore le chef de la Fraternité Noire devint le nouvel empereur. Ce fut orgies, sacrifices humains, cruauté et luxure permanente qui furent le mode de fonctionnement constant. Lorsque le mal arriva à son paroxysme, de Shambhala fur donné l’ordre de la destruction finale de l’Atlantide. Bien avant le dernier cataclysme une partie des Seigneurs de Lumière et de ceux qui avaient conservé le culte de l’esprit émigrèrent en différents endroits, dont l’Egypte. Ainsi furent sauvés les archives, documents et tous les éléments d’une science qui n’a pas encore été égalée de nos jours.

La destruction de l’Atlantide correspond au grand déluge et c’est là que le Manou Vaivasvata a sauvé une partie de la population avec son arche (histoire de Noé).

5ème race : race Aryenne

La 5ème race est la race Aryenne. La première sous-branche (il y a sept sous-branches par race racine), c’est la race caucasienne. Puis la deuxième sous-branche est la race aryo-sémitique (peuplant l’Asie de l’Ouest et l’Afghanistan) ; la troisième s’est installée en Afghanistan et en Perse, guidée par Zoroastre ; d’autres en Egypte pour s(unir aux Atlantes egyptiens. La quatrième sous-branche est appelée celtique, conduite par Orphée, marcha vers l’Ouest et peupla l’Angleterre et les anciennes terres Atlantes de l’Ecosse et de l’Irelande. La cinquième branche teutone émigra vers l’Ouest et occupa toute l’Europe Centrale pour s’étendre sur toute la planète finalement.

Des branches de la race Atlante comme les tartares, les Chinois et les Mongols et des descendants de la Lémurie comme les indigènes d’Australie vivent côte à côté avec la race aryenne de nos jours.

Il existe des Adeptes non mélangés de l’époque Lémurienne (longtemps ils ont demeuré au mont Shasta, mais ont changé de localisation depuis) et de l’époque Atlantéenne , formant un collège sacré dont le but est en rapport avec les évènements de transformation devant survenir bientôt. Ils soutiennent la hiérarchie actuelle dans son travail.

Nous en sommes actuellement à la 5ème sous-branche de la 5ème race racine. La 6ème branche est en train de naître au nord de l’Amérique, bien que des types de cette future sous-branche apparaissent un peu partout dans le monde.

Pendant toute la période d’un Maha Yuga doivent apparaître 10 grands avatars de Vishnou. Le 8ème était Krishna, incarné à la fin du Dwapara Yuga. Le 9ème était Gautama qui est connu. Le 10ème s’incarnera à la fin du Kali Yuga, qui est sensé terminer dans 427 000 ans (de 360 jours) environ. Il s’incarnera lorsque l’humanité aura été divisée en deux, grandes races planétaires. Il s’appellera le Kalki.

On le représente « monté sur un cheval blanc et tenant une épée qui rayonnera comme une comète ». Il rétablira l’âge d’or, punira les méchants, réconfortera les vertueux, puis détruira la monde. Sur les ruines de la terre apparaîtra alors une nouvelle humanité, démarrant un nouveau cycle d’âge d’or de Krita yuga.

Le Kali Yuga a des cycles d’alternance –positif négatifs et des cycles de 5000 ans (de 365 jours) qui représentent en miniature les 4 âges d’un Maha Yuga dans les proportions 4 :3 :2 :1.

En ce moment, nous sommes exactement à la fin d’un cycle de Kali Yuga mineur, dans la fin des 5000 premières années du grand cycle de kali Yuga dans lequel nous sommes inscrits (qui dure 432 000 ans). Nous allons donc nous trouver, mais en beaucoup moins puissant ; le même genre de problème et d’effet qui arrive à la fin d’une ère de Kali Yuga.

L’avatar Saï Baba est un avatar mineur de Vishnou et il apparaît en cette fin de cycle (il est apparau 2 fois et doit apparaître encore dans les prochaines années) pour jouer un rôle équivalent, mais mineur, à celui du kalki
Donc, sans être pour autant dans la période de destruction finale de la race qui n’arrivera que dans 427 000 ans (424 000 ans environ de 365 jours habituels) ; on est dans une période de destruction miniature, qui va voir la fin d’une civilisation (et pas la fin d’une race ; et le passage de la fin du mini-âge matérialise et sombre à un mini-âge d’or suivant. D’où l’importance de notre époque.


La hiérarchie

Elle est née d’êtres provenant des légions d’êtres qui se sont incarnés sur demande divine dans la 3ème race Lémurienne. Chaque être en son sein a un niveau de réalisation spirituelle différent.

La légion des esprits supérieurs donnant naissance plus tard aux Bouddhas (les Védas parlent de plusieurs dizaines de Bouddha ayant enseigné les hommes à travers les centaines de milliers d’année passés ; comme être libérés, Gautama Bouddha étant le dernier en date, le plus proche de notre époque).

La légion des êtres de Vénus formèrent la Hiérarchie, appelée aussi par la suite Grande Loge Blanche. Un autre légion donna les Arhats (dernier échelon de la sagesse avant l’état de libéré hautement illuminé) et les Bodhisattvas (un libéré hautement illuminé qui a décidé de ne pas prendre la dernière initiation qui ferait de lui un Bouddha, qui alors va poursuivre son évolution propre ailleurs où il aura à apprendre ; un Bodhisattvas a délibérément choisi de ne pas prendre cette initiation pour rester à apprendre à l’humanité comment se libérer. A chaque instant il peut prendre cette initiation et devenir un Bouddha, donc s’en aller de ce système solaire pour poursuivre son cheminement ailleurs).

Le premier quartier de la Grande Loge Blanche (GLB) était Shambalha, alors dans l’île Blanche. Puis ils décidèrent de s’installer sur le plan physique dense pour qu’un groupe d’Adeptes puisse s’incarner et y résider par moments, pour veiller aux destinées et besoins de l’humanité à venir. C’est alors que le collège des maîtres qui a décidé de cette implantation s’est appelée la Grande Loge Blanche (« grande » de par son intermédiaire avec le « Grand » prêtre Melchisedech, « Loge » car dérivant du mot « Logos » = Verbe, unique vérité de Dieu, « Blanche » comme symbole de pureté).

Puis Shambhala se déplaça dans l’actuel désert de Gobi sur le plan éthérique, devenu l’île de Beauté de Gobi ; alors que le quartier général de la GLB restait physique quelque part, dans ce qui est appelé l’Ecole de Mystères (bien que la GLB ne soit qu’un collège de Maîtres et pas un lieu ; mais ils ont un quartier général)

La présence de la GLB permit l’individualisation des consciences dans le règne plutôt animal de la race existante. Ainsi beaucoup d’âmes s’élevèrent au-dessus du règne animal, créant l’humanité qu’on connait actuellement, devenant un quatrième règne de la nature dès lors, en plus du minéral, végétal et animal. Alors l’instinct fit place à l’intelligence et à la pensée.

Des avant-postes de Shambhala ont été créés en Amérique du Sud (qui mirent en place la civilisation Maya avec adoration d’un Dieu unique symbolisé par le Soleil, source de vie et de lumière) et en Asie (créant les civilisations du Sud de l’Inde et de l’Himalaya).

Les âmes du règne animal les plus avancées se voyaient offrir l’individualisation au fur et à mesure. Puis à un moment donné, les portes de l’individualisation furent fermées ; chaque âme devant continuer à évoluer dans le règne auquel elle appartenait.

Les puissants seigneurs de Vénus, qui formèrent la hiérarchie furent peu à peu remplacés par les membres les plus avancés de l’humanité qui se libéraient totalement de l’incarnation après la réalisation de leur Soi ; ceux-là même qui furent des Rois de Lumière pendant la Lémurie et l’Atlantide. Il ne reste plus que quatre entités de Vénus (Sanat-Kumara et trois autres), faisant partie du noyau occulte de sept entités qui incarnent le dessein du Très-Haut pour la Terre.


Shambhala

Shambhala est située dans le désert de Gobi, depuis très longtemps. Kalapa (au Tibet), la montagne invisible appelée aussi Mérou, qui est le centre du territoire sacré, n’est pas Shambhala comme semblent le croire d’éminents chercheurs, mais du fait que la Shambhala éthérique du Gobi est en rapport direct avec lui, les deux emplacements (Tibet-Gobi) furent appelés Shambhala.

Ne pas confondre non plus Shambhala avec l’Agartha, qui est le territoire sous-terrain où vivent une autre humanité et certains membres de la Hiérarchie ; ni avec la terre Sacrée et éternelle située au pôle Nord où vit actuellement une civilisation très avancée spirituellement (et les récits de l’amiral Byrd nous en ont donné écho).

C’est le lieu du dessin du Très-Haut pour la Terre. Ce n’est pas une voie, mais un centre majeur d’états associés et d’énergie relativement statique, tenue prête pour le service des desseins créateurs. L’intention du Shambhala est focalisée par son Grand Conseil, qui git sous l’œil directeur du Seigneur du Monde (Sanat-Kumara focalisant le Veilleur Silencieux).

C’est un point majeur de tension sur la planète, qui exprime la volonté aimante et intelligente ; le plus grand agent de réception de la planète ; et de distribution de l’énergie vers tous les règnes de la nature y compris le cinquième règne (les humains libérés). A partir de ce point de tension, la trame de vie du Logos planétaire et sa volonté s’incarnent et murissent par le processus d’évolution.

Shambhala reçoit de l’énergie des Entités solaires et extra-solaires, de vénus, du Soleil spirituel central (Alcyone) de la constellation que notre système traverse en ce moment, de la grande Ourse et d’autres centres. Il ne reçoit pas d’énergie de Sirius (qui est une étoile avec une conscience relative à celle de notre Soleil en rapport de ce qu’est l’être le plus évolué des libérés réalisés à l’humain le plus bas) , qui est directement relié à la hiérarchie, c'est-à-dire à la GLB, mais pas à Shambhala.

L’énergie qui émane de Shambhala a été séparée en deux courants distincts : l’un qui alimente la hiérarchie par les sept courants majeurs du dessein se déversant dans les sept ashrams majeurs; l’autre qui incarne la dynamique de la détermination ou de la volonté qui atteint directement l’humanité par le Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde (constitué de tous ceux qui par le monde essaient par leur volonté, concentration, méditation, action de permettre l’éveil).

La force la plus puissante est celle qui se déverse sur le monde à partir de Shambhala. Elle ne s’est faite ressentir que deux fois directement dans l’histoire humaine :
1) En ancienne Lémurie : lorsque survint la grande crise de l’individualisation.
2) En Atlantide : dans la grande lutte entre les seigneurs de la Lumière et les Seigneurs de la forme matérielle, aussi appelés forces noires

Aujourd’hui, une troisième fois l’énergie est émise pour un grand acte qui produit une crise mondiale, ses deux effets subsidiaires sont :
a) La destruction de ce qui est indésirable et entrave les formes actuelles (fans le gouvernement, la religion, la société)
b) La force de synthèse qui relie ce qui avait été jusque là séparé.

Trois grandes énergies sont focalisées en Shambhala : l’énergie de purification (qu’un hindou appellerait Brahma ; le pouvoir inné de l’Univers manifesté qui adapte la substance à l’aspect spirituel ; qui implique l’élimination de ce qui empêche la pleine expression de la divinité), l’énergie de destruction (qu’un hindou appellerait Shiva ; la destruction des formes qui emprisonnent la vie spirituelle intérieure et voilent la lumière), l’énergie d’organisation (qu’un hindou appellerait Vishnou ; c’est l’énergie qui met en mouvement les Grandes Vies des Rayons, qui motive, donne l’impulsion et produit la manifestation. Elle permet l’expression des qualités des sept rayons).

Ce sont ces énergies qui ont précipité la crise mondiale.

La hiérarchie de Shambhala est composée :
  • Du veilleur silencieux adombrant le Logos planétaire Sanat-Kumara, aidé par six grands seigneurs dont trois sont des Vénusiens et quatre sont des êtres provenant de l’évolution humaine ; formant un ensemble de sept grands êtres représentant le noyau de Shambhala.

    De ces sept puissants êtres émanent les sept énergies ou centres de force appelés rayons, qui diffusent dan les sept Ashrams (départements spirituels) au sein de la GLB ; chaque Ashram étant représenté par un « choan » (un maître en charge du rayon et responsable de l’Ashram). Chacun des êtres du noyau occulte incarne l’énergie de l’un des rayons, Sanat-Kumara incarnant le septième rayon et la synthèse de tous les autres en même temps.

    Ils sont en charge de la distribution des forces mais aussi au passage dans notre système planétaire des égos provenant d’autres systèmes planétaires à la recherche d’expériences sur Terre.
  • D’un groupe de quatre grands êtres qui sont les représentants sur la planète des quatre Seigneurs du Karma dans le système solaire, assistés d’un groupe d’initiés et d’anges s’occupant de l’ajustement du Karma mondial, racial, national, de groupe et individuel.

    En effet le karma peut être provisoirement reporté pour ne pas empêcher par des effets négatifs imminents qu’une transformation qui doive avoir lieu pour l’évolution puisse avoir lieu. Les seigneurs du karma savent manipuler l’énergie qu’est le karma afin de la renvoyer pour un cycle d’attente ou au contraire pour la précipiter de là où elle est en attente ; afin que le plan se déroule comme prévu.
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SUITE à venir
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Ecrit le: Mardi 29 Juillet 2014 à 19h27 Posted since your last visit
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Ecrit le: Mardi 29 Juillet 2014 à 20h15 Posted since your last visit
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Citation
Citation (LightInWay @ Lundi 28 Juillet 2014 à 15h31)
...suite...

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La libération et comment l’obtenir

On  vu que le yoga est un ensemble de méthodes proposées par les anciens écrits pour.......

Celui qui cherche à se libérer doit aussi s’attacher à ne plus produire de karma futur ; car tant qu’il n’a pas épuisé son karma restant, il devra continuer à s’incarner ; même si il a réalisé le Soi. La libération est à la fois la réalisation du soi, et l’épuisement total du karma. En général celui qui réalise le Soi, ne peut le faire que par une attitude de détachement aux choses de ce monde, attitude qui comme on l’a vu dans la section sur le karma, empêche la production de nouveau karma. La libération c’est à la fois la réalisation du Soi et l’effacement de tout karma, qui libère alors du cycle de la mort, car alors il n’y a plus à se réincarner.

.......... de pratiquer machinalement le contrôle du souffle récoltera de piteux résultats. Vous en voyez un exemple.


Référence utilisée : L’enseignement de Mâ Ananda Moyî.

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SUITE à venir

Avec le temps, je me suis fabriqué des règles, un certain mode de vie personnel, difficile à pratiquer tous les jours, car pas dans nos traditions française voir européenne... (sujet tabou...)

Je me reconnais énormément dans la plupart de ce qui est écrit ici, et pourtant je n'ai aucune culture de croyance comme je l'ai déjà dit...
(j'ai tenté la bible de Jérusalem icon_lol.gif ... icon_smile.gif )

Est ce que comme l'avait dit Bluedragon dans un autre post, on s'identifie par désir, envie de ressembler, d’être, ...un défaut de l'ego?

Un hasard? la vie m'a t elle menée tout naturellement vers cette voie?, par la force des choses, par leçons apprises?

En fait je "prie" tous les jours, et ce sans aucune formation ou ordre de mes parents ou famille, je rappelle que chez moi la croyance en un dieu, était totalement ignorée.
j'ai cependant le souvenir de prier depuis ma plus tendre enfance, je ne donnerais pas les raisons, par choix personnelle et surtout par superstition... (l’expérience m'a apprise à garder secrètes certaines choses... icon_cool.gif et parler de certaines choses (ésotérisme...) n'est pas bonne, encore une de mes règles peut être déjà adoptée ailleurs? )

En lisant tout cela, je me rend compte que je suis très près de ces concepts, est ce dû au hasard, ai je vécu une vie antérieur d'indien ou de bouddhiste?, ou je me fais tout simplement des films pour faire dorer mon ego? icon_lol.gif
c'est quand même étrange... icon_rolleyes.gif

Le pire est que je peux ressentir des similitudes avec d'autres façons de vivre d'autres pays, comme les tchoukches (les chants), les indiens d’Amérique, les africains,... est ce une mémoire génétique? (est ce que je mélange tous?, trop d'empathie qui me permet de m’intégrer immédiatement?... )

En fait cette lecture m'apporte plus de questions que de réponses... icon_confused.gif

C'est ce passage qui m'a le plus parlé, mais tous sont dans ma ligne de mire icon_wink.gif
Par contre le détachement des choses du monde, désolé quasi impossible ici en France , j'ai une famille à faire vivre... icon_smile.gif (et moi même)

C'est pour cela que j'avais tenté de le dire dans un message précédent, qu'il est illusoire de vouloir ressembler à ces gens, aux coutumes, religions, philosophies différentes, on peut essayer, mais sans y parvenir... impossible ici, dans cette culture icon_sad.gif

cela n’empêche pas de s'informer pour l'éveil... icon_wink.gif

Merci LightInWay.

PS: je me construis tous les jours ici et maintenant pour fabriquer mon futur là bas... icon_wink.gif
Perso, j'ai plus envie de revenir...

Ce message a été modifié par Capra le Mardi 29 Juillet 2014 à 20h17
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Ecrit le: Mardi 29 Juillet 2014 à 20h48 Posted since your last visit
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Pour moi, une forme de détachement, c'est de cultiver la persévérance dans la foi du plan supérieur, celui qui nous est caché, celui qui fait que tout karma devra être remboursé, celui qui donne la force de supporter les affronts, celui qui donne la patience, celui qui nous inspirera toujours en dernier ressort dans notre intimité divine profonde l'élan vers le beau (l'harmonie), le bon (la bonté, la bienveillance), le vrai (la vérité de l'ici et maintenant).

J'ai bien précisé, une "forme" et la "persévérance", justement parce que dans ce monde les seuls êtres complètements détachés sont déjà hors d'ici, ou volontaires pour y revenir aider les frères qui y sont encore.

Et je suis tout à fait en phase avec le "secret" que les pratiques personnelles doivent recevoir, ne serait-ce que par humilité et respect des voies des autres.

Gardez les pieds sur terre tout en voulant incarner le plus possibles les valeurs universelles ( = de l'univers) par toutes les voies imaginables. Loi d'attraction divine...


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Ecrit le: Mardi 29 Juillet 2014 à 21h51 Posted since your last visit
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Citation (LeTigreFr @ Mardi 29 Juillet 2014 à 20h27)
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Une vraie parodie. Un gars en costume; ambiance pseudo mystique en fond; et des gens qui parlent d'un air empreint de fausse profondeur et de gravité en jouant un mauvais jeu d'acteur qui fait dans le récité avec un forçage évident pour parler avec une profondeur de voix, ralenti; très mal joué vraiment.

Leur âge approximativement concordant fait penser à un travail d'étudiants. mais ils manquaient de conviction d'acteur; grande qualité absente pour tenter ce genre de canular.

Aucun maître de la GLB ne s'est jamais auto proclamé, et encore moins aucun ne vient faire de publicité par internet. Aucune école de recrutement n'existe.
Aucun maître ne s'incarne, ils ont un corps, celui de leur dernière incarnation, qu'ils utilisent et dématérialisent à souhait. Ceux qui s'incarnent sont les avatars.

Bref du début à la fin une sacré carricature où il n'y a pas à sourciller 1/1000 ème de seconde. Avant de lancer la vidéo c'était déjà du tout cuit rien qu'à voir le site et l'image fixe de vidéo de lancement.

Quand au contenu de la vidéo, celui énoncé, il est faux du début à la fin; un contre pied cherchant à se faire passer pour de vrais prophètes.

Bon au final, on espère que les acteurs étudiants se sont bien amusés.

N'oubliez jamais que le discernement est la plus grande chose à avoir dans le domaine spirituel!
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Ecrit le: Mardi 29 Juillet 2014 à 23h15 Posted since your last visit
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Citation (LeTigreFr @ Mardi 29 Juillet 2014 à 20h27)
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La vache ! ils m'insupportent au plus haut point dis donc ! rah j'en ai les poils qui se hérissent ! En plus d'être des comédiens c'est des charlatans ! Oh grande source qui nous uni, fait en sorte que ce type d'agissement cesse ! il est plus que temps de refédérer les entités vivantes de GAIA ! toute cette mascarade n'a que trop durée et de plus en plus de gens s'enferme dans des EGOs de plus en plus démesurés !

Rah, ça me met sans dessus dessous les gens comme ça... jamais au grand jamais une personne bien intentionnée, sage et éclairée ne parlerait comme ils le font. rah ça me déglingue ! Quelle autosuffisance de ces âmes égarées perdues dans la materialité de cette dimension ! Ils me font penser aux fils à papa dans la get set qui n'ont rien saisi du sens de la vie... diantre !

Vais me coucher pour méditer un peu tient, ça va m'aider à évacuer...
j'en ai limite des boutons ...


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Ecrit le: Mardi 29 Juillet 2014 à 23h41 Posted since your last visit
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Citation (Capra @ Mardi 29 Juillet 2014 à 20h15)
Est ce que comme l'avait dit Bluedragon dans un autre post, on s'identifie par désir, envie de ressembler, d’être, ...un défaut de l'ego?

Un hasard? la vie m'a t elle menée tout naturellement vers cette voie?, par la force des choses, par leçons apprises?

[...]

En lisant tout cela, je me rend compte que je suis très près de ces concepts, est ce dû au hasard, ai je vécu une vie antérieur d'indien ou de bouddhiste?, ou je me fais tout simplement des films pour faire dorer mon ego? icon_lol.gif
c'est quand même étrange...  icon_rolleyes.gif

Le pire est que je peux ressentir des similitudes avec d'autres façons de vivre d'autres pays, comme les tchoukches (les chants), les indiens d’Amérique, les africains,... est ce une mémoire génétique? (est ce que je mélange tous?, trop d'empathie qui me permet de m’intégrer immédiatement?... )

[...]

Par contre le détachement des choses du monde, désolé quasi impossible ici en France , j'ai une famille à faire vivre... icon_smile.gif (et moi même)

C'est pour cela que j'avais tenté de le dire dans un message précédent, qu'il est illusoire de vouloir ressembler à ces gens, aux coutumes, religions, philosophies différentes, on peut essayer, mais sans y parvenir... impossible ici, dans cette culture icon_sad.gif

cela n’empêche pas de s'informer pour l'éveil... icon_wink.gif

Merci LightInWay.

PS: je me construis tous les jours ici et maintenant pour fabriquer mon futur là bas... icon_wink.gif
Perso, j'ai plus envie de revenir...

Je ne me rappelle pas avoir dis ça, mais si tu le dis, je te fais confiance icon_smile.gif

Certaines choses sont difficilement explicable, il faut juste laisser dérouler et faire du mieux que l'on peut. Si t'es vivant, en bonne santé, bien dans ton corps et ta tête, c'est que tu es sur le bon chemin.

Tu penses être près de ces concepts. C'est déjà le signe que tu as intégré certains rouages naturellement sans qu'on te les expliques face à un tableau avec la craie dans une main et la règle métrique dans l'autre icon_smile.gif Pour certains c'est naturel, pour d'autre celà demande d'être guidé par le destin ou des personnes clefs de ta vie, et encore pour d'autre c'est juste très difficile...

Se reconnecter avec la terre nourricière, et continuer à lever la tête vers les étoiles, n'est pas la meilleur façon de grandir ? Entre les deux, il y a notre vie dans un monde ultre-rapide, bruyant et egoiste, empreint de mauvaises fois, d’irrespect et de sournoiserie. Prendre du détachement, c'est aussi arriver à ce que cette ambiance lourde et pesante prenne le moins d'effet possible sur soi, tout en continuant d'avancer dans le bourbier. La nature arrivera toujours à repousser là où l'homme a coulé du goudron, il lui faudra cependant un temps certain.

Je pense (celà ne regarde que moi), qu'il ne faut pas s'identifier à telle ou telle precept / religion. Il faut prendre ce que l'on pense être bon pour soi (car naturel) et laisser le reste pour plus tard. Se documenter et rester éveiller permet de se constituer un pannel de connaissance que l'on viendra revisiter au moment opportun icon_smile.gif L'objectif final est propre à chacun, l'objectif global étant hors de porté de compréhension d'une simple 'entité'.

Pour ton ps, ta première phrase me plait beaucoup. La seconde dépend de toi et de ce que tu souhaiteras réellement lorsque tu "réactivera complètement le canal avec ton vrai toi" donc pas maintenant, tu as encore probablement quelques trucs à faire d'ici là icon_wink.gif

Merci LightInWay pour ce condensé exceptionnel !


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Citation (LightInWay @ Mardi 29 Juillet 2014 à 22h51)
Citation (LeTigreFr @ Mardi 29 Juillet 2014 à 20h27)
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N'oubliez jamais que le discernement est la plus grande chose à avoir dans le domaine spirituel!

Et oui, il n'y a plus de limites. Les grands tests sont lancés.


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Ecrit le: Mercredi 30 Juillet 2014 à 07h33 Posted since your last visit
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Citation (Capra @ Mardi 29 Juillet 2014 à 21h15)
Par contre le détachement des choses du monde, désolé quasi impossible ici en France , j'ai une famille à faire vivre... icon_smile.gif (et moi même)

C'est pour cela que j'avais tenté de le dire dans un message précédent, qu'il est illusoire de vouloir ressembler à ces gens, aux coutumes, religions, philosophies différentes, on peut essayer, mais sans y parvenir... impossible ici, dans cette culture icon_sad.gif

cela n’empêche pas de s'informer pour l'éveil... icon_wink.gif

Merci LightInWay.

Le détachement indiqué est le détachement des désirs du monde, des désirs des sens.

Cela ne signifie pas ne pas s'occuper des siens en tant que chef de famille; et non seulement ça ne le signifie pas, mais au contraire c'est une façon de faire du yoga qui permet de s'élever de s'en occuper; aussi bien Ramana Maharshi que Mâ Ananda Moyî que j'ai cité (que les avatars aussi), il leur a tous été posé la question du genre "celui qui a une famille ne peut pas devenir yogi et faire le moine solitaire; alors il est condamné à ne pas s'éveiller" (je le redis à ma façon, mais c'est bien le sens).

Et chacun d'eux a invariablement répondu la même chose que je retraduis aussi à ma façon:
Le chef de famille a le devoir sacré de s'occuper des siens; non seulement il l peut mais il le doit. Il pmeut aussi bien que tous s'éveiller; si l'éveil n'était réservé qu'à une seule catégorie de vies alors Dieu serait injuste. Celui-là doit servir sa famille en vénérant sa femme comme si elle était une Déesse, ses enfants comme si ils étaient Dieu; en étant à leur service réel (et pas en les dominant, les contrôlant ou les brimant); car Dieu est réellement en chaque personne de cette planète: chacun est un Atman enfermé dans une couche dense qui le lui fait oublier avec un pourcentage allant de 0% à 100% selon l'ouverture.

Or, il est demandé servir Dieu, c'est une forme de Yoga (c'est à dire de réunification avec Dieu); ça s'appelle le Bhakti Yoga. Servir Dieu peut se faire en servant n'importe quelle personne, sa famille y incluse car chacun est Dieu. Donc en fait au contrairf=e c'est une voie. Mais là aussi il y a des efforts à faire, pour réellement considérer chaque personne de ta famille comme un Dieu véritable, toi aussi; ainsi que tous ceux que tu croises.
D'ailleurs je me rappelle d'un exercice spirituel qui consistait à chaque personne que tu vois dans la rue, en faisant les courses, ou autre que tu croises, à te dire mentalement en regardant cette personne pendant une petite seconde "tu es un Dieu, je t'envoie ma bénédiction et mon amour" et à sentir qu'on envoie une énergie d'amour à cette personne pour aller se loger sur son front; et à se dire ça on considérant vraiment que la personne est une étincelle qui est Dieu vivant à l'intérieur, prisonnier de son enveloppe; la marque d'amour déposée étant un souffle lui permettant de s'éveiller à sa condition de Dieu. fait ça pendant 20min en t'efforçant et tu vas voir les énergies que ça va te mettre partout, c'est vraiment particulier.

Donc j'en reviens au détachement: rien à voir avec ne pas servir sa famille. par contre, si tu mets toute ton énergie vers la considération que Dieu est en eux et que quand tu les sers tu te fasses comme si tu servais Dieu vivant qui avait oublié qu'il l'était; tes énergies polarisées vers Dieu vont t'enlever tes envies de jouir de la nourriture, des plaisirs quels qu'ils soient car tes énergies internes sont polarisées vers Dieu uniquement, sous cette forme (et n'oublie pas de le faire aussi pour les autres que ta famille, même si tu ne les sers pas directement comme ta famille, sers les de la façon qu'ils soient Dieu dans tes actes avec eux). Alors tes désirs partent, s'évanouissent. Ajoute à cela la méditation quotidienne pour que ton esprit se calme. Et tu peux dire que tu auras fait pareil que les moines solitaires qui ont tout abandonné; car nul n'est besoin de tout abandonner.

Toutefois, si tes progrès de vie font que tu as beaucoup avancé avec cette méthode d'ici à ta mort; tu auras peut-être envie de te réincarner dans un endroit où tu pourras te consacrer à 100% à une autre façon de faire cet éveil jusqu'à terminaison dans un cadre solitaire où tu n'auras pas de famille. Mais ce n'est pas le cas cette vie (à moins d'être déjà un disciple de haut niveau, on ne peut espérer atteindre l'éveil cette vie-ci). Un avatar disait qu'il y a une personne sur un million qui arrive à l'éveil. Aussi ils disent à tous ceux qui essaient et passent leur vie à essayer de l'atteindre de n'avoir aucune déception, car il y a une chance plus que faible que les personnes qui fassent ça atteignent l'éveil ici directement; mais le non découragement est prôné car en fait ne pas y arriver ne signifie aucun échec: on a vraiment un chemin à parcourir. Ce chemin s'appelle les initiations. D'ailleurs un avatar le confirme aussi. Ce travail intérieur que tu fais te fais t'élever dans les initiations (je parle des initiations dans un des prochains messages compilés à venir; les prochains jours). Dans ce travail d'initiation qui est intérieur, faire ce travail intérieur fait avancer sur le chemin et ce qui est parcouru n'est jamais refait à l'envers: donc on a gagné tout ce terrain, même si on ne le perçoit pas.


Selon des infos annexes d'il y a 20 ans, 1 000 000 de personne sur la planète ont la 1ère initiation je crois. Il faut atteindre la 5ème initiation pour réaliser le soi. Un des maîtres de la hiérarchie donne des infos sur les degrés d'ouverture intermédiaires des personnes uniquement décédées (pour que les gens ne se comparent pas par leur égo et leur orgueil) et on voit alors clairement que les très grands de ce monde en tous genres ont un degré variable d'initiation qui les met encore loin.
Si mettons tu as initié de degré 1.1 tu termineras peut être ta vie comme initie de degré 1.15
mais si tu pratiques une voie d'accélération, tu termineras peut-être ta vie comme initié de degré 1.7 ce qui aurait peut-être nécessité 10 vies de plus (attention: plus on progresse dans les initiations, plus ça augmente vite, c'est exponentiel).

Echelle normale d'évolution pour la vitesse:
De 0.0 à 1.0: des milliers de vies
De 1.0 à 2.0: des dizaines de vies
De 2.0 à 3.0: peut-être 3 à 4 vies
De 3.0 à 4.0: peut-être 1 à 2 vies
De 4.0 à 5.0: 1 vie en général

Le plus long, c'est de passer de 1.0 à 2.0. Tous ceux qui ont des notions de spiritualité, sont attirés par la spiritualité sont très proche de la première initiation où l'ont dépassé.
Donc la vie consacrée au travail intérieur permet de parcourir en quelques vies (peut être 2 ou 3 si on les consacre à 100%) le chemin qui permet de parcourir le chemin de 1.0 à 5.0

Ceux qui sont arrivés déjà à un degré de 2.0 minimum peuvent espérer par exemple réaliser leur soi en une vie et faire partie des 1 sur 1 million qui obtiennent l'éveil dans cette vie. Sinon dans tous les cas ce qu'on fait raccourcit notre temps sur Terre car au lieu de laisser l'évolution se faire au rythme lent des coups de pied au fesse, on accélère tout.
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Ecrit le: Mercredi 30 Juillet 2014 à 07h36 Posted since your last visit
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Citation (Capra @ Mardi 29 Juillet 2014 à 21h15)
Merci LightInWay.

Citation (Bluedragon)
Merci LightInWay pour ce condensé exceptionnel !


Merci à vous d'avoir apprécié le travail, ça donne envie de le poursuivre. Pas aujourd'hui, occupé la journée; mais à partir de demain.
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Ecrit le: Mercredi 30 Juillet 2014 à 16h45 Posted since your last visit
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Citation (LightInWay @ Mercredi 30 Juillet 2014 à 08h33)

Le détachement indiqué est le détachement des désirs du monde, des désirs des sens.

Cela ne signifie pas ne pas s'occuper des siens en tant que chef de famille; et non seulement ça ne le signifie pas, mais au contraire c'est une façon de faire du yoga qui permet de s'élever de s'en occuper; aussi bien Ramana Maharshi que Mâ Ananda Moyî que j'ai cité (que les avatars aussi), il leur a tous été posé la question du genre "celui qui a une famille ne peut pas devenir yogi et faire le moine solitaire; alors il est condamné à ne pas s'éveiller" (je le redis à ma façon, mais c'est bien le sens).

Je me suis mal exprimé et je ne le regrette pas icon_smile.gif

Je suis bien d'accord sur l'explication des détachements du monde.

Je voulais dire qu'il nous est impossible ici d'appliquer cette philosophie, impossible de se passer d'argent, donc du confort, donc du travail...
il faut pouvoir méditer et respecter la nature du mieux que l'on peut, et bien sûr sa famille et ses proches, et je ne crois pas que l'on puisse faire cela entièrement ici en France, avec le mode de vie que l'on a, mais on peut s'en approcher...

Pour ce qui est des inconnus rencontrés dans la rue, il m'est déjà arrivé bien des fois de voir telle ou telle personne bonne ou mauvaise, certaines sont claires comme de l'eau de roche, et je suis surtout en admiration devant les bonnes personnes qui sont en général les plus humbles, les plus discrètes, celle qui sont le plus près de la "misère" ou la simplicité, pour la plupart, parce que le manque d'argent pour beaucoup, rend bon et humble...
Il est certain que ces personnes là font réfléchir...

Pour ce qui est des personnes "mauvaises" il m'est arrivé une fois de changer de trottoir... icon_sad.gif

J'essayerais ta méthode de "souhait" sur les gens, pourquoi pas. icon_smile.gif

En tout cas grand merci LightInWay pour ce complément d'info icon_wink.gif

PS: cela m'arrange que tu n'ailles pas trop vite, j'ai un chapitre de retard. ego.... icon_redface.gif
(mais je ne suis pas tout seul)

Ce message a été modifié par Capra le Mercredi 30 Juillet 2014 à 17h11
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Ecrit le: Mercredi 30 Juillet 2014 à 17h41 Posted since your last visit
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Citation (BlueDragon @ Mercredi 30 Juillet 2014 à 00h41)
Citation (Capra @ Mardi 29 Juillet 2014 à 20h15)
Est ce que comme l'avait dit Bluedragon dans un autre post, on s'identifie par désir, envie de ressembler, d’être, ...un défaut de l'ego?

Je ne me rappelle pas avoir dis ça, mais si tu le dis, je te fais confiance icon_smile.gif


C'est vrai, tu n'as pas dit cela exactement comme je le supposais, mais c'est dans les grandes lignes... icon_smile.gif

C’était le jour de ton anniversaire icon_lol.gif

Ici: https://www.chercheursduvrai.fr/forum/in...450&#entry51235

PS: ne me fais pas trop confiance icon_wink.gif
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Ecrit le: Mercredi 30 Juillet 2014 à 21h52 Posted since your last visit
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Citation (LeTigreFr @ Mardi 29 Juillet 2014 à 20h27)
ashram Kumar Abhiram
http://www.ashram-ka.com/index.php

icon_lol.gif Avec le décalage sonore, c'est encore plus drôle icon_lol.gif

Comment la disciple dont le nom m’échappe, connait elle le passé de son "maitre" si celui ci n'a pas le droit de s'en vanter, d'en parler?
Sont ils en plus frère et sœur?... icon_eek.gif

A une tablée, quand je m'adresse à quelqu'un, je montre mes mains... pas eux... icon_wink.gif
je me méfie d'une personne qui cache ses mains.

Sur quoi sont ils assis pour être aussi coincés.

C'est assez...

Ce genre d'organisation me fait penser à quelqu'un, que quelques uns d’entre vous connaissent ici, même comportement haut placé, même forme de propagande...
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Ecrit le: Mercredi 30 Juillet 2014 à 23h19 Posted since your last visit
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Citation (Capra @ Mercredi 30 Juillet 2014 à 17h41)
Citation (BlueDragon @ Mercredi 30 Juillet 2014 à 00h41)
Citation (Capra @ Mardi 29 Juillet 2014 à 20h15)
Est ce que comme l'avait dit Bluedragon dans un autre post, on s'identifie par désir, envie de ressembler, d’être, ...un défaut de l'ego?

Je ne me rappelle pas avoir dis ça, mais si tu le dis, je te fais confiance icon_smile.gif


C'est vrai, tu n'as pas dit cela exactement comme je le supposais, mais c'est dans les grandes lignes... icon_smile.gif

C’était le jour de ton anniversaire icon_lol.gif

Ici: https://www.chercheursduvrai.fr/forum/in...450&#entry51235

PS: ne me fais pas trop confiance icon_wink.gif

Ok je viens de reconnecter. Oui tout à fait, Mr Ego est de la partie icon_smile.gif Pas facile de le contrôler celui là, mais j'ai un bon terrain d'entraînement au boulot, et j'arrive à le mettre de plus en plus de côté, à me détacher pour ne me focaliser que sur ce que j'estime être en adéquation avec mes valeurs, et la vérité.

Ma plus grande joie c'est quand j'ai put aider une personne et que cette dernière reçoive par la suite des félicitations pour son travail. C'est là où je suis content : ce genre de succès 'dans l'ombre' en aidant quelqu'un me plait bien, et je m'éclipse alors incognito comme si rien n'était (une grande satisfaction ça aussi). J'ai eu une grande expérience au boulot avec ça ces huits derniers mois, maintenant la personne est passée cadre et est respecté de la direction, alors qu'à la base personne ne savait ce qu'elle faisait et si elle bossait bien (Du gâchi dans les sociétés de nos jours, à cause d'un management de chiotte et des personnes mal intentionnées...) Je n'ai pas été le seul à intervenir, je n'ai été qu'une pièce d'un plus grand puzzle à intervenir à certains moments opportun, aidé moi-même par des inspirations plus large et en dehors de tout contexte. Je sais que j'ai joué un rôle dans sa destiné et c'est aussi une grande joie de l'avoir compris et d'avoir réussi. J'ai eu également le privilège de reconnecter par la suite tout ce puzzle et de retracer tout ce qui c'est passé, chose rare dans ce type de situation ! Ma gratification intérieure était là : comprendre tout ce qui s'est passé, et retracer le cheminement de sa destinée sur une portion de vie courte, en prenant conscience que j'ai été acteur à des moments particuliers ).

Ma plus grande joie ? le merci que cette personne m'a donné lorsqu'il a appris la bonne nouvelle. Sentiment indescriptible de joie du travail accomplit.

Rester humble est aussi un exercice difficile. Le principal, c'est d'essayer tous les jours, après ça vient plus ou moins naturellement suivant les contextes.

Désolé je sors du sujet...


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« No matter where you are, Look for the brightest star, Believe it is true, My soul is smiling at you", FastWalkers
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Ecrit le: Jeudi 31 Juillet 2014 à 12h21 Posted since your last visit
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Citation (Capra @ Mercredi 30 Juillet 2014 à 22h52)
Citation (LeTigreFr @ Mardi 29 Juillet 2014 à 20h27)
ashram Kumar Abhiram
http://www.ashram-ka.com/index.php

icon_lol.gif Avec le décalage sonore, c'est encore plus drôle icon_lol.gif

Comment la disciple dont le nom m’échappe, connait elle le passé de son "maitre" si celui ci n'a pas le droit de s'en vanter, d'en parler?
Sont ils en plus frère et sœur?... icon_eek.gif

A une tablée, quand je m'adresse à quelqu'un, je montre mes mains... pas eux... icon_wink.gif
je me méfie d'une personne qui cache ses mains.

Sur quoi sont ils assis pour être aussi coincés.

C'est assez...

Ce genre d'organisation me fait penser à quelqu'un, que quelques uns d’entre vous connaissent ici, même comportement haut placé, même forme de propagande...

En cherchant un peu, on trouve qui est la personne qui a fait ce site canular:

http://www.whoismind.com/whois/ashram-ka.com.html
Citation
Admin Name: Nouaille Gaspard

Le reste des informations est du masquage OVH pour renvoi de courrier, seul le nom est le bon.
On note d'ailleurs que le domaine date du 3 juillet 2014, moins d'un mois. Je me demande bien comment LeTigre est tombé dessus!?

En cherchant avec ce nom on tombe ici:
http://www.prometerre.fr/?p=175

Avec cette photo (après rectification d'une erreur de linkage des photos dans le wordpress du gars qui a fait ce site):
user posted image

On trouve bien une ressemblance plus que forte avec la photo extraite de la vidéo sur le site de leur "ashram":
user posted image en ajoutant 3 ans de plus (2011-2014)

Un zoom pour comparatif des trombines:
user posted image

On y lit:
Citation
Jeune et plein d’entrain, Gaspard Nouaille est venu donner un coup de main pour lier les vignes fraîchement taillées.
Passionné de biodynamie comme nous, Gaspard est venu sentir l’air de St Auriol, tâter de la vigne, et boire quelques coups…
Gaspard souhaite continuer son apprentissage en Biodynamie, après une formation à Emerson College en Angleterre, après le Chili, bientôt le grand départ pour la Chine ?
Il est déjà parti !
Il reviendra, c’est sûr, ce qui se passe ici est juste ce qu’il souhaite vivre. Sans modération…
Un p’tit coup de main
jeudi 14 avril 2011


Ceci permet de trouver le cursus antérieur:
http://www.emerson.org.uk/

On voit que c'est une école en Angleterre qui "intègre les dimensions spirituelles, sociales et pratiques de la vie et du travail". Le site qui nous donne ces infos est un site de biodynamie. Donc y retrouve le profil de quelqu'un qui a des intérêts spirituels depuis plusieurs années, et a fait des études suivant ses convictions différentes. Le site de promterre dit aussi qu'il est allé au Chili et devait aller en Chine (c'était en 2011).

Entre la photo qui montre que c'est le même avec quasi certitude et le profil spirituel de la personne et de ses études c'est certainement lui!

Donc il est même possible que ça ne soit même pas un canular mais quelqu'un qui se prend pour qui il dit être; c'est à dire plus grave qu'un canular; un faux prophète.
Par contre au temps pour moi, petit rectificatif, il ne dit pas être un maître mais un disiciple de la Loge Blanche. Toutefois le site indique ensuite maître Kumar Abhiram.

Il est probable qu'après la Chine il soit allé en Inde et de là se soit auto proclamé grand disciple de la Loge Blanche.

Bon voilà pour la petit enquête icon_wink.gif

Ce message a été modifié par LightInWay le Jeudi 31 Juillet 2014 à 12h30
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Ecrit le: Jeudi 31 Juillet 2014 à 15h08 Posted since your last visit
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Pour ce qui est du fond, j'avais précisé qu'il était faux. Ceci sur deux points: l'un est un mensonge et l'autre est une manipulation d'une phrase émise dans le cadre d'un texte qui l'explique. Ces deux falsifications d'information originales par le Kumar Abhiram dénotent l'absence de toute appartenance à la GLB évidemment, mais une manipulation purement humaine. Le mensonge et la falsification ne sont pas le principe de fonctionnement de la GLB.

Donc voici le texte original qui a été distordu, cité par Abhiram (pseudo Gaspard Nouaille):

Citation
Maître D.K., au lendemain de l'utilisation de l'arme atomique sur le Japon]LIBERATION DE L'ENERGIE ATOMIQUE


Le 9 août 1945

Aujourd'hui, je souhaite vous entretenir du plus grand événement spirituel qui se soit produit depuis l'apparition du règne humain, le quatrième règne. Je veux parler de la libération de l'énergie atomique, telle qu'elle est relatée, cette semaine, dans les journaux du 6 août 1945, et ayant trait au bombardement du Japon.
Il y a quelques années, je vous avais dit qu'une ère nouvelle serait introduite par les savants et que l'instauration du royaume de Dieu sur terre serait précédée par la réussite de recherches scientifiques. Ce premier pas a été accompli par la libération de l'énergie atomique, et ma prophétie a été justifiée, en cette année très importante, l'An de Grâce 1945. Qu'il me soit permis de faire une ou deux déclarations concernant cette découverte, vous laissant le soin d'en tirer vos propres déductions et d'en faire votre propre application. On sait peu de chose quant à la vraie nature de cet événement et on le comprend encore moins. Certaines idées et suggestions peuvent être d'une réelle utilité pour vous permettre d'envisager cet événement stupéfiant sous une perspective meilleure.

1. Ce fut l'imminence de cette "libération" d'énergie qui fut l'un des principaux facteurs subjectifs de la précipitation de la dernière phase de la guerre. Cette guerre mondiale commença en 1914, mais sa dernière phase, la plus importante, débuta en 1939. Jusque là, c'était une guerre mondiale. Après cette date, et parce que les forces noires profitèrent de l'état de guerre et de la belligérance existant sur la planète, la véritable guerre commença, englobant la totalité des trois mondes de l'évolution humaine, et impliquant en conséquence l'activité de la Hiérarchie. L'attention de l'homme est généralement braquée sur les aspects externes de la vie. Néanmoins, toutes les découvertes, telles que celles se rapportant à l'astronomie, aux lois de la nature, ou celles qui impliquent la révélation de la radioactivité, ou celle qui fut annoncée cette semaine, et qui fait époque concernant les premiers pas de la domestication de l'énergie cosmique, sont toujours le résultat d'une pression interne, émanant de Forces ou Vies se trouvant dans des sphères supérieures. Ces pressions elles-mêmes fonctionnent selon les lois de l'Esprit et non seulement selon ce que l'on appelle les lois naturelles ; elles sont le résultat du travail d'impulsion de certaines grandes Vies, en rapport avec le troisième aspect de la divinité, l'aspect d'intelligence active, et s'attachant à l'aspect substance ou matière de la manifestation. La motivation de telles activités est issue de Shamballa. Cette activité est mise en mouvement par ces Vies, travaillant sur leur plan élevé, et elle provoque progressivement une réaction dans les divers départements de la Hiérarchie, spécialement ceux qui oeuvrent sous l'influence des Maîtres du troisième, cinquième et septième rayon. Ensuite, des disciples, des niveaux physiques, prennent conscience de l'agitation intérieure, consciemment ou inconsciemment. Ils perçoivent "l'impression" exercée sur eux, et c'est alors que le travail scientifique commence et se poursuit par les phases d'expérimentation, puis de réussite.

Il faut se souvenir d'un point, c'est que cette phase s'applique à la fois à la Loge Blanche et à la Loge Noire – l'une dédiée au travail bénéfique de purification et d'aide à toutes les vies des trois mondes de l'évolution matérielle, et à la libération de l'âme qui est dans la forme ; l'autre au freinage du processus évolutif et à la cristallisation continuelle des formes matérielles qui cachent et voilent l'anima mundi. Ces deux groupes ont été profondément intéressés et impliqués dans cette question de la libération de l'énergie de l'atome, et de la libération de son aspect intérieur, mais leurs motifs et leurs objectifs étaient profondément différents.

2. L'imminence de cette libération – inévitable et conforme aux directives – produisit une tension énorme dans les cercles hiérarchiques car (pour employer une expression familière) les forces noires et les Forces de Lumière faisaient la course pour entrer en possession des techniques indispensables à la libération de l'énergie nécessaire. Si les forces noires avaient triomphé, et si les puissances de l'Axe avaient obtenu les formules scientifiques nécessaires, cela aurait conduit à un désastre planétaire majeur. L'énergie libérée aurait été utilisée, tout d'abord à une complète destruction de tout ce qui s'opposait aux forces du mal, et ensuite elle aurait été prostituée à la conservation d'une civilisation toujours plus matérialiste et sans idéalisme. On ne pouvait faire confiance à l'Allemagne, pour la possession de ce pouvoir, car ses motifs étaient mauvais.

Vous pourriez ici retomber sur le lieu commun religieux et rebattu, que la bonté innée de l'humanité et la divinité inhérente de l'homme auraient finalement triomphé, car rien ne peut définitivement dominer la tendance universelle vers le bien. Mais alors vous oubliez que si les forces du mal possèdent le pouvoir de détruire la forme dans les trois mondes, sur une échelle telle que les âmes d'aspirants et de disciples avancés, ou d'initiés cherchant à s'incarner, sont empêchées de s'exprimer pendant une crise mondiale particulière, vous aurez affecté, de manière désastreuse, le programme dans le temps du processus évolutif ; vous aurez gravement retardé, (peut-être pour des millénaires) la manifestation du royaume de Dieu. Le temps était venu de cette manifestation, d'où la puissante activité des forces noires.

Cette tentative d'entraver le progrès prévu constituait une menace précise et indiquait un problème et un danger suprêmes. Les forces du mal furent plus près du but qu'aucun de vous ne l'a jamais supposé.

Elles étaient si près du succès en 1942 qu'à cette époque, pendant quatre mois, les membres de la Hiérarchie spirituelle prirent toutes les dispositions possibles pour se retirer du contact avec l'humanité, pour une période indéfinie et imprévisible.
Les plans prévoyant un contact plus proche avec le processus évolutif dans les trois mondes, et l'effort devant unir et fusionner les deux centres divins, la Hiérarchie et l'humanité, en un tout travaillant en collaboration, semblaient être voués à la destruction. Leur fusion aurait signifié l'apparition du royaume de Dieu sur terre ; les obstacles à cette fusion parurent, à ce moment-là, insurmontables, à cause de la tension active des forces noires ; nous pensions que l'homme subirait une défaite, due à son égoïsme et à son mauvais emploi du principe du libre arbitre. Nous fîmes tous les préparatifs pour nous retirer, mais néanmoins, au même moment, nous luttions pour obtenir que l'humanité choisisse avec justesse et comprenne la situation clairement.

La nécessité de se retirer fut évitée. Il ne m'est pas permis de dire de quelle manière, mais sachez que les Seigneurs de Libération prirent certaines mesures inattendues. Ils y furent conduits par la puissance d'invocation de l'humanité, employée consciemment par tous ceux qui étaient du côté de la volonté-de-bien, et inconsciemment par tous les hommes de bonne volonté. Grâce à ces mesures, les efforts de ceux qui luttaient dans le domaine de la science pour établir une vraie connaissance et de justes relations humaines furent aidés. La tendance au pouvoir de connaître et de découvrir (forme précise d'énergie) fut détournée du mental évocatoire et demandeur de ceux qui cherchaient à détruire le monde des hommes, ce qui conduisit à une forme de paralysie mentale. Ceux qui cherchaient à mettre l'accent sur les valeurs vraies, et à sauver l'humanité furent simultanément stimulés au point de réussir.

En ces quelques mots, j'ai traité d'un événement mondial considérable et, dans ces brefs paragraphes, j'ai résumé la mise en oeuvre d'une activité divine spécialisée.

3. Quand le soleil reprit sa course vers le nord, cette année-là (1942), la grande Loge Blanche savait que la bataille était gagnée. Ses préparatifs furent interrompus, et les Maîtres s'organisèrent alors pour un effort renouvelé (par le moyen de leurs disciples) en vue de faire naître des conditions où ce qui était nouveau et ce qui était dans la ligne du dessein aimant de la divinité puisse aller de l'avant. La guerre n'a pas été gagnée par la reddition de l'Allemagne. C'était seulement le résultat extérieur d'événements intérieurs. La guerre fut gagnée par les Forces de Lumière, quand la puissance mentale des forces du mal fut vaincue, et "l'énergie de l'avenir" dirigée ou propulsée par Ceux qui cherchaient les valeurs humaines supérieures et le bien spirituel de l'humanité. Quatre facteurs sont cachés derrière l'événement important de la libération de cette forme d'énergie atomique, par le moyen de ce qu'on appelle de manière erronée et non scientifique, la "fission de l'atome". Il existe d'autres facteurs, mais vous trouverez sans doute que les quatre facteurs suivants sont vraiment intéressants :

a. Il y eut un afflux clairement dirigé d'énergie extra-planétaire libérée par les Seigneurs de Libération qui avaient été invoqués avec succès ; l'impact de cette énergie sur la substance atomique, base de recherche des savants, y apporta des modifications, ce qui leur permit de réussir. Les expériences poursuivies étaient donc à la fois subjectives et objectives.

b. Un effort concerté fut entrepris par un certain nombre de disciples travaillant dans des ashrams de cinquième et septième rayon, cequi leur permit d'impressionner le mental de disciples moins avancés, du domaine scientifique, et de les aider à surmonter les difficultés quasi infranchissables qu'ils rencontraient.

c. Il y eut aussi un affaiblissement de la tension qui jusque là avait réussi à maintenir la cohésion des forces du mal, et aussi une inaptitude croissante de la part du groupe du mal, dirigeant les puissances de l'Axe, à surmonter la fatigue corrélative à la guerre.
Ceci engendra, tout d'abord, une détérioration régulière de leur mental, puis de leur cerveau et de leur système nerveux. Aucun des hommes impliqués dans la direction des efforts de l'Axe en Europe n'est, aujourd'hui, psychologiquement normal ; tous souffrent de quelque détérioration physique, et ceci a été le véritable facteur de leur défaite, bien qu'il vous soit difficile de vous en rendre compte. Ce n'était pas le cas des Japonais, dont la constitution psychologique est entièrement différente, de même que leur système nerveux ; ils sont d'une qualité correspondant à la quatrième race racine. Ils seront vaincus, et sont en voie de l'être, par des mesures de guerre physique, par la destruction physique de leur potentiel de guerre, et par la mort de l'aspect forme. Cette destruction… et la libération subséquente des âmes emprisonnées, est un événement nécessaire ; c'est la justification de l'emploi de la bombe atomique sur la population japonaise. Le premier emploi de cette énergie libérée a été destructif. Je souhaite vous rappeler que c'était la destruction des formes et non la destruction des valeurs spirituelles et la mort de l'esprit humain, ce qui était le but des efforts de l'Axe.

N'oubliez pas que toute réussite, (bonne ou mauvaise) dépend du maintien d'un point de tension. Ce point de tension implique une focalisation dynamique de toutes les énergies, mentales, émotionnelles et physiques, sur un point central d'activité organisée. Ceci, soit dit en passant, est l'objectif de tout vrai travail de méditation. C'est dans cet acte de tension que les Allemands échouèrent. Cela leur coûta la guerre ; leur tension céda, car le groupe de forces du mal, qui impressionnait les Allemands négatifs, fut incapable d'atteindre le point de tension auquel la Hiérarchie put parvenir lorsqu'Elle fut renforcée par les Seigneurs de Libération.

d. Un autre facteur fut la demande et la prière (articulée ou muette), invocatoire et constante de l'humanité. Les hommes, poussés surtout par la peur et par la mobilisation innée de l'esprit humain contre l'esclavage, atteignirent un tel sommet d'énergie invocatoire qu'un canal fut créé, facilitant beaucoup le travail de la Hiérarchie, sous l'influence directe des Seigneurs de Libération.

4. La libération de l'énergie de l'atome en est encore à un stade extrêmement embryonnaire ; l'humanité ne sait guère l'étendue ou la nature des énergies qui ont été tirées de l'atome et libérées. Il y a beaucoup de types d'atomes constituant "la substance du monde" ; chacun peut libérer son propre type de force ; c'est l'un des secrets que l'âge nouveau révélera, toutefois un bon et solide début a été fait. Je voudrais attirer votre attention sur les mots "libération de l'énergie". C'est cette libération qui est la note-clé de l'ère nouvelle, de même qu'elle a toujours été la note-clé de l'aspirant orienté spirituellement. Cette libération a commencé par libérer un aspect de la matière ainsi que certaines des forces de l'âme au sein de l'atome.
Pour la matière, cela a été une grande et puissante initiation analogue à celles qui libèrent l'âme des hommes.
Dans ce processus d'initiation planétaire, l'humanité a fait descendre son travail de sauveur du monde dans le monde de la substance, et a affecté les unités primordiales de vie dont sont faites toutes les formes.

5. Vous comprendrez maintenant le sens des mots employés par tant d'entre vous dans la seconde des Grandes Invocations : Pour la force salvatrice, l'heure de servir est arrivée. Cette force salvatrice est l'énergie que la science a libérée, tout d'abord pour la destruction de ceux qui continuent (s'ils le font) à défier les Forces de Lumière travaillant par la voie des Nations Unies. Puis, à mesure que le temps passera, cette énergie libérée introduira la nouvelle civilisation, le monde nouveau et meilleur et des conditions plus délicates et plus spirituelles. Les rêves les plus élevées de ceux qui aiment leurs semblables peuvent devenir des possibilités pratiques, par le juste emploi de cette énergie libérée, si les vraies valeurs sont enseignées, mises en lumière et appliquées à la vie quotidienne. Cette "force salvatrice" vient d'être mise à la disposition de la science, et la prophétie que j'ai faite antérieurement est justifiée.
On pourrait noter ici que trois grandes découvertes sont imminentes, qui, pendant les deux prochaines générations, vont révolutionner la pensée et la vie modernes.
L'une est déjà pressentie et fait l'objet d'expériences et de recherches, la libération de l'énergie atomique. Ceci modifiera complètement la situation économique et politique du monde, car la seconde dépend largement de la première. Notre civilisation mécanique va être simplifiée et une ère nouvelle introduite, qui sera libérée du cauchemar de l'argent (qu'on en ait ou qu'on en manque) ; la famille humaine reconnaîtra universellement sa condition de règne faisant le pont entre les trois règnes inférieurs de la nature et le règne spirituel, ou cinquième. On aura du temps de libre pour la culture de l'âme, qui remplacera nos méthodes modernes d'éducation ; l'importance des pouvoirs de l'âme et le développement de la conscience suprahumaine retiendront l'attention des éducateurs et des étudiants, en tous lieux.
Une deuxième découverte découlera des recherches actuelles sur la lumière et la couleur.
Comme je l'ai dit plus haut, la première utilisation de cette énergie a été la destruction matérielle ; ceci était inévitable et désirable ; les vieilles formes faisant obstacle aux nouvelles ont dû être détruites ; la démolition et la disparition de ce qui est mauvais et indésirable doit toujours précéder la construction de ce qui est bon et désirable, et l'apparition ardemment attendue de ce qui est nouveau et meilleur.

L'utilisation constructive de cette énergie et son aménagement en vue de l'amélioration des conditions humaines sont sa destination véritable ; cette énergie vivante de la substance même, jusqu'ici enfermée dans l'atome et emprisonnée dans les formes ultimes de la vie, peut être entièrement consacrée au bien, et peut entraîner une telle révolution des modes de l'expérience humaine que, de ce seul point de vue, elle nécessitera et provoquera une structure économique mondiale entièrement nouvelle.

C'est aux Nations Unies qu'il incombe d'empêcher le mauvais emploi de cette énergie libérée, et de veiller à ce que son pouvoir ne soit pas prostitué à des fins égoïstes et à des buts purement matériels. Il s'agit d'une "force salvatrice" et elle a le pouvoir de reconstruire et de réhabiliter. Son juste emploi peut abolir la destitution, apporter le confort et non le luxe inutile à tous sur la planète ; son expression sous forme de mode de vie juste, si elle est motivée par de justes relations humaines, produira beauté, chaleur, couleur, abolition des formes actuelles des maladies, suppression pour le genre humain de toutes les activités qui impliquent la vie ou le travail sous terre. Elle mettra fin à tout esclavage humain, à toute nécessité de travailler ou de se battre pour
acquérir des possessions et rendra possible un genre de vie qui laissera à l'homme la liberté de poursuivre les buts plus élevés de l'Esprit. Il sera mis fin à la prostitution de la vie consistant à travailler pour obtenir le strict minimum nécessaire, et permettant que quelques riches et privilégiés aient trop et les autres pas assez. Les hommes pourront maintenant être partout libérés pour mener un genre de vie qui leur donnera le loisir de poursuivre des objectifs spirituels, une vie culturelle plus riche, et pour parvenir à une plus large perspective mentale.

Mais, mes frères, certains hommes lutteront pour l'empêcher ; les groupes réactionnaires de tous pays n'en reconnaîtront pas la nécessité, et ne désireront pas ce nouvel ordre mondial que la libération de l'énergie cosmique (même à Le troisième événement, qui surviendra probablement le dernier, sera plus strictement dans le domaine de ce que les occultistes appellent la magie. Il sera une conséquence de l'étude du son et de l'effet du son, et mettra entre les mains de l'homme un formidable instrument de création.

http://www.le-tibetain.com/exteriorisation...a-fete-du-wesak

On y lit donc par le texte du maître D.K. (appelé le tibétain) que la Bombe atomique a été un grand bienfait dans le camp des alliés car les forces noires cherchaient à donner la bombe atomique à l'axe Tokyo-Rome-Berlin (à l'Allemagne qui en était la tête) et qu'avec cette arme là ils allaient asservir l'humanité et en empêcher l'évolution pour plusieurs milliers d'années; la GLB était même en train de se préparer à se retirer sur de plus hauts plans vibratoires dans la prévision de l'apparition de la force atomique chez les Allemands, en 1942.

Puis finalement ils ont pris le pari de prendre la responsabilité d'impressionner les cerveaux des scientifiques du côté allié pour rétablir l'équilibre et faire en sorte que ça soit eux qui l'aient le premier. Donc ils sont heureux du résultat, qui a permis que l'humanité ne soit pas esclave pour des milliers d'année; et qui par un équilibre de force entre nations permet une paix relative et l'arrêt de grandes guerres (tant que l'arme atomique restait un moyen de pression et pas utilisée). Et en même temps ils sont malheureux du résultat car ils sont responsables de tout mauvaise usage à venir de cette technologie, raison pour laquelle leurs envoyés extra terrestres passent leur temps à surveiller cette activité atomique et pallier à diverses micro catastrophes en ce domaine. ça ce sont d'autres textes qui l'indiquent. Le premier texte cité est celui de la réussite de la fin de l'activité des forces noires grâce à l'arme atomique pas tombée en la possession du camp soutenu par les forces noires et à l'arrêt des velléïtés de ceux qui auraient pu reprendre le flambeau.

Du côté des japonais, le maitre D.K. n'a jamais non plus indiqué qu'il fallait les exterminer. Il a indiqué que l'usage de l'arme atomique chez les japonais n'était pas un geste inutile mais avait été nécessaire car leur esprit et mode de fonctionnement avait été analysé à un niveau interne et sans ce grand coup de gifle chez eux par des destructions physiques qui était la seule façon d'arrêter leur dynamique après des forces noires, ils n'étaient pas prêts à abandonner la partie et pourraient se retrouver les remplaçants de l'Allemagne par les forces du mal, qui ne lâchent rien jusqu'au bout. N'oublions pas que les forces noires sont celles responsables de l'usage des nazis, et de nos jours des forces du marché, et de manière opportuniste de toute force en place susceptible de les servir en les faisant travailler pour broyer l'humanité afin de l'asservir à son objectif.

Ce message a été modifié par LightInWay le Jeudi 31 Juillet 2014 à 15h34
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Ecrit le: Jeudi 31 Juillet 2014 à 15h21 Posted since your last visit
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Pour préciser ce qui les a induit à prendre la responsabilité d'aider en donnant l'arme nucléaire au côté des alliés; en plus de l'asservissement évité de l'humanité, vous aurez noté ceci dans le texte précédent:
Citation
selon le point de vue à longue portée, son dessein est purement bénéfique

En fait la découverte du nucléaire était quelque chose que l'humanité aurait faite, mais dans l'ère d'âge d'or à venir (donc plus tard et pas sous la forme destructive d'une bombe); si il n'y avait pas eu l'intervention du camp des forces noires. En effet la découverte scientifique se serait faite autrement et pour un autre usage. De plus la méconnaissance de ce principe dans ses profondeurs, même à l'heure actuelle, fait qu'on ne libère que certaines choses, d'une façon impropre (qui nous irradie!).

Découvert dans une ère de développement spirituelle, la maîtrise atomique aurait permis des choses qui seront permises malgré tout, mais bien plus tard et à condition de tenir en muselière les hommes de son mauvais usage et effets nocifs non maîtrisés actuels et jusqu'à ce moment là (d'où le choix difficile à faire pour eux).

Voilà un élément de texte original du maître D.K. à ce sujet:
Citation
Sur le plan physique, la grande découverte appelée la "fission nucléaire" sera finalement consacrée à produire des conditions qui permettront aux hommes de suivre le beau, le bon et le vrai. Les hommes pourront alors adopter cette attitude, libérés de la présence redoutée de la pensée purement matérialiste. Ceci n'est pas une vision vaine ou un rêve vague. Beaucoup de savants, aujourd'hui (particulièrement ceux qui aiment leurs semblables) ont non seulement une vision de l'aspect non-destructeur de l'énergie atomique, mais ils sont déjà en train de domestiquer – pour le bien de l'humanité – certains de ses produits et de ses propriétés radioactives.

Assez curieusement, c'est l'emploi sage et bien maîtrisé des résultats de cette aventure scientifique, concernant la bombe atomique, qui va finalement engendrer une révélation spécifique sur la nature de certaines forces en relation avec la lumière ; cet événement transformera la pensée mondiale, et conduira à un nouveau type de processus de transmutation, en ce qui concerne l'homme.

Ici: http://www.le-tibetain.com/traite-les-sept...nite-aujourdhui

C'est cet aspect positif, à venir seulement pour l'âge d'or, qui a aussi pesé dans la balance de la responsabilité de devoir intervenir pour empêcher les aspects négatifs de l'usage de cette technologie dans un cadre non compris et destructif, par l'homme, avant cela, si ils devaient le donner à l'humanité. Encore une fois l'humanité n'aurait jamais dû découvrir ceci à notre époque, si ce n'avait été dû à une information libérée dans les cerveaux humains (et bien incomplète sur ce qu'il y a derrière au fond)

Dilemme qu'ils ont tranché finalement; heureusement qu'ils sont contents du résultat conforme à leur décision (une fois la décision prise, le but est que cela suive son cours et pas le contraire, ce qui est normal), même si ils savaient que la décision allait être lourde à gérer ensuite. C'était le moins mal possible, au vu des forces travaillent dans l'autre camp pour tout détruite.
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Ecrit le: Jeudi 31 Juillet 2014 à 22h14 Posted since your last visit
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La Grande Loge Blanche

La Loge n’est pas un rassemblement d’individus, au sens où elle n’est pas un lieu secret et défini de réunion.
Dans le passé lointain, elle était en effet un lieu de réunion de hauts Adeptes qui travaillaient en partenariat avec Shambhalla. Mais une fois extériorisée la GLB, ses membres se sont dispersés « selon leur note particulière dans différentes régions du monde. »

Les membres les plus élevés de la GLB portent une robe blanche. Il existait des Temples Sacrés de réunion de membres ou de hauts disciples ; un peu partout sur terre. Mais ces Temples ne sont pas des « Loges Blanches ».Certains monastères sont utilisés par de hauts initiés pour préparer des chélas (disciples de maîtres) à l’initiation.

Actuellement la GLB n’est plus un lieu physique de rassemblement. C’est un point de conscience spirituelle, un plan spirituel, où agissent les membres de la Hiérarchie ; qui peut être atteint par la méditation, la contemplation ou l’illumination.

La GLB comprend tous les maîtres de Sagesse, c'est-à-dire les initiés au-dessus de la cinquième initiation.

Certains maîtres de sagesse qui forment la GLB sont appelés des Choans, terme qui désigne les adeptes de haut rang qui ont pris la sixième initiation.

Le Tibet n’a jamais été le siège particulier de la GLB, bien qu’on y trouve de grands êtres (Adeptes de haut niveau). Le maître Djwal-Khul a dit qu’il présidait des cérémonies comme abbé principal d’un monastère de la secte des Bonnets Jaunes ; ce qui ne signifie en rien que ce monastère soit de quelque façon rattaché à la GLB (c’est une activité personnelle du maître D.K. qui est très proche du Tibet de par ses origines et son évolution dans ce secteur). Devenir maître ne signifie pas perdre son existence individuelle ; en rien.


Les maîtres de Sagesse de la GLB qui ont pris une responsabilité dans l’évolution spirituelle terrestre sont au nombre de 63. Chacun est responsable d’un secteur spécifique, dans sa sphère.
  • 49 d’entre eux travaillent dans le monde, certains sont mariés, ont une identité reconnue et ont été même quelque fois bien connus sous des noms divers à différentes époques.
  • 14 restent dans le secret le plus absolu, on peut les appeler les Serviteurs Silencieux ; ils oeuvrent principalement à des niveaux e conscience spirituelle.
    Leurs élèves sont incarnés physiquement et sont disséminés dans tous les domaines de la société, de la religion, de la science, de l’éducation et de la politique ; ils sont des révélateurs du dessein de ces 14 Grands Maîtres. Ils sont de très hauts adeptes devant lesquels les membres de l’humanité que nous sommes tous sont seulement des aspirants. Ces disciples incarnés sont à la base de toutes les écoles initiatiques préparatoires.
La Grande Fraternité Blanche

C’est l’ensemble des adeptes ayant reçu la cinquième initiation (libération et réalisation du Soi), qui sont donc entrés dans le cinquième règne, celui du « divin » qui est celui d’après le règne humain (le quatrième règne). C’est donc une partie de la GLB qui compte aussi les maîtres élevés au-dessus de la cinquième initiation, en plus de ceux ayant reçu la cinquième initiation.

La Loge Bleue

Elle comprend tous les initiés de la troisième, quatrième et cinquième initiation. Elle comprend donc la Grande Fraternité Blanche.

La Hiérarchie

C’est un ensemble formé de :
• La GLB
• La Loge Bleue
• Le groupe important des initiés de première et seconde initiaition
• Les disciples à tous les degrés, de l’aspirant jusqu’au disciple accepté (qui peut être pris en charge par un maître spirituel comme chéla)

Haut Conclave des maîtres Cosmiques

En tant que premier maillon visible de l'ensemble hiérarchique cosmique, le Haut Conclave des maîtres Cosmiques est le maillon fondamental ayant pour mission de veiller au développement harmonieux de l'humanité en tant que société organisée, au cours des différents cycles prévus de toute éternité. Ces cycles sont au nombre de DOUZE : ils sont symbolisés par les constellations du zodiaque et ils s'étendent sur 24.000 années environ. Ensuite, c'est le JUGEMENT collectif et individuel et le départ pour une nouvelle étape cyclique de DOUZE.

Il ne donne aucun enseignement à des élèves, sauf à partir de certains lieux privilégiés : des Temples, des Ashrams ou Ecoles, physiques ou éthériques.


La Fraternité Noire

Elle est composée de proscrits à la recherche de leur propre évolution avec des ambitions totalement non altruistes. On y trouve des sorciers de la secte des Bonnets Rouges et la plupart de ceux qui s’adonnent au culte de Bön, reste de la magie Atlante.


Connexion de la hiérarchie avec Sirius

Le grand Soleil de Sirius est pour notre Logos Solaire ce que la Monade est pour l’homme spirituel. Sirius joue un rôle particulier pour la Terre. Notre Logos planétaire est l’un des « Dieux imparfaits » et trop insignifiant pour intervenir sur le Logos de Sirius si on considère la relation de position spirituelle.

Mais il existe, de par des liens anciens, une liaison entre Sanat-Kumara, notre Seigneur planétaire et le Seigneur de Sirius ; ceci bien que notre planète ne soit pas une planète Sacrée et ne serait pas admise à bénéficier de l’influence de Sirius si ce lien n’était pas effectif.

En raison de facteurs de transformations actuels, la Terre va passer dans les planètes sacrées (une ascension vibratoire de la planète va avoir lieu pour cela) et pouvoir être à la hauteur de la relation existant avec Sirius. Le mystère du lien particulier existant entre la Terre et Sirius ne peut être compris qu’à partir d’une initiation élevée (au-dessus des maîtres de Sagesse, donc inaccessible » pour le commun des mortels »).

Ce lien permet que les hommes libérés, aient une décision à prendre : soit de poursuivre leur évolution vers Sirius (opportunité offerte) soit pas. Le lien avec Sirius existe avec la hiérarchie elle-même et pas avec Shambhalla.

Un courant d’énergie du plan mental cosmique portant le principe de vie (qui est pour Sanat-Kuamara ce que l’âme est pour l’homme) se centre à Shambhala ; alors qu’un courant d’énergie provenant du Soleil de Sirius pénètre directement la hiérarchie, qui porte le principe de Buddhi, l’amour cosmique ; et c’est ce même principe qu’on retrouve au cœur de l’atome de façon mystérieuse.

Tout le travail de la GLB est gouverné à partir de Sirius, et la loi du karma elle-même est une loi locale de l’univers (et pas une règle absolue de Dieu) ; et provient de Sirius pour le secteur de la galaxie dont nous dépendons.

Les initiations supérieurs sont prises sous l’effet de la stimulation de l’énergie de Sirius car le principe de l’amour pur (Buddhi), amour-sagesse, doit être actif dans le cœur de chaque initié. Avant l’initiation de la grande décision du choix de la voie vers Sirius ou pas (au-dessus de la sixième initiation).

Celui qui va évoluer dans le secteur de Sirius, qui sort donc de la plus haut sphère spirituelle terrestre ; arrive sur Sirius au niveau de développement spirituel le plus basique et a une longue évolution à parcourir (note personnelle que je résumerai de manière humoristique en : quand on change de catégorie, le plus brillant de la catégorie inférieure se retrouve dernier de classe en catégorie supérieure).

L’évolution est infinie, celui qui pense que même arrivé au niveau des maîtres de sagesse est arrivé au bout de l’évolution dans l’univers se trompe lourdement. Mais d’une façon toute autre qui ne peut même pas être envisagée d’être expliquée pour nos cerveaux humains.

Sanat-Kumara n’est pas lui-même sur la ligne de Sirius. Pour devenir candidat à la Loge de Sirius, dès la troisième initiation, le disciple doit manifester une forte humilité.

Sirius encourage la culture de la liberté et de la libération ; et c’est le pourquoi de notre axe de travail en tant qu’humains dans ce sens : libération du Soi.

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SUITE à venir
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Ecrit le: Vendredi 01 Août 2014 à 10h48 Posted since your last visit
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Manifestation physique de la hiérarchie

Pour la période s’étendant de 1940 à 2025 il a été décidé une action particulière des membres de la hiérarchie qui ont décidé une extériorisation et action directe parmi les hommes ; ce qu’ils ne firent pas depuis l’Atlantide. Ceci se fit en accompagnement de la venue de Maîtres Cosmiques sur la Terre.

En effet, notre période de mini-âge sombre (on a déjà parlé du sous-cycle de Kali Yuga dans lequel nous nous trouvons va prendre fin, et ceci par la destruction des choses en place (en l’occurrence notre civilisation en tant que forme de fonctionnement mauvais). Va suivre un mini-âge d’or ; qui sera suivi par un âge d’argent puis de cuivre, et un nouvel âge sombre et ainsi de suite ; ces mini-cycles s’étendant dans tous le cycle de Kali Yuga (âge sombre) terminal de notre ronde inférieure.

Pour aider à la transformation, comme en fin de chaque ère (et durant chaque ère aussi en préparation des changements), l’instructeur mondial a sa part de travail à faire ; le bodhisattva en place. Celui qui est le nôtre à cette époque est Maitreya, et il doit donc revenir pour enseigner. Il est celui qui a été le Christ historique (il est le Maître Surya, le plus avancé des Maîtres provenant de l’évolution humaine de notre sous-ronde). On reviendra sur son parcours et celui des autres Maîtres plus loin. Il a été celui qui a adombré Jésus (qui était un homme, disciple de haut niveau ; arrivé avec la troisième initiation et mort avec la quatrième initiation ; alors que le Maître Surya était déjà un maître de sagesse, donc au moins à la cinquième initiation, vibrant et connecté à l’énergie du Christ solaire, lui-même représentant local du Christ cosmique ; l’énergie d’amour –sagesse).

Pour préparer la venue de Maitreya les Maîtres ont décide d’agir directement dans le monde afin de mettre en place les conditions permettant le retour du Christ. Un Maître se trouve en Inde, un autre en Angleterre, deux autres en Amérique du Nord, un en Europe Centrale, un en Russie, le Maître Jésus s’est incarné physiquement et oeuvre à re-spiritualiser la forme-pensée chrétienne et unifier les églises sur la vibration chrétienne (karma qu’il vide ainsi, car il est indirectement responsable de la création de ces églises et de l’attachement que les chrétiens ont à lui personnellement). Le Maître Hilarion va apparaître au sein d’un mouvement spirite, un Maître se consacrera à la Science pour la diriger vers la voie attendue. Les Maîtres Morya et K.H se préparent à une activité mêlée aux hommes quant à eux. Des initiés de la troisième initiation ont pris et prennent des corps féminins surtout pour aider à tout cela à travers le monde.

Les ashrams (ou Loges, ou Ecoles) s’extériorisent en même temps que les maîtres. Tout cela pour permettre la venue au grand jour de Maitreya. Les Maîtres demandent l’aide de tous les disciples de tous les degrés pour travailler avec eux dans ce sens, en faisant le don d’eux en servant l’humanité avec amour et compréhension de la façon qu’il leur est le plus adéquat. Chaque vibration d’amour émise aide à l’éveil des consciences.

La venue du Christ sera normalement précédée de l’établissement d’écoles occultes à caractère ésotérique ; et les écoles mystiques deviennent donc visibles, extériorisées ; pour préparer les aspirants (les écoles mystiques sont en général dirigées par des disciples de la deuxième ou troisième initiation).

Pour les occidentaux du 1er rayon, par exemple, le Maître Morya a une école en Grèce qui prépare ceux qui pourront prendre une initiation supérieure encore dans une école d’Egypte. Pour ceux du 3ème rayon, celui du Mahachoan (le Comte de St Germain) une école existe dans le Sud de la France (il a été plus lié à la France qui de plus est un pays de 3ème rayon), qui permettra d’accéder à l’école supérieure en Italie.
Il y a en a plein d’autres dans les autres endroits du monde je n’ai mentionné que celles Européennes car ce texte écrit en français sera lu par eux surtout.
Les écoles mentionnées sont des écoles préparatoires, près d’une grande ville et pas trop loin de la mer de mais jamais en centre ville en préférence en raison des conditions d’air et de son moins pollué ; mais les écoles supérieures vers lesquelles ces écoles préparatoires envoient sont dans des lieux retirés et déserts, surtout des endroits montagneux ou en bord de mer.

Pour ce qui est de ces écoles, le principe est … qui cherche avec le cœur, sincérité et véritable motivation... trouve ! Le grand principe des écoles est que celui qui a la recherche spirituelle en vrai but principal et leitmotif brûlant est mis par des concours de « circonstances » sur le chemin qu’il faut pour aller là où il lui faut. Donc aucune adresse donnée par personne, et ne comptez pas sur les pages jaunes !!

Les 7 rayons

Il existe 7 départements dans la hiérarchie, chacun étant affilié à un rayon, forme de différentiation de l’énergie cosmique reçue.
Chaque rayon majeur se décompose lui même en 7 sous-tendances : 7 sous-rayons.

Les sept grands rayons majeurs existent dans le Cosmos comme la différenciation de l’énergie divine en tendances. Notre système solaire en entier (et son Logos Solaire, l’âme qui l’anime) est constitué dans un seul de ces 7 rayons majeurs : le deuxième rayon, celui de l’amour-sagesse.

Les 7 sous-rayons de ce rayon majeur sont les 7 rayons que nous percevons sur Terre, ce qui veut dire que les 7 rayons dans lesquelles nous nous différencions sont tous des sous-rayons du 2ème rayon majeur d’amour-sagesse ; donc toutes nos orientations en terme de rayon, qu’elles que soient leurs tendances, doivent avoir pour trame de fond l’amour-sagesse.

Et chacun de nos 7 rayons est lui-même décomposé en 7 sous-rayons.

Les 7 rayons notre niveau se répartissent en deux groupes : 3 rayons d’aspect et 4 rayons d’attribut. Voici leur descriptif et le nom du département au sein de la hiérarchie qui travaille sur leur tonalité spécifique.

Rayons d’aspect :
  • 1er : rayon de la volonté et du pouvoir – département du Manou
  • 2ème : rayon de l’amour sagesse – département du Christ
  • 3ème : rayon de l’activité ou adaptabilité – département du MahaChoan (= Responsable des Choans, le Comte de St Germain = le Maître Rakoczi actuellement)

Rayons d’attribut :
  • 4ème : rayon de l’Harmonie, de la Beauté, de l’Art ou de l’Unité – département du Maître Sérapis
  • 5ème : rayon de la Connaissance concrète ou de la Science – département du Maître Hilarion
  • 6ème : rayon de l’Idéalisme Abstrait ou de la Dévotion – département du Maître Jésus
  • 7ème : rayon de la Magie Rituelle et de la Loi – département anciennement du Maître Rakoczi, passé à un nouveau Maître.

Le grand rayon qui les réunit tous est le 2ème rayon d’Amour-Sagesse car comme on l’a dit notre Logos Solaire (Dieu le plus haut perceptible à notre niveau, au-dessus du Logos planétaire encore) est de 2ème rayon. Chaque rayon est associé à une couleur. Le 2ème rayon est associé au bleu.

Notre système solaire précédent (avant le pralaya du système solaire, donc il y a des temps immémoriaux) était un système conditionné par le 3ème rayon (de couleur verte) et celui qui viendra après le nôtre (après le pralaya du système solaire, donc dans des temps incalculables à échelle humaine) sera de 1er rayon, (couleur rouge).

Nos âmes, provenant de différents secteurs de la galaxie dans leurs évolutions antérieures à celles faites sur Terre, ont aussi une coloration dans un des rayons, qui ne peut être changée de vie en vie et reste la même pour toujours. On dira qu’une âme est de 1er rayon ou de 2ème rayon, etc.

Les 7 rayons sont la somme totale de la conscience divine et du Mental Universel ; qui peuvent être considérés comme 7 entités intelligentes qui accomplissent le plan global. Ils expriment les qualités requises pour la matérialisation du dessein. En clair : ce sont les qualités totales du divin, et chacun est plus doué à en exprimer certaines plus que d’autres de par ses antériorités et a acquis une orientation dans laquelle il évoluera à tous les stades possibles jusqu’au plus haut.

Un humain étant constitué d’un égo, donc d’une personnalité ; celle-ci a aussi une coloration dans un rayon, façon d’être qui correspond de façon provisoire à une vie ; et permet à l’âme qui a un certain rayon de pouvoir expérimenter les qualités de tous les autres rayons en changeant de rayon de la personnalité. Ainsi si le fond intérieure est le même, la façon extérieure de faire les choses change. En fait on peut nuancer même en disant que le corps physique est sur un rayon (ce qui correspond à des types de corps différents : solide ou frêle, fluet ou plutôt arrondi, etc) ; le corps astral aussi (les gens ont des façons différentes de ressentir, l’un sera sensible aux arts et leur beauté, l’autre à la beauté d’une théorie scientifique, etc) ; le corps mental aussi est coloré, la personnalité, égo supérieur aussi, et enfin l’âme. Donc cela fait des combinaisons variables permettant lors de l’incarnation de pouvoir avoir toute la palette possible des expériences selon la vie envisagée. A chaque incarnation, les corps d’énergie sont tous reconstruits sauf l’âme et peuvent l’être avec de la matière de la coloration e rayon souhaité ; donc tous les rayons peuvent changer ; sauf celui de l’âme.

Les rayons qui impactent le comportement conscient d’une personne sont le rayon de l’âme, celui de la personnalité et celui du mental. Donc 3 rayons principaux qui constituent une personne. Les autres ont moindre importance (le corps émotionnel a une sensibilité type dépendant du rayon mais ceci n’impacte pas le comportement principal d’une personne, de même son corps physique –quoique le rayon du corps physique est aussi celui du cerveau, donc de la réaction instinctive primaire de l’individu-, car ce sont des outils au service du mental et de la personnalité, profondément guidés par l’âme, qui sont eux finalement les pilotes de notre vie consciente).

Les rayons ont une manifestation cyclique dans notre monde, plusieurs rayons étant en manifestation de manière chevauchée. Puis leur manifestation cesse. Cela ne signifie pas que le rayon n’existe plus, mais que son énergie n’est plus émise de façon prépondérante vers la Terre. Les âmes vibrant sur un rayon donné seront plus à mêmes de se sentir à l’aise lorsque l’énergie de ce rayon est active car elle permet une meilleure manifestation des qualités en question dans le monde. Donc selon les cycles de manifestation des rayons, on trouvera des âmes de ces rayons là en plus grande proportion dans la population humaine. Il est dit qu’il y a environ 60 milliards d’âmes humaines en attente d’incarnation en plus des 7 milliards incarnés, cela laisse une réserve de rotation pour que seuls ceux qui se sentent à même d’avancer avec les énergies qui leur conviennent s’incarnent à un moment donné plutôt qu’à un autre.

Type d’action humaine selon les rayons :

1er rayon : pas encore en manifestation
Les âmes de ce rayon sont rares. Leur caractéristique est la volonté dynamique et leur pouvoir au sein de l’humanité agit comme une force destructive devant amener des conditions libératrices. Nous trouvons autour de leur travail souvent mort et destruction. Des exemples de personnalités incarnées de 1er rayon par le passé : Jeanne d’Arc, Gurdjieff, H.P. Blavatsky.

C’est le rayon du pouvoir, mais s’il n’était que pouvoir sans sagesse ni amour il ne serait qu’une force destructrice et désintégrante. Il faut que les trois facteurs incluant l’amour-sagesse soient réunis pour exprimer une véritable qualité divine permettant de gouverner de façon éclairée.. Ceux qui sont sur le rayon ont une grande force de volonté qu’ils utilisent soit pour le bien soit pour le mal ; pour le bien lorsque la volonté est inspirée par la sagesse et rendue désintéressée par l’amour

2ème rayon : en manifestation depuis 1575
Rayon de la sagesse à cause de son désir pour la connaissance pure et la vérité absolue. Il est froid et égoïste si il est privé d’amour et inactif si il est privé de pouvoir. Lorsqu’une entité ayant des composantes des rayons de pouvoir et d’amour présents il est alors l’expression de l’énergie identique à celle des Bouddhas et des instructeurs de l’humanité.
La personne de 2ème rayon est toujours insatisfait de ses plus hautes réalisations ; et quelle que soit l’étendue de sa connaissance son mental reste pointé vers l’inconnu. Il a du tact et de la prévoyance, faisant un excellent ambassadeur ou un professeur ou directeur. Il fera preuve de sagesse pour traiter les matières qui se présentent à lui. Un soldat sur ce rayon établira sagement ses plans et prévoira les possibilités, et aura l’intuition de la meilleure façon d’agir.
Sa méthode d’approche spirituelle sera l’étude minutieuse des enseignements spirituels pour que ceux-ci cessent d’être des connaissances intellectuelles pour devenir partie de sa conscience.

3ème rayon : en manifestation depuis 1425
Ses effets sont puissants au niveau de la race aryenne qui est en place sur Terre en ce moment car cette race est mentale. C’est pourquoi le département du troisième rayon est le plus important et que son directeur est le Maha Choan ou Mahachoan, celui qui coordonnée les actions des autres rayons sur Terre. Ceci changera avec la race suivante.
Il est le rayon du penseur abstrait, du philosophe, de l’homme trouvant sa joie dans les mathématiques supérieures. Il a une faculté d’imagination très développée, saisit l’essence d’une vérité. Il a un idéalisme puissant, c’est un rêveur et théoricien et cela paralyse souvent son action. Il fait un excellent homme d’affaires ; comme soldat il résoudra un bon problème tactique ; comme artiste sa technique n’est pas fine mais ses sujets pleins de pensées. Il a quantité d’idées mais est trop peu pratique pour les mener à terme. Sauf s’il a une composante de 5ème rayon (la science concrète) auquel cas il donne celui capable d’amener ses résultats à un usage scientifique pratique et il sera un grand mathématicien qui s’élève dans la pensée abstraite mais sait en dégager quelque chose d’exploitable.
Son style littéraire est souvent compliqué. Sous l’influence d’autres rayons comme un, quatre, cinq ou sept il deviendra par contre maître de la plume.
Sa méthode d’approche de la spiritualité est la réflexion profonde, philosophique ou métaphysique qui le conduira à la réalisation du grand Au-delà et le fera suivre le sentier.

4ème rayon : plus an manifestation, reviendra à partir de 2025
C’est le rayon de la lutte ; l’homme qui est déchiré par le combat. Il est l’impétueux chef de cavalerie, insoucieux des risques pour lui-même ou ceux qui le suivent. Il veut poursuivre des causes désespérées et dans ses moments de surexcitation il est complètement dominé. Il est le spéculateur, le joueur acharné. Aisément subjugué par l’échec ou le chagrin. Il est aussi le rayon de l’artiste dont la couleur est très grande, avec un dessin défectueux souvent. En musique ses compositions sont toujours mélodieuses ; et il aime la chanson. Comme écrivain ou poète son œuvre est brillante le plus souvent et remplie d’expressions pittoresques mais inexactes et exagérées. Il s’exprime bien et a le sens de l’humour.

5ème rayon : en manifestation depuis 1775
Sous son influence se développé jadis la religion de Zoroastre. C’est le rayon de la science et de la recherche. L’homme de ce rayon a une intelligence claire et une grande précision dans le détail. Il ne recule pas devant d’inlassables efforts pour remonter à la source de chaque fait et détail et vérifier chaque théorie. Tout doit être clair et précis, détaillée. Il est souvent ennuyeux par son insistance sur des détails insignifiants et parfois pédant. Il est ordonné, ponctuel. Il est le grand chimiste, l’électricien pratique, l’ingénieur de premier rang, le grand chirurgien, partout où il faut être pratique et minutieux.
Il est rare d’y trouver des artistes et quand c’est le cas, la musique composée es correcte mais sans intérêt, les sculptures sont sans vies. Quand il parle ou écrit il est clair mais sans aucun mordant ; il veut dire tout ce qui est possible sur un sujet de façon exhaustive.

Aidé du 3ème rayon, il ajoute la profondeur abstraite du mental et devient un brillant scientifique sachant mettre de côté les détails insignifiants au service de la compréhension profonde abstraite.

6ème rayon : plus en manifestation depuis 1625
Il a fortement conditionné la civilisation occidentale pendant sa période de manifestation passée. Les âmes de ce rayon sont trop idéalistes te souvent fanatiques. Ils ont contribué à former des écoles ésotériques. Allié au 7ème rayon qui est l’abstraction philosophique il permet de concrétiser des actions utiles.

C’est le rayon de la dévotion. Celui sur ce rayon est rempli de sentiments religieux, d’instincts religieux forts ; il a des sentiments personnels intenses. A ses yeux les choses sont ou parfaites ou intolérables, sans juste milieu. Il lui faut toujours un Dieu personnel, une incarnation de la divinité à adorer, un Dieu abstrait à adorer ne lui convient pas. Il donne le saint dans la meilleure expression du rayon ; ou sinon le pire bigot et fanatique dans la pire expression. Toutes les guerres de religions sont nées d’un fanatisme de ce rayon. Il est souvent de nature aimable mais peut s’enflammer d’une fureur sans nom et dans de violentes colères. Soldat, il déteste se battre, mais quand il se bat il le fait comme un possédé. Il peut être prédicateur ou grand orateur.

7ème rayon : en émergence depuis 1675
Il ouvrira largement le portail du temple des anciens Mystères sacrés.
C’est le rayon du cérémonial, le rayon qui fait qu’un homme prend du plaisir à tout ce qui est fait décemment et en ordre, selon la règle ou la coutume. C’est le rayon du grand prêtre, du soldat qui a le génie de l’organisation, de l’intendant général. Le rayon de l’infirmière qui soigne en étant soigneuse aux détails tout en voulant pétrir ses patients au moulin rigide de la routine.

C’est le rayon de la forme, du sculpteur parfait qui voit la beauté idéale ; du dessinateur de belles formes et des modèles de toutes sortes. Il n’a du succès comme peintre qu’avec l’aide du 4ème rayon. 4ème et 7ème rayons combinés donnent l’artiste supérieur, parfait. C’est le rayon du magicien.

Il est souvent sectaire ; charmé par les cérémonies bien faites, les grandes processions, spectacles, revues de troupes et d’unités navales, etc. Il aime la généalogie et les règles te coutumes.
Dans la spiritualité il arrive au sentier en observant les règles de la pratique du rituel ; et arrive à invoquer les forces élémentales pour les maîtriser. Il ne sera pas hors de manifestation pendant 1500 ans et donc à ce titre sera le plus actif des rayons.

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