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> Les forces américaines éviteront de détruire certains sites
ecliptux
Ecrit le: Dimanche 13 Octobre 2002 à 12h57 Posted since your last visit
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Les forces américaines éviteront de détruire certains sites sensibles irakiens
De nouvelles munitions à micro-ondes pourraient être utilisées
Les états-majors américains, qui tiennent à jour la programmation de leurs objectifs éventuels en Irak, auraient éliminé deux catégories de cibles contre lesquelles ils éviteraient de diriger leurs raids dans l'hypothèse d'un conflit : d'une part, les infrastructures pétrolières du pays, qui détient 10 % des capacités mondiales et, de l'autre, certains des sites où Saddam Hussein est suspecté de faire produire en série ou de stocker ses armes chimiques et biologiques.

En règle générale, les responsables militaires n'ont pas l'habitude de mettre sur la place publique tout ou partie d'un "plan de cibles". Mais, dans le cas présent, des alliés de Washington, dont des missions ont été détachées auprès du commandement central des opérations à Tampa (Floride), ont acquis la conviction que les chefs militaires américains envisagent des limitations, momentanées ou durables, qui viendraient en quelque sorte "encadrer" leurs frappes.

A l'origine de ces réflexions, le fait que les Etats-Unis, voire la coalition qui se formerait autour d'eux, ne font pas la guerre à la population irakienne, mais au régime de Saddam Hussein. Cela signifie qu'il ne s'agit pas de démolir l'économie irakienne et les ressources du pays, ni de mettre en danger l'existence de civils et leur environnement quotidien suite à des émanations toxiques qui pourraient été dégagées par les bombardements. On est loin, en effet, du contexte de la guerre du Golfe, en 1991, quand le président irakien avait commis la faute d'envahir brutalement, en août 1990, le Koweït voisin, et qu'une coalition de trente pays avait réussi à l'en expulser.

En cherchant à préserver les cibles pétrolières, à la différence de ce que Bagdad avait pratiqué en incendiant les puits koweïtiens lors du retrait de son armée, les Etats-Unis courent le risque d'être accusés de conférer à leur guerre un tout autre sens que celui du seul combat contre l'Irak, assimilé au départ à une pièce maîtresse de l'"axe du Mal".

Les états-majors américains conviennent que le revenu pétrolier de l'Irak profite d'abord à Saddam Hussein, à sa famille et à ses féaux du parti Baas. Mais ils estiment, à l'instar de Condoleezza Rice, la conseillère spéciale de George W. Bush pour les questions de sécurité nationale, que la restauration économique et la stabilité financière de l'Irak d'après-Saddam Hussein passent par la non-destruction de son industrie pétrolière et par des ressources garanties.

"BOMBE E"

Cela ne veut pas dire que les sites pétroliers seraient, selon un tel scénario, totalement épargnés. Dans le cadre de frappes "préventives", les Américains disposent, en effet, de moyens militaires - comme l'arme à micro-ondes qui émet de puissantes impulsions électro-magnétiques d'origine non nucléaire - susceptibles de neutraliser, un temps, le potentiel électronique et informatique de l'Irak.

Sous le nom de "bombe E", cet armement perturbe le fonctionnement de tout ce qui a trait aux composants électroniques dans les radars, les transmissions radio et téléphoniques, les ordinateurs et jusqu'aux circuits à bord de véhicules civils ou militaires. Au point que le commandement irakien serait quasiment rendu aveugle, sourd et muet avant même de se risquer à pouvoir lancer la moindre contre-offensive d'envergure. La bombe E a été testée outre-Atlantique. Le Pentagone garde le secret sur la réalité de son arsenal. Le général Gregory Martin, qui commande l'aviation américaine en Europe et qui prépare, à ce titre, les survols du nord et du sud de l'Irak par des appareils américains et britanniques, se contente d'expliquer, à la revue spécialisée Aviation Week and Space Technology du 23 septembre, que Washington n'hésitera pas à exploiter des matériels et des technologies encore aujourd'hui en développement.

Cette observation vaut aussi pour les sites d'armements chimiques et biologiques, autant d'installations qui peuvent être neutralisées par ces mêmes munitions - et par des armes classiques - sans être rasées avec les risques majeurs que leur destruction entraînerait pour la survie de la population et la protection de l'environnement.

En revanche, sur la liste des objectifs potentiels, qu'ils soient fixes ou mobiles, continuent de figurer au premier rang les centres de commandement, de contrôle et de communication ; les aérodromes ; les sites de défense antiaérienne ; les garnisons de la garde républicaine et des unités de sécurité ; les laboratoires, les centres d'essais et les usines où sont conçus les missiles. Autrement dit des sites qui sont précisément identifiés de longue date, via des satellites, des avions-espions et les renseignements fournis par des déserteurs ou des transfuges, et dont certains ont été rénovés après le départ, fin 1998, des inspecteurs de l'ONU et de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) basée à Vienne.

CIBLES "SPÉCIALES"

Reste un ensemble de cibles "spéciales": il s'agit de tout ce qui a été édifié dans les régions de Mossoul, Bagdad, Abu Ghurab, Tharthar et Tikrit, dans le nord du pays, d'où sont originaires Saddam Hussein, ses proches et les féaux, civils et militaires, qui les entourent. On les appelle, à tort ou à raison, les "palais présidentiels", et l'on soupçonne ces vastes complexes d'abriter des activités militaro-industrielles clandestines.

Les services américains ne se dissimulent pas la difficulté et la complexité de la tâche. Ce sont des lieux de probable haute résistance, auxquels les contrôleurs de l'ONU et de l'AIEA n'ont jadis pas eu accès et qui forment un dédale d'immeubles - pas moins de 90 répertoriés à Tikrit, selon l'hebdomadaire Newsweek du 14 octobre - et de bunkers stratégiques.

Les bombes E ne suffiront pas à les soumettre. Dès lors, les états-majors américains redoutent qu'"il faille aller chercher à la petite cuillère", autrement dit déloger, dans des combats de rue meurtriers, ceux qui y auraient trouvé refuge. Sauf si, d'aventure, on parvenait d'entrée de jeu à leur faire comprendre qu'une reddition est, somme toute, dans leur intérêt...

Jacques Isnard


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Troisième raid sur l'aéroport de Bassorah


Pour la troisième fois en deux semaines, des avions américains et britanniques s'en sont pris, jeudi 10 octobre, aux moyens de la défense aérienne irakienne, près de l'aéroport de Bassorah, dans le sud du pays. Les deux précédentes attaques avaient eu lieu les 25 et 29 septembre. A propos du troisième raid, le commandement central américain, basé à Tampa (Floride), a précisé qu'il avait deux objectifs : un radar, que Bagdad qualifie de civil, proche de l'aéroport de Bassorah, à 400 km au sud de la capitale, et un site de missiles sol-air à Tallil, à 250 km au sud-est de Bagdad.

Les Américains affirment qu'ils n'ont fait que répliquer à "des actes hostiles irakiens" contre des appareils de la coalition anglo-américaine. Cependant, l'acharnement mis à viser le même secteur - un raid avait déjà eu lieu en août 2001, peu après la remise en état de l'aéroport de Bassorah, détruit durant la guerre du Golfe, en 1991 — donne à penser que Washington cherche à créer une zone sûre où pourraient se déployer des troupes américaines. - (AFP.)
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eve
Ecrit le: Dimanche 13 Octobre 2002 à 16h56 Posted since your last visit
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Cela signifie qu'il ne s'agit pas de démolir l'économie irakienne et les ressources du pays, ni de mettre en danger l'existence de civils et leur environnement quotidien suite à des émanations toxiques qui pourraient été dégagées par les bombardements.

Pas besoin d'en faire plus, l'embargo économique s'est est déjà chargé , quant à respecter les civils, on a vu comme ils arrivaient bien à le faire en Afganistan.

...
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Les bombes E ne suffiront pas à les soumettre. Dès lors, les états-majors américains redoutent qu'"il faille aller chercher à la petite cuillère", autrement dit déloger, dans des combats de rue meurtriers, ceux qui y auraient trouvé refuge.

Donc, on peut dire qu'on change de jeu cet hiver, après colin maillard avec Ben Laden, on va jouer avec Sadam Hussein, cela promet ...
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