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> Lahiri Mahasaya et Kriya Yoga de Babaji
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Ecrit le: Vendredi 14 Août 2015 à 09h13 Posted since your last visit
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Je voudrais vous parler du Kriya Yoga et de Lahiri Mahasaya. Ce Yogi a manifesté de nombreux pouvoirs (siddhis) comme les yogi avancés. Mais le plus intéressant ce n'est pas cela, mais le fait qu'il ait été enseigné par un avatar ancien qui vit depuis des millénaires, Babaji, qui a enseigné une voie permettant de pratiquer l'avancement spirituel (ou Yoga) pour l'homme qui a une famille, qui travaille, qui est dans le monde; permettant d'avancer tout autant si ce n'est plus que ceux qui sont allés vivre en ermite dans une grotte méditer seul.

Babaji voulait que l'homme de la société (et ceci s'est fait au 19ème siècle) puisse parcourir le chemin qui se faisait auparavant par les voies de l'isolement dans une société qui était différente de par ses traditions.

Le coeur est là, énoncé par babaji à Lahiri Mahasaya:


Il faut leur faire comprendre que le but suprême des yogis n’est pas inaccessible à ceux qui ont une famille. Même vivant dans le monde, un yogi qui accomplit consciencieusement ses devoirs, dans un but désintéressé, avance à des pas sûrs sur la voie de l’illumination. Dorénavant, rien ne t’oblige à quitter ce monde, parce que tu as déjà rompu, à l’intérieur de toi, tous les attachements karmiques. Même si tu n’appartiens pas au monde, tu dois y vivre. Il y a encore beaucoup d’années où tu dois accomplir tes obligations familiales, civiques et spirituelles. Un doux espoir divin réanimera dorénavant les cœurs secs des gens. Ta vie équilibrée les aidera à comprendre que la libération dépend des renonciations intérieures et non pas des renonciations extérieures.”

 Commentaire du document qui suit:

“Menant une vie de famille, Lahiri Mahasaya a apporté un message pratique adéquat aux besoins du monde d’aujourd’hui. Les conditions économiques et religieuses de l’Inde antique ne pouvaient plus être obtenues. C’est pourquoi ce grand guide n’a pas encouragé l’ancien idéal du yogi ascète errant. Il a plutôt accentué les avantages d’une vie où l’aspirant à la perfection gagne seul sa vie, indépendamment d’une société qui l’aide, pratiquant le yoga chez lui. À ce conseil, Lahiri Mahasaya a ajouté la force de son exemple personnel.”



Un excellent document qui présente ceci de façon synthétique (dont j'ai extrait les blocs cités précédemment):
http://www.yogaesoteric.net/content.aspx?lang=FR&item=5394

En voici le contenu en copier/coller:

Citation
La vie exemplaire du grand kriya-yogi Lahiri Mahasaya


„Souviens-toi sans arrêt que tu n’appartiens à personne et que personne ne t’appartient.
Penses qu’un jour tu devras quitter ce monde;
en conséquence fais connaissance maintenant avec Dieu.” – Lahiri Mahasaya





Jusqu’à l’âge de 33 ans, le grand Kriya yogi Lahiri Mahasaya a été un individu quelconque. Shiama Charan Lahiri, dont le nom initiatique est Mahasaya, en traduction “grand esprit”, est né le 30 septembre 1828, dans une famille de brahmans, dans un village près du Bengale. Il a passé son enfance dans la maison de ses parents, jusqu’en 1833, lorsque les eaux de la rivière Jalangi sont débordé, et que la propriété de sa famille a été dévastée. Alors sa famille a déménagé à Bénarès, où a construit un temple dédié à Shiva.



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En 1846, Lahiri a épousé Srimati Kashi Moni, qui lui a offert deux fils et deux filles. À l’âge de 21 ans, il est devenu comptable dans l’administration militaire anglaise. Il s’est vite fait remarquer grâce à sa correction exemplaire et à son intelligence.

À l’âge de 33 ans, Lahiri Mahasaya a rencontré son Guide spirituel, l’immortel Babaji – yogi qui vit depuis des siècles dans les montagnes de l’Himalaya, en gardant l’apparence d’un jeune garçon de 16 ans. C’est lui qui a initié Lahiri dans la science du KRIYA YOGA. Le mot KRIYA dérive du verbe sanskrit kri – faire, agir, réagir. Ainsi, KRIYA YOGA signifie la „communion avec l’Infini, Dieu, à travers une certaine action (ou rituel) spécifique”. Un yogi qui suit cette pratique se libère graduellement de la chaîne universelle de la causalité. Babaji a offert au monde la science du KRIYA YOGA à travers son disciple Lahiri Mahasaya, en lui avouant qu’il s’agit de la même science que, il y a des milliers d’années, Krishna a offert à Arjuna et qui, plus tard, a aussi été connue par Patanjali, par Saint Jean et beaucoup d’autre sages.

Son destin spirituel lui a été révélé par Babaji lui-même

Dans le célèbre ouvrage „L’autobiographie d’un yogi”, Paramahansa Yogananda présente le récit de Lahiri Mahasaya sur l’initiation spirituelle que le grand Babaji lui a offert. Celui-ci lui a révélé, entre autres, quel est son rôle spirituel : celui de montrer au monde entier que la pratique spirituelle peut être efficace même si l’aspirant ne vit pas dans la solitude, que la spiritualité et la vie sociale et la famille ne sont pas incompatibles. Voilà les mots de Babaji:

„Sanctifié de la naissance par de nombreuses vies passées en méditation solitaire, maintenant tu dois vivre parmi les gens. Le fait de ne m’avoir rencontré qu’après ton mariage et après être devenu un modeste fonctionnaire, a un sens profond. Il te faut abandonner l’idée de rejoindre notre groupe mystérieux de l’Himalaya; ta vie se déroulera parmi les gens et constituera l’exemple d’un yogi-chef de famille idéal.

Dieu n’est pas resté sourd aux cris de nombreuses personnes désorientées. Tu as été élu pour apporter de la consolation aux nombreux chercheurs sincères à travers la science du KRIYA YOGA. Ceux qui portent les soucis d’une famille et des responsabilités quotidiennes seront encouragés par ton exemple, parce que tu as les mêmes obligations qu’eux.

Il faut leur faire comprendre que le but suprême des yogis n’est pas inaccessible à ceux qui ont une famille. Même vivant dans le monde, un yogi qui accomplit consciencieusement ses devoirs, dans un but désintéressé, avance à des pas sûrs sur la voie de l’illumination. Dorénavant, rien ne t’oblige à quitter ce monde, parce que tu as déjà rompu, à l’intérieur de toi, tous les attachements karmiques. Même si tu n’appartiens pas au monde, tu dois y vivre. Il y a encore beaucoup d’années où tu dois accomplir tes obligations familiales, civiques et spirituelles. Un doux espoir divin réanimera dorénavant les cœurs secs des gens. Ta vie équilibrée les aidera à comprendre que la libération dépend des renonciations intérieures et non pas des renonciations extérieures.”

Après la première initiation il a médité pendant sept jours d’affilée

La pratique spirituelle de Mahasaya, réalisée sous la direction de son Guide spirituel, a culminé avec l’atteinte de l’état de perfection et de la communion totale avec Dieu. De cette sublime expérience, il raconte: “Le jour de mon initiation je l’ai passé en méditation, me souvenant et revivant les réalisations spirituelles de mes vies antérieures. Le Gourou divin s’est approché de moi, il a passé sa main au-dessus de ma tête et pour la première fois j’ai connu l’état de NIRVIKALPA SAMADHI. Cette méditation a duré sept jours d’affilée. En perçant successivement les couches de mon moi, j’ai ouvert la porte au royaume immortel de la Réalité Suprême. Les voiles des illusions, des convictions passagères tombaient les uns après les autres ; mon Esprit, réinstallé sur son piédestal éternel, était un avec l’Esprit Cosmique Divin.”



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„Souviens-toi sans arrêt que tu n’appartiens à personne et que personne ne t’appartient.
Penses qu’un jour tu devras quitter ce monde;
en conséquence fais connaissance maintenant avec Dieu.
Médites sans arrêt pour arriver à te percevoir comme Essence Infinie
Libérée de toute forme de souffrance.
Arrêtes d’être le prisonnier du corps.”

La nature humaine et divine du grand yogi

Chaque matin Lahiri Mahasaya, accompagné par un aspirant, avait pour habitude d’aller au bord du Gange pour se baigner dans les eaux de la rivière sacrée. Un jour, durant leur promenade habituelle, Lahiri Mahasaya a soudainement dit à son compagnon: “Prends, je t’en prie, un morceau de vêtement et prépares un bandage !” L’aspirant, étonné, a répondu à sa sollicitation. D’un coup, la roue d’un chariot qui venait de passer a fait ricocher une pierre, heurtant la jambe de Lahiri Mahasaya. Ceci lui a provoqué une blessure ouverte et profonde, qui a toute de suite commencé à saigner. Lahiri a alors demandé le bandage préparé. À nouveau étonné, l’aspirant lui a demandé: “Mon guide spirituel, pourquoi n’as-tu pas évité la pierre, en sachant qu’elle allait te heurter ?”

Lahiri lui a répondu qu’un certain KARMA devait être “brûlé” (consommé), et c’est pourquoi il a du permettre que cela arrive. Ils ont continué leur route. Bientôt ils sont rentrés à la maison de Lahiri Mahasaya. Sa femme, en l’apercevant, a demandé ce qui s’était passé. Lahiri a commencé à raconter l’incident avec la pierre et, à la surprise de l’aspirant, la femme de Lahiri a commencé à rire, montrant la jambe blessée. En regardant vers le bas, ils ont tous vu qu’en fait, Lahiri avait pansé l’autre jambe.

Srimati Kashi Moni, la femme de Lahiri Mahasaya, raconte: „Des années sont passées jusqu’à ce que je comprenne la nature divine de mon mari. Une nuit j’ai fait un rêve. Des anges planaient pleins de grâce au-dessus ma tête. Le spectacle était si réel, que je me suis soudainement réveillée ; toute la chambre était baignée dans une lumière aveuglante. Mon mari, assis dans la posture du lotus, lévitait au milieu de la chambre, entouré par des anges qui l’adoraient, avec les mains croisées dans un geste de noble invocation. Surpassée, je pensais que je rêvais. « Femme, a dit Lahiri Mahasaya, tu es très éveillée. Oublies pour toujours le sommeil de ton âme.”

Yogananda s’est complètement guéri en regardant la photo de Lahiri

L’être qui a éclairé les premières années de l’existence de Yogananda a été Lahiri Mahasaya, dont le portrait à place d’honneur sur l’autel de la famille, était l’objet des contemplations et de sa dévotion quotidienne. Pour lui, Lahiri Mahasaya était une présente vivante, qui l’aidait toujours dans les situations difficiles. À l’âge de huit ans, malade du choléra asiatique, les médecins avaient déclaré qu’il n’avait aucune chance de vivre. Malgré cela, il a réussit à se guérir seul, de façon miraculeuse, en contemplant, plein de don de soi, une photo de Lahiri Mahasaya.



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“Menant une vie de famille, Lahiri Mahasaya a apporté un message pratique adéquat aux besoins du monde d’aujourd’hui. Les conditions économiques et religieuses de l’Inde antique ne pouvaient plus être obtenues. C’est pourquoi ce grand guide n’a pas encouragé l’ancien idéal du yogi ascète errant. Il a plutôt accentué les avantages d’une vie où l’aspirant à la perfection gagne seul sa vie, indépendamment d’une société qui l’aide, pratiquant le yoga chez lui. À ce conseil, Lahiri Mahasaya a ajouté la force de son exemple personnel.” -

Il ne dormait jamais

La science du Kriya Yoga est devenue très répandue dans l’Inde moderne grâce à Lahiri Mahasaya. Initialement, Babaji a préparé son disciple pour que celui-ci offre cette initiation seulement à ceux qui possédaient les qualités requises, qui sont prêts à tout sacrifier pour arriver à Dieu. Plein de compassion, Lahiri Mahasaya a imploré son guide de lui permettre de transmettre le Kriya Yoga à tous ceux qui le cherchent avec sincérité, même s’ils ne sont pas capables de réaliser le serment de la renonciation totale, pour les encourager à suivre la voie de la libération. La réponse de son guide a été: “Que les choses se passent ainsi. La volonté divine a parlé à travers toi. Offres le Kriya Yoga à tous ceux qui solliciteront humblement ton aide.”

Ainsi, à Bénarès, en 1861, ont été posées les bases d’une grande renaissance spirituelle. Bien qu’il menât une vie de famille, Lahiri Mahasaya était comme un grand sage. Peu à peu des aspirants de tous les coins de l’Inde sont arrivés pour recevoir l’initiation spirituelle que Lahiri Mahasaya offrait en tant que Guide spirituel.

À la grande surprise des visiteurs, Lahiri Mahasaya manifestait des signes surhumains du point de vue physiologique : absence de la respiration, de sommeil, arrêt total du pouls et des battement du cœur. Il ne clignait pas des yeux pendant des heures, une aura profonde de paix l’entourant. Personne ne partait sans que son esprit s’élevât à la vue du Guide spirituel : chacun percevait ainsi qu’il avait reçu la bénédiction d’un vrai saint. Mahasaya les honorait tous. Il initiait au KRIYA YOGA des gens de toutes les religions. Parmi les aspirants avancés qu’il conseillait il y avait non seulement des hindous, mais également des chrétiens et des musulmans.

Son enseignement s’est répandu en Occident

Le principal disciple de Mahasaya a été Sri Yukteswar qui, à son tour, à transmis plus loin la science du KRIYA YOGA. Il disait aux aspirants: „Le KRIYA YOGA est un instrument qui permet d’accélérer l’évolution de l’homme. Dans l’Antiquité, les yogis ont découvert que le secret de la conscience cosmique est intimement lié au contrôle du souffle; c’est la contribution de l’Inde à la connaissance humaine et elle est absolument unique et immortelle. La force vitale, d’habitude absorbée au cours de la respiration, est libérée par les techniques de KRIYA YOGA, qui permettent un ralentissement du rythme continu des souffles.”



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La science du KRIYA YOGA a été répandue en Occident spécialement par le disciple le plus important de Sri Yukteswar, il s’agit de Paramahansa Yogananda. En 1920, il a reçu une invitation pour représenter l’Inde au Congrès International des Religions, qui s’est déroulé à Boston. Il est parti en Amérique, ayant aussi bien la bénédiction de son Guide spirituel, que celle de Babaji, qu’il a visité avant son départ, et qui lui a dit: „Tu es celui que j’ai choisi pour répandre le KRIYA YOGA en Occident. Il y a beaucoup d’années j’ai rencontré ton Guide spirituel et je lui ai annoncé que je vais te conduire vers lui pour qu’il t’instruise.” Le 6 octobre 1920, Paramahansa Yogananda a soutenu sa première conférence en Amérique, au Congrès. Après le Congrès, il est resté en Amérique, passant les quatre années suivantes à Boston, où il a soutenu diverses conférences et a ouvert plusieurs cours de yoga. L’œuvre fondamentale de Yogananda est „L’autobiographie d’un yogi”, à propos duquel son Guide spirituel, Sri Yukteshwar, a avoué qu’il avait été prédit par Lahiri Mahasaya de la façon suivante: „Cinquante années après ma mort, ma vie sera décrite dans un livre, à cause de l’intérêt profond éveillé par le YOGA en Occident. Ce message yogi va faire le tour du monde et aidera à établir une fraternité humaine, née de la perception directe de l’Unique Père.”

Lahiri Mahasaya est mort en 1895, et le livre qui présente sa vie, „L’autobiographie d’un yogi”, a été achevé en 1945.

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Ecrit le: Samedi 15 Août 2015 à 08h51 Posted since your last visit
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Très intéressant, j'irai voir ce qu'est ce kriya yoga adapté à notre vie tumultueuse. Rien n'empêche de puiser dans divers enseignements smile.png


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Ecrit le: Samedi 15 Août 2015 à 14h31 Posted since your last visit
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Supplions inlassablement Dieu d’accroître en nous deux vertus : l’amour et la crainte. Car l’amour nous fera courir sur les voies du Seigneur et la crainte nous incitera à regarder où nous posons le pied. L’un nous fera apprécier les réalités du monde pour ce qu’elles sont véritablement, l’autre nous mettra en garde contre toute négligence.

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Ecrit le: Samedi 15 Août 2015 à 18h16 Posted since your last visit
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Je te conseille la lecture passionnante (pour celui qui cherche) de Yogananda: Autobiographie d'un yogi
Un ami me l'avait prêté il y a 7 ans et je l'avais gardé 3 ans sans le lire, j'avais fini par le lui rendre (avec un handicap pour couronner, on m'avait prêté une version anglaise et donc j'avais peu d'envie de m'y mettre, un pavé en anglais avec des choses subtiles à saisir... pas motivant)

J'ai été attiré vers ce livre par un clin d'oeil venant d'un autre ouvrage et j'ai eu l'irrésistible envie de le lire, 7 ans après. Je ne savais pas ce qu'il contenait, à part son titre, mais je savais qu'il me fallait le lire.

Ainsi les choses ne viennent pas quand on n'est pas prêt.

Ce livre est rempli des descriptions de véritables maitres spirituels hindous et de leurs réalisations exceptionnelles mariées avec la philosophie de vie qui va avec. Je comprends pourquoi il est classé dans les meilleurs ouvrages spirituels.

J'ai acheté une édition reprenant l'édition originale, ce que je regrette, car il n'existe qu'une seule édition comprenant du matériel supplémentaire, et c'est donc celle-ci que je conseille (ne sachant pas ce qu'est ce matériel supplémentaire à priori):
http://www.amazon.fr/gp/product/0876121970...04NH9WB6FPG5BV4

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Moi j'ai acheté une autre version en vente:
http://www.amazon.fr/gp/product/1895383935...BBV347VD0VPPHMP


Je pense que si vous devez avoir une seule lecture spirituelle cette année, que ça soit celle-l)à (mais je vous souhaite d'en avoir bien plus qu'une et de mettre celle-là dans le lot).

Le Kryia Yoga est à priori une technique adapté aux occidentaux qui voudraient inclure des façons de se développer spirituellement. Je n'ai pas pratiqué donc ne peut m'exprimer par expérience. Mais je m'y intéresse et pense en quoi cela consiste. Comme toi je suis de ceux qui vont voir partout ce qui semble intéressant, c'est ce qu'on appelle être un chercheur, en l'occurence chercheur sur la piste spirituelle.

Dans tous les cas le livre du Yogananda est vraiment un superbe ouvrage que je conseille, pratique ou pas du Kryia. A ne conseiller que si vous avez une orientation spirituelle. Mise dans les mains d'un critique qui n'est pas en recherche, cela ne sera que du venin supplémentaire pour lui. A chacun de savoir si ça peut lui plaire, selon son orientation!
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Ecrit le: Samedi 15 Août 2015 à 19h23 Posted since your last visit
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Si tu es intéressé par le Kriya Yoga, que Yogananda a diffusé dans le monde occidental sur demande des maitres d'Inde qui l'enseignaient, c'est ici qu'il faut aller (site américain situé aux USA):
https://www.yogananda-srf.org/meditation/Ho...0_domicile.aspx

Il existe un seul site en France, à Paris, qui renvoie vers la SRF des USA dont je viens de mettre le lien précédemment pour les inscriptions. Les leçons sont en français seulement pour les trois premières et les dizaines d'autres sont toutes en anglais après, pas traduit (en fait traduit en espagnol ou allemand, mais pas en français).

Voilà le site du groupe de Paris pour lire de la doc en français:
http://www.franceyogameditation.org/index.php/fr/
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Ecrit le: Dimanche 16 Août 2015 à 10h21 Posted since your last visit
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Ce site, cité dans les liens d'un de ceux que tu as donnés (http://www.kriyayogalahiri.com/kriyayoga/fr/contactfr.html), donne aussi des informations intéressantes pour qui veut bien les lire et les comprendre (sur le fatra mental d'attentes et d'effets envisagés par exemple, que la plupart des organisations mettent en avant pour attirer les adeptes, ce que je considère comme une pollution mentale personnellement aussi...) :
http://www.purnakriya.com/index.html

Cela me rappelle les avertissements du maitre du falun dafa, li hongzi, sur les motivations des gens à propos de la pratique, qu'il décrit parfaitement dans ses 9 conférences (traduites en Fr dans les liens que j'avais donné). Il parle aussi du yoga,qi qong et autres pratiques de façon très détaillée et renversante.



Ce message a été modifié par LeTigreFr le Dimanche 16 Août 2015 à 11h07


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Ecrit le: Dimanche 16 Août 2015 à 12h19 Posted since your last visit
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La SRF qui se fait un eu dogmatique en obligeant les gens à passer par des inscriptions avec serment etc n'est pas la seule à donner des enseignements de Kriya Yoga. Mais chacun enseigne des choses différentes semble-t-il.

Lire ici: (en anglais)
http://www.yoganandaji.org/board/showthread.php?t=8118

Un auteur a récupéré les enseignements depuis non pas Yogananda mais Lahiri Mahasaya qui était le maitre du maitre de Yogananda et enseignait ce que Babaji donnait. Ce sont seulement des écrits, mais à priori plus conforme aux sources, et aussi la reprise des enseignements de Yogananda avant que la SRF ne les enferme dans le sceau du secret et ne les modifie aussi un peu semble-t-il. Bref livre utile à ceux qui s'intéressent au Kriya, mais en anglais seulement (je l'ai commandé):
http://www.amazon.fr/Kriya-Secrets-Reveale...s/dp/1479109517

Son auteur a ouvert ce blog spirituel:
http://jcstevensinfo.blogspot.sg/

On peut trouver un enseignement provenant du descendant de Lahiri Mahasaya qui dit enseigner ce qui lui a été transmis par son père et le père de son père, et le père du père de son père en tant que tradition de Kriya: Lahiri, à comparer avec ce que que ce livre donne comme enseignement. Voir donc les enseignements de ce descendant:

http://www.kriyayogalahiri.com/kriyayoga/fr/

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Ecrit le: Dimanche 16 Août 2015 à 12h23 Posted since your last visit
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Citation (LeTigreFr @ Dimanche 16 Août 2015 à 10h21)
Ce site, cité dans les liens d'un de ceux que tu as donnés (http://www.kriyayogalahiri.com/kriyayoga/fr/contactfr.html), donne aussi des informations intéressantes pour qui veut bien les lire et les comprendre (sur le fatra mental d'attentes et d'effets envisagés par exemple, que la plupart des organisations mettent en avant pour attirer les adeptes, ce que je considère comme une pollution mentale personnellement aussi...) :
http://www.purnakriya.com/index.html

J'ai lu tout le site en question (toutes les sous-pages). Merci pour ce lien.

Sinon tu as entièrement raison. Il ne faut pas avoir de trop grosses attentes. Il ne faut que voir si une pratique est utile pour avancer personnellement dans le cadre de ce qu'on peut lui accorder dans notre vie familiale, professionnelle, personnelle et voir si elle nous satisfait mieux ou moins bien que toute autre technique qu'on adopte actuellement pour continuer à avancer.

Après les résultats il ne faut pas les attendre comme des miracles, sinon c'est déception avant même de commencer.
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Ecrit le: Mercredi 19 Août 2015 à 16h14 Posted since your last visit
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Je comprends mieux qu'il y ait plusieurs livres édités qui se targuent d'être la réimpression de l'édition originale.

En fait il semble que la SRF, l'organisation fondée par Yogananda, ait modifié des dizaines de fois le contenu du livre de son fondateur après son décès (ils ont ré-édité leur livre plus de dix fois, j'ai vu un n° dédition 13 donc au moins 10 c'est un minimum) et ait corrompu des éléments pour se placer au centre comme organisme qui a la seule autorisation à diffuser le Kriya Yoga et qui doit tout avaliser, et a modifié plusieurs choses dans ce sens.

Voir ici les comparaisons entré édition SRF et édition originale du livre de Yogananda:
http://www.yoganandafortheworld.com/change...aphy-of-a-yogi/

Au final, j'ai plutôt bien fait d'acheter la version conforme à l'originale plutôt que la version SRF et vous indique donc, si vous faites cet achat de savoir qu'il y a cette falsification de plusieurs choses par la SRF du livre de Yogananda.

Celle que j'ai pris pour rappel:
http://www.amazon.fr/gp/product/1895383935...BBV347VD0VPPHMP
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Ecrit le: Mercredi 19 Août 2015 à 16h57 Posted since your last visit
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Décidément, difficile de disposer des enseignements originaux sans que quelqu'un y mette son grain de sel :/


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Ecrit le: Mercredi 19 Août 2015 à 17h23 Posted since your last visit
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Malheureusement ce sont les petites guerres de ceux qui cherchent à se mettre en position centrale de détention du savoir, du pouvoir par différents biais; de ceux qui sont moins évolués et viennent prendre en charge des oeuvres mises en place par bien plus élevés qu'eux et qui en dénaturent l'oeuvre.

Attention: dans l'édition que j'ai acheté, si le texte de l'oeuvre est bien conforme à l'original (j'ai comparé les points de modification de la version SRF avec la version d'origine par le biais de documents PDF anglais), le livre est édité par un yogi auto-proclamé détenteur du vrai savoir du Kriya, Marshal Govindan qui met en fin de livre un certain nombre de pages vers les "vrais" enseignements de Kriya Yoga, que LUI détient de Babaji directement, après l'avoir appris auprès d'un maitre yogi, Ramaiah, qui le détient de Babaji.

Or le maitre yogi en question, Ramaiah, ne peut pas s'exprimer sur le sujet car il est décédé, mais ses disciples indiquent que le Kriya Yoga enseigné par Govindan n'est en rien celui enseigné par Ramaiah (même si il est confirmé que Govindan a bien été élève de Ramaiah). Ce Govindan est très prolifique en livres et vente de cours dans son école, bref en business surtout il semble. Mais il ne respecte pas le Yoga de Ramaiah qui est sensé le tenir de Babaji selon Govindan lui-même...
Voir par exemple:
http://www.backupsrfwalrus.com/srfwalrus/p...tart=21&stop=40

Donc là aussi, si vous lisez le livre en version copie d'original sans souci, attention à dissocier le livre des pages de pub mises en fin de livre pour "celui qui détient le vrai Kriya" qui vous vend sa sauce comme si elle était naturellement la suite du livre de Yogananda.

Il semble que la technique habituelle des forces sombres oeuvre bien de ce côté là si on voit sur le net que j'ai déjà trouvé au moins 10 mouvements différents qui réclament détenir le vrai Kriya alors que les autres ne l'ont pas... la technique qui consiste à noyer la vérité en déversant du faux partout autour, ainsi le chercheur est soit fourvoyé si il ne voit pas ces oppositions et croit à la seule version trouvée, et si il est assez attentif pour chercher à savoir avant de plonger tête baissée, une fois vu les oppositions il est découragé, ne sachant quoi faire et qui choisir et abandonne. Technique habituelle déjà utilisé dans les autres domaines (énergies libres par exemple) où les forces sombres cherchent à enterrer les choses. C'est la technique de la falsification et de la manipulation; qui montre bien qu'il y a quelque chose d'important là-dedans, sinon aucune peine à cacher les choses ne serait entreprise.

C'est pour ça que j'ai acheté le livre du chercheur qui est remonté aux enseignements donnés d'époque par Yogananda de son vivant, aux enseignements donnés par Lahiri Mahasaya lui-même auprès de disciples directs en Inde et qui compare tout ceci pour en voir la véracité et convergence des dispensateurs d'origine, plutôt que piocher dans ceux d'aujourd'hui qui ont enseigné les "vraies" techniques les tenant de sources qui ne peuvent plus parler car sont décédées...

Ce message a été modifié par LightInWay le Mercredi 19 Août 2015 à 17h39
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Ecrit le: Mercredi 19 Août 2015 à 17h50 Posted since your last visit
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Pour en revenir aux sources et à Lahiri Mahasaya qui est la source de la diffusion de tout ceci, qui a manifesté comme les grands saints des dons extraordinaires, voyons un chapitre extrait du livre de Yogananda qui parle de Lahiri Mahasaya venant de cette page web:
http://www.france-spiritualites.fr/biograp...i-mahasaya.html

Citation

Autobiographie d'un Yogi - Chapitre XXXV
La vie christique de Lahiri Mahasaya


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« Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. » (Matthieu, 3:15) C'est par ces mots adressés à Jean-le-Baptiste, alors qu'il lui demandait de le baptiser, que Jésus reconnaissait les droits divins de son gourou.

      L'étude respectueuse de la Bible d'un point de vue oriental (1), et ma perception intuitive m'ont convaincu que Jean-le-Baptiste était, dans des vies antérieures, le gourou du Christ. Il existe en effet de nombreux passages de la Bible dont on peut déduire que Jean et Jésus, dans leurs incarnations passées, étaient respectivement Elie et son disciple Elisée.
      La fin même de l'Ancien Testament est une prédiction de la réincarnation d'Elie et d'Elisée : « Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, Avant que le jour de l'Eternel arrive, Ce jour grand et redoutable. » (Malachie, 4:5) Ainsi, Jean (Elie) envoyé « avant que le jour de l'Eternel arrive », était né peu avant pour servir d'annonciateur au Christ. Un ange apparut à Zacharie le père pour témoigner que son fils Jean ne serait autre qu'Elie.
      « Mais l'ange lui dit : Ne crains point, Zacharie ; car ta prière a été exaucée. Ta femme Elisabeth t'enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. | Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance. | Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès le sein de sa mère ; | il ramènera plusieurs des fils d'Israël au Seigneur, leur Dieu ; | il marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance d'Elie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé. » (Luc, 1:13-17)
      Jésus parla deux fois sans équivoque d'Elie comme étant Jean : « Mais je vous dis qu'Elie est déjà venu, qu'ils ne l'ont pas reconnu, et qu'ils l'ont traité comme ils ont voulu. De même le Fils de l'homme souffrira de leur part. | Les disciples comprirent alors qu'il leur parlait de Jean Baptiste. » (Matthieu, 17:12-13) Et à nouveau, le Christ leur dit : « Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu'à Jean ; | et, si vous voulez le comprendre, c'est lui qui est l'Elie qui devait venir. » (Matthieu, 11:13-14)
      Lorsque Jean nia être Elie (Jean, 1:21), Il voulait signifier que sous l'humble vêtement de Jean il ne venait plus dans l'élévation extérieure d'Elie, le grand gourou. Dans son incarnation passée, il avait donné le « manteau » de sa gloire ainsi que sa richesse spirituelle à son disciple Elisée. « Lorsqu'ils eurent passé, Elie dit à Elisée : Demande ce que tu veux que je fasse pour toi, avant que je sois enlevé d'avec toi. Elisée répondit : Qu'il y ait sur moi, je te prie, une double portion de ton esprit ! | Elie dit : Tu demandes une chose difficile. Mais si tu me vois pendant que je serai enlevé d'avec toi, cela t'arrivera ainsi ; sinon, cela n'arrivera pas. | Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l'un de l'autre, et Elie monta au ciel dans un tourbillon. | Elisée regardait et criait : Mon père ! mon père ! Char d'Israël et sa cavalerie ! Et il ne le vit plus. Saisissant alors ses vêtements, il les déchira en deux morceaux, | et il releva le manteau qu'Elie avait laissé tomber. » (II Rois, 2:9-14)
      Les rôles s'étaient inversés, parce qu'il n'était plus nécessaire qu'Elie-Jean soit ostensiblement le gourou d'Elisée-Jésus, qui avait maintenant atteint la Réalisation divine.
      Lorsque le Christ fut transfiguré sur la montagne, ce fut son gourou Elie, accompagné de Moïse, qu'il vit. Et à nouveau, lors de ses derniers instants sur la croix, Jésus cria le nom divin : « Eli, Eli, lama sabachthani ? c'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? | Quelques-uns de ceux qui étaient là, l'ayant entendu, dirent : Il appelle Elie. | Et aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge, qu'il remplit de vinaigre, et, l'ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire. | Mais les autres disaient : Laisse, voyons si Elie viendra le sauver. » (Matthieu, 27:46-49)
      Le lien éternel gourou-disciple qui existait entre Jean-le-Baptiste et Jésus existait également entre Babaji et Lahiri Mahasaya. Avec une tendre sollicitude, le gourou éternel avait traversé les eaux du Léthé qui tourbillonnaient entre les deux dernières vies de son chela, et guidé les pas successifs de l'enfant et de l'homme Lahiri Mahasaya. Ce ne fut que lorsque le disciple atteignit l'âge de 33 ans que Babaji jugea que le temps était venu de rétablir ouvertement ce lien qui n'avait jamais été rompu. Alors, après leur brève recontre près de Ranikhet, le maître sans égo bannit son disciple bien-aimé du petit groupe de la montagne, le libérant pour une mission extérieure de portée mondiale. « Mon fils, je viendrai chaque fois que tu auras besoin de moi. » Quel amant mortel peut accorder cette promesse infinie ?
      Ignorée de la société en général, une grande renaissance spirituelle commença à se répandre depuis un coin éloigné de Bénarès. De même que l'on ne peut réprimer la fragrance des fleurs, de la même manière Lahiri Mahasaya, menant une vie tranquille de chef de famille, ne pouvait cacher sa gloire intérieure. Lentement, de tous les coins de l'Inde, les dévots, tels des abeilles, vinrent butiner le nectar émanant du maître libéré.
      Son chef de bureau anglais fut l'un des premiers à noter un changement transcendantal étrange dans son employé, qu'il appelait avec affection « Extatique Babu »
      « Monsieur, vous avez l'air triste. Quel est le problème ? demanda un jour Lahiri Mahasaya à son employeur avec bienveillance.
      – Ma femme en Angleterre est gravement malade. Je suis rongé d'inquiétude.
      – Je vais vous donner quelques nouvelles d'elle. Lahiri Mahasaya quitta la pièce et s'assit un petit moment dans un coin isolé. A son retour, il sourit.
      – Votre épouse va mieux ; elle est en train de vous écrire une lettre. Le yogi omniscient cita quelques passages de la missive.
      – Extatique Babu, je sais déjà que vous n'êtes pas un homme ordinaire. Pourtant, je n'arrive pas à croire que vous pouvez vous affranchir du temps et de l'espace à volonté ! »
      La lettre promise arriva finalement. Le chez stupéfait découvrit qu'elle contenait non seulement la bonne nouvelle du rétablissement de sa femme, mais aussi les mêmes extraits que, quelques semaines auparavant, Lahiri Mahasaya avait cités.
      Sa femme arriva en Inde quelques mois plus tard. Elle visita le bureau, où Lahiri Mahasaya était tranquillement assis à son bureau. La femme l'approcha avec respect.
      « Monsieur, dit-elle, c'est votre forme, entourée d'un halo de gloire, que j'ai contemplée il y a quelques mois sur mon lit de malade à Londres. A ce moment, j'ai été complètement guérie ! Peu après, j'ai pu entreprendre cette longue traversée de l'océan pour venir en Inde. »
      Jour après jour, un ou deux dévots priaient le sublime gourou de leur conférer l'initiation au Kryia. En plus de ces devoirs spirituels, et de ceux de sa vie professionnelle et familiale, le grand maître accordait un intérêt enthousiaste à l'éducation. Il organisa de nombreux groupes d'étude, et joua un rôle actif dans le développement d'un grand lycée dans le quartier Bengalitola de Bénarès. Ses exposés réguliers sur les Ecritures furent bientôt appelés son « Assemblée Gita », à laquelle assistaient de nombreux chercheurs de vérité.
      Par ses multiples activités, Lahiri Mahasaya cherchaient à répondre au défi de la vie de tous les jours : « Une fois accomplis ses devoirs professionnels et sociaux, où est le temps pour la méditation et la dévotion ? » La vie harmonieusement équilibrée du grand gourou-chef de famille devint l'inspiration silencieuse de milliers de cœurs en demande. Ne percevant qu'un modeste salaire, économe, sans ostentation, accessible à tous, le maître suivait naturellement et joyeusement le chemin de la vie terrestre.
      Bien qu'installé sur le siège de l'Etre Suprême, Lahiri Mahasaya témoignait du respect à tous les hommes, sans distinction de leurs mérites. Lorsque ses disciples le saluaient, il s'inclinaient à son tour devant eux. Avec une humilité enfantine, le maître touchait souvent les pieds des autres, tout en ne leur permettant que rarement de lui rendre pareil honneur, même si ce geste d'obéissance envers le gourou constitue une antique coutume orientale.
      Un trait significatif de la vie de Lahiri Mahasaya était qu'il accordait l'initiation au Kriya aux hommes et aux femmes de toutes les fois. Non seulement les Hindous, mais aussi les Musulmans et les Chrétiens figuraient parmi ses principaux disciples. Monistes ou dualistes, les hommes et femmes de toutes religions, ou sans religion, étaient reçus de manière impartiale et instruits par le gourou universel. L'un de ses chélas très avancés était Abdul Gufoor Khan, un Musulman. Les efforts que Lahiri Mahasaya déployaient pour dissoudre le sectarisme rigide du système de castes de son époque témoignaient d'un grand courage pour le Brahmane de haute naissance qu'il était. Comme tous les prophètes inspirés par Dieu, Lahiri Mahasaya donnait un nouvel espoir aux parias et aux opprimés de la société.

      « Gardez toujours à l'esprit que vous n'appartenez à personne, et que personne ne vous appartient. Pensez qu'un jour vous devrez brusquement tout quitter dans ce monde – alors faites la connaissance de Dieu maintenant », disait le grand gourou à ses disciples. « Préparez-vous au futur voyage astral de la mort en vous élevant quotidennement dans le ballon dirigeable de la perception de Dieu. L'illusion vous amène à vous percevoir comme un tas de chair et d'os, qui est au mieux un nid à problèmes (2). Méditez sans cesse, afin que vous puissiez rapidement vous contempler en tant qu'Essence Infinie, libre de toute forme de souffrance. Cessez d'être prisonnier de votre corps ; en utilisant la clef secrète du Kriya, apprenez à vous échapper dans l'Esprit. »
      Le grand gourou encourageait ses divers étudiants à la discipline traditionnelle de leur propre religion. Mettant l'accent sur le fait que le Kriya, en tant que technique pratique de libération, englobait tout par nature, Lahiri Mahasaya donnait à ses chelas la liberté d'exprimer leur vie en conformité avec leur environnement et leur éducation.

      « Un Musulman doit accomplir la prière du namaj (3) quatre fois par jour », indiquait le maître. « Quatre fois par jour, un Hindou doit s'asseoir en méditation. Un Chrétien doit se mettre à genoux quatre fois par jour, à prier Dieu et à lire la Bible. »
      Avec un sage discernement, le gourou guidait ses disciples sur les chemins du Bhakti Yoga (yoga de la dévotion), du Karma Yoga (yoga de l'action), du Jnana Yoga (yoga de la sagesse), ou du Raja Yoga (yoga royal ou complet), suivant les tendances naturelles de chacun. Le maître, qui ne se pressait pas pour accorder sa permission aux dévots souhaitant emprunter le chemin formel de la vie monastique, les mettait toujours en garde et leur demandait de réfléchir au préalable aux austérités engendrées par cette vie.

      Le grand gourou enseignait à ses disciples à éviter les discussions théoriques sur les Ecritures. « Celui-là seul est sage qui se consacre à réaliser, et non pas seulement à lire, les antiques révélations », disait-il. « Résolvez tous vos problèmes par la méditation. (4) Echangez les spéculations religieuses inutiles contre le véritable contact avec Dieu. Libérez votre esprit des débris théologiques dogmatiques ; laissez pénétrer les eaux fraîches et curatives de la perception directe. Mettez-vous en harmonie avec la Guidance intérieure active ; la Voix Divine a réponse à tous les dilemnes de la vie. Même si la capacité de l'homme à s'attirer des ennuis paraît sans limite, l'Assistance Divine est tout aussi pleine de ressources.»
      L'omniprésence du maître fut démontrée un jour devant un groupe de disciples qui écoutaient son exposé sur la Bhagavad Gîta. Alors qu'il expliquait la signification du Kutastha Chaitanya ou de la Conscience Christique dans toute la création vibratoire, Lahiri Mahasaya se mit à haleter et s'écria : « Je me noie dans les corps de nombreuses âmes au large des côtes du Japon ! »
      Le matin suivant, les chelas lirent dans le journal le compte-rendu de la mort de nombreuses personnes dont le navire avait sombré le jour précédent près du Japon.
      Les disciples éloignés de Lahiri Mahasaya étaient souvent conscients de sa présence enveloppante. « Je suis toujours avec ceux qui pratiquent le Kriya », disait-il d'un ton consolateur aux chelas qui ne pouvaient rester à ses côtés. « Je vous guiderai vers la Demeure Cosmique grâce à l'élargissement de vos perceptions. »
      Un dévot raconta à Swami Satyananda que, alors qu'il ne pouvait pas se rendre à Bénarès, il avait néanmoins reçu l'initiation précise du Kriya dans un rêve. Lahiri Mahasaya était apparu pour instruire le chela, en réponse à ses prières.
      Si un disciple négligeait l'une quelconque de ses obligations terrestres, le maître le corrigeait avec douceur et le disciplinait.
      « Les paroles de Lahiri Mahasaya étaient douces et apaisantes, même lorsqu'il était forcé de parler ouvertement des défauts d'un chela », me dit un jour Sri Yukteswar. Il ajouta d'un air contrit : « Aucun disciple n'a jamais fui les piques de notre maître. » Je ne pus m'empêcher de rire, mais j'assurai sincèrement Sri Yukteswar que, acérée ou pas, chacune de ses paroles était douce à mes oreilles.
      Lahiri Mahasaya avait prudemment divisé le Kriya en quatre initiations progressives. Il n'accordait les trois techniques supérieures qu'après que le dévot ait fait preuve d'un progrès spirituel réel. Un jour, un certain chela, convaincu de ne pas être jugé à sa juste valeur, manifesta son mécontentement.
      « Maître, dit-il, je suis certainement prêt maintenant pour la seconde initiation. »
      A cet instant, la porte s'ouvrit et un humble disciple, Brinda Bhagat, entra. C'était un facteur de Bénarès.
      « Brinda, assied-toi près de moi. » Le grand gourou lui sourit affectueusement. « Dis-moi, es-tu prêt pour la seconde technique du Kriya ? »
      Le petit facteur replia ses mains en signe de supplication. « Gurudeva, dit-il paniqué, plus d'initiations s'il-vous-plaît ! Comment pourrais-je assimiler encore des techniques supérieures ? Je suis venu aujourd'hui pour demander votre bénédiction, parce que le premier Kriya divin m'a rempli d'une telle ivresse que je ne peux pas délivrer mon courrier ! »
      « Brinda nage déjà dans la mer de l'Esprit. » A ces mots de Lahiri Mahasaya, son autre disciple hocha la tête.
      « Maître, dit-il, je vois que je suis un ouvrier médiocre qui rejette la faute sur ses outils. »
      Le facteur, qui était un homme sans éducation, développa ultérieurement sa perception à travers le Kriya, à tel point que les érudits recherchaient parfois son interprétation sur certains points des Ecritures. Ignorant tout autant le péché que la syntaxe, le petit Brinda gagna la reconnaissance des pandits érudits.
      Outre les nombreux disciples de Lahiri Mahasaya à Bénarès, des centaines d'autres vinrent à lui de points éloignés de l'Inde. Lui-même se rendit au Bengale en plusieurs occasions pour visiter les beaux-pères de ses deux fils. Ainsi béni par sa présence, le Bengale se couvrit de petits groupes de Kriya. Particulièrement dans les districts de Krinagar et de Bishnupur, de nombreux dévots silencieux ont permis jusqu'à ce jour au courant de méditation spirituelle de continuer à s'écouler.
      Parmi les nombreux saints qui reçurent le Kriya de Lahiri Mahasaya, on peut mentionner l'illustre Swami Vhaskarananda Swaraswati de Bénarès, et le grand ascète de Deogarh, Balananda Brahmachari. Pendant quelque temps, Lahiri Mahasaya servit de tuteur privé au fils du Maharaja Iswari Narayan Sinha Bahadur de Bénarès. Reconnaissant l'accomplissement spirituel du maître, le Maharaja, ainsi que son fils, demandèrent l'initiation au Kriya, de même le Maharaja Jotindra Mohan Thakur.

      Un certain nombre de disciples de Lahiri Mahasaya qui occupaient des postes d'influence dans la société désiraient étendre le cercle du Kriya par la publicité. Le gourou refusa de leur accorder sa permission. Un chela, le docteur de la Couronne attaché au Lord de Bénarès, entreprit un effort organisé pour répandre le nom du maître sous celui de "Kashi Baba" (l'Exalté de Bénarès). (6) Mais là aussi, le gourou l'interdit.
      « Que la fragrance de la fleur du Kriya se propage naturellement, sans mise en scène, » disait-il. « Ses graines germeront dans le sol des cœurs spirituellement fertiles. »
      Bien que le grand maître n'ait pas adopté le système consistant à prêcher au travers de l'instrument moderne d'une organisation, ou par la presse écrite, il savait que le pouvoir de son message se répandrait tel un flot irrésistible, indondant par sa propre force les rives des esprits humains. Les vies changées et purifiées des dévots constituaient les garanties simples de la vitalité éternelle du Kriya.

      En 1886, vingt-cinq ans après son initiation de Ranikhet, Lahiri Mahasaya fit valoir son droit à la retraite avec pension. (7) Etant désormais disponible la journée, les disicples vinrent le trouver de plus en plus nombreux. Le grand gourou restait maintenant assis en silence la majorité du temps, dans la tranquille position du lotus. Il quittait rarement son petit salon, même pour se promener or pour se rendre dans d'autres parties de la maison. Un flot paisible de chelas se pressait, presque sans discontinuer, pour un darshan (vision divine) du gourou.
      A la divine stupeur des témoins, l'état physiologique habituel de Lahiri Mahasaya montrait des caractéristiques surhumaines : il ne rsespirait plus, ne dormait plus ; son cœur ne battait plus, ses yeux restaient fixes pednant des heures, et une profonde aura de paix l'entourait. Aucun visiteur ne partait sans que son esprit n'ait été élevé ; tous savaient qu'ils avaient reçu la bénédiction silencieuse d'un véritable homme de Dieu.

      Le maître permit alors à son disciple Panchanon Bhattacharya d'ouvrir l' « Arya Mission Institution », à Calcutta. Là, le saint disciple répandait le message du Kriya Yoga, et préparait pour le bénéfice du public certaines préparations herbales yogiques (8).

      En accord avec l'antique coutume, le maître donnait aux gens en général une huile de neem (9) pour la guérison de diverses maladies. Lorsque le gourou demandait à un disciple de distiller l'huile, celui-ci parvenait facilement à accomplir sa tâche. Que quelqu'un d'autre essayât, il rencontrait alors d'étranges difficultés, et s'apercevait que l'huile médicinale s'était presque évaporée après avoir subi le processus de distillation requis. Bien évidemment, la bénédiction du maître faisait partie des ingrédients nécessaires.




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      Je reproduis ci-dessus l'écriture et la signature de Lahiri Mahasaya, en alphabet bengali. Ces lignes sont tirées d'une lettre à un chela ; le grand maître interprète un vers sanscrit comme suit : « Celui qui a atteint un état de calme dans lequel il ne cligne plus des paupières a atteint le Sambhabi Mudra. » Signé : « Sri Shyama Charan Deva Sharman ».
      L'Arya Mission Institution entreprit la plublication de nombreux commentaires du maître sur les Ecritures. Comme Jésus et d'autre grands prophètes, Lahiri Mahasaya n'écrivit lui-même aucun livre, mais ses interprétations pénétrantes furent enregistrées et mises en forme par divers disciples. Certains de ces copistes firent preuve de plus de discernement que d'autres pour véhiculer correctement la perception profonde du gourou ; pourtant, dans l'ensemble, leurs efforts furent couronnés de succès. Grâce à leur zèle, le monde possède les commentaires sans égaux de Lahiri Mahasaya sur vingt-six Ecritures anciennes.

      Sri Ananda Mohan Lahiri, l'un des petits-fils du maître, a écrit un livret intéressant sur le Kriya. « Le texte de la Bhagavad Gîta fait partie de la grande épopée du Mahabharata, qui possède plusieurs points de nœuds (vyas-kutas) », écrivait Sri Ananda. « En n'interrogeant pas ces points de nœuds, nous ne trouvons que des histoires mythiques étranges sur lesquelles il est facile de se méprendre. En n'expliquant pas ces points de nœuds, nous perdons une science que l'Orient a préservée avec une patience surhumaine après une quête de milliers d'années d'expérimentation. (10) Ce sont les commentaires de Lahiri Mahasaya qui portèrent à la lumière, libérée des allégories, la science même de la religion qui avait été si astucieusement cachée dans l'énigme des lettres et de l'imagerie des Ecritures. N'étant plus un simple méli-mélo inintelligible de mots, le maître a prouvé que les formules d'adoration védique qui seraient autrement vides de sens, sont en fait remplies de signification scientifique. »      Nous savons que l'homme se trouve habituellement impuissant face à l'emprise des mauvaises passions, mais celles-ci perdent tout pouvoir et l'homme ne trouve plus aucun motif de s'y adonner lorsque éclot en lui une conscience de félicité supérieure et durable à travers le Kriya. Ici, l'abandon, la négation des passions inférieures va de pair avec l'affirmation de la félicité. Sans ce processus, les centaines de maximes morales qui n'offrent que des interdits nous sont inutiles.      Notre boulimie d'activités mondaines tue en nous le sens de l'émerveillement spirituel. Nous ne pouvons pas comprendre la Grande Vie derrière tous les noms et toutes formes, simplement parce que la science nous affirme que nous pouvons utiliser les pouvoirs de la nature ; cette familiarité à engendré du mépris pour ses ultimes secrets. Notre relation à la nature est une relation d'affaires. Nous la courtisons, pour ainsi dire, dans le but de découvrir comment nous pouvons l'utiliser pour atteindre nos objectifs ; et nous utilisons ses énergies, dont la Source demeure toujours inconnue. Dans le domaine de la science, notre relation à la nature est la même que celle qui existe entre un homme et son domestique, ou dans un sens philosophique, elle est comme un prisonnier à la barre des témoins. Nous l'interrogeons, nous la défions, et nous pesons minutieusement ses preuves dans des balances humaines qui ne sauraient mesurer ses valeurs cachées. De l'autre côté, lorsque le soi se trouve en communion avec une puissance supérieure, la nature obéit automatiquement, sans stress ni tension, à la volonté de l'homme. Cette autorité sur la nature qui ne requiert aucun effort est qualifiée de « miraculeuse » par le matérialiste incrédule.      La vie de Lahiri Mahasaya, par son exemple, a changé la notion erronée selon laquelle le yoga est une pratique mystérieuse. Tout homme, à travers le Kriya, peut trouver le chemin lui permettant de comprendre sa propre relation à la nature et d'éprouver du respect spirituel pour tous les phénomènes, qu'ils soient de nature mystique ou qu'ils se produisent quotidiennement, en dépit du côté terre-à-terre de la science physique. (11) Nous devons garder à l'esprit que ce qui était mystique il y a mille ans ne l'est plus, et que ce qui est mystérieux à l'heure actuelle pourrait être expliqué par une loi dans une centaine d'années. C'est l'Infini, l'Océan de Puissance, qui est derrière toutes les manifestations.      La loi du Kriya Yoga est éternelle. Elle est aussi vraie que les mathématiques ; à l'instar des règles simples de l'addition et de la soustraction, la loi du Kriya ne pourra jamais être détruite. Réduisez en cendres tous les livres de mathématiques, ceux qui ont l'esprit logique redécouvriront toujours ces vérités ; détruisez tous les livres sacrés sur le yoga, et ses lois fondamentales ressurgiront à chaque fois qu'apparaîtra un véritable yogi portant en lui la pure dévotion et donc la pure connaissance. »
      Tout comme Babaji est l'un des plus grands avatars, un Mahavatar, et Sri Yukteswar un Jnanavatar ou Incarnation de la Sagesse, de même Lahiri Mahasaya peut être qualifié à juste titre de Yogavatar, ou Incarnation du Yoga. Au regard de la quantité et de la qualité du bien accompli, il a élevé le niveau spirituel de la société. Par son pouvoir d'élever ses disciples à une stature christique et par la vaste dissémination de la vérité au sein des masses, Lahiri Mahasaya compte au nombre des sauveurs de l'humanité.
      Son caractère unique en tant que prophète réside dans le fait qu'il a mis l'accent pratique sur une méthode définie, le Kriya, et ainsi ouvert pour la première fois les portes de la libération par le yoga à tous les hommes. Sans même considérer les miracles de sa propre vie, le Yogavatar a certainement accompli le plus grand de tous les miracles en transformant le l'antique et complexe yoga en quelque chose de simple et d'efficace, à la portée de tous.
      Concernant les miracles, Lahiri Mahasaya disait souvent : « L'opération de lois subtiles qui sont inconnues du grand public ne doivent pas faire l'objet de discussions publiques ou être publiées sans faire preuve du discernement adéquat. » Si dans ces pages j'ai semblé faire fi de son avertissement, c'est parce qu'il m'a apporté une assurance intérieure à ce sujet. Dans le même ordre d'idée, en rappelant la vie de Babaji, de Lahiri Mahasaya et de Sri Yukteswar, j'ai cru sage d'omettre certaines histoires miraculeuses, qui n'auraient guère pu être couchées sur le papier sans être accompagnées de tout un volume de philosophie absconse pour les expliquer.
      Un nouvel espoir pour des hommes nouveaux ! « L'union divine, proclamait le Yogavatar, est possible grâce à l'effort personnel, et ne dépend pas de croyances théologiques ou de la volonté arbitraire d'un Dictateur Cosmique. »
      En utilisant la clef du Kriya, les personnes qui ne parviennent pas à croire à la divinité de tout être humain contempleront enfin la pleine divinité de leur propre soi.


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(1)  De nombreux passages bibliques révèlent que la loi de la réincarnation était comprise et acceptée. Les cycles de réincarnations constituent une explication plus raisonnable des différents stades d'évolution de l'humanité que la théorie occidentale commune qui suppose que quelque chose (la conscience de l'égo), sort de rien, existe à degrés divers de désir pendant trente ou quatre-vingt-dix ans, avant de retourner au vide originel. La nature inconcevable d'un tel vide est un problème qui ravirait le cœur d'un scolastique médiéval.

(2)  Combien de types de mort sont dans nos corps ! Rien d'autre ne s'y trouve que la mort ! » Martin Luther dans Table Talk.

(3)  La principale prière des Musulmans, habituellement répétée quatre ou cinq fois par jour.

(4)  « Cherche la vérité dans la méditation, pas dans les livres moisis. Regarde dans le ciel pour trouver la lune, pas dans l'étang. » Proverbe persan.

(5)  Le Kriya Yoga pouvant faire l'objet de plusieurs subdivisions, Lahiri Mahasaya dégagea sagement quatre étapes qui, pour lui, contenaient la substance essentielle et avaient la plus grande valeur pratique.

(6)  Parmi les autres titres donnés à Lahiri Mahasaya par ses disciples, on trouvait Yogibar (plus grand des yogis), Yogiraj (roi des yogis) et Munibar (plus grand des saints), auquels j'ai ajouté Yogavatar (incarnation du yoga).

(7)  Il avait servi au total 35 ans dans l'un des services du gouvernement.  (Autobiography of A Yogi, de Paramahansa Yogananda - Traduction de France-Spiritualités ©)

(8)  On trouve une vaste connaissance des plantes médicinales dans les antiques traités en sanscrit. Les herbes himalayennes ont été employées dans la cure de rajeunissement qui a suscité l'attention du monde en 1938 lorsque la méthode a été utilisée sur le Pundit Madan Mohan Malaviya, Vice-Chancelier de l'Université Hindoue de Bénarès, alors âgé de 77 ans. Le célèbre érudit a recouvré en 45 jours, dans une mesure remarquable, sa santé, sa force, sa mémoire, ainsi qu'une vue normale ; des indications d'un troisième jeu de dents sont apparues, tandis que toutes les rides ont disparu. Le traitement à base de plantes, connu sous le nom de Kaya Kalpa, est l'une des 80 méthodes de rajeunissement indiquées dans l'Ayurveda (science médicale) hindou. Le Pundit Palaviya a reçu ce traitement des mains de Sri Kalpacharya Swami Beshundasji, qui affirme être né en 1766. Celui-ci possède des documents prouvant qu'il a dépassé les 100 ans ; les reporters d'Associated Press ont fait remarquer qu'il en paraissait une quarantaine.      Les anciens traités hindous divisaient la science médicale en 8 branches : salya (la chirurgie) ; salakya (les maladies au dessus du cou) ; Bhutavidya (les maladies mentales) ; kaumara (les soins de la petite enfance) ; agada (la toxicologie) ; rasayana (la longévité) ; vagikarana (les toniques). Les médecins védiques employaient des instruments chirurgicaux délicats, utilisaient la chirurgie plastique, comprenaient les méthodes médicales visant à contrer les effets des gaz toxiques, effectuaient des césariennes et des opérations du cerveau, et étaient versés dans la dynamisation des médicaments. Hippocrate, le célèbre médecin du Vème siècle avant J.-C., a emprunté une bonne partie de sa matière médicale aux sources hindoues.

(9)  Le margousier de l'Inde Orientale. Ses vertus médicinales sont maintenant reconnues en Occident, où l'écorce amère de neem est utilisée comme tonique, et où il a été prouvé que l'huile extraite de ses graines et de ses fruits était extrêmement efficace dans le traitement de la lèpre et d'autres maladies.

(10)  Un certain nombre de sceaux récemment exhumés dans des sites archéologiques de la vallée de l'Indus, datant du troisième millénaire avant J.-C., montrent des figures assises dans des postures de méditation utilisées actuellement dans le système du Yoga, et viennent confimer la déduction selon laquelle certains rudiments du Yoga étaient déjà connus à l'époque. Il n'est pas irréaliste d'en conclure que l'introspection systématique menée à l'aide de méthodes étudiées est pratiquée en Inde depuis cinq mille ans... L'Inde a développé certaines attitudes d'esprit religieuses de grande valeur, ainsi que des notions éthiques uniques, du moins dans l'étendue de leur champ d'application à la vie de tous les jours. L'une d'elles a été une tolérance en matière de questions de croyance intellectuelle – de doctrine – étonnante aux yeux de l'Occident, où, pendant de nombreux siècles, la chasse aux hérésies fut monnaie courante, et où les guerres menées au nom de querelles sectaires étaient fréquentes parmi les nations. » – Extraits d'un article du Professeur W. Norman Brown publié dans le numéro de mai 1939 du Bulletin de l'American Council of Learned Societies (Conseil Américain des Sociétés Savantes), Washington D. C.

(11)  On pense ici à l'observation de Carlyle dans Sartor Resartus : « L'homme qui est incapable de s'émerveiller, qui ne s'émerveille pas (et n'adore pas) de manière habituelle, fût-il président d'innombrables Sociétés Royales, et même s'il portait... l'épitome de tous les laboratoires et observatoires, avec leurs résultats, dans sa tête, n'est qu'une paire de lunettes sans yeux derrière. »  (Autobiography of A Yogi, de Paramahansa Yogananda - Traduction de France-Spiritualités ©)

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Ecrit le: Mercredi 19 Août 2015 à 21h34 Posted since your last visit
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Une chose qu'il faut garder à l'esprit est que, même si l'ouvrage de Yogananda est vraiment exceptionnel en terme des évènements décrits, et qu'il cite des témoins variés des évènements parfois, tout ce qu'on peut trouver en français ou anglais ou autre langue de pays occidental est la traduction des écrits de Yogananda.

On n'a que ses récits à ces sujets, même si dans l'absolu, les personnes décrites existent, plusieurs éléments le montrent avec une petite recherche, mais si on veut savoir si il existe bien des témoins de ces choses là il faut parler l'hindi et le bengali et ne pas attendre de trouver ça sur internet et aller sur place. Donc vu d'ici, de notre place, le livre est invérifiable. Au contraire de certains grands personnages comme Ma Ananda Moyi ou Sathya Sai Baba qui ont des milliers (ou centaines de milliers pour Sai baba) de témoins vivants dans le monde dont des dizaines (ou centaines pour Sai baba) ont écrits leur témoignage dans les pays occidentaux variés; là on n'a qu'une seule voix, celle de Yogananda.

Je ne dis pas que ce qu'il a écrit est falsifié, mais que c'est non vérifiable sans parler les langues et aller enquêter sur place auprès des petits enfants des témoins (qui sont tous décédés vu l'époque) pour voir si les faits sont véridiques. Donc c'est à accepter ou refuser, il n'y aura pas d'éléments directs sans autre investigation possible.

ça devient donc une question d'intuition et de faisceaux convergents personnels ou pas pour savoir si on crédite ou pas l'oeuvre.
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LightInWay
Ecrit le: Mardi 25 Août 2015 à 18h09 Posted since your last visit
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Voilà la technique de Kriya Yoga provenant de l'épuration des sources écrites en Bengali de Lahiri Mahasaya ayant commenté le yoga et de ses disciples directs de l'époque ayant consigné plusieurs choses en sanskrit; le tout compilé et traduit par quelqu'un qui a pratiqué la SRF et d'autres organisations de Kriya, toutes en opposition les unes des autres et a cherché les sources en Inde directement, en langue d'origine. Il me semble que c'est un ensemble épuré qui de plus est en français, pour ceux qui veulent pratiquer:

http://www.kriyayogainfo.net/files/Chapter...in%20French.pdf

18 pages de pratique concrète à tester! Ceci constitue l'ensemble des techniques dites "Kriya 1" c'est à dire l'initiation au Kriya Yoga, qu'il faut maitriser par une pratique de chaque jour durant des mois ou des années avant de passer à la suite.

Et les vidéos montrant comment bien mener ces prescriptions:
http://www.kriyayogainfo.net/Eng_Downloads2.html

C'est le chapitre principal traduit en français de son livre PDF gratuit en anglais téléchargeable ici, plus complet (il y a les techniques des autres Kriya de niveau suivant dans ce livre):
http://www.kriyayogainfo.net/Eng_Downloads1.html

Lahiri Mahasaya disait que la Kriya de niveau 1 était suffisante pour assister à l'éveil spirituel complet de celui qui est en recherche d'exercices d'aide; le reste étant certainement utile mais pas indispensable. Donc avec ça il y a un programme de travail pour ceux qui sont intéressés.

Ce message a été modifié par LightInWay le Mardi 25 Août 2015 à 18h24
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Ecrit le: Mardi 25 Août 2015 à 22h01 Posted since your last visit
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Grand trouvaille ! Surtout pour l'extrait en français et cette vidéo qui permet de mieux comprendre (ou adapter ^^) la phase de monté et de descente (http://www.kriyayogainfo.net/video/KP%2002.wmv).
Et cette technique, proposée par le site est juste magique, je ne connaissais pas !


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« No matter where you are, Look for the brightest star, Believe it is true, My soul is smiling at you", FastWalkers
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Ecrit le: Mercredi 26 Août 2015 à 18h06 Posted since your last visit
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Un site qui traduit en français plusieurs centaines de leçons de yoga spirituel (respirations, montée du prana, méditation, etc) gratuites sur internet:
http://www.aypsite.ch/lecons_principales


Citation
Ces leçons sont pour ceux qui sont avisés, pour ceux qui sont prêts à faire ce qu'il faut le temps qu'il faut. Les sages d'antan étaient ils moins impliqués dans leurs pratiques? Bien sûr que non. Nos nous émerveillons de leurs histoires, mais c'est la même chose aujourd'hui. Vous retirerez de vos pratiques ce que vous y mettez.
Il en a toujours été ainsi.
Pourquoi s'inquiéter de tout cela? Pour être honnête, c'est la meilleure expérience, la plus extatique que nous pouvons faire. Le plaisir est au-delà de tout ce que l'on peut imaginer. L'essence de l'expérience divine est une béatitude incomparable et sans fin ainsi qu'une paix, un silence intérieur, qui ne peut être brisée. Cela paraît contradictoire, n'est-ce pas? Il en est pourtant ainsi. Mais ne me croyez pas sur parole. Essayez par vous- même et voyez. Tout cela est en vous qui vous attend. Faites de tous petits pas pour commencer et vous vous trouverez en train de progresser par bonds. Bien entendu, c'est si vous êtes prêts, si vous choisissez de vous y mettre chaque jour pour avancer. Pensez-y, c'est la seule chose que l'on emmène avec nous quand on quitte cette vie.


Les pratiques qui seront abordées comprennent:



  • cultiver le silence intérieur permanent au moyen de la méditation.

  • ouvrir les canaux subtils par le pranayama (contrôle de la respiration).

  • stimuler l'énergie divine au moyen de postures et moyens physiques.

  • cultiver le désir pour le divin.

  • cultiver l'énergie sexuelle pour un but spirituel.

  • cultiver la conscience intérieure silencieuse avec des moyens puissants.



Certaines de ces pratiques sembleront familières. D'autres paraîtront radicales. Combinées entre elles de façon spécifique elles forment un système de yoga extrêmement puissant. Elles sont beaucoup trop efficaces pour être réservées au petit nombre. Elles appartiennent au plus grand nombre. Alors lancez-vous. Si vous désirez la connaissance qui vous permettra de transformer votre condition ordinaire, cela veut dire que vous êtes prêt, et vous avez trouvé le bon site.


Citation
Le mot yoga veut dire « joindre ». Le mot religion signifie « relier ». Hmmm... la signification est presque la même. Mais joindre ou relier quoi? Ah... nous touchons à l'essentiel.

[...]

Le yoga n'est pas simplement un processus intellectuel. C'est quelque chose de physique, comme toute personne qui a pris des cours de yoga le sait. Les pratiques de yoga agissent à plusieurs niveaux , physique, mental, émotionnel, neurologique, et dans les galaxies d'énergie interne extatique.
Le processus qui conduit à l'union commence lorsque l'on entre en contact direct avec notre soi, avec notre conscience. Une fois que nous aurons créé un premier palier en établissant un rapport avec notre conscience, nous pourrons continuer en utilisant de nombreux autres moyens. Entrer en contact avec notre conscience la plus profonde de façon régulière est apaisant et agréable et peut nous procurer une détente immédiate dans notre vie affairée et agitée. Cela se fait au moyen de la méditation. Une méditation très particulière appelée méditation profonde. C'est la première pratique avancée de yoga que nous apprendrons sur le chemin qui nous mènera à l'union, à retrouver notre unité. C'est un premier pas positif qui rapporte beaucoup pour un effort quotidien minime.
« Un effort quotidien? » C'est ce dont nous allons parler maintenant. Car si vous ne faites pas ce petit effort de tous les jours, vous perdrez votre temps ici, tout comme ailleurs.
Le gourou est en vous


Citation
Chacun sait bien que pour réussir ce que l'on entreprend, il faut y penser tout le temps et être prêt à faire chaque jour ce qu'il faut pour y parvenir. Regardez les gens que vous connaissez et qui sont des exemples de réussite. N'est-ce pas ce qu'ils ont en commun? Si nous nous penchons sur leur vie nous voyons qu'ils ont travaillé longtemps et avec acharnement pour parvenir à un niveau d'excellence dans leur domaine. En arrière plan, nous observons un désir insatiable d'aller jusqu'au bout, jusqu'à la réussite, qui leur a permis de surmonter les obstacles et d'aller de l'avant, pendant des années. Il en est de même dans le domaine du yoga et de la religion, c'est-à-dire dans l'effort qui conduit à l'union divine.


Jésus a dit « bénis soient ceux qui ont soif de justice car ils seront exaucés » et il a aussi dit « cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira ».


C'est la formule magique, le désir qui nous pousse vers notre but et engendre les actions nécessaires pour atteindre ce but. Le désir continuel est comme le combustible. L'action quotidienne est comme le feu. Le mot « continuel » est important, ainsi que le mot « but ». Si les deux ne sont pas réunis, les désirs sont éparpillés, les actions ne sont pas ciblées et pas grand-chose ne se produit. Mais avec les deux on peut tout réussir.


Si nous cultivons notre désir d'être tout le temps focalisé sur notre but particulier, par exemple la réalisation de l'union divine, alors c'est un type particulier de désir que nous cultivons. On le nomme « dévotion ». La dévotion est l'écoulement continu du désir vers un objet ou un but. Le concept de dévotion nous est familier. C'est ainsi que l'on peut expliquer le succès de ceux qui réussissent « oh, elle est tellement dévouée à son travail ». Egalement des grands mystiques « oh, elle est si dévouée à Dieu ». Ce n'est pas une coïncidence que l'on trouve la dévotion et la grandeur associées. La première conduit invariablement à la seconde. La seconde ne peut se manifester sans la première.



La première des leçons, c'est ici, et ensuite elles se lisent (et se pratiquent) dans l'ordre de lecture; rien de fouillitique:
http://www.aypsite.ch/lecon_010

On y trouvera des éléments identiques à ce qui se pratique dans le Kriya Yoga et d'autres techniques complémentaires en tous genres. D'une manière général, des techniques de yoga spirituel, et pas de Hatha Yoga pour faire de la gymnastique comme l'entend souvent l'occidental qui voit derrière le mot "yoga" une séance de gym relaxante. Rien à voir...

D'ailleurs ce site je l'ai trouvé dans les liens du site de Kriya Yoga qui donne la technique de base traduite en français des messages précédents!
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Ecrit le: Vendredi 28 Août 2015 à 07h08 Posted since your last visit
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Pour ceux qui s'intéressent au Kriya Yoga, j'ai reçu le livre de J.C. Stevens depuis le début de la semaine. Il n'est disponible qu'en anglais (ou en espagnol aussi) mais pas en français. Toutefois il est remarquable.

Il est coté par la personne qui a fait des traductions de Lahiri du Bengali et créé le site web dont jai mentionné plus haut les liens et le document français exposant les techniques de Kriya, comme étant un ami de cette personne (tous deux ont en effet travaillé sur les écrits originaux de Lahiri en Bengali en Inde):
http://www.kriyayogainfo.net/Eng_Links.html

Pour revenir à J; C. Stevens:

Il explique que sa mère a été membre d'une église d'une fondation enseignant le Kriya Yoga aux USA (il ne nomme jamais la fondation, mais tout ce qu'il dit montre avec presque 100% de certitude qu'il parle de la SRF la Self Realization Fellowship fondée par Yogananda) et qu'il a été intéressé depuis l'âge de 9 ans. Il a attendu l'âge de 17 ans pour avoir droit aux premiers cours de Kriya (leur église interdisait les cours avant cet âge) et a pratiqué tous les cours donnés avec beaucoup d'application; faisant de nombreuses heures de méditation chaque jour pendant des années.

Il s'est rendu compte en parlant avec ses camarades membres et après avoir vu plusieurs "moines" de l'ordre quitter leur église, que personne n'arrivait jamais en état se Samadhi (l'état de contact avec le divin qui est l'étape après la méditation profonde répétée) même avec plusieurs dizaines d'années de travail et qu'il y avait donc un problème. Il était interdit d'échanger entre eux au sujet de leurs pratiques (dogmatisme) et donc de comparer. Il a eu une fois une expérience de Samadhi furtive alors qu'il était en méditation dans laquelle la lumière divine dans laquelle il a plongé (qui est le soi intérieur) lui a dit que par les méthodes employées il ne pouvait aller plus loin. Il a compris que les enseignements donnés n'était pas corrects et a quitté cette fondation (le SRF pour moi) au bout de quelques temps, ayant vu que l'état de Samadahi dans lequel il était entre accidentellement ne revenait pas par les techniques adoptées.

Il est parti chercher ailleurs et a pris connaissance des techniques de nombreuses autres écoles de Kriya et des personnes qui avaient été formées dans ces écoles depuis des années avec qui il a pu parler. Il a pu comparer et voir que si il y avait des choses communes partout, il y avait aussi des différences sur de nombreux points dans les différentes écoles de Kriya.

Il était motivé intérieurement à atteindre le divin, et son expérience divine l'a bien sûr aidé à garder cette motivation qu'il avait depuis tout petit.

Il a donc cherché à revenir aux sources, la seule façon étant d'aller voir les écrits directement faits par Lahiri Mahasaya qui avait écrit plusieurs choses sur le Kriya et par des disciples directs de lui de l'époque qui avaient aussi écrit bien plus; en Bengali. Ce qu'avait écrit Lahiri suffisait d'ailleurs. Toute la technique du Kriya était disponible de la source directe, mais dans un langage incompréhensible d'un occidental et il a fait tout traduire (des éléments qu'on ne trouve pas sur internet).

Ainsi il a pu voir ce qui était correcte dans toutes les écoles de Kriya et là où ça a ait bifurqué.

Son livre contient donc l'enseignement original de Lahiri; et avec des mentions quand ça a divergé des différentes variations adoptées par les écoles de Kriya en général; le pourquoi Lahiri disait de faire ce qu'il fallait faire (car les enseignements de Lahiri sont explicatifs, chaque mouvement à faire relève de l'écoulement du prana dans les circuits des nadis et de leur interaction avec les chakras); ce qui permet de comprendre que les modifs effectuées par des écoles ne sont pas correctes au vu des chemins d'écoulement cherchés. Mais pourquoi ces modifs? Essentiellement on voit que les adaptations ont été faites pour les occidentaux et les débutant,s pour rendre certaines choses plus confortables et moins difficiles; malheureusement, cela a sacrifié la raison fondamentale pour laquelle ça marchait. Certains ont donc "adapté" car ils pratiquant sans savoir le pourquoi la pratique donnait un résultat, pensant avoir simplement simplifié quelque chose pour le rendre faisable par des débutants.

On voit que les prescriptions sont d'ailleurs parfaitement en accord avec ce que donne le site web ami dont le chapitre français a été mentionné.

En fait le site web indiqué et le livre de Stevens sont tout à fait complémentaires. En effet le livre de Stevens a un très net avantage: les éléments enseignés sont classifiés du début à la fin dans un ordre d'apprentissage des pratiques: d'abord des pratiques préliminaires à effectuer  pendant quelques semaines, puis les pratiques du premier Kriya, puis du deuxième, etc. Chaque pratique est découpée en étapes; en fait tout est fait sous la forme de leçons.

Chaque leçon décrit les éléments de la technique donnée par Lahiri; des diagrammes accompagnent quand c'est nécessaire, pour les positions à adopter; le pourquoi des écoulements et leur impact est donné, donc l'explication de ce que fait la position ou la respiration, etc. Puis les variations éventuelles observées dans les écoles sont données. Puis une discussion sur les résultats obtenus par cette pratique en provenance de diverses sources. Et enfin le tout est donné avec un tableau récapitulatif de l'ordre des opérations à mener quotidiennement où la nouvelel leçon est incluse, avec le temps à passer sur chaque opération; le tout à pratique durant une semaine en général avant de passer à la leçon suivante (quoique certaines leçons ne sont pas de la pratique mais de la connaissance nouvelle et donc ne nécessitent pas une semaine d epratique).

Bref c'est vraiment un manuel fait pour apprendre pas à pas, comme un livre scolaire, avec progressivité et non fouillitique. Il est donc supérieur au site web donné en ce sens là.

J. C. Stevens a pratiqué les techniques qu'il préconise, en fait c'est parce qu'il les a pratiquées et obtenu en quelques semaines et mois des succès qu'il n'avait jamais eu avec des années de pratique dans l'organisation où il était précédemment qu'il a décidé de faire un livre pour tous ceux qui comme lui sont en recherche vraie et déçus de ce qui était donné. Il a obtenu la vision astrale par l'ouverture du centre ajlna (troisième oeil) et la répétition de l'état de samadahi par la pratique des méthodes originelles.

Son livre est peu de chose en terme de prix au regard du gros livre (400 pages environ en moyen format) et du contenu qui est le résultat d'une recherche extrêmement poussée.

La sagesse voulant de suivre les indications appuyées de faire progressivement sans sauter les étapes, je suis dans ma première semaine d'opérations préliminaires et je n'incluerai une nouveauté qu'une fois chaque semaine dans la liste des pratiques comme indiqué (actuellement c'est environ 15min de pratique à faire au moins une fois par jour, deux fois si on en a le temps); et ça ira vers 20 à 25min quand toutes les pratiques seront incluses en fin de premier Kriya (dans quelques mois, j'ai lu une partie de ces leçons pour voir ce qu'il en est).

J'ai acheté la cinquième édition, ici:

http://www.amazon.fr/Kriya-Secrets-Reveale...s/dp/1479109517

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On peut feuilleter le livre avec amazon, vous pouvez donc voir l'intérieur:
http://www.amazon.fr/Kriya-Secrets-Reveale...ader_1479109517  (attendre quelques secondes après avoir cliqué sur le lien, pour que le lecteur de livre à feuilleter d'amazon se lance, et là vous pourrez feuilleter quelques pages extraites)

Evidemment, c'est en anglais, donc pour anglophile (et avec un dictionnaire à portée pour la traduction de certains mots de vocabulaire qu'on ne connait pas toujours).

C'est dommage que ça ne soit pas vendu en français car c'est vraiment un livre remarquable pour celui qui veut faire du Kriya.
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Ecrit le: Vendredi 28 Août 2015 à 07h28 Posted since your last visit
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A propos de la SRF j'a ipu trouver des choses à droite à gauche sur le net; provenant d'anciens membres.
Il est vrai que le livre de Yogananda, ré édité plusieurs fois, a été modifié par la SRf pour qu'ils apparaissent comme la pierre centrale par laquelle passer de manière indispensable pour accéder au Kriya Yoga.

Mais l'enseignement dispensé par Yogananda est bien celui qu'ils diffusent; en terme d'enseignement du Kriya (ce qu'indique aussi Stevens qui a fait des recherches). C'est Yogananda qui a décidé d'adaoter certaines choses au début face à des américains incapables de faire tout un tas de choses; des changements par rapport à ce que lui connaissait.

La preuve la plus évidente, c'est quand un ancien disciple directe de Yogananda en Inde, à qui il avait confié la direction de son école Ranchi de formation des jeunes au Kriya avant de partir aux USA est allé aux USA lui aussi et a constaté les pratiques des américains données par Yogananda; ceci après la mort de ce dernier. Il était surpris de voir les modifications faites par rapport à l'enseignement que Yogananda lui avait donné; et ne voulait pas critiquer car Yogananda était son maitre spirituel; toutefois il a accusé la grande différence sur de nombreuses choses. Et aussi le fait que les personnes pratiquantes qui avaient des soucis de santé les conservaient alors que le Kriya faisant naturellement circuler le prâna (ou chi ou orgone selon d'autres appellations) provoque un état de santé général plus fort. Bref il n'a pas ouvertement critiqué et a accepté que son ancien maitre ait adapté les choses; tout en voyant l'inefficacité de l'adaptation sur les membres pratiquants.

Bref, Yogananda a modifié l'enseignement qu'il a reçu de son propre maitre Yuksetvar qui lui-même pratiquait des choses que Lahiri avait évolué dans le temps et étoffé, qui n'était donc pas le Kriya complet enseigné par Lahiri en fin de sa vie. Au final on a un éloignement des enseignements d'origine.

Stevens a de plus quelques éléments intéressants: Lahiri enseignait des différences selon les personnes à aui il enseignait, c'était adapté à la personne, et l'explication provient de ce que les disciples directs de Lahiri ont consigné: selon les aptitudes ou difficultés des individus, il leur enseignait de quoi aller à un certain stade pour nettoyer ce qui en eux était bloquant pour passer à la suite et alors modifiait l'enseignement d'un point donné pour aller vers l'étape suivante si la personne avait progressé au bout de quelques mois ou années; ce qui lui permettait d'avoir par la suite l'enseignement du niveau suivant. Bref c'était adapté à l'individu en face. Et ces adaptations sont aussi incluses dans le livre de Stevens pour divers cas, pour info; la méthode exposée étant celle de celui qui n'est pas mis sur un chemin en impasse provisoire pour qu'il règle un problème en lui avant de poursuivre. (d'où l'intérêt d'un maître spirituel éclairé qui perçoit l'individue en face et module en fonction...)

Pour en revenir à Yogananda donc, il a aussi adapté; mais manifestement comme il a appris non pas de Lahiri mais de son maitre Yuksetwar qui pratiquait déjà une ancienne forme de Kriya sans la connaissance profonde du pourquoi de certaines choses; il s'est permis des adaptations lui aussi, en tant que maitre, mais manifestement la connaissance des circuits des nadis et des impacts des changements sur les mouvements d'énergie ne lui étaient pas bien connues et il n'a pas forcément vu que son adaptation pour convenir à un occidental mou qui a besoin de confort dans sa pratique a parfois complètement empêché certains mécanismes (malheureusement, un blocage dans la pratique et le reste le suit pas...).

Voilà à la décharge de la SRF qui même si elle est dogmatique et veut se placer au centre a enseigné malgré tout ce qui lui a été donné par Yogananda. C'est d'ailleurs certainement la raison pour laquelle Yogananda a dit en fin de sa vie qu'il n'y aurait plus d'autres enseignants de Kriya dans sa voie après lui (ce que la SRF a transformé en "Yogananda a dit qu'il était l'ultime enseignant de Kriya et donc personne sur la planète hors SRF ne peut enseigner du Kriya différent...) car il savait ses adaptations et avait dû constater lui-même l'échec  la progression de ses techniques sur  ans avec ses amis américains. D'ailleurs plusieurs de ses anciens disciples déçus de leur non progrès sont allés ouvrir leurs propres écoles de Kriya par la suite, en modifiant des choses (mais encore des modifs pas faites pour rétablir l'enseignement d'origine de Lahiri à %).

Voilà la grosse parenthèse sur la SRF et Yogananda.

Il n'en reste pas moins que l'ouvrage de Yogananda sur son autobiographie est excellent et que je vous le conseille vraiment (à ne pas acheter en version estampillée SRf qui l'a modifié donc); il relate des choses réellement extraordinaires du quotidien des "saints" indiens.
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Ecrit le: Dimanche 30 Août 2015 à 11h23 Posted since your last visit
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La méditation de transmission pratiquée par les groupes qui servent de transmetteurs abaisseurs d'intensité des énergies envoyées par la hiérarchie des maîtres, qui sert comme service à l'humanité (énergies servant à aider) et comme développement spirituel personnel (élèvement vibratoire important dû aux énergies qui passent à travers les chakras) est indiquée comme étant une forme de Kriya Yoga aussi.

Le Kriya est l'élévation par l'alimentation énergétique de l'énergie du soi supérieur que l'on fait passer dans les chakras. Si on le fait mal soit on ne fait rien circuler, soit on en fait trop et c'est des déséquilibres assurés, soit on le fait avec justesse et ça marche bien.

Pour ce qui est de la méditation de transmission, on ne fait rien et c'est la hiérarchie qui nous utilise comme poste de transformation, envoyant la juste quantité d'énergie dans les chakras, le but étant de l'utiliser en sortie, la combiner à la véhiculer (c'est la hiérarchie qui combine et dirige les énergies ensuite vers les lieux d'utilisation qui sont jugés propices par eux); pas de risque de surdosage ou sous-dosage. En ce sens c'est une méditation Kriya calibrée. Elle est alimentée par l'énergie de la hiérarchie, et pas l'énergie du soi intérieur.

La méditation de transmission, c'est quoi. Un livre PDF complet sur la question:
http://www.partageinternational.org/livres..._nouvel_Age.pdf

Résumé succint de la technique:

Citation
La méditation de transmission


Une méditation de groupe au service de l’humanité


Le désir de servir se manifeste aujourd'hui chez de nombreuses personnes. La méditation de transmission fournit un moyen simple et très puissant, de servir le monde, et se révèle également présenter une opportunité de croissance spirituelle particulièrement rapide.


Qu'est-ce que la méditation de transmission ?


La transmission est une forme spécifique de méditation de groupe, ayant pour objet de transmettre des énergies spirituelles au profit de l’humanité. Il s’agit d’un acte de service qui s’effectue en coopération avec les Maîtres de Sagesse.
Les Maîtres de Sagesse, ces Frères aînés de l’humanité qui nous ont précédés sur le chemin de l’évolution, sont les gardiens de puissantes énergies cosmiques qui pénètrent notre sphère planétaire. Certaines énergies sont d’une puissance telle que leur intensité doit être réduite pour devenir disponibles et accessibles à l’humanité. Le but des groupes de transmission est précisément de réduire l’intensité de ces énergies. Ainsi les groupes agissent comme des « transformateurs ». 


D'après Benjamin Creme, qui a introduit cette forme de méditation à la demande de son Maître, « la transmission, en dépit de sa simplicité, aide d’une façon sans pareille le monde, et ceux qui la pratiquent. Je ne connais aucune autre forme de service qui accélère à ce point la croissance spirituelle. »


Que se passe-t-il pendant la transmission ?


Les Maîtres envoient les énergies venant des plans spirituels à travers les chakras (les centres d'énergie) des membres du groupe. Ils savent exactement quelle quantité d’énergie peut transmettre chaque participant en toute sécurité. Le groupe sert littéralement de porte d'entrée pour des énergies qui viendront atteindre l'humanité et stimuler son évolution. Ces énergies sont conditionnées par le mental focalisé des Maîtres qui les envoient et savent où elles sont le plus nécessaires, dans quel équilibre précis et avec quelle puissance elles doivent être distribuées afin d'apporter les effets escomptés. Le groupe transmet les énergies, mais ne doit donc pas les diriger. La seule chose à faire est de servir de canal mental, positif et stable, à travers lequel les énergies pourront être transmises d'une manière hautement scientifique par les Maîtres. Par la stimulation qu’elle procure, cette méditation offre également une opportunité de croissance spirituelle exceptionnelle lorsqu’elle est pratiquée avec sérieux et régularité.

Présentation rapide de Benjamin Creme:
Citation
Lorsque j’avais quatre ou cinq ans, un de mes passe-
temps favoris était de m’asseoir à la fenêtre et de regarder
le vent ; non pas son effet sur les arbres ou les feuilles, mais
le vent lui-même. Je regardais les mouvements de l’air, et
j’essayais de deviner si le vent soufflait du nord, du sud, de
l’est ou de l’ouest. Lorsque je commençai à fréquenter
l’école, j’appris que l’air est invisible, le vent également, et
j’oubliai ma capacité de voir ce qui était assurément un
certain niveau des plans éthériques de la matière.
Au-dessus du plan physique dense — solide, liquide et
gazeux —, il existe quatre plans formés d’une matière encore
plus subtile, qui constitue l’enveloppe éthérique de
notre planète, et dont les plans physiques denses sont une
précipitation. Ce n’est qu’une vingtaine d’années plus tard,
en construisant l’accumulateur d’orgone de Wilhelm Reich
et en l’utilisant, que je pus percevoir de nouveau cet océan
d’énergie dont nous faisons nous-mêmes partie, et que je
me prouvai ainsi à moi-même, sans l’ombre d’un doute,
l’existence des plans éthériques.

Je devins parfaitement capable de percevoir les courants
énergétiques et y devins extrêmement sensible, à tel
point que je pus finalement dire à quel moment une bombe
atomique avait explosé dans le Pacifique ou ailleurs. Par-
delà ces milliers de kilomètres, j’enregistrais les variations
que causaient ces explosions dans les courants éthériques.
Inévitablement, un ou deux jours plus tard, on annonçait
que les Etats-Unis, la Russie ou la Grande-Bretagne avait
fait l’essai d’un « engin » de telle ou telle puissance.
Je lus, parmi bien d’autres, les écrits théosophiques de
H. P. Blavatsky et de Leadbeater, les ouvrages de Gurdjieff,
d’Ouspensky et de Nicoll, ceux de Paul Brunton, de
Patanjali, les enseignements d’Alice Bailey et de l’Agni
Yoga, ceux des Swamis Vivekananda, Sivananda et
Yogananda, celui de Sri Ramana Maharshi, dont j’essayai
de suivre le Sentier de la connaissance de soi. Grâce à la
méditation de Sri Ramana Maharshi sur le « Qui suis-je ? »
(et grâce aussi à mon Maître, je le sais maintenant), je me
suis senti pleinement identifié à la totalité du monde phénoménal :
la terre, le ciel, les maisons et les gens, les arbres,
les oiseaux et les nuages, que je voyais comme étant moi-
même. Je disparus en tant qu’être séparé, conservant pour-
tant ma pleine conscience, une conscience élargie au point
de tout inclure. Je réalisai que c’était là la véritable Réalité,
habituellement recouverte et masquée par notre conscience
à l’état de veille, en raison de notre identification au seul
corps physique. Je vis aussi ce monde phénoménal comme
une sorte de rituel, un jeu d’ombres ritualisé incarnant un
rêve ou un désir de Cela qui seul existe, qui seul est réel, et
qui est aussi moi-même.

Vers la fin de l’année 1958, un disciple ami « connecté »
m’affirma que je recevais des « messages ». J’en fus sur-
pris et n’y crus guère. On me dit que les messages « rebondissaient »
sur moi, mais que si je m’y prenais de telle et
telle manière, j’arriverais à les recevoir correctement.
Je dus faire ce qu’il fallait, car un soir du début janvier
1959, j’entendis à l’intérieur de moi-même, si clairement
qu’il était impossible de s’y tromper, l’instruction suivante :
Va à tel endroit (à Londres), à telle date et à telle heure (à
quelque trois semaines de là). Cette nuit-là, des gens m’attendaient
effectivement à l’endroit indiqué.

Ce fut le début d’un flot de messages qui arrivèrent en
nombre croissant. J’en manquai semble-t-il quelques-uns ;
on me le signalait par la suite. J’eus alors tellement peur
de les manquer, que j’en vins à me les dicter moi-même.
Je m’envoyai ainsi à quelques rendez-vous où rien n’arriva
et où personne ne vint. Mais je finis par m’assagir ;
je ne manquai plus de messages et je cessai d’en fabriquer.

Vers la fin de 1972, alors que je broyais plutôt du noir
et que je m’y attendais le moins, surgit ce sage, ce rusé,
celui que j’ai le privilège d’appeler « Maître ». Il me prit en
charge et me soumit à une période des plus intensives d’en-
traînement et de préparation, de combat contre mes mirages
et mes illusions. Nous travaillâmes ensemble vingt
heures par jour durant des mois, à approfondir et à renforcer
le lien télépathique entre nous, jusqu’à ce que les échanges
se fassent réciproquement avec la même facilité, réclamant
ainsi le minimum d’attention et d’énergie de sa part.
Il forgea ainsi durant cette période un instrument par l’intermédiaire
duquel il peut travailler, et qui répond à ses
moindres impressions (avec, bien sûr, mon entière collabo-
ration et sans la moindre atteinte à mon libre arbitre).
Tout ce que je vois et j’entends, il le voit et l’entend.
Lorsqu’il le désire, un regard de moi peut être un regard de
lui, mon toucher le sien. Ainsi, avec une dépense minimum
d’énergie, il dispose d’une fenêtre sur le monde, d’un avant-
poste pour sa conscience, pour guérir et enseigner. Il de-
meure lui-même à des milliers de kilomètres, dans un corps
parfaitement physique. Je ne prétends pas être sa seule
« fenêtre sur le monde ». Je ne sais jusqu’à quel point ce
phénomène est rare, mais je suis convaincu qu’il n’est pas
unique. Il constitue une étape bien précise dans la relation
de Maître à disciple. Le Maître m’a demandé de ne pas
révéler pour l’instant son identité, pas même aux membres
du groupe avec lequel je travaille, et par lequel il travaille.
Je connais deux raisons à cette demande (il peut y en avoir
d’autres), et je les respecte. Je peux cependant dire qu’il
est un des membres aînés de la Hiérarchie, un Maître de
Sagesse, dont le nom est bien connu des ésotéristes d’Occident.

En mars 1974, il me donna les noms de quatorze personnes,
à inviter chez moi pour une discussion sur « la méditation
et autres sujets connexes ». Elles vinrent toutes.
Je parlai de la Hiérarchie des Maîtres, de la méditation
et de son rôle dans l’établissement du contact avec l’âme.
Selon ses instructions, je leur présentai l’offre suivante : je
les invitai à prendre part à un travail de groupe dans lequel
leur méditation occulte se déroulerait sous la direction d’un
Maître de Sagesse. En échange, elles agiraient comme trans-
metteurs des énergies de la Hiérarchie, formant ainsi un
pont entre la Hiérarchie et les disciples sur le terrain.

Précisons qu'il reçoit depuis son Maître et depuis cette époque les informations concernant l'émergence de Maitreya (le Christ):
https://www.chercheursduvrai.fr/forum/index.php?showtopic=729

La méditation de transmission est indiquée comme une forme de Kriya Yoga non contrôlée par l'individu (voir page 121 du livre PDF précédemment mis en lien sur la méditation de transmission):

Citation
Vous avez dit que la méditation de transmission était
compatible avec la méditation transcendantale. En est-
il de même du Kriya Yoga ?

Oui. La méditation de transmission est compatible avec
toute autre forme de méditation, et ne peut qu’accroître son
effet. Elle est une forme de Kriya Yoga, mais le travail est
ici réalisé pour nous par les Maîtres, d’une manière totale-
ment scientifique et occultement correcte. Le Kriya Yoga
est un puissant yoga des chakras, où le méditant fait continuellement
circuler l’énergie d’un chakra à l’autre.

C’est très fatiguant et exige beaucoup de concentration et d’effort.
Quelque chose de semblable se produit durant la trans-
mission, accompli cette fois par les Maîtres, et de manière
beaucoup plus scientifique que ne pourrait le faire aucun
individu par lui-même.

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Ecrit le: Lundi 27 Mars 2017 à 22h07 Posted since your last visit
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