*Machine à amplification en phi -zone privée-, provenant du volume 2

Amplificateur en phi


Matériel :

• Cippe d’enroulement constituée d’une partie conique (éventuellement tronquée pour réalisation pratique pas trop longue) et d’une partie cylindrique dans le prolongement, le tout emboîté dans une forme de coupe soit demi-sphérique soit conique de diamètre double de celui du cylindre qui s’emboîte dedans (en fait le cylindre doit avoir un diamètre un peu inférieur à la moitié du diamètre de la coupe, ceci sera expliqué plus loin). La forme globale est celle de mortier à piler avec son pilon. La partie d’enroulement principale s’appelle aussi le polos d’enroulement.
  
  Chaque partie constitué un « pôle » de la forme : la partie haute conique+cylindrique et la partie basse en forme de coupe.
  Voici la forme théorique prévue et des formes pratiques tronquées ou adaptées qui conviennent :
  
  
  
  On distingue, comme dans tout système à onde de forme à symétrie axiale, les trois portions du champ d’aether tournant en sens inverses l’un de l’autre : celle gyrant de manière axifuge extérieure, périphérique. Toute portion du montage ou de la cippe dans cette zone est dite en zone L ; celle gyrant de manière axipète, intérieure : c’est la zone N et la zone intermédiaire dite M, qui selon les montages est soit située exactement au niveau de la zone neutre entre les zones axifuges et axipètes, soit un peu à l’extérieur dans la zone L, repoussant la zone L à un extérieur plus éloigné.
  
  La forme la plus favorable de l’amplificateur multiplicateur serait qu’il soit réduit à un seul pôle. On crée cet effet en réduisant le plus possible l’un des deux pôles (coupe très courte) et en allongeant à loisir l’autre pôle, en choisissant à volonté la longueur du cylindre d’enroulement qui est situé en zone N et permet de choisir la taille de la zone N que l’ont veut. (voir cahier 9, page n°31).
  
• Les croissants en fer ou acier doux et étamés en surface. Il en faut 3000 pour le montage. ici le choix a été fait par A. Hatinguais de faire les croissants en acier doux.
  
  Le croissant attire les alphas et les ploie, enroulés, et en prépare mieux que toute autre forme, la rupture en 8 articles opposés (cahier 9, page n°30)
  
  
  
  Les croissants ont été montés par A. Hatinguais qui a fait tourner des fuseaux qu’il a ensuite pliés lui-même pour obtenir la forme du croissant.
  Voilà le fuseau qui a été tourné :
  
  
  
  
  
  On voit que le fuseau a un poids initial de 1,197g et une longueur de 29mm puis il travaille les angles au tour et obtient un poids de 1,150g. Enfin, il les plie et les rectifie et les polit et le croissant final pèse 1,137g.
  
  L’appareil pour le pliage n’a pas été indiqué explicitement (il a des schémas d’appareil pour le guidage des bandes) mais on a ce schéma qui peut servir de source d’inspiration pour en inventer un (même si il n’est à priori destiné qu’au piquage des croissants sur les bandes):
  
  
  
• fil de cuivre nu pour réalisation des filets en maille losange
• fil de cuivre isolé guipé pour enroulement sur la partie conique haute de la cippe et sur l’extérieur du bol en bas.
• gaines en U ou toron de plomb, de laiton et de bronze, pour servir de bande d’accompagnement de certains filets de cuivre.
• bande de cuir qui sert de support aux croissants, pour le piquage (bande support seulement pour le maintient, aucun rôle de filtre à jouer ici, il faut que ce soit un neutre électrique seulement).
• « membrane enveloppant la bande de cuir porteuse, aussi mince que possible, baudruche dite parchemin formant tympan en tamis pour Beta et Gamma » (cahier 9, page n°33)
• ruban de soie ou de coton, de la largeur des filets en maille losange, pour isoler le filet inducteur du filet induit, collés l’un à l’autre.

Montage :

On remarque qu’ici il n’y a aucun fil d’argent et aucun filet d’argent, ni de mercure ([colore=red]il est quand même indiqué que les croissants sont en amalgame étamé, donc il y aurait du mercure... l'information n'est indiquée qu'une seule fois[/color])
L’alimentation de l’amplificateur se fait par l’auto-générateur OBLIGATOIREMENT connecté à des réservoirs (accumulateurs) de stockage des électres (vase de verre noir rempli d’eau pure, la terre cuite ou la porcelaine ne conviennent absolument pas car sont poreuses aux électres qui doivent rester isolés dans leur accu) et de stockage des atomes (anneaux de métal spécifique à l’atome à stocker dans une boite de bois sec comme isolant).
Si l’auto-générateur n’est pas connecté à ces accumulateurs, il ne pourra pas fonctionner (les atomes s’accumulant dans la terre glaise de l’auto-générateur et ne circulant pas, ils font bouchon et l’auto-générateur cesse immédiatement de fonctionner). De plus l’accumulateur fournit une puissance plus importante afin que le courant soit assez fort pour alimenter l’amplificateur (le fer des croissants attire à lui les atomes R du courant et dépeuple le courant inducteur de son intensité lors de l’utilisation).

La forme en phi provoque deux forces de sens contraire agissant comme une tenaille sur ce qui sera situé à cheval entre les deux : une force axipète et une axifuge sur les Pi contenus dans le fer (que le fer capte en permanence de l’aether ambiant pour reconstituer sa réserve quand il fournit des Pi qui auront été désarticulés au montage), chacun dans deux zones différentes : zone N et zone M élargie ou L. L’enroulement dextrorse alimenté en courant attire les Pi du croissant côté ventre vers l’intérieur, vers l’axe et l’enroulement sinistrose alimenté en courant attire les Pi du croissant côté pointe vers l’extérieur, hors de l’axe. ceci désarticule les Pi et disloque l’aether.
Pour que le système fonctionne il faut donc obligatoirement que les ventres des croissants soient situés dans la zone N et que les pointes des croissants soient situés en zone M élargie ou L. La taille du croissant doit donc être adaptée à la taille du cylindre d’enroulement à cette fin. C’est pourquoi on réalise un cylindre d’enroulement de diamètre non pas égal à la moitié du diamètre de la coupe mais un peu inférieur à la moitié. ici la coupe a un diamètre de 156mm et la moitié est donc de 78mm. Le cylindre a un diamètre de 70mm seulement, permettant au ventre des croissants de plonger en zone N dans l’espace compris entre 70 et 78mm et la pointe des croissants de se situer en zone M élargie ou L c'est-à-dire au-delà des 78mm.

• On enroule un conducteur en fil rond de cuivre (isolé, guipé) sur les parties qui délimitent le champ : partie conique haute (tronquée) et partie hémisphérique basse sur la coupole, à l’extérieur. On commence par enrouler dextrorse ce fil sur la partie conique haute.
  
• Les croissants sont piqués sur la bande porteuse en cuir, on pique les 3000 croissants de 1,137g en fer ou acier doux protégés par un amalgame d’étain (étain+mercure) sur la bande de cuir de 15mm de large, en espacement de 5mm. Longueur de la bande : 15mètres pour 52 (ou 62, difficile à lire sur la mauvaise photocopie) tours sur le mandrin d’enroulement de 70mm de diamètre cylindrique. L’ensemble de la bande porteuse avec les croissants est entourée de la membrane de baudruche fine, de manière lâche afin d’éviter le déchirement lorsque le tout sera enroulé.
  
• On fait des tresses plates, ou des filets appelés rets en losange en cuivre nu comme conducteur des flux inducteurs et des flux induits. Un filet sera l’inducteur, puis on lui appose une bande de soie ou de coton comme isolant et on appose dessus l’autre filet de cuivre qui sera l’induit.
  Le filet qui servira d’induit est bordé de gaines de métal en U ou de torons. Ce métal sera différent pour chaque jeu de filet induit. Il existe trois jeux de filets inducteur/induit séparés par bande de soie ou coton. Sur un jeu, on réalisé la bande U de l’inducteur en plomb (pour la zone N), sur l’autre on la réalise en bronze (pour la zone M) et sur la dernière on la réalise en laiton (pour la zone L).
  
• On applique le jeu de double filet inducteur+induit avec la bordure en plomb (qui est donc en zone N) en enroulement dextrorse sur la partie cylindrique en bois (capteur des atomes I et S). On enroule exactement par-dessus, le boyau formé des croissants piqués sur leur bande et enrobés dans leur baudruche.
• On enroule ensuite le jeu de double filet inducteur+induit de la zone L, car il s’enroule dextrorse par-dessus exactement le boyau de croissants ; par intérêt pratique (d’où il faut être en zone M élargie, c'est-à-dire en début de zone L (capteur des atomes O). Le filet induit comporte les bandes de laiton.
  
• Enfin on enroule en sinistrose le dernier jeu de filet inducteur+induit avec l’induit ayant des bandes de bronze ; il est donc enroulé en chiasma X du reste qui a tout été enroulé en dextrorse. C’est le jeu de la zone M (capteur des atomes R)
  
• On connecte le fil de cuivre rond guipé de la partie conique qui arrive au niveau du cylindre avec le filet inducteur de la zone N.
  
• On enroule sinistrose un fil rond de cuivre isolé sur la coque extérieure de la coupe depuis le diamètre extérieur en bord de coupe partie haute de la coupe) et on connecte la partie arrivant au niveau du diamètre moitié, sur la partie cylindrique par un trou percé au travers. On perce un trou pour laisser connecter les extrémités des filets rets de la zone N et M par le trou et on connecte le fil de cuivre rond sur la sortie le fil inducteur de la zone L.
  
• Si on suit le circuit électrique entrant par le fil de cuivre rond sur la partie conique (61 haut noté positif), il est ensuite raccordé au filet inducteur de zone N (62 haut), puis descend dextrorse le long du cylindre et se raccorde ensuite à l’entrée du filet inducteur de la zone M par le bas (63 bas), qui remonté bobiné sinistrose et on reconnecte alors en haut sur l’inducteur de la zone L (64 haut) qui descend dextrorse, jusqu’à la sortie du trou de passage en bas de la conque (64 bas) où il se connecte sur le fil rond qui continue bobiné sinistrose sur la coque (65 bas) de la coupe, jusqu’à la sortie de courant négative (65 bas noté négatif). L’entrée principale du courant de ce circuit inducteur est donc en haut, branchée sur l’auto-générateur, via les accumulateurs, avec confluence des courants de la zone N et M de l’auto-générateur.
  
  Haut du montage :
  
  
  Bas du montage :
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
• Enfin il reste à parler des filets d’induits (sorties 72,73 et 74 en haut et 75, 76 et 77 en bas). Ils sont « coupés » au passage du trou dans la conque et reprennent sur la conque et sons bobines sous la forme de 1 ou 2 spires sur la conque. Ils constituent les zones n,m,l en minuscule car du côté du pôle réduit. Ils sont donc bobinés chacun sur une portion de la conque correspondant à leur zone respective.

Le texte parle de « coupure » mais il s’agit d’une interruption du filet par raccordement électrique par un fil selon ce qu’on voit sur le schéma ; il parait contradictoire avec les principes jusque là abordés de considérer une vraie coupure électrique. le texte parle bien de courants monopolaires, mais il faut une différence de tension entre les deux donc une connexion électrique, indiquée d’ailleurs sur le schéma.

Remarques : il est indiqué qu’on pourrait multiplier les couches d’inducteurs ou d’induits dans chaque zone pour augmenter la puissance. Il est aussi indiqué que la sortie de l’amplificateur peut être reliée à un autre amplificateur pour amplifier le courant en cascade.

POINT IMPORTANT : comme pour l’auto-générateur, il faut une évacuation des courants atomiques, pour cela il faut un attracteur accumulateur, sous peine de non fonctionnement (bloquage). Cet accumulateur est indiqué sur le schéma. Il est, comme pour les autres systèmes, constitué d’un accumulateur séparé pour les atomes et les électres. Ici si on souhaite on peut choisir un accumulateur de composition unique et identique pour chaque voie alors l’anneau métallique de l’accumulateur doit être dans un alliage de métal attirant tous les atomes à la fois. Il est marqué en fer doux étamé avec … (illisible sur ces photocopies?). Mais si on lit la partie accumulateur des cahiers, il semble qu’il faille de l’étain et du plomb ou du mercure pour attraire les atomes I et S et le fer attrait déjà R et O. Donc comme il est indiqué étamé, on peut en déduire que ce qui faut ajouter est du plomb (et on peut amalgamer avec du mercure).
Il est indiqué aussi qu’on peut disposer un accumulateur différent pour chaque voie de sortie induite (comme pour l’auto-générateur). Dans ce cas on fait avec les mêmes métaux que pour les accus de l’auto-générateur.

Donc on a trois voies en sortie double : sortie haute et sortie basse. On utilise la sortie haute du pôle le plus long, celui à qui on a donné de la puissance. L’autre pôle n’est pas utilisé.

Fonctionnement :
On branche les 7 voies provenant de l’auto-générateur sur les entrées + et – en 61 et 65 (passant par les accumulateurs)

• I,S,E en zône N : 2 atomes et 1 électre
• R,U en zône M : 1 atome et 1 électre
• O,U' en zone L : 1 atome et 1 électre

On obtient en sortie trois voies en deux fois : haut et bas. On se sert du haut et là on a la sortie des bandes de métal du filet qui conduisent les atomes, qu’on peut donc séparer des électres qui voyagent sur le filet rets (connexion vers les accumulateurs de sortie séparées).

• I,S,E en zône N (I et S sur torons de plomb et E sur filet de cuivre) : 2 atomes et 1 électre
• R,U en zône M (R sur toron de bronze et U sur filet de cuivre) : 1 atome et 1 électre
• O,U' en zône L (O sur toron de laiton) : 1 atome et 1 électre

On a donc bien un amplificateur : autant de voies de sortie que d’entrées ; avec une puissance plus importante en sortie qu’en entrée (plus de courant, plus d’intensité).

merci pour ce trravail Chercheur,

tout doucement les éléments du puzzle prennent leur place

je suis sur que Diengard et ceux du club Boutard ont vu avec grand intéret

cette video

http://www.mystere-tv.com/saqqarah-le-sanc...istal-v839.html

Merci, intéressant, bien que les conclusions soient à chaque fois uniquement extrapolées avec des connaissances scientifiques actuelles limitées et que la réalité est bien plus grandiose certainement.

A tout hasard Diengard aurais tu encore l'appareil qui a

servit a ceintrer les fuseaux pour les mettre en forme de croissant ?

je pose la question parce que tu as toujours la machine a perforé

les bandes de cuir , ça éviteras de se creuser les méninges comme

pour les bandes de plomb.

a+

Voilà, extrait des photos de Hatinguais reprises par Ravatin les amplificateurs en phi:


On voit que la partie conique, en pointe, est très réduite (elle ne sert pas à grand chose dans le montage, on enroule sur la partie cylindrique surtout).

On voit aussi une cloche attachée par un socle de bois et reliée aux montages.
Il parait clair, au vu des autres informations sur les accumulateurs, que c'est un accumulateur en cloche de bronze d'airain avec battant de fer, comme expliqué dans les cahiers. L'isolation se fait avec du bois sec (attache) et c'est pour jouer le rôle d'acculukateur qu'elle est reliée par des fils, à mon avis.

question :


peut on utiliser les amplis avec une source de courant conventionnelle

a l'image de la machine Héracléenne qui fonctionne sans l auto générateur ?

Amplificateur partiellement remonté par DIENGARD et ses parents; non fonctionnel (il y a eu des erreurs de montage il semble), en attente d'être remonté correctement et de poursuivre le montage avec les croissants (haute résolution):


edit: ce que j'ai pris pour un amplificateur s'est révélé être; après passage du week-end d'expérience chez Diengard, le corps de montage de la machine Herakléenne.

Les 3000 croissants de l'ampli original Boutard/Hatinguais, ré-étamés par DIENGARD (haute résolution):


Fil guipé (isolé par du coton ou du chanvre enroulé autour) méthode Boutard (certainement par lui-même durant la période de la guerre):

Vue globale:


Vue en gros plan:


Merci à DIENGARD d'avoir voulu partager ses photos avec tous!

Ce message a été modifié par Chercheur le Lundi 07 Février 2011 à 18h21

quelques photos des croissants montés sur les bandes caoutchouc.

Voilà les mesures réalisées sur les croissants (au pied à coulisse numérique) lors du week-end chez Diengard:


c2 est la mesure du diamètre du ventre dans le plan perpendiculaire au schéma de la feuille; c1 étant ce même diamètre mesuré dans le plan de la feuille.

qu'on peut comparer aux longueurs théoriques indiquées dans le cahier 9 pour les fuseaux ayant servi à réalisation:



PS: on retrouve sur ce schéma de Armand Hatinguais, l'information que la masse du croissant est celle du gramma grec ou du scrupule latin; encore une fois.

On note que le diamètre du ventre du croissant mesuré réellement est en moyenne de 3,4mm soit proche des 3,5mm annoncés par le schéma.
Les calculs de volume réalisés impliquent que le diamètre de la pointe est de 0,2mm. j'ai mesuré plutôt 0,1mm.

On lit dans les indications accompagnant le croissant que les angles vifs ont été courbés avec un tour numérique (pour raboter donc) et on peut penser que la pointe a elle aussi été affinée par ce procédé. Ensuite les fuseaux ont été pliés. La machine à plier n'est pas schématisée clairement. On a semble-t-il une photo (mauvaise qualité) de cette machine à côté:


Avec une photo originale on pourrait avoir une meilleure idée de la tête de la machine pour chercher la prochaine fois si Diengard a ça quelque part sous le tunnel.

Vérifions la cohérence des données encore:

Les fuseaux ont été pliés, ceci créant une contraction de la longueur intérieure et un allongement de la longueur extérieure. Le métal se déformant plus en étirement qu'en contraction devrait avoir une longueur interne très proche de la longueur prévue de 29mm et la partie extérieure devrait être sensiblement plus longue par contre.

La partie interne semble parfaitement circulaire, cela a dû être plié autour d'une forme cylindrique.

calculs à partir des données mesurées précédentes:

croissant n°1: longueur intérieure = 21,80mm
croissant n°2: longueur intérieure = 22,32mm
croissant n°3: longueur intérieure = 22,74mm

croissant n°1: longueur extérieure = 34,64mm
croissant n°2: longueur extérieure = 35,14mm
croissant n°3: longueur extérieure = 35,10mm

PS: une mesure effectuée avec une ficelle appliquée le long du croissant, près du bord extérieur, a donné 35mm de longueur; cohérent avec les calculs utilisant les mesures faites au pied à coulisse.

On a donc là aussi cohérence avec les données. Les croissants semblent bien être ceux indiqués par le texte de Armand Hatinguais.

Bonsoir

Merci pour ces précisions, je me permet toutefois une remarque.
L'ébauche extraite du cahier 9 mentionne clairement 3 zones symétriques. Une zone centrale cylindrique, puis de part et d'autre un tronc de cône et enfin un cône.
Sur les photos ainsi que sur le schéma coté on ne retrouve pas ces zones, les croissants une fois mis en forme ont un aspect parfaitement régulier. Or le pliage n'explique pas l'effacement des raccordements de ces 3 zones.
Il semblerait donc que là aussi des contraintes de fabrication ont pris le pas sur les schémas originaux et que la pièce soit en réalité constituée de 2 simples cônes à base commune. Ce qui ne remet pas en cause l'efficacité de l'amplificateur d'origine mais qui pourrait être interprété comme une deuxième version de la machine, ou une simplification car le pliage de croissants comportant effectivement les 3 zones serait plus délicat. Il est fort probable que sur la courbure extérieure le raccordement des zones donne lieu à une amorce de rupture, et un bourrelet sur la courbure intérieure.

Bonjour Biganos, à moins que quelqu’un t’est déjà répondu, comme le dit Chercheur, mais sans rentrer dans les détails, les croissants sont d’abord construits en forme de fuseau, sûrement pour le côté pratique de fabrication de départ, mais le résultat recherché est bien deux cônes à base commune, donc le fuseau pèse 1.193gr et après gommage des angles = deux cônes à base commune, il ne pèse que 1.137gr, pliés en croissant, à froid. C'est peut-être illisible sur vos photocopies, mais il est écrit en dessous du dessin fuseau: Poids finis, chute des angles, pointes, finition=1.137gr.

OK Merci Diengard maintenant que tu le dis ça semble évident, pourtant même avec les lunettes je ne l'avais pas vu.
Désolé pour ce post qui deviens sans objet, si un Modo peut le retirer...

photos machine à plier les fuseaux. Malheureusement, on n’a plus cette machine, avec tous les déménagements, les vols ne doivent pas être les derniers en cause ! Ou alors confondu et mis ailleurs. La machine à droite est celle qu'on a toujours pour faire les trous dans les bandes

Image attachée

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Les angles sont rabotés au tour; il le dit et c'est dans le texte au-dessus. Ainsi on a une surface courbe. Il enlève de la matière.
Les zones d'angle rabotés permettent le pliage plus aisé; l'ensemble n'étant pas rendu droit, mais conservant une courbure locale facilitant la courbure répartir lors du pliage à mon sens.

suite


Image attachée

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suite


Image attachée

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On en voit déjà mieux la forme en effet. je dirai que la plieuse à presse est la partie droite de la photo, non? ça doit permettre de terminer la courbure une fois qu'elle a été entamée par la partie de la machine qui est sur la gauche à mon avis... mais rien de certain.

On sait quoi chercher sous le tunnel maintenant (dans des caisses?)

Merci pour l'agrandi

Voici des photographies prises lors de la séance de travail chez DIENGARD des 9 et 10 avril 2011 derniers, concernant les amplificateurs en phi.

D'abord on a trouvé des boîtes de fuseaux rouillés, qui ont vraisemblablement servi à faire les croissants par pliage:

(les petites cartons étaient dans la boîte, on les a étalés à côté pour la photo)



On a aussi trouvé des boîtes de croissants rouillés:




Divers amplificateurs retrouvés avec bols:












Vue zoom sur le bol:


Grand amplificateur:










Petit amplificateur: